Ca dépend peut être du degré d'attachement de l'enfant à son point d'ancrage (souvent la maman)freeshost a écrit :Est-ce que la plupart des personnes non autistes pleurent à certaines périodes quand maman n'est pas là ? Plus les filles que les garçons ?
Et les enfants autistes ? vous ?
Plus le degré d'attachement sera fort et moins l'enfant sera "autonome" affectivement
d'où logiquement séparation sera difficile je pense. et chez l'enfant autiste (anxieux) encore pire je pense.
Dans le cas de mon fils on a atteint des sommets : la directrice d'école n'avait jamais eu le cas de l'enfant
de 3 ans qui pleurait sur le paillasson de la porte de la salle de classe pendant TOUTE la matinée ... (donc 3 heures)
Et je me rappelle d'un jour, il avait 5 ans, où j'étais en train de nettoyer la voiture car il avait vomi partout.Spoiler : :
Il me voyait depuis la fenêtre de l'appartement et il a pleuré désespérément pendant toute l'opération (2 heures)
Bref là dedans ce qui compte c'est d'aider l'enfant à développer une "indépendance" affective qui lui permette d'être serein
C'est à dire que même sans la présence de sa maman (par exemple) il se sente serein et apaisé (et confiant que la maman revienne.)
Une éducatrice jeunes enfants a dit à mon fils "les mamans reviennent toujours" quand il avait 6 ou 7 ans.
Cela a été très efficace et depuis lors c'est un espèce de mantra que je lui récite avant de partir en déplacement professionnel.