Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

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Tous les matins (Jean-Luc le Ténia)

Et tes lèvres embrassent les miennes ce matin,
et ta main caresse mon front ce matin,
et hier me semble tellement loin,
hier, j'avais tant de chagrin...
Je voulais mourir tous les matins.

La fenêtre de ma chambre restait toujours fermée,
ce matin tu en as ouvert grand les volets,
c'est le soleil qui m'a doucement réveillée,
tu me regardes, je dois rêver éveillé.
Je voulais mourir tous les matins.

Je n'avais que ma voix pour me dire je t'aime,
je n'avais que mes lèvres pour m'embrasser l'épaule,
je n'avais qu'une guitare à serrer contre moi,
je n'avais que mes yeux pour me fixer des yeux.
Je voulais mourir [...]

Mais heureusement que j'ai su surnager,
mais heureusement que je ne me suis pas noyé
sinon je ne t'aurais jamais rencontrée,
tu n'aurais eu que mes cassettes à écouter...
Tu les écouterais tous les matins.
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Message par evolution650HBn°2 »

Il faut que je parte du Mans (Jean-Luc le Ténia)

Je rentrais une fois de plus chez moi,
seul, en pensant qu'on se moque de moi.
Et le trottoir en ciment
était moins rude d'effroi que mon sentiment ;
que cette ville que j'aime ne voulait plus de moi.
Et je me disais "il faut que je parte du Mans".
Et je me disais "il faut que je parte du Mans".

Il y a ceux qui dansent et ceux qui font danser,
ceux qui sont en vacances, ceux qui vont travailler,
ceux qui sont en latence, ceux qui sont développés.
Et je me disais "il faut que je parte du Mans"
Et je me disais "il faut que je parte du Mans".

Ailleurs ce serait différent,
les gens seraient différents,
les filles seraient différentes,
et moi aussi je serais différent.
En attendant je rentre, mais qu'est ce que j'attends ?
Qu'on me tienne par la main, qu'elle me dise "viens,
ici tu serais bien, tu n'es pas un chien."
Et je me disais "il faut que je parte du Mans"
Et je me disais "il faut que je parte du Mans".

Et le ciel était vide d'étoiles,
gris, en pleine nuit, une lune froide.
Je n'avançais pas, je n'allais nulle part,
les gens que je croisaient ne me voyaient pas,
je disparaissais, je n'existais pas.
Je n'étais plus qu'une âme morte ce soir,
Et je me disais "il faut que je parte du Mans"
Et je me disais "il faut que je parte du Mans".

Je suis arrivé dans mon appartement
et j'ai regardé la photo de cette femme
que je n'aurais jamais, qui a l'air si calme
et si tourmenté... Un drôle d'état.
J'ai perdu la clef, j'ai perdu mon éclat,
je t'ai appelée mais tu n'étais pas là.
Mes dents de lait sont dans un tiroir,
et je me disais "il faut que je parte du Mans".
Et je me disais "il faut que je parte du Mans"

Je me suis réveillé, l'air était différent,
je suis abîmé mais je suis vivant.
Je me suis habillé, il est encore temps ;
le vent a tourné, le ciel est blanc,
je prends mon billet et j'attends.
Le TGV, la dernière chance...
la gare est désertée, la guerre avance.
Moi j'ai déserté depuis longtemps.

Prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
[...]
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
prends moi dans tes bras,
et emmène moi loin du Mans,
et emmène moi loin du Mans.
et emmène moi loin du Mans.
et emmène moi loin du Mans.
et emmène moi loin du Mans.
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Message par evolution650HBn°2 »

De ceux (Fauve).

Nous sommes de ceux qu'on ne remarque pas,
des fantômes, des transparents, des moyens.
Nous sommes de ceux qui ne rentrent pas en ligne de compte.
Nous sommes de ceux qu'on choisit par défaut.
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne, les traits tirés, les regards éteints ;
des visages pâles, des teints gris, nous sommes de ceux qui se délavent de jour en jour.

Nous sommes de ceux qui ont du mal à s'entendre penser.
Nous sommes de ceux qui se maîtrisent difficilement.
Nous sommes de ceux qui mettent mal à l'aise en public.
Nous sommes de ceux qui dérapent dans les escaliers des bibliothèques.
Nous sommes de ceux qui dansent de façon embarrassante.

Nous sommes de ceux qui font l'amour en deux temps.
Nous sommes de ceux qui s'y prennent à l'envers avec les autres.
Nous sommes de ceux sur lesquels on n'parie jamais.
Nous sommes de ceux qui savent plus raisonner de façon logique.
Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme il faut, mais qui n'y arrivent pas,
des ratés modernes, des semi-défaites, des victoires sans panache.

