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Qu’est ce que l’empathie ? 12 septembre 2006 • par Guy Azoulai, médecin et psychothérapeute
Carl Rogers a été le premier psychothérapeute à mettre en lumière le rôle essentiel de la relation dans l’efficacité thérapeutique. Dans des publications parues entre 1940 et 1950, il décrit ce qu’étaient, selon lui, les trois conditions critiques permettant aux thérapeutes de promouvoir l’auto-actualisation de leurs patients : avoir une attitude de compréhension empathique, faire preuve d’une estime positive et sans condition, être en congruence.
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Carl Rogers définit ainsi l’empathie : « …être empathique consiste à percevoir avec justesse le cadre de référence interne de son interlocuteur ainsi que les raisonnements et émotions qui en résultent… C’est-à-dire capter la souffrance ou le plaisir tels qu’ils sont vécus par l’interlocuteur, en percevoir les causes de la même façon que lui… »
C'est la méthode d'Axline pour le petit Dibs dont j'ai parlé ailleurs. Remarquable thérapie.
Hochmann, lui aussi, s'est formé à cette méthode.
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
digression = ON
Jacline, si tu avais lu Philip K. Dick, tu ne ferais pas de lui l'auteur de Blade Runner, dont il n'est pas le "scénariste" (il y en a deux en fait : Hampton Fancher et
David Webb Peoples), mais tu aurais plutôt parlé de son roman : "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"
K Dick était vraisemblablement schizophrène d'après les gens qui l'ont côtoyé et a fini par se noyer dans la drogue, l'alcool et la paranoïa avant de mourir prématurément.
digression = OFF
Sinon, pour en revenir au sujet...
ce n'est pas parce que nous sommes dénués de "théorie de l'esprit" en tant qu'autiste, que nous ne faisons pas montre d'empathie...
l'empathie vient de (cum patior) en latin, souffrir avec...
Si tu es capable de percevoir que quelqu'un souffre, que tu comprennes la nature de sa souffrance ou pas, et que cela te touche... tu as de l'empathie !
enfin ce n'est que mon avis...
après, la seule réponse adaptée que je puisse fournir à quelqu'un pour ma part, c'est de m'efforcer de trouver une solution à son problème, pour soulager sa souffrance, ou lui éviter de futures souffrances...
Mais... force est de constater, que ce n'est pas toujours la réaction et réponse attendue par les gens...
Donc, ça crée un décalage...
on semble froid... car dans une logique de solutionnement du problème...
enfin, c'est mon expérience... ça vaut ce que ça vaut...
diagnostiqué autiste asperger en février 2014 auprès du CRA d'Amiens
patitox a écrit :digression = ON
Jacline, si tu avais lu Philip K. Dick, tu ne ferais pas de lui l'auteur de Blade Runner, dont il n'est pas le "scénariste" (il y en a deux en fait : Hampton Fancher et
David Webb Peoples), mais tu aurais plutôt parlé de son roman : "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"
K Dick était vraisemblablement schizophrène d'après les gens qui l'ont côtoyé et a fini par se noyer dans la drogue, l'alcool et la paranoïa avant de mourir prématurément.
digression = OFF
Ca n'est pas Jacline l'auteur de la citation en question. C'est Werber !
Mais je vais la défendre quand même :
Blade Runner est un film de Ridley Scott sorti en 1982, adapté du roman de Philip K. Dick Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (parfois réédité sous le titre Blade Runner suite au succès du film). Wikipédia
Moi, j'ai seulement dit que K. Dick était auteur de l'Homme Doré ou The Golden Man personnage qui ressemble tant à un autiste.
Pour Philip K Dick, le diagnostic de "schizophrénie" a été réfutée. (Je cite wikipédia encore.)
Je lui trouve en astrologie deux des caractéristiques singulières de l'autisme. Mais je ne dis pas que c'est une preuve.
Les drogues, dont l'alcool, font souvent basculer les structures de personnalité.
Mais vous me rappelez que j'ai eu l'intention de lire une ou des biographies sur lui. Donc un jour peut-être j'écrirais autre chose...
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Je ne suis pas empathique dans les faits, les gestes, mais je le suis en pensée. C'est juste que ça ne se voit pas, que je ne l'exprime pas, mais je le ressens. Bien que je voudrais l'exprimer, je ne sais comment le faire. Car c'est pour moi un mystère, et je dois vivre avec. C'est là tout le problème.
C'est aussi source d'une énorme frustration
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"