En ce moment, je suis en pleine reflexion sur l'éthique dans ma pratique avec les chevaux. Je me contentais avant de chercher l'obéissance de mes chevaux (avec les moyens les plus doux possible). Je cherche maintenant à ce que toutes mes interactions deviennent agréables et recherchées, et non plus subies.
J'ai remarqué que mon poulain de 4 ans est très sage au pansage quand il est attaché,mais s'écarte souvent discrètement de moi, jusqu'à tendre légèrement sa longe. J'ai donc décidé de tester son consentement en allant le brosser au pré, sans licol. Comme je me doutais qu'il n'apprécie pas vraiment, j'y suis allée avec sa ration de granulés. L'idée est de créer une association avec quelque chose d'agréable, pour qu'il se détende complètement au pansage.
Au début, il prenait une bouchée de granulés avant de s'écarter de moi. Je ne le suivais pas, j'attendais avec la brosse bien en vue qu'il revienne de lui-même. Il s'est éloigné 4 ou 5 fois avant de décider que ça n'en valait pas la peine, que c'était plus confortable de rester manger, même avec le brossage. J'ai arrêté alors de le brosser, pour qu'il comprenne qu'il n'a pas besoin de partir pour que ça cesse.Je vais essayer de recommencer jusqu'à le sentir complètement décontracté.
Voilà mon nouveau challenge, ne pas me contenter que mes chevaux prennent sur eux pour obéir, mais essayer de leur rendre agréable toute interaction avec moi!
[Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
-
- Familier
- Messages : 107
- Enregistré le : mardi 13 septembre 2022 à 19:28
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
Suspicion de TSA, pré-diagnostiquée par une psychologue spécialisée.
-
- Familier
- Messages : 107
- Enregistré le : mardi 13 septembre 2022 à 19:28
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
Réflexions suite à un conseil donné à un moniteur à un cavalier. Le cheval ne mettait pas assez d'empressement à se mettre au travail, et le cavalier n'étant pas assez énergique au goût du prof, le conseil a été: "rentre lui dedans, il n'est pas en sucre". J'ai été choquée, mais les cavaliers qui trouvent ça normal m'ont assuré n'être jamais violents envers leurs chevaux.
Sur la question de la violence, je me pose de plus en plus de question (sur ma propre pratique également).
Est-ce que le fait d'imposer sa volonté à un être vivant peut se faire sans aucune violence? La menace est-elle de la violence psychologique? Si oui, le fait de tenir à la main une chambrière pour mettre en avant un cheval n'est-il pas violent? La leçon de jambe n'est-elle pas une menace d'utiliser la cravache? On peut ensuite avoir l'impression d'être doux, puisqu'on utilise un effleurement du mollet, alors que le cheval est totalement contraint par cette menace.
C'est comme si quelqu'un vous demandait très poliment quelque chose, mais que vous risqueriez une sanction à dire non.
A tout le moins, il y a une contrainte lourde qui pèse sur le cheval. Se déplacer dans la direction et à la vitesse voulue par un tiers est très contraignant. (Imaginons un enfant même très sage perché sur nos épaules et contrôlant tous nos mouvements pendant une heure, on deviendrait fou.)
Du coup, je me pose la question de l'impulsion et des défenses.
Comment obtenir l'impulsion sans menaces? J'ai une jument qui déteste la carrière. Elle a de l'impulsion en extérieur par contre. Sur les conseils de mon ostéo, je lui fais quand même faire un peu de longe et de travail en main. Je l'oblige car c'est pour son bien, j'assume d'utiliser la menace de la chambrière, donc une certaine violence psychologique dans ce cas. Mais j'estime que je n'en ai pas le droit si c'est juste égoïste, pour mon plaisir. Je ne la monte plus qu'en extérieur car elle ne montre pas de réticences à partir en balade. Faut-il contraindre un cheval à travailler s'il n'aime pas ça?
Que signifient les défenses? Le cheval nous dit que quelque chose ne lui convient pas. Les chevaux n'aiment pas le conflit, ils sont souvent très patients (sinon, l'équitation ne pourrait pas exister). Donc, quand il y a défense, c'est qu'ils souffrent. Pas forcément physiquement, c'est peut-être de ne pas avoir assez de liberté de mouvements, de contacts sociaux, etc... Si mon cheval se défend (le mot est explicite, on ne dit pas "il attaque"), c'est que j'ai loupé un truc. Donc, je ne dois surtout pas le contraindre pour continuer à appliquer le même programme.