Nous sommes de ceux qui tiennent pas la pression.
Nous sommes de ceux qui s'font balayer à répétition.
Nous sommes de ceux qui s'font assister, des baltringues, des éclopés, des faibles.
[...] de ceux qui prennent des trucs poru tenir le coup.
Nous sommes de ceux qui n'savent pas dire non, qui n'connaissent pas la rebellion, qui tiennent pas les regards.
Nous sommes de ceux qui sont tabous.

Et pourtant...

Nous sommes de ceux qui ne renoncent pas, des chiens enragés, des teigneux, des acharnés.
[...] de ceux qui comptent bien être capables de tout encaisser.
Nous sommes de ceux qui établissent des stratégies dans l'obscurité pour reprendre la main,
jouer selon leurs propres règles et forcer le destin.
Nous sommes de ceux qui en ont assez de leur propre férocité, des requins-tigres en bout de course,
des voyous qui demandent pardon, des apprentis repentis ;
Nous sommes de ceux qui veulent à tout prix tabasser leur part d'ombre et faire taire leur sale travers.
Nous sommes de ceux qui cherchent à rejoindre le rang des lions, des maquisards, des résistants, des sentiments.
[...] de ceux qui roulent pour eux et pour leur périmètre.
Nous sommes de ceux qui pissent dans la douche mais espèrent réussir un jour à pisser droit.

Nous sommes de ceux qui cherchent à désarmer la mort à coup d'grenades lacrymo,
pour l'effrayer et la maintenir à distance.
Nous sommes de ceux qui espèrent croiser la vie un soir dans une avenue pour la séduire,
la ramener et lui faire l'amour de façon brûlante.
Nous sommes de ceux qui ont les yeux écarquillés en continu, des ahuris, des ébahis
qui guettent les comètes, les planètes et les épiphanies.
Nous sommes de ceux qui cherchent à déterrer ce qui est enfoui, tout ce qui est caché
et qui n'demande qu'à être sorti.
[...] de ceux qui veulent rétablir le contact avec ceux qui sont partis trop tôt
parce qu'ils savaient pas qu'il y avait une fin cachée.
Nous sommes de ceux qui continuent à courir comme s'ils étaient poursuivis par des balles,
qui desserreront jamais les mâchoires sauf pour sortir les crocs.
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Message par evolution650HBn°2 »

Mais quand je serai mort (Jean-Luc le Ténia).

D'accord, d'accord, tu te fiches de moi,
mais quand je serai mort et qu'il restera que mes cassettes,
alors là tout le monde pensera que j'étais un mec bien.
Alors là tout le monde pensera que j'étais un mec bien.
Alors tout le monde que j'étais un mec bien.

D'accord, d'accord tu me trouves moches
et je perds mes cheveux.
D'accord, d'accord je n'ai pas une conversation intelligente.
D'accord, [...] je ne suis pas très aimable.
D'accord, d'accord je comprends bien que tu n'aies pas envie de rester avec moi,
mais sache que quand je serai mort,
tout le monde pensera que j'étais un type bien.
Quand je serai mort tout le monde pensera que j'étais un mec bien.
Quand je serai mort, tout le monde pensera alors que j'étais un type bien.
[...]

Car personne ne pourra alors m'avoir en face de lui,
personne ne pourra savoir à quel point j'étais inintéressant
et chauve et moche et con et maladroit.
Personne ne pourra savoir à quel point je n'étais pas aimable.
A quel point j'étais même un peu chiant.. voire super chiant.
Personne ne pourra m'avoir en face de lui.
Je n'pourrais pas te parler une fois que je serais mort
tu ne pourras qu'écouter les cassettes que j'aurais laissées derrière moi.
Tu ne pourras te faire un jugement de moi qu'à partir de ces cassettes là.

Et alors tu penseras de moi que j'étais un type bien.
[...]
Alors tu aurais bien aimé m'avoir rencontré,
alors tu penseras de moi que j'étais un type, que j'étais un mec bien.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:26, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Tous les jours (Jean-Luc le Ténia).

Tu sais, ça fait un moment qu'on se connait, alors maintenant je peux te l'avouer :
Me suicider, je pense tous les jours à me suicider,
oui, tous les jours, à me suicider, j'y pense tous les jours,
me suicider...
j'y pense tous les jours...
pas une journée...
sans y penser, j'y pense tous les jours.
A me suicider, oui, me suicider.

J'ai pas l'air comme ça, j'ai l'air d'être fort, de tenir le coup,
et d'une certaine manière c est vrai.
Mais comme disait Franz Kafka, "j'aurais passé ma vie à me défendre de l'idée d'y mettre fin."

