[Mémoire] Autisme et harcèlement scolaire

[zad]

je crois que Rose -et parfois moi aussi- en a juste marre que des étudiants viennent demander notre aide, sans jamais donné le résultat de leurs études, sans jms publié ici le mémoire ou l'article qui a pu être écrit grace à l'aide préciseuse des membres d'asperansa et du forum ; et qu'en plus ces étudiants soient condescendants ou portés sur l'argument d'autorité.

Dans la charte du forum FUTURA SCIENCES, nous n'acceptons pas les enquêtes et sondages, sauf exceptions exceptionnelles. Quand une personne pose une recherche de cobayes pour répondre à son questionnaire, j'archive sans broncher.

Vous pouvez faire de même dans la charte du forum Asperansa si vous voulez.

ben pas de mon point de vue : plus il y a de recherche, meme à la méthodo bancales, mieux c'est ! et, d'une part il y a ici des personnes volontaires pour aider ; et d'autre part une demande importante de ces chercheurs et étudiants. je suis donc plutot pour, si la personne se présente correctement (quelle université ? quelle étude ? voir quel prof -pcq genre l'univ de rennes a perdu la raison sur ce sujet- etc.) et surtout partage les résultats après coup ici ! c'est bien la moindre des choses

[Cryptobiose]

Message supprimé

[Nymphaea]

et surtout partage les résultats après coup ici ! c'est bien la moindre des choses

Ah oui ça totalement d'accord.

Une fois j'avais participé à une étude sociologique où une étudiante de M2 cherchait à comprendre les systèmes de croyance chez les chercheurs de ma discipline, et après l'entretien j'avais insisté sur le fait que je voulais être informée des résultats de son étude, j'avais plus jamais eu de nouvelles, j'avais trouvé ça très vexant.

Nous dans nos projets, quand on inclue un pan sociologie (je fais pas mal d'interdisciplinaire), on budgétise des postes de communication (à la fois pré et post recherche, pour établir le contact au départ comme je disais, et communiquer les résultats ensuite). C'est essentiel car si on fait pas ça, les populations deviennent réticentes à participer (et c'est normal!).

Mais bon comme je le disais je bosse en Afrique, et j'ai l'impression que l'Afrique est en avance sur les approches participatives comparé à l'Europe (et puis là, c'est des étudiants de M2, peut être un peu livrés à eux-même, et à qui sont peut être mal formés à tous ces aspects...).

Dans la charte il pourrait être utile de préciser qu'il est possible de poster des études sur le forum, mais sous certaines conditions (se présenter comme proposé par had et rose... on pourrait faire un modèle avec les informations minimum à fournir? + venir exposer les résultats a posteriori). Et si ces conditions ne sont pas respectées, les demandes à participer aux études seront mises à la corbeille? (ou les futurs projets d'une équipe de recherche en particulier seront également jetés, si non communication des résultats).
Si ces conditions sont définies, il faudra les épingler bien en évidence en tête du forum.

[Maria 2.0]

Et tant mieux. La moindre des choses est de se présenter, nos enfants ne sont pas des animaux à étudier! zut à la fin!!!

Tout à fait...

Ces posts nous encombrent, je serais pour le supprimer simplement

De quels posts parles-tu?

je crois que Rose -et parfois moi aussi- en a juste marre que des étudiants viennent demander notre aide, sans jamais donné le résultat de leurs études, sans jms publié ici le mémoire ou l'article qui a pu être écrit grace à l'aide préciseuse des membres d'asperansa et du forum ; et qu'en plus ces étudiants soient condescendants ou portés sur l'argument d'autorité.

Ah d'accord
Je partage à 100% votre point de vue. Je pense également qu'une charte ou du moins l'obligation de se présenter et de présenter sa fac est une marque de respect. Simple bon sens, simple civilité. La condescendance et l'utilisation d'argument d'autorité m'hérissent le poils

Bon, c'est sûr maintenant, je crois qu'elle ne reviendra pas... à cause de vous autres, vous avez encore fait vos aspis !

[Jean]

Tant que nous n'avons pas défini de règles officielles [publiques] pour solliciter des réponses à une enquête, il n'y a pas de raison de censurer celles qui se font.