Ma pratique de l'équitation évolue constamment, il y a des méthodes que je juge violentes aujourd'hui que j'ai appliquées, pour autant à l'époque, je vous aurais assuré n'utiliser aucune violence. Personne ou presque n'utilise la violence consciemment, mais l'usage commun peut banaliser des pratiques qui comportent un degré de violence que l'on ne voit plus.
Sur la question de la violence, je me pose de plus en plus de question (sur ma propre pratique également).
Est-ce que le fait d'imposer sa volonté à un être vivant peut se faire sans aucune violence? La menace est-elle de la violence psychologique? Si oui, le fait de tenir à la main une chambrière pour mettre en avant un cheval n'est-il pas violent? La leçon de jambe n'est-elle pas une menace d'utiliser la cravache? On peut ensuite avoir l'impression d'être doux, puisqu'on utilise un effleurement du mollet, alors que le cheval est totalement contraint par cette menace.
C'est comme si quelqu'un vous demandait très poliment quelque chose, mais que vous risqueriez une sanction à dire non.
A tout le moins, il y a une contrainte lourde qui pèse sur le cheval. Se déplacer dans la direction et à la vitesse voulue par un tiers est très contraignant. (Imaginons un enfant même très sage perché sur nos épaules et contrôlant tous nos mouvements pendant une heure, on deviendrait fou.)
Du coup, je me pose la question de l'impulsion et des défenses.
Comment obtenir l'impulsion sans menaces? J'ai une jument qui déteste la carrière. Elle a de l'impulsion en extérieur par contre. Sur les conseils de mon ostéo, je lui fais quand même faire un peu de longe et de travail en main. Je l'oblige car c'est pour son bien, j'assume d'utiliser la menace de la chambrière, donc une certaine violence psychologique dans ce cas. Mais j'estime que je n'en ai pas le droit si c'est juste égoïste, pour mon plaisir. Je ne la monte plus qu'en extérieur car elle ne montre pas de réticences à partir en balade. Faut-il contraindre un cheval à travailler s'il n'aime pas ça?
Que signifient les défenses? Le cheval nous dit que quelque chose ne lui convient pas. Les chevaux n'aiment pas le conflit, ils sont souvent très patients (sinon, l'équitation ne pourrait pas exister). Donc, quand il y a défense, c'est qu'ils souffrent. Pas forcément physiquement, c'est peut-être de ne pas avoir assez de liberté de mouvements, de contacts sociaux, etc... Si mon cheval se défend (le mot est explicite, on ne dit pas "il attaque"), c'est que j'ai loupé un truc. Donc, je ne dois surtout pas le contraindre pour continuer à appliquer le même programme.
Ma pratique de l'équitation évolue constamment, il y a des méthodes que je juge violentes aujourd'hui que j'ai appliquées, pour autant à l'époque, je vous aurais assuré n'utiliser aucune violence. Personne ou presque n'utilise la violence consciemment, mais l'usage commun peut banaliser des pratiques qui comportent un degré de violence que l'on ne voit plus.
Suspicion de TSA, pré-diagnostiquée par une psychologue spécialisée.
-
- Habitué
- Messages : 61
- Enregistré le : lundi 12 septembre 2022 à 10:16
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
J'avais été marqué par un reportage radio où un spécialiste de la faune marine (cétacés notamment) se refusait à tout geste envers un quelconque animal, à aucune forme de violence ou d'imposition : si un contact doit se faire, c'est à l'initiative de l'animal sauvage observé. C'était coûteux personnellement : il lui aurait suffi de tendre le bras pour le toucher.
Ça m'avait marqué car je voyais bien tout ce que j'imposais à mon chat, à le porter et le prendre dans mes bras pour lui faire des bisous. Mais c'est un geste dont j'étais à 100% à l'initiative, l'habitude l'avait rendu calme... Aujourd'hui j'agis différemment. Je ne prétends pas être à 100% passif et en attente face à lui, mais j'essaie de ne pas lui imposer des choses qui ne serviraient qu'à satisfaire mon envie et mes désirs.
Les moments de contact spontanés et dont elle est à l'initiative en sont en revanche d'autant plus fort.