Me suicider, j'y pense tous les jours, à me suicider, oui, tous les jours,
oui pas une journée, oui tous les jours
sans cette pensée, oui tous les jours
me suicider, j'y pense tous les jours
à me suicider, [...]
j'y pense tous les jours à me suicider,
oui toutes les journée, me...
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Message par evolution650HBn°2 »

Pas cool (Jean-Luc le Ténia).

Je ne suis pas cool, les filles me refoulent,
je reste chez moi, je bois.
Je n'veux pas vous voir, je préfère boire,
vous me faites chier.
Je n'veux pas vous parler,
vous n'comprenez rien,
vous êtes con.
Et moi je suis con.
Quand je fais des efforts pour vous parler,
je n'ai rien à gagner,
vous n'avez rien à m'apporter.
Vous n'avez rien à dire,
vous m'êtes pénible,
vous n'êtes que des rouages au bon fonctionnement de la société,
et quand je vous vois je reste poli,
je reste sociable,
mais ça m'est pénible.
Et dès que c est possible, je vous fuis.

Et les filles qui sont souvent jolies quand elles parlent,
m'ennuient.
Et les hommes aussi.
Je cherche le moyen le plus certain
pour mourir,
pour vous fuir.
En attendant je lis, je regarde des films.
Il y a quand même des gens intéressants,
des fois même vivants.
Y en a même beaucoup, mais y en n'a pas beaucoup que je rencontre,
y en a même très peu.
Et je tiens à eux.
Et eux tiennent à moi.
Mais ce n est pas facile, car je n'suis pas cool,
je fais le contraire de ce que je devrais faire pour réussir
et sortir avec une fille
jolie
intéressante
[...]
gentille
intelligente
et je tape sur mon coeur pour l'attendrir
et je muscle mon coeur pour l'affermir
mais c est difficile.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:28, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Qui appeler ? (Jean-Luc le Ténia)

Pourtant, j'en ai quelques uns,
des numéros, quelques uns,
mais je ne vois pas qui appeler ce matin.

Dehors il fait beau, le mois de juin
me passe sous le nez,
le mois de juin,
mais je ne vois pas qui appeler ce matin.

Je vais bien, mais j'irais mieux
si j'étais heureux.
Je ne sais pas qui appeler [...]

Je voulais qu'on me laisse seul
bah c est gagné, je suis seul,
je n'ai plus que mes yeux pour pleurer ce matin.

Je ferais mieux d'aller me baigner,
prendre ma serviette, mon maillot de bain,
mais je n'arrive plus à bouger ce matin.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:28, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Pas pour lui (Soan).

Je te promets des yeux pour les aveugles,
et des battements cardiaques pour le mari d'la veuve ;
et pour le martinet de claques, je te le promets,
la preuve c est que j'ai dit "promis" afin de promener mon oeuvre,
et les crédules aussi.

Je te promets des jambes pour nos idées cul-de-jatte,
et de la chair autour des os pour le peuple Kanak,
et je t'offre le PIB de toute la nouvelle-angleterre,
ainsi que tes congés payés, je te promets des bols d'air,
une fusée pour voyager.

Je te promets l'estrade - médaille à ton veston,
[...] mille campagnes à défendre tes opinions.
Je te promets même une route qui sans doute ne mène à rien
pour que tu partes pas trop loin même si tu marches coûte que coûte,
que coûte.

Je te promets la fièvre même sans eau dans ton bain,
Je te promets le droit de grève et la santé pour tes gamins,
si je ne te promets pas l'amour, je te promets le mariage ;
un amant pour te faire la cour, et la morale pour être sage,
sans être sourd.

Je te promets des hôtes pour te garnir tablée,
[...] le droit de vote pour tes frangins immigrés,
je t'offre toute la liberté qu'il faut pour te sentir vivant,
un pauvre à toi pour l'exploiter, un dictionnaire des boniments,
des boniments.

Je te fournirai mon estrade et je te donnerai mon nom,
tous les chevaux de la Camargue, une voiture de patron,
Je t'enseignerai le mensonge, alors tu sauras comme moi
qu'il faut que le peuple s'allonge pour supporter nos états,
nos états.

Français/Française, j'en oubliais quelque chose,
je vais légaliser l'herbe, éradiquer la ménopause,
te rembourser tes cigarettes - elles font travailler les médecins ;
1/2 euros la bouteille de vin pour une france guillerette,
guillerette.

Votez pour moi, pas pour lui, j'ai dit pour moi.
Votez pour moi, pas pour lui, j'ai dit pour moi.
[...]
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:29, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Gens pressés (Keny Arkana).