La critique est bien entendu permise - et utile.

[Rose]

Had a très bien transcrit ma pensée. Ils arrivent la bouche en coeur :
"Houhou les copains, j'aime les autistes, j'ai besoin de votre aide, remplissez mon questionnaire, "
Une fois qu'ils ont ce qu'ils veulent, terminé, basta, même pas salut et merci pour beaucoup !
Une seule fois j'ai eu un retour très complet, avec le centre de Clermont-Ferrand.
Je suis pour la recherche, mais dans des conditions décentes. Que les demandeurs ( et oui ils sont demandeurs et ont besoin de nous pour leur mémoire) se présentent, présentent leurs recherches, leurs théories éventuelles, le pourquoi , les buts.
La personne de ce post n'a même pas daigné nous informer de quelle université, de quelles études même, il est question !
Bon, elle prend pour tout le monde, pour toutes les fois où je ne réagis pas.

[Manichéenne]

Sur un autre forum, le filtre se fait très simplement : il est demandé dans la charte de présenter d'abord toute enquête ou demande de participation à une étude à la modération. On voit vite ceux qui s'inscrivent sans même prendre le temps de lire la charte, et qui ne reviennent même pas voir que leur message a été supprimé.
Les retours restent tout de même très rares, quel que soit le domaine de recherche.

[freeshost]

Ouais, une fois leurs travaux de recherche terminés, ils pourraient les mettre en libre téléchargement et dans le domaine public, puis simplement nous donner le lien.

[Manichéenne]

Pas bête ça : demander un engagement moral à communiquer le résultat de la recherche.

[freeshost]

Ouais, le savoir se partage et doit être en libre accès.

[yael]

Je ne compte pas justifier de mes choix méthodologiques ici.

Bonjour,

Vous en appelez à la bonne volonté des gens de ce forum. En tant que personnes directement concernées, ils vous signalent qu'un élément de votre recherche leur pose un problème majeur et s'en inquiètent. Vous répondez que vous n'avez pas à justifier. C'est vrai. D'ailleurs les familles ne vous demandent pas de vous justifier mais d'expliquer les raisons de ce choix : pourriez-vous s'il vous plait donner cette explication afin que les parents qui envisagent de prendre sur leur temps (compté, croyez-moi !) pour vous répondre le fassent en confiance ?

Mon fils (diagnostiqué) n'a JAMAIS dit qu'il était harcelé en primaire. Nous l'avons appris par un autre élève, par hasard et tard. Ces enfants sont porteurs d'autisme, voyez-vous : ils en disent souvent encore moins qu'un enfant standard et leur mode d'expression peut être très personnel.

D'où l'étonnement des personnes de ce forum et la demande, légitime, d'explication. A titre personnel, je vais attendre cette explication, verrai si je la considère ou non comme recevable et déciderai ensuite de répondre ou non au questionnaire.

Ce n'est en aucun cas de la mauvaise volonté, seulement un besoin de cohérence.

[laboulette]

Très bien dit Yaël. Juste besoin d'un minimum d'explications pour se livrer.

[kevin38]

Il n’y a pas de quoi se braquer. Se poser des questions est légitime.
Nous avons tous étaient victimes de harcèlement. Tous progrès dans ce domaine nous tiennent à cœur.

J’ai un contre-exemple. Jusqu’à l’âge de 13 ans, j’étais complètement dans ma bulle. Je me souviens de mes passions, activités, mais pas de l’école et de mes interactions. Juste du brouillard. De plus, j’étais tellement naïf que je ne comprenais rien. J’étais victime de harcèlement, mais c'est mes parents qui me l’ont raconté. Ils sont intervenus à plusieurs reprises envers l’école.
Ma mère me raconte, que je me faisais racketter mon gouter, et bousculer à l’entrée de l’école, et devant elle. Je ne m’en rendais même pas compte.
L’avantage est que je n’en garde pas de traumatisme.

En revanche, je me souviens bien du harcèlement à partir de 13 ans. Je n’ai pas souvenir d’en avoir parlé à qui que ce soit.

Le point de vue des parents est aussi un sujet d’étude intéressant.

