Le harcèlement scolaire... (je cherchais une phrase intelligente à dire, puis rien ne m'est venu alors juste je compatis (j'y ai eu droit aussi) ça ne devrait pas exister)Nausicaä a écrit :
A force d'observation j'étais parvenue à me comporter à peu près comme les autres, mais de l'extérieur mes souffrances n'étaient évidemment pas visibles et je paraissais juste bizarre, bien assez pour être harcelée plus tard à l'école car je n'arrivais pas à m'intégrer socialement mais pas assez pour être prise au sérieux.
Pour mes parents c'était comme si j'avais progressé très vite et qu'à présent je n'ai plus de problèmes. Je ne leur en veut pas en disant ça mais je pense que par contraste, mes "bizarreries" passent juste pour de l'excentricité...
Je pense comprendre le côté souffrance intérieure (vu que le SA est invisible), on m'a souvent dit que j'étais bizarre sans trop préciser pourquoi, mais à l'époque je n'avais jamais entendu parler du SA. Maintenant j'ai l'impression d'être d'autant plus bizarre. Avec une étrange impression de me "redécouvrir" du genre à voir des comportements que j'ai et que je ne remarquais pas avant. D'ailleurs j'ai pas encore trouvé de post sur le ressenti en période de pré diagnostic (si quelqu'un à un lien, sinon j'en ouvrirai un)
Mais la question se pose : "si j'avais un diag à l'époque est ce que ça aurait été plus simple dans ma relation aux autres ?" "et maintenant même question"
Dire ou ne pas dire
Pour tes parents, c'est vrai que c'est étonnant. Je pense qu'un "diagnostic officiel" doit aider à faire son coming out (au moins un peu).
C'est vrai que je n'en parle plus qu'aux personnes déjà au courant (et encore) tant que les démarches ne seront pas plus avancées. Je ne vois pas comment (genre vraiment pas) parler de mes doutes à quelqu'un qui n'y connais rien sans avoir rien d'un peu concret/légitime.
Ça m'arrive aussi de ne pas répondre à force de trop réfléchir (mais j'ai écrit ma réponse du premier coup ). Avec une tendance à me poser des questions que personne ne se pose