Hello, hello planète Terre, planète en détresse,
petit homme surmené au milieu d'SOS,
petit homme n'entend plus même son propre mal-être,
il court pour oublier qu'il s est oublié dans le paraître.

Hello, hello gens pressés les nerfs à l'envers,
qui prônent un royaume qui ressemble à l'enfer,
prêts à mourir pour défendre la cage qui a tué nos âmes
et tout ce qu'elle renferme.
Couleurs d'usine ou barreaux en fer,
horizon d'barrières là où murs nous encerclent.
Sombre mise en scène,
dire qu'ils pensèrent effacer l'ensemble de la sagesse ancienne.

Aujourd'hui sans repères,
civilisation de vices et de gangsters,
vent d'indignation venu de la planète entière,
fils de l'aberration que les siècles étranglèrent,
brise tes chaînes,
sois le gardien de ton frère,
incarne dignement c'que le ciel t'a offert,
en plein chamboulement, électrique atmosphère,
Babylone s'écroule quand on agit par nous même,
alors,
brise tes chaînes.

Hello, hello gens pressés la tête dans l'assiette
d'une vie entière à regarder par la fenêtre ;
à rêver en silence d'une autre vie, d'un autre soi,
alors l'oubli de soi fera l'affaire.
Mais dans l'esprit tous les soirs seront de la fête
l'angoisse et les cris étouffés par le paraître,
des noeuds dans la tête, les poignets liés,
héritier du mal-être, brise tes chaînes.

Ecoute les souffles de l'âme, les foules n'ont pas raison,
troupeau et fous de drame ne se posent pas de question.
Ici t a tout de grave ; champ de plaies, de lésions, sur macadam
les fleurs se fanent car l'atmosphère est sous pression.

Hello, hello gens pressés sans inhibition,
qui marchent dans la nuit dans l'oubli de qui ils sont,
la loi du bifeton a tué l'enfant, l'a dupé
pour aduler la grande division.
Les gens se détestent, malediction,
les gens se dépêchent sans savoir où ils vont,
angoisse et stress, poisse/détresse,
l'esprit carré comme une télévision.
L'humain qu'on délaisse, pays riches et ses champs d'SDF,
légitimes, on se bat on se lève,
véridique, chez jeunesse y a plus une once de rêve,
tout se trahit, on se crève,
en secret on s'aime,
on s'haït, on saigne,
si on faillit on sert,
on crève si on cède,
rien n est facile, on sait,
la vie vouée à triompher,
alors brise tes chaînes.

Hello, hello gens pressés la tête dans l'assiette
d'une vie entière à regarder par la fenêtre ;
à rêver en silence d'une autre vie, d'un autre soi,
alors l'oubli de soi fera l'affaire.
Mais dans l'esprit tous les soirs seront de la fête
l'angoisse et les cris étouffés par le paraître,
des noeuds dans la tête, les poignets liés,
héritier du mal-être, brise tes chaînes.

Hello, hello gens pressés délaissés de l'histoire
qui s'interdit de croire en sa propre victoire,
têtes baissées pour ne plus voir le futur,
pour ne plus voir l'usure dans son propre miroir.
Dérisoire rêve de vitrine,
Victime durée pour la gloire,
attiré par ce qui prime.
Pensant qu'à avoir, prétendant tout savoir,
désabusé à force de croire tout c'qu'ils disent.
Sur l'banc des accusés, insoumission,
qu'on veut morte ou derrière des barreaux d'prison.
Digne héritière étriquée aux éclats d'vérité,
mutilée par bien trop d'oppression,
arbitraire horizon,
chacun ses schémas, son vécu, ses raisons,
inertie totale,
infectées les plaies l'sont,
sclérosées par des milliers d'questions
et les angoisses qu'elles t'amènent.
Vas-y, sauve toi de toi-même.

Hello, hello gens pressés la tête dans l'assiette
d'une vie entière à regarder par la fenêtre ;
[...]
l'angoisse et les cris étouffés par le paraître,
des noeuds dans la tête, les poignets liés,
héritier du mal-être, brise tes chaînes.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:30, modifié 1 fois.
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Message par evolution650HBn°2 »

Odyssée d'une incomprise (Keny Arkana).

Un peu instable, tant pis si tu me juges à tort,
tous un peu frustrés, pas pire et pas mieux que quelqu'un d'autre ;
tu sais, je crache mon mal-être,
en vrai ça m'a soignée - mettre des mots sur mes tempêtes
pour ne pas laisser l'ombre aboyer.
J'ai jamais oublié tout ce qui a fait ce que je suis,
je suis partie mic à la main en me disant "qui m'aime me suive".
En assumant mes tripes, mon passé, mes idéaux qui,
pour les coeurs limités, dans leur cynisme ne sont qu'utopie.

