Mutisme sélectif
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Situation typique, j'ai un entretien avec mon nouveau directeur cet après-midi, pour la première fois.
Je ne le connais pas, je ne sais pas ce qu'il attend de moi, je commence à stresser.
Je n'ai qu'une peur : rester muette, incapable de répondre à ses questions, ou alors baragouiner des choses incompréhensibles.
Je ne le connais pas, je ne sais pas ce qu'il attend de moi, je commence à stresser.
Je n'ai qu'une peur : rester muette, incapable de répondre à ses questions, ou alors baragouiner des choses incompréhensibles.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
En cas de conflit, j'ai tendance à changer de sujet.Lilas a écrit :Oui, ça m'arrive aussi de temps en temps, quand l'émotion est trop forte, surtout en situation de conflit. C'est non seulement désagréable à vivre, mais ça a aussi tendance à aggraver le conflit.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Merci Lilette.
Epreuve passée, mieux que je ne craignais.
Je pense que j'ai juste parlé à 200 à l'heure, sans mettre d'intonation, mais j'ai réussi à peu près à finir les phrases que je commençais. Je suis plutôt contente de ma prestation finalement, et surtout soulagée.
Epreuve passée, mieux que je ne craignais.
Je pense que j'ai juste parlé à 200 à l'heure, sans mettre d'intonation, mais j'ai réussi à peu près à finir les phrases que je commençais. Je suis plutôt contente de ma prestation finalement, et surtout soulagée.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
C'est bien que tu y sois parvenue Lilas.
Concernant les problèmes d'élocutions, en fait, il m'arrive de mettre un certains temps avant de répondre, et ça donne la sensation (selon mon mari) que je suspends le temps, où que je suis ailleurs. PArfois, je ne le perçois pas moi même.
PArfois, je n'arrive pas à m'insérer dans une conversation, malgré que je puisse être bavarde, car la conversation va trop vite, ou encore plus caractéristique, qu'elle ne suis pas l'ordre qui me semble logique. ça me perturbe et j'ai du mal à raccrocher les wagons.
Concernant les problèmes d'élocutions, en fait, il m'arrive de mettre un certains temps avant de répondre, et ça donne la sensation (selon mon mari) que je suspends le temps, où que je suis ailleurs. PArfois, je ne le perçois pas moi même.
PArfois, je n'arrive pas à m'insérer dans une conversation, malgré que je puisse être bavarde, car la conversation va trop vite, ou encore plus caractéristique, qu'elle ne suis pas l'ordre qui me semble logique. ça me perturbe et j'ai du mal à raccrocher les wagons.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
moi en fait soit je devient muette soit je parle trop ,beaucoup trop,sans m arreter.
mais ce n est jamais normalement,ca crée toujours une surprise ou un conflit,
et moi ca me fatigue ou streses,le langage en general m est fatiguant.
mais ce n est jamais normalement,ca crée toujours une surprise ou un conflit,
et moi ca me fatigue ou streses,le langage en general m est fatiguant.
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
J'ai déjà essayé de socialiser pour surmonter ma "timidité".
Je tentais de participer à des conversations qui ne m'intéressait pas en présence d'inconnus.
Ben c'est comme si les cordes vocales étaient cadenassées.
Tu as un truc sur le bout de la langue, mais y'a rien qui sort. Même en prenant de l'élan.
Et puis quand tu arrives enfin à le cracher (sans articuler et avec une petite voix), au mieux c'est déjà trop tard au pire c'est un bide royal qui va te hanter toute ta vie. ^^
T'es vidé, t'as l'impression de déranger. Alors, tu restes coincé là à faire semblant d'écouter des trucs chiants et à t'écouter toi-même, en respirant la fumée de cigarette et en suivant du regard les voitures qui font un barouf du diable.
Jusqu'à ce que ton cerveau déclenche la morphine pour faire baisser la surchauffe.
Plus rien n'entre, plus rien ne sort. C'est le mode Cooldown.
