Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Titiana a écrit :bon pour le diag autiste atypique (car franchement je ne vois pas trop la différence j'ai une amie qui a une fille autiste atypique et franchement les difficultés sont les mêmes que mon fils ).
Plus le nombre d'autistes atypiques est élevé, plus le modèle du TSA est faux, et demande d'être retravaillé pour comprendre si une (ou des) catégorie(s) n'a pas été oublié et comment les diagnostics doivent être repensés pour coller à la réalité.
En science, quand le modèle ne colle pas aux expériences, il doit être retravaillé.
Si la médecine se veut être une science, elle doit faire évoluer ses modèles.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
manu a écrit :J'ai mal tourné l'histoire maladie handicap.
Jean a écrit :Pour obtenir le remboursement à 100%, il faut se déclarer malade (affection de longue durée).
Or la psychose et la disharmonie évolutive ne sont pas des affection longue durée, cette approche n'a aucune prétention de déterminer un état définitif, mais une déduction momentané de l'état.
Il s'agit de règles légales, et une "affection de longue durée" peut durer quelques mois. Il ne s'agit pas de science, mais de compromis économiques. Quelles sont les "maladies" que la société accepte de prendre en charge à 100%, étant entendu que les assureurs privés ne sont pas intéressés par la couverture du "gros risque".
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
J'aime beaucoup le principe de modèle, j'approuve complètement Bernard, tu dit mieux que moi en moins de mots ce que je crois être la position que j'essaye de défendre.
Même si le but est de coller à la réalité je place un pied dans la porte du sas qui permet de garder a l'esprit qu'il existe toujours une articulation entre le modèle et ce qu'il traite.
Ici il y a (au moins) deux modèles distinct, et faire des correspondances trop forte c'est faire comme si c'était plus des modèle mais directement la réalité. (Encore que réalité c'est ce qu'on réalise ... encore un vaste sujet ... moi je dit le factuel).
Si tout est autisme l'autisme n'est plus rien.
Entre d'une part la triade autistique qui deviens la diade : trouble de l'échange/du social et de focalisation extrême sur certain sujet d'une part ; et d'autre part soit maladie mentale en générale soit impossibilité/refus de réaliser le monde (encore se mot) ; et bien il y a tout un univers de possibilité et aucune raison de benner un modèle dans l'autre.
C'est tellement plus intéressant pour comprendre la personne de se demander si cette personne autiste est psychotique ou pas, dans quel acceptation du mot, est-ce que c'est une impossibilité qui viens de l'autisme, est-ce que c'est un refus psychique façon maladie ; ou au contraire de se demander si tel enfant psychotique est autiste ou pas, est-ce que ce qui est apparue comme maladie psychique est pas un peut dû a une impossibilité fonctionnel préalable a prendre en compte pour mieux aider l'enfant.
Si on considère d'office que l'identification d'une psychose renvoie nécessairement a une dysarmonie assimilable par là tôt ou tard a un trouble du spectre autistique si on cherche bien ... Bah, c'est la teuf, on a totalement déshabiller tout regard sur l'enfant de tout sens et on peut dire tout et n'importe quoi pour librement redéfinir l'enfant en fonction de ce qu'on a envie de voir ou pas. Si je réagit aussi fort sur ce sujet c'est que cette possibilité m’inquiète sérieusement.
Reconnu humain à la naissance.
Aucun diagnostique plus pertinent depuis!
"L'homme qui sait ne parle pas, L'homme qui parle ne sait pas." (Lao Tseu) ... J'arrête pas d'le dire!