Mais qu est ce que la vie pour celui qui dit savoir ?
Une cage toxique pour le vivant,
telle une pèlerine je suis ma voie.
Je m'suis jurée de ne jamais m'faire avoir,
j'ai eu si peur de me trahir quand j'ai vu arriver la gloire.
Notoriété tu m'auras pas,
belle illusion tu as voulu ma liberté,
mais elle est plus forte que toi.
J'ai eu du mal à t'accepter, toujours, je m'habitue pas,
Ok [...] et c est l'retour du vilain petit canard.

Ca fait plaiz à mon passé, et puis à ma daronne,
jlui avais dit "t'inquiète maman j'm'en sortirai tu as ma parole",
de ces nuits noires, en flippe après les coups de fil des flics,
"votre fille a encore pris la fuite, on ne sait dans quelle ville."
Des larmes ont coulés sous les ponts m'man,
comme j'y dormais j'ai failli m'y noyer,
levée car ils nous prennent pour des cons.
Se laisser crever c est leur donner raison,
c est par fierté que j'ai dit non,
et j'ai survécu un bout de papier pour confident.
Rap music, voici 15 ans que des mélodies
me donnent les mots pour me libérer de mes frustrations.

Outil de ma propre révolution,
je suis morte pour mieux renaître
car on ne peut construire sans démolition.
Atterrie dans un monde où les règles sont truquées depuis des siècles
dans une fresque qui dès le départ nous a dupés.
Eduquée dans la foi, l'école ne m'a pas donné mes réponses,
n'a pas écouté mes questions et puis m'a fait péter les plombs.
J'voulais apprendre à être, j'ai appris à encaisser les coups,
au fond d'la merde j'ai appris c'que c'était que se serrer les coudes.
[...] écoute, j'ai quitté les cours du haut de mes 12 piges,
ce que j'ai, ce que j'sais, j'suis partie le chercher seule contre tous.
Une quête de vérité et une revanche qui ne coule pas,
j'ai voulu comprendre Babylone comme pour savoir qui est le coupable,
et j'ai compris qu'ici personne n est innocent,
l'indifférence à les mains imbibées de sang.

Ils nous ont eus,
y a tellement plus de compassion,
des têtes en forme de tirelire et partout tu verras son blason,
peu de place à en déchainer les passions, les résignations,
élimination de nos liens tressés d'mille et une façons.
L'histoire d'une civilisation plongée dans la terreur,
qui construit son building avec une bombe à l'intérieur ;
je serai pas complice, chaque espoir qui meurt est une victoire qu'on brise,
arrivée un 20/12, c est l'odyssée d'une incomprise.
Merci à vous d'avoir compris mon cri,
qui aurait cru quitter mon crew, honnête car la rage était brute.
C'était la voix d'une urgence, celle que mes frères ne voyaient pas,
des injustices gravées en moi que le vent ne balaie pas.
Wesh bas les pattes,
le rap : un sac de crabes dans un tiroir,
mais où on va si tout l'monde fait ses petits caprices de petit roi ?
Ca joue les stars et puis ça se trahit pour du biff,
fais pas le vrai frère, on t'a grillé, pour nous tu n'es qu'un pitre.
Tu piges ? un simple pantin du buiz, une imposture,
une brise qui pue l'orgueil, tu es aussi faux que ta posture.
Tu voudrais être américain,
voudrais-tu aussi écraser le tiers-monde avec tes pompes ?
eh gringo t'es pas des nôtres, non.
Bâtisseurs d'un autre monde qu'on veut voir autrement,
nostalgie d'un autre temps, leur tanks posés sur notre tempe ;
voici le temps des faux prophètes qui mentent et qui nous mènent,
ne parlez plus de crise financière à l'heure où la crise est humaine.

Des coeurs en manque d'affection, d'amour et de tendresse,
le reste n est que dérivé ou substitut du problème.
On est fait pour aimer,
[...] allez le dire aux autres,
descendant des étoiles, pas des singes, encore moins des dinosaures.
Si j'pose ou cause hors-schémas c est que la terre entière est mon chez moi,
tous les coups durs qui s'enchaînent.. comprenez ou débranchez moi.
L'atlantide du 21ème siècle, est-ce la fin qui s'approche ?
époque apocalyptique, je marche épaulée par les anges.