Hop c'est reparti pour 10 minutes de batterie qui fondent comme neige au soleil.
Et ça ne change rien avec les calmants et les antidépresseurs.
Sinon pour le reste c'est comme les commentaires plus haut.
Je tentais de participer à des conversations qui ne m'intéressait pas en présence d'inconnus.
Ben c'est comme si les cordes vocales étaient cadenassées.
Tu as un truc sur le bout de la langue, mais y'a rien qui sort. Même en prenant de l'élan.
Et puis quand tu arrives enfin à le cracher (sans articuler et avec une petite voix), au mieux c'est déjà trop tard au pire c'est un bide royal qui va te hanter toute ta vie. ^^
T'es vidé, t'as l'impression de déranger. Alors, tu restes coincé là à faire semblant d'écouter des trucs chiants et à t'écouter toi-même, en respirant la fumée de cigarette et en suivant du regard les voitures qui font un barouf du diable.
Jusqu'à ce que ton cerveau déclenche la morphine pour faire baisser la surchauffe.
Plus rien n'entre, plus rien ne sort. C'est le mode Cooldown.
Hop c'est reparti pour 10 minutes de batterie qui fondent comme neige au soleil.
Et ça ne change rien avec les calmants et les antidépresseurs.
Sinon pour le reste c'est comme les commentaires plus haut.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Un peu maso', il me semble.Mr.Spleen a écrit :Je tentais de participer à des conversations qui ne m'intéressait pas en présence d'inconnus.
Essayons déjà de participer à des conversations qui nous intéressent un peu en présence de personnes avec qui on a déjà un peu noué le contact, au lieu de tout de suite affronter le mammouth.
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 28 novembre 2014 à 22:48, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Sans l'inconnu ça bloque moins. Mais si ça ne m'intéresse pas ...
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Bonjour,
Pour ma part, quand je suis fatiguée, ça me coûte beaucoup de parler. Quand il y a beaucoup de bruit, j'ai besoin que le bruit cesse pour pouvoir parler. Je peux carrément bloquer quand je ressens une forte émotion, surtout négative ( colère, tristesse). En général, c'est annonciateur d'un " meltdown".
J'ai deux souvenirs de mutisme averé dans ma jeunesse. Le premier, je devais avoir 7 ans et je venais de me disputer avec une copine, je rentrais chez moi en courant et en pleurant. Je me souviens de mon père, rentrant du travail et me voyant pleurer qui me demande " mais que t'arrive-t-il?". Comme je ne pouvais m'arrêter de pleurer et que je ne lui répondais, il insista " mais que s'est-il passé?". Plus il demandait, plus je bloquais, plus je bloquais, plus il s'énervait. Il m'a demandé si c'était grave, j'ai juste pu lui répondre non d'un signe de tête. Il m'envoyé me calmer dans ma chambre. j'ai pu enfin parler le soir, après quelques heures.
Le deuxième s'est déroulé à l'adolescence vers mes 15 ans. mes deux meilleures amies étaient en train de me reprocher mon comportement. Je ne comprenais pas leur attitude car elles me reprochaient des intentions auxquelles je n'avais songées ( relatives aux garçons). C'était encore un malentendu causé par ma perception du monde mais à l'époque, je ne savais pas que j'étais autiste. Face à leurs réprimandes, je suis devenue muette. Moins je répondais, plus elles m'embêtaient, me harcelaient davantage en croyant que je le faisais volontairement.
Je n'ai découvert le mutisme qu'il y a deux ans avant mon diagnostic. Ceci expliquait ces deux épisodes que je ressassais en permanence sans comprendre ce qui s'était passé alors.
Parfois, quand je suis très fatiguée et que ma fille de 3 ans me sollicite, je n'arrive pas à lui repondre. Quand je fais ça, elle me secoue pour que je lui réponde comme si la machine était cassée. Plus elle me secoue, moins il y a de son qui sort car cela provoque davantage de stimulation qui m'empêche de parler. J'essaie de me rappeler de ses demandes et je lui réponds quabd je vais mieux.
