Pour parler comme tu le fais (pour les autistes), ce serait bien de justement se faire diagnostiquer. Que tu ne veuilles pas te faire diagnostiquer, je trouve ça dommage, et on t'a déjà donné des raisons de le faire (ou plutôt de ne pas avoir peur de le faire, la médicalisation et l'étiquetage étant semble t-il les raisons évoquées de ton refus). Mais, en soi, passer le diagnostique ou non est effectivement un choix personnel, donc personne ne peut te forcer à le faire. Par contre, je trouve au minimum très surprenant (pour ne pas dire bizarre, voire carrément abusif) de quand même vouloir participer à des GEM TSA avec ce refus si catégorique de diagnostique (et on parle bien de refus personnel de ta part, pas de diagnostique négatif/difficulté/longueur du diagnostique), sous prétexte que tu aurais les caractéristiques du TSA : viewtopic.php?p=612778#p612778CookiesALaNougatine a écrit : ↑vendredi 13 décembre 2024 à 12:22 Oui. Je suis testée HPI et je pense qu'il y a des personnes sans HPI qui camouflent mieux que moi. C'est juste que plus, on a des "capacités intellectuelles" élevées, plus on est censés mieux camoufler. Encore faut-il savoir se servir de ses capacités.
Haut potentiel, ça veut bien dire potentiel et non intelligence. D'ailleurs, c'est dur de définir l'intelligence.
A la base, les tests de Qi étaient utilisés pour détecter les élèves qui ne pouvaient pas suivre les cours dans le système classique parce que soit disant trop déficients, si je me trompe pas.Mizunotama a écrit : ↑mardi 10 décembre 2024 à 21:33 Pour prendre un autre exemple, ce serait comme quelqu'un de riche/qui aurait plus d'argent, et qui dirait "Oh, c'est si dur d’être (trop) riche, on a l'embarras du choix". Bizarrement, je pense que dans ce cas là, tout le monde trouverait ca à la limite de l'indécence. Le pire, c'est que la notion même de HAUT Potentiel Intellectuel sous-entend implicitement qu'il y'a des bas potentiels intellectuels. Qu'il y'ait un ordre entre les quotients intellectuels vu qu'il y'a un chiffre qui y est associé (donc un ordre théorique, pas moral), si cela était assumé par les personnes qui se revendiquent du HQI/HPI, je trouverais ca plus honnête au moins. Mais le problème étant que cette distinction envers les autres, sous-entendu les bas potentiels intellectuels, n'est évident ps assumée (comment serait ce possible avec cette soif de justice propre au HPI ? cynisme), mais évidemment, les HPI vont tous me dire qu'ils ne veulent pas dire ca, qu'ils ne font pas de discrimination envers les gens "normaux".
Moi, je pense que le mieux est d'être dans la norme. C'est toujours mieux d'être dans la norme pour ne pas être rejeté. Il y a des difficultés qui vont avec, ce n'est pas qu'une question "d'intelligence", c'est un fonctionnement différent des neurotypiques. Après, je ne peux pas parler pour les gens qui ne sont autistes et savoir s'ils ont tellement de difficultés que ça ou pas.
C'est plutôt les neurotypiques, les gens "normaux", qui font une distinction entre les autistes, les HPI, les tdah, les dys et eux. Mais c'est vrai qu'un HPI sera toujours mieux perçu qu'un autiste.On peut être les deux.
Alors que ton premier message sur ce fil, tu dis :
Après, il y a d'autres traits dans le TSA comme les stéréotypies et les intérêts spécifiques. Moi, je n'ai pas d'intérêts spécifiques, mais je fais des fixations sur des personnes parce que je suis dépendante affective et j'ai des stéréotypies.
Certes, je veux bien que l'on ne puisse pas juger via un simple message, mais c'est quand même incohérent de prétendre d'un coté être sur à 95% de son autisme (avec certes des pistes venant de personnel médical mais pas de pré-diagnostique/rien d'officiel, ou alors, j'ai loupé certaines infos sur ta présentation), et de l'autre de penser ne pas avoir d’intérêts spécifiques (qui en est quand même l'un des critères principaux, je crois)
L'autre problème de façon générale avec le HPI (surtout sous cette appellation, l’appellation HQI ne faisant référence qu'au QI, elle a le mérite d’être claire sur ce qu'elle désigne), c'est que tout le monde peut y mettre ce qu'il veut parce qu'il n'y a pas de définition précise, et que ca permet d'y mettre ce qu'on veut, notamment le fonctionnement différent, la fameuse pensée en arborescence, ce concept fumeux, et des questions de morale. Alors que rien que l'utilisation que tu fais du terme norme et les soi-disantes difficultés du HPI que tu cites me font sincèrement penser à cette planche par rapport à la condescendance vis-à-vis de s normo-pensants : https://www.frann.fr/balzamine-surdouee ... alisation/
Pour conclure, peut-etre que tu es TSA, peut-etre pas, mais vouloir ramener ses difficultés sur le compte du HPI (même en partie) me parait quand même être une impasse (et pire, une impasse dans laquelle les gens s'engagent de manière à minima complaisante)