Sans terre d'asile, en plus ça veut qu'on reste assis,
un siècle nazi, roi d'la frontière, ici pour peu tu perds ta vie.
Je lève ma rime à ceux qui restent eux même, qui pensent par eux-même,
dans un monde qui chante la peur avec une fanfare de haine.
Derrière les temps sont graves, ne banalisons pas les mots,
ils ont une force insoupçonnée et une portée créatrice,
tout vient du verbe, et lui seul pourra défaire les noeuds
s'il est manié avec amour, car la parole est sacrée.

Venue casser ta bulle glacial Occident,
là où on peut encore se voiler la face ;
royaume de la pub et des écrans,
la terre entière réduite en esclavage.
Humanité de la fin des temps,
des millénaires sanglants dans les bagages,
prends juste un instant, [...] Occident,
pour entendre les cris dans tes saccages.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:32, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par G.O.B. »

Spoiler : Lola Rennt (Tom Tykwer) : 
Na du.
Wie siehst du denn aus...
Bist gerannt...?
Keine Sorge, ist alles in Ordnung...


Was is'n da drin?


Whisper my darling...
I didn't have the time to say goodbye to you...
Flow into silence...
My mouth is full of blood and my mind is too...
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evolution650HBn°2
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Je suis la solitaire (Keny Arkana).

Je suis la solitaire, seule même parmi les miens,
seule dans cette terre qui m'étouffe dans les silences de mes chagrins.
Seule parce que mes pas arrivent de loin,
fatiguée mais debout, le sourire malgré les coups,
avant que je m'écroule, je tiens,
pour combien de temps mon passé un boulet que je traine
mais qui m'aplatit quand soudain ma vie devient pente ou pire ?
A chaque virage je m'entraine dans le ravin,
écoute, je coule dans le poison mais j'accepte si sonne la fin.

Je suis la solitaire vagabondant dans la vie,
vagabondant dans la ville,
jamais très très loin du vide.
Des noeuds dans le bide me rappellent ce vide que rien ne comble
quand le bien me trompe, alors là plus rien ne compte.
Alors laisse moi dans mon coin, je ne veux partager ma douleur,
c est pour ton bien car la souffrance me tape à toute heure.
Par pudeur ou par crainte m'enveloppe ce silence,
je n'ai vu que les violences du système, donc excuse mon manque de nuance.
Cavale sans fin, je ne peux lâcher les amarres,
mon âme si torturée a mal.
Ma hargne, rien ne l'adoucit,
voit l'époque déglinguée,
malgré les larmes on a tous ri quand la paix s est flinguée.

Ma vie un braco, et mon passé m'a tout pris,
a pris la fuite quand mon coeur poussa mon bonheur dans l'oubli.
Et quand ma foi roupille, la rage me malmène, me calme même,
oh mon dieu pardonne mes failles et mes calvaires.
Je m'égare vers la perte, est-ce un suicide inconscient ?
Ne me parlez pas d'hérédité, je n'sais même pas de qui je porte le sang.
Péter les plomb, ça s'accentue quand tu dors sous les ponts,
j'ai fuit le désert mais j'ai encore du sable mouvant sous les pompes.
Enfant dehors, j'y suis arrivée candide,
y a que la lune qui peut m'comprendre ou m'consoler car elle m'a vue grandir.
La vie m'a jetée dans la nuit et puis m'a laissée seule,
je suis la solitaire, même avec le coeur rempli de frères et soeurs,
j'ai vu le pire du pire de près, pas d'jardin secret,
un champ de plaies, chère étoile j'ai peur, alors chante s'te plait,
m'abandonne pas dans les tourments d'ma tête ;
j'ai peur m'abandonne pas, eh j'suis perdue sans ton aide.

Je suis la [...], mais qui peut comprendre ?
Je n'ai même pas les mots pour exprimer ce que j'aimerais faire entendre.
Mon instinct de survie m'ordonne de prendre le large,
j'ai tout plaqué, le rap y comprit, car j'sais qu'ici je finirai barge.
Et pendant que la paix fait sa radine,
le monde nous baratine,
jsuis pas chez moi ici, le coeur coincé en amérique latine.
Maintenant je sais, même si l'océan nous sépare,
j'entends des pleurs, de la rage, des peurs, et ton espoir ;
je suis avec toi, et je manquerai pas à l'appel,
j'ai le mal du pays, c est bizarre car je le connais à peine.
Je suis la solitaire sans terre et sans attache,
y a que le rap qui m'tient en laisse et qui me retient quand je m'arrache.
La liberté je l'ai vue qu'à travers une serrure,
j'ai mal aux nerfs, ai-je trop tapé contre les murs de ma cellule ?
Je rêve de répit, mais la mort vit à ses dépends,
ma vie m'épuise et ma fatigue me renvoie à squatter les bancs.
J'ai crié "sortez des rangs !"
mais avec l'âge tous finissent par y rentrer,
et je reste là face à ces adhérents,
alors je continue ma route en solitaire,
toujours, j'ai pas choisi, mais je continue avec la foi frère,
donc laissez moi en paix si vous ne me comprenez pas,
le système m'a exclu, maltraité, je n'y rentrerai pas.