Voilà mes expériences concernant le mutisme.
Pour ma part, quand je suis fatiguée, ça me coûte beaucoup de parler. Quand il y a beaucoup de bruit, j'ai besoin que le bruit cesse pour pouvoir parler. Je peux carrément bloquer quand je ressens une forte émotion, surtout négative ( colère, tristesse). En général, c'est annonciateur d'un " meltdown".
J'ai deux souvenirs de mutisme averé dans ma jeunesse. Le premier, je devais avoir 7 ans et je venais de me disputer avec une copine, je rentrais chez moi en courant et en pleurant. Je me souviens de mon père, rentrant du travail et me voyant pleurer qui me demande " mais que t'arrive-t-il?". Comme je ne pouvais m'arrêter de pleurer et que je ne lui répondais, il insista " mais que s'est-il passé?". Plus il demandait, plus je bloquais, plus je bloquais, plus il s'énervait. Il m'a demandé si c'était grave, j'ai juste pu lui répondre non d'un signe de tête. Il m'envoyé me calmer dans ma chambre. j'ai pu enfin parler le soir, après quelques heures.
Le deuxième s'est déroulé à l'adolescence vers mes 15 ans. mes deux meilleures amies étaient en train de me reprocher mon comportement. Je ne comprenais pas leur attitude car elles me reprochaient des intentions auxquelles je n'avais songées ( relatives aux garçons). C'était encore un malentendu causé par ma perception du monde mais à l'époque, je ne savais pas que j'étais autiste. Face à leurs réprimandes, je suis devenue muette. Moins je répondais, plus elles m'embêtaient, me harcelaient davantage en croyant que je le faisais volontairement.
Je n'ai découvert le mutisme qu'il y a deux ans avant mon diagnostic. Ceci expliquait ces deux épisodes que je ressassais en permanence sans comprendre ce qui s'était passé alors.
Parfois, quand je suis très fatiguée et que ma fille de 3 ans me sollicite, je n'arrive pas à lui repondre. Quand je fais ça, elle me secoue pour que je lui réponde comme si la machine était cassée. Plus elle me secoue, moins il y a de son qui sort car cela provoque davantage de stimulation qui m'empêche de parler. J'essaie de me rappeler de ses demandes et je lui réponds quabd je vais mieux.
Voilà mes expériences concernant le mutisme.
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
ça m'arrive dans les situations de conflit
l'entourage prend ça pour de l'indifférence, du mépris alors qu'en fait la tornade intérieure m’empêche d'aligner deux mots cohérents
l'entourage prend ça pour de l'indifférence, du mépris alors qu'en fait la tornade intérieure m’empêche d'aligner deux mots cohérents
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Ça me saoule car depuis que ce topic est apparu j'ai vraiment envie d'y répondre mais tout ce qui me vient c'est : oui.
Alors euh : oui
Des fois j'aimerais bien parvenir à mieux m'exprimer. Genre dans tout ce qui est lié aux émotions, je me bloque très vite, ce qui peut éventuellement me faire passer pour un monstre sans coeur ou un flan neurasthénique
C'est la vie ma foi ! (mais c'est relou)
Alors euh : oui
Des fois j'aimerais bien parvenir à mieux m'exprimer. Genre dans tout ce qui est lié aux émotions, je me bloque très vite, ce qui peut éventuellement me faire passer pour un monstre sans coeur ou un flan neurasthénique
C'est la vie ma foi ! (mais c'est relou)
TSA TDA
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Pas mieux ...Atom a écrit :Ça me saoule car depuis que ce topic est apparu j'ai vraiment envie d'y répondre mais tout ce qui me vient c'est : oui.
Alors euh : oui
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: difficulté d’élocution passagère...mutisme...