[yael]

Il n’y a pas de quoi se braquer. Se poser des questions est légitime.
Nous avons tous étaient victimes de harcèlement. Tous progrès dans ce domaine nous tiennent à cœur.

En revanche, je me souviens bien du harcèlement à partir de 13 ans. Je n’ai pas souvenir d’en avoir parlé à qui que ce soit.

Le point de vue des parents est aussi un sujet d’étude intéressant.

Absolument, le point de vue des parents est à prendre en compte. Cependant il ne "couvre" qu'une très petite partie de ce qui semble être le sujet de l'étude. Je crois que ce qui gêne est de n'envisager que ce point de vue pour traiter le sujet annoncé.

Écarter a priori la parole des personnes avec autisme correspond à une pratique bien ancrée. C'est un peu comme si la parole d'un enfant avec autisme était deux fois illégitime, à cause de l'enfance ET de l'autisme.

On peut bien sûr envisager de n'écouter que les parents. En ce cas le sujet de l'étude est "le ressenti des parents d'enfants porteurs d'autisme par rapport au harcèlement" et non "les enfants autistes et le harcèlement".

[Nymphaea]

Jusqu’à l’âge de 13 ans, j’étais complètement dans ma bulle. Je me souviens de mes passions, activités, mais pas de l’école et de mes interactions. Juste du brouillard. De plus, j’étais tellement naïf que je ne comprenais rien. J’étais victime de harcèlement, mais c'est mes parents qui me l’ont raconté. Ils sont intervenus à plusieurs reprises envers l’école.
Ma mère me raconte, que je me faisais racketter mon gouter, et bousculer à l’entrée de l’école, et devant elle. Je ne m’en rendais même pas compte.
L’avantage est que je n’en garde pas de traumatisme.

J'ai aussi assez peu de souvenirs pour la période primaire. Pour cette période, c'est vrai que mes parents étaient peut être plus informés que moi (ma mère m'a dit m'avoir mise au collège un peu loin pour me permettre de "repartir de zéro" avec mes camarades... mais je n'en sais pas tellement plus)(et bon, ça a pas servit à grand chose...). Mes souvenirs sont par contre très clair pour le collège, avec beaucoup de souvenirs de harcèlement, et mes parents ne savaient rien de ça (du coup comme mes souvenirs sont plus clairs pour cette période, j'ai peut être biaisé mon appréciation de la pertinence du point de vue de mes parents dans le premier post... donc ok, tu marques un point kevin).

Je pense que les parents ont une vision partielle, surtout pour collège/ lycée. L'enfant à aussi une vision partielle, surtout pour la période primaire (plus naïf...). Du coup, vu de là où on est, il faudrait une approche globale, qui prenne en compte tous les points de vue.
Et idéalement, de l'observation de terrain (l'anthropologue/le sociologue s'incruste dans des classes en tant qu'observateur objectif). C'est sur que ça demande un peu plus d'investissement personnel que juste faire répondre des questionnaires aux parents sur internet...
Au minimum, les rencontrer: il y a des infos qu'on obtient avec un entretien "de visu" qu'on a pas avec un questionnaire anonyme sur internet. Ne serait-ce que parce que lorsqu'on élabore un questionnaire, on pense pas forcément à tout. Dans un échange de visu, l'échange est moins "fermé" et ouvre des pistes de réflexion.
La sociologie à ses méthodes, et je suis pas sociologue... mais j'ai été un peu formée à ces méthodes (pour les besoin de la transdisciplinarité+ je bosse un peu avec des sociologues), et j'avoue que du coup, ces approches "questionnaire en ligne" me posent question (ça peut être intéressant comme approche "complémentaire" à d'autres approches, mais j'espère que c'est pas l'unique source de données de ces étudiants... des étudiants qui feraient des mémoires sur l'autisme sans jamais avoir rencontré d'autistes, ce serait quand même un peu le comble...).

Bref, j'avoue que le gros soupçon que j'ai eu, et qui m'a fait exprimer des réserves en début de fil, c'est que les choix méthodologiques ont été fait plus par "facilité" qu'autre chose... on aurait pu avoir accès à la bibliographie, peut être qu'il y a des justifications au delà de ça... mais si elles existent c'est clair qu'elles sont pas évidentes à saisir "vu de loin"...