Ton histoire m'a bcp fait penser à ça et je me retrouve bcp d'en tes interrogations et tes doutes
Ça m'avait marqué car je voyais bien tout ce que j'imposais à mon chat, à le porter et le prendre dans mes bras pour lui faire des bisous. Mais c'est un geste dont j'étais à 100% à l'initiative, l'habitude l'avait rendu calme... Aujourd'hui j'agis différemment. Je ne prétends pas être à 100% passif et en attente face à lui, mais j'essaie de ne pas lui imposer des choses qui ne serviraient qu'à satisfaire mon envie et mes désirs.
Les moments de contact spontanés et dont elle est à l'initiative en sont en revanche d'autant plus fort.
Ton histoire m'a bcp fait penser à ça et je me retrouve bcp d'en tes interrogations et tes doutes
TSA/HPI (mars 2023)
Vague suspicion TDAH (sept 2023)
Vague suspicion TDAH (sept 2023)
-
- Prolifique
- Messages : 3753
- Enregistré le : lundi 19 septembre 2016 à 9:43
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
Se questionner, c'est déjà un 1er galop. Le changement sera long pour une prise de conscience globale mais ça commence comme ça, avec des analyses pertinentes. A chacun ensuite d'évoluer à son rythme vers des compromis... donc effectivement des contraintes... mais une intention/attention différente peut être ?
Un enfant diag en 2012
-
- Passionné
- Messages : 325
- Enregistré le : vendredi 24 juillet 2020 à 22:19
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
Pour mon anniversaire, mon compagnon m'a offert des cours d'équitation.
J'ai donc démarré depuis novembre, et vu par la même occasion resurgir mon obsession pour les canassons
Jusque là je montais principalement Guinness, un vieux cheval de club bien froid à la jambe et adepte du moindre effort (faut dire qu'il est futé et sait comment gratter des minutes de repos), avec son équilibre bien campé, ce qui offrait l'avantage de compenser mon assiette rouillée et mes erreurs d'équilibre, mais qui me contraint à bien exagérer mes demandes au fur et à mesure que je renoue avec mon assiette. J'étais assez contre le fait de lui mettre de grands coups de talons (j'ai toujours préféré attendre que le cheval réagisse aux petites pressions), mais m'y god cette insensibilité à la jambe ! Puis hier j'ai enfin compris qu'il était sensible au mouvement des talons à rebrousse poil juste en arrière de la sangle. Dès l'échauffement au pas j'ai pu le mettre dans une bonne dynamique, et j'ai réussi à obtenir de lui une bonne adhésion à mes demandes. Je pense que lui aussi commence à mieux me connaître et mieux me comprendre.
J'ai aussi commencé à monter L'artiste la semaine dernière, un jeune cheval plutôt chaud et peureux, pas bien grand, le dos court mais bien fait (par rapport à Guinness qui est assez démusclé du dos). La semaine dernière j'ai eu droit à pas mal de départs en trombes, d'écarts et de stop un peu net (merci Guinness de m'avoir fait retravailler mon équilibre, je suis restée en selle). J'étais assez crispée de changer de cheval, et je pense que L'artiste l'a perçu, car de l'avis de tous, il n'est jamais aussi chaud d'ordinaire. Malgré tout j'ai perçu de brefs instants où mon équilibre se fondait parfaitement avec le sien. En repensant à cette scéance de rodéo entrecoupé de brefs instants d'accord, j'ai compris que ce petit cheval avait une sensibilité qui pourrait bien matcher avec la mienne malgré tout, et que j'avais eu tort d'appréhender.
Hier la prof m'annonce que je reprends Guinness, en m'expliquant qu'elle craignait que je perde confiance si L'artiste était trop chaud. J'ai pu lui dire que j'étais assez mal disposée la semaine d'avant, que je suis toujours très tendue face à la nouveauté et que j'avais dû lui transmettre mon stress. Du coup elle m'a proposé de switcher en cours de reprise si je le sentais bien.
Au final, le switch est venu à point nommé : sa cavalière habituelle voulait descendre de cheval, effrayée par ses nombreux écarts et ses menaces de départ en trombe (à cause du chien du club qui cavale en bord de carrière). La pauvre avait les larmes aux yeux.
J'y suis allée moitié confiante, mais en me disant qu'après tout, s'il n'avait pas réussi à me faire tomber la foi d'avant, il n'y arriverait pas non plus ce coup si.
Au final, aucun écart, aucun départ en trombe, un cheval qui se reconnecte vite malgré les petits instants de frayeur et qui passe très près du chien presque sans broncher. De quoi en boucher un coin aux autres cavalières qui disent tout le temps que les chevaux se permettent des choses avec moi parce que je suis trop gentille.
