Perso, ça a participé au fait que j'ai veillé finalement à ne pas avoir d'enfant, ayant étudié mon entourage, ma vie, etc. et à me dire que je n'arriverais pas à protéger mes enfants si j'en avais. Du coups, quand je le pouvais financièrement autrefois, à financer Plan International. A côté de ça, des fois à mettre en garde mon neveu, à l'aider quand je peux. Et sinon me contenter de mes animaux.user8110 a écrit : ↑vendredi 29 mars 2024 à 1:28Remicade44 a écrit : ↑vendredi 29 mars 2024 à 0:42 J étais mère Theresa ds mon métier. J’ai fini en burn out. A trop et tout donner aux autres, a refuser le manque de moyen, à lutter contre l’inacceptable, on finit pas y laisser notre peau.Spoiler :
Mais c'est vrai qu'il faut du courage et ce n'est pas facile d'avoir des enfants. Surtout dans la société actuelle.
Burn out... J'en ai connu mais à savoir tirer la sonnette, aller voir les urgences... Et préférer perdre l'emploi, ayant compris que prise pour la tête de Turc et à peine repris, aussitôt vlan! ça recommence...
J'ai connu plusieurs personnes qui n'ont pas réussit à arrêter à temps. Une a fini avec une condamnation... alors qu'elle avait tjrs été très bien notée dans les hôpitaux... (et pas faute que j'ai averti plusieurs fois ces supérieurs qu'il fallait l'accompagner, lui donner des vacances, etc. car, là, en pleine dépression grave. Mais ces salops ont préféré laisser faire puis dire ne pas savoir et la licencier une fois condamnée...).
Et un c'est carrément suicidé. Là aussi, j'avais tenté d'alerter... Mais rien à. Indifférence générale...
Alors il ne faut pas leur donner le bonheur d'en aller jusqu'à se détruire.
Quand je dis "donner" ce n'est pas jusqu'à se détruire. Je sais que pas facile... Moi aussi... et à chaque fois, quelque soit l'emploi. A croire que je ressemble à une poire... (Ptet au départ leur dire "je m'appelle Annelore. Pas Williams"?) Mais même si j'y perds, je préfère encore démissionner... et ensuite digérer (cauchemars à répétition où je digère le travail pendant plusieurs mois).
Le difficile si enfants, c'est vrai que tu ne peux faire une "retraite" dans un couvent (ou monastère pour les mecs). Car l'auteur de "Mme la Proviseur", c'est ce qu'elle faisait: des "trappes". Il y a des tas d'endroits dans le monde où il y en a (pour le choix de l'environnement, activités, etc.). Je ne sais plus où (Népal?) mais un endroit très en hauteur, elles cultivaient juste un potager pour se nourrir et vivaient à peu et assez tranquilles, entourées que de nature autour, forêt et animaux sauvages.
Une fois vu un autre documentaire où une jeune avait dit, au départ, y aller juste pour souffler/sa vie, travail, etc. Et, finalement, ben elle a voulu prendre le voile... et à dire ne pas regretter.
Mais je n'ai aucune idée de la facilité à, où, etc.
Mais je sais que certains le font, et choisissent en fonction de s'ils souhaitent avec voeux de silence, chacun un peu dans sa bulle, ou avec les autres, etc.
A voir aussi...
Et je n'ai pas réussi à vraiment cicatriser: les plaies, mêmes fermées, se rouvrent assez facilement... Malheureusement.
Il faudrait pouvoir enlever ce qui fait mal.
Mais on ne vit pas dans une société qui aide vraiment en ce sens.
Quand aux enfants, ils sentent (comme les animaux). Donc parfois, il vaut mieux prendre du recul, prendre soin de soi, car en se faisant du bien, ça va aussi toucher les enfants qui vont enregistrer l'importance de "penser à soi" et de se protéger, et avoir la joie de voir leur parent aller mieux. Mais si possible sans leur faire du mal à eux (j'entends ne pas les agresser eux pour se faire du bien à soi. Etre absent un temps, si ces enfants sont confiés à quelqu'un de bien, ce n'est pas leur faire du mal. Le truc, c'est de trouver quelqu'un de bien. Je pense qu'il en existe pas mal. Après, c'est voir s'ils acceptent de s'occuper des enfants, aussi selon leur âge).