Je suis la vagabonde, le fardeau à l'épaule,
en quête d'enseignements mais certainement pas ceux qu'on apprend à l'école.
Je crois en dieu malgré l'époque, malgré la vie,
et je me battrais j'ai la tête dure, demandez à mes potes.
Ma foi, infalsifiable, je lis dans les signes de la vie pour avancer,
quoi, tu ne les penses pas si fiables ?
Alors laisse tomber car seule l'intuition me guide,
et la paix séjourne en moi lorsque mes impulsions me quittent.
La colère, ma meilleure ennemie consignerait de moi, de ma mémoire,
elle veut ma peau, s'il te plait reste près de moi.
J'ai de moins en moins de force, jme perds dans ces années,
j'suis jeune mais tellement vieille,
mais comme on dit, on fait aller.
Malgré le trouble dans le crâne, le doute dans le graal,
à cran, mais où est l'diable, qu'on le crame !

Ce monde clame de drôles de valeurs sans valeureux soldats,
ces bâtards sèment le malheur et boivent du sang dans leur soda.
C est la routine, on m'a souvent dit "ma soeur,
mais prends cette pince monseigneur
puisque le bonheur a fermé sa boutique".
Née dans un monde qui m'a nourrie à la broutille,
a voulu m'abrutir, adorer l'argent facile qui n est qu'un outil.
Pff, laisse moi dans ma marge, le coeur plein de foi,
même si parfois j'me perds un peu dans ma marche.
La nuit j'entends des cris, des bouts d'passé,
des rêves détruits, détritus d'ma mémoire,
éprise de tristes échos nourrissant ma déprime.
Et puis je ferme les yeux forts, attendant qu'les anges viennent me parler
dans mon sommeil pour un peu de réconfort.
Moral en baisse et en baisse, le fond m'attend,
les années passent, et moi j'encaisse et j'encaisse,
mais jusqu'à quand ?
Car déjà mon âme titube,
mets tes menaces dans ton [...] monsieur l'gendarme,
tu peux taper j'ai l'habitude.

La douleur physique anesthésiée par celle intérieure
qui me détériore,
accuse parfois mon existence d'erreur ;
alors je me lève seule, les mains vers le ciel,
incomprise et prise à la gorge par cette merde de siècle.
Je suis la solitaire, tu sais, celle que l'on prend pour une sauvage,
que le monde pointe du doigt mais que personne ne comprend.
Je suis la [...], esclave de mes tourments,
instable dans la routine mais toujours à l'aise dans le mouvement.
Je suis la solitaire, amoureuse de l'imprévu,
être riche et esclave ? Moi je préfère être libre et à la rue.
Je suis la solitaire, celle qui n'écoute pas les ordres,
seule dans cette époque,
seule mais en paix avec les autres.
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:34, modifié 1 fois.
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evolution650HBn°2
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par evolution650HBn°2 »

Répondez-moi (Scylla).

Est-ce que toi aussi tu as cette impression étrange de frôler l'invisible ?
Que ton inexistence pour les autres est implicite ?
Est-ce que tu penses à te sauver loin d'ici,
parce que personne ne te comprend même dans les choses les plus simplissimes ?

Est-ce que tu te sens vide de faire les cent pas autour de toi,
te dire que si t'es sensible tu porteras une lourde croix ?
Est-ce que tu sais pourtant qu'ailleurs ça ne serait pas mieux,
parce que où que tu sois ou ailles, tes démons te rejoignent ?

Alors tu restes là à compter les peut-être,
à n'devenir finalement que l'ombre de ce que tu peux être,
alors tu passes ton temps à te retenir,
à partir tellement loin de toi que tu n'sais plus comment y revenir.

Eh, est-ce que j'suis seul dans ce cas ?
Pourquoi tous ces gens me passent devant la gueule sans me voir ?
Eh oh, eh, ici il fait très sombre,
est-ce qu'il y a quelqu'un ? Si oui, qu'il me réponde.
Hein, est-ce que j'suis seul dans ce cas ?
Vous gênez pas, dites le moi, je n'aurais pas peur dans ce noir,
non, j'ai cette aptitude à ne croiser que de pâles lueurs,
oui j'ai l'habitude, mais dites moi que j'suis pas l'seul.
Psst, est-ce qu'il y a quelqu'un ? répondez moi.