Je n'ai pas encore avec L'artiste le même sentiment affectueux que j'ai avec Guinness (avec qui je fais du grattage mutuel ou qui joue à me voler mes affaires), à pieds on a encore beaucoup de timidité, mais en selle il a une telle sensibilité que j'ai l'impression qu'il lis dans mes pensées.
Je ne sais pas si mes aventures équestres intéressent grand monde, mais je pense que je referai des debrief à l'occasion, parce que c'est un tel plaisir d'en parler, et que je commence à saouler mes proches lol
J'ai donc démarré depuis novembre, et vu par la même occasion resurgir mon obsession pour les canassons
Jusque là je montais principalement Guinness, un vieux cheval de club bien froid à la jambe et adepte du moindre effort (faut dire qu'il est futé et sait comment gratter des minutes de repos), avec son équilibre bien campé, ce qui offrait l'avantage de compenser mon assiette rouillée et mes erreurs d'équilibre, mais qui me contraint à bien exagérer mes demandes au fur et à mesure que je renoue avec mon assiette. J'étais assez contre le fait de lui mettre de grands coups de talons (j'ai toujours préféré attendre que le cheval réagisse aux petites pressions), mais m'y god cette insensibilité à la jambe ! Puis hier j'ai enfin compris qu'il était sensible au mouvement des talons à rebrousse poil juste en arrière de la sangle. Dès l'échauffement au pas j'ai pu le mettre dans une bonne dynamique, et j'ai réussi à obtenir de lui une bonne adhésion à mes demandes. Je pense que lui aussi commence à mieux me connaître et mieux me comprendre.
J'ai aussi commencé à monter L'artiste la semaine dernière, un jeune cheval plutôt chaud et peureux, pas bien grand, le dos court mais bien fait (par rapport à Guinness qui est assez démusclé du dos). La semaine dernière j'ai eu droit à pas mal de départs en trombes, d'écarts et de stop un peu net (merci Guinness de m'avoir fait retravailler mon équilibre, je suis restée en selle). J'étais assez crispée de changer de cheval, et je pense que L'artiste l'a perçu, car de l'avis de tous, il n'est jamais aussi chaud d'ordinaire. Malgré tout j'ai perçu de brefs instants où mon équilibre se fondait parfaitement avec le sien. En repensant à cette scéance de rodéo entrecoupé de brefs instants d'accord, j'ai compris que ce petit cheval avait une sensibilité qui pourrait bien matcher avec la mienne malgré tout, et que j'avais eu tort d'appréhender.
Hier la prof m'annonce que je reprends Guinness, en m'expliquant qu'elle craignait que je perde confiance si L'artiste était trop chaud. J'ai pu lui dire que j'étais assez mal disposée la semaine d'avant, que je suis toujours très tendue face à la nouveauté et que j'avais dû lui transmettre mon stress. Du coup elle m'a proposé de switcher en cours de reprise si je le sentais bien.
Au final, le switch est venu à point nommé : sa cavalière habituelle voulait descendre de cheval, effrayée par ses nombreux écarts et ses menaces de départ en trombe (à cause du chien du club qui cavale en bord de carrière). La pauvre avait les larmes aux yeux.
J'y suis allée moitié confiante, mais en me disant qu'après tout, s'il n'avait pas réussi à me faire tomber la foi d'avant, il n'y arriverait pas non plus ce coup si.
Au final, aucun écart, aucun départ en trombe, un cheval qui se reconnecte vite malgré les petits instants de frayeur et qui passe très près du chien presque sans broncher. De quoi en boucher un coin aux autres cavalières qui disent tout le temps que les chevaux se permettent des choses avec moi parce que je suis trop gentille.
Je n'ai pas encore avec L'artiste le même sentiment affectueux que j'ai avec Guinness (avec qui je fais du grattage mutuel ou qui joue à me voler mes affaires), à pieds on a encore beaucoup de timidité, mais en selle il a une telle sensibilité que j'ai l'impression qu'il lis dans mes pensées.
Je ne sais pas si mes aventures équestres intéressent grand monde, mais je pense que je referai des debrief à l'occasion, parce que c'est un tel plaisir d'en parler, et que je commence à saouler mes proches lol
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic
-
- Modératrice
- Messages : 5639
- Enregistré le : mardi 3 septembre 2019 à 9:43
- Localisation : Vosges
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
J'ai pris grand plaisir à te lire (et je doute être la seule, vu qu'il y a d'autres membres ici qui sont hippophiles - n'est-