Je ne suis pas diagnostiquée, je suis sur le forum pour mon fils mais cette question m'interpelle car de mon côté il y a des journées complète où je pense mais ne peux sortir les mots comme une sorte de grosse fatigue mais m'empêche d'ouvrir la bouche. Sinon le bégaiement j'ai connu ça après avoir été replié chez moi comme après mes congés maternité. Quand j'ai du reprendre le travail, je longeais les murs pour ne pas rencontrer de gens que je connaissais et si je croisais un collègue je balbutiais, bégayais. Ça a été très dur de reprendre une vie sociale, me refondre dans la masse. ça marche par période, parfois je n'ose pas demander où sont les toilettes dans un restau ou demander mon chemin. Peut être de la phobie sociale...Comme j'ai pu lire aussi c'est fatigant de communiquer!
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Mutisme sélectif ou autisme
Je doute encore de mon diagnostique et donc j'ai une question peut on confondre une personne qui souffre de mutisme sélectif et une personne qui souffre de SA?
Car quand je repense à tout mon parcours et bien je crois que je souffre pas d'autisme et que c'est du mutisme sélectif
http://ouvrirlavoix.sitego.fr/qu-est-ce ... ctif-.html
mais le problème c'est que si c'est le cas ça n'explique pas tout alors que le SA oui.....
Mais en fait, j'ai peur que le CRA se soit trompé de diagnostique et qu'ils me rappellent pour me dire qu'ils se sont trompé et que finalement ils ne savent pas ce que j'ai... car on a eu plein de diagnostique différent et j'ai peur qu'encore une fois on se soit trompés... et qu'il faille repartir de zéro...
Car les symptomes du mutisme sélectif ce sont:
Timidité, anxiété sociale, peur de l'embarras social, et/ou de l'isolation sociale et du rejet ;
difficulté à maintenir le contact visuel ;
expression vide et une réticence au sourire ;
mouvements raides et maladroits ;
difficulté à exprimer ses sentiments, même à des membres de la famille ;
tendance à se faire plus de soucis que la plupart des gens du même âge ;
désir de routine et aversion pour le changement ;
sensibilité au bruit et à la foule ;
humeur changeante ;
problèmes de sommeil.
Et autres questions peut-on être à la fois autiste et à la fois souffrir de mutisme sélectif? et le cra aurait-il pu confondre les deux?
Mais d'un autre côté cela expliquerait mes phobies:
http://www.provincedeliege.be/sites/def ... -10-11.pdf
Et le problème c'est que plus je lis d'article sur cela plus je suis persuadée que le cra c'est trompé...
Car quand je repense à tout mon parcours et bien je crois que je souffre pas d'autisme et que c'est du mutisme sélectif
http://ouvrirlavoix.sitego.fr/qu-est-ce ... ctif-.html
mais le problème c'est que si c'est le cas ça n'explique pas tout alors que le SA oui.....
Mais en fait, j'ai peur que le CRA se soit trompé de diagnostique et qu'ils me rappellent pour me dire qu'ils se sont trompé et que finalement ils ne savent pas ce que j'ai... car on a eu plein de diagnostique différent et j'ai peur qu'encore une fois on se soit trompés... et qu'il faille repartir de zéro...
Car les symptomes du mutisme sélectif ce sont:
Timidité, anxiété sociale, peur de l'embarras social, et/ou de l'isolation sociale et du rejet ;
difficulté à maintenir le contact visuel ;
expression vide et une réticence au sourire ;
mouvements raides et maladroits ;
difficulté à exprimer ses sentiments, même à des membres de la famille ;
tendance à se faire plus de soucis que la plupart des gens du même âge ;
désir de routine et aversion pour le changement ;
sensibilité au bruit et à la foule ;
humeur changeante ;
problèmes de sommeil.
Et autres questions peut-on être à la fois autiste et à la fois souffrir de mutisme sélectif? et le cra aurait-il pu confondre les deux?
Mais d'un autre côté cela expliquerait mes phobies:
http://www.provincedeliege.be/sites/def ... -10-11.pdf
Et le problème c'est que plus je lis d'article sur cela plus je suis persuadée que le cra c'est trompé...
12 janvier 2015: Diagnostique SA confirmé.