Psst, eh, est-ce que dès fois tu sens que la violence te serre contre elle ?
tu te regardes et te demandes à quoi ça sert qu'on t'aime ?
Est-ce que tu sais que tu arrêtes pas d'en décevoir,
mais que tu as donné tellement de toi que tu n'es plus capable de recevoir ?
Est-ce que tu sens cet abîme qui te démarque des autres,
cet épicentre émotionnel qui te déplace les côtes ?
Est-ce que tu subis ça, hein ?
Est-ce que tu sens ce quelque chose de plus dans ce monde pour laquelle la science ne suffit pas ?
Est-ce que tu tentes de l'atteindre ? Est-ce que ça te défonce,
de savoir dès le départ qu'ici personne n'aura les bonnes réponses ?
Mais tu peux pas t'empêcher de perdre pied, non,
parce qu'au plus tu les repousses, au plus ces questions viennent te chercher.
T'est-il arriver de préméditer un meurtre,
et rien que d'y penser en frissonner de plaisir ?
Te sentir terrifier d'un coeur qui fait mal tant il serre quand il est rongé par le désir ?

Eh, est-ce que j'suis seul dans ce cas ?
Pourquoi tous ces gens me passent devant la gueule sans me voir ?
Eh oh, eh, ici il fait très sombre,
est-ce qu'il y a quelqu'un ? Si oui, qu'il me réponde.
Hein, est-ce que j'suis seul dans ce cas ?
Vous gênez pas, dites le moi, je n'aurais pas peur dans ce noir,
non, j'ai cette aptitude à ne croiser que de pâles lueurs,
oui j'ai l'habitude, mais dites moi que j'suis pas l'seul.
Psst, est-ce qu'il y a quelqu'un ? répondez moi.

Si quelqu'un m'entend, qu'il me réponde tout d'suite,
la solitude me bousille, j'y croupis depuis 12 piges,
un tout petit signe, rien de plus qu'un oubli,
un regard, une parole, un coup d'fil, ou même un soupir.
Je n'demande pas grand chose, juste de savoir,
juste que cette solitude s'arrête un jour de s'accroitre,
en attendant je veux bien croire que l'on est tous les mêmes ;
chacun a ses plaies ouvertes, mais on ne pense qu'à recoudre les siennes.
Alors on s'isole, on se soigne du gros,
parce qu'on a peur de les rouvrir on en parle plus trop.
Alors on passe son temps à se retenir,
à partir tellement loin des autres qu'on n'sait plus comment y revenir.

Non, je n'suis pas seul dans ce cas,
alors pourquoi est-ce qu'on se passe devant la gueule sans se voir ?
Psst, eh oh eh, je vous vois même s'il fait très sombre,
alors pourquoi n'y a t il personne qui me réponde ?
Non, tu n es pas seul dans ce cas,
parle moi, parle lui, pourquoi tu gueules sans voix ?
Hein ? t'as l'habitude de ne croiser que de pâles lueurs,
t'en as l'habitude oui, mais dis toi que t'es pas le seul.
Dites lui qu'il n est pas le seul.
[...]
Modifié en dernier par evolution650HBn°2 le jeudi 16 avril 2015 à 13:35, modifié 1 fois.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par Tugdual »

Ça marche aussi, les lettres ?
Ray Bradbury a écrit : Lettre de Ray Bradbury à l’enseignant William Stanhope, 1991

Les entreprises Ray Bradbury

Los Angeles, Californie 90064

Cher William Stanhope,

La décision la plus importante de ma vie, je l’ai prise à l’âge de neuf ans…
Je faisais la collection des bandes dessinées BUCK ROGERS, lorsqu’en 1929
mes camarades de CM2 se sont moqués de moi. J’ai déchiré les BD… pour fondre
en larmes une semaine plus tard. Je me suis demandé pourquoi je pleurais.
Quelqu’un était-il mort ? Oui : moi. J’avais déchiré le Futur. Que faire ?

Recommencer depuis le début ma collection de BUCK ROGERS. Tomber
amoureux de l’Avenir. Voilà ce que j’ai fait. Et à partir de ce moment, je n’ai
plus jamais écouté mes idiots de camarades qui m’avaient fait douter de moi !
Qu’est-ce que j’en ai tiré ? J’ai appris à être moi-même – à l’être exclusivement –,
et à tenir à distance tous ceux qui, nourris de préjugés, tenteraient d’interférer
dans ma vie. Faites de même. Soyez toujours vous-même.

Aimez ce que VOUS aimez.

Mes meilleurs vœux,

Ray B.

Bradbury

10/28/91 [28 octobre 1991, ndlr]
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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G.O.B.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...

Message par G.O.B. »

Kim: Hold me.
Edward: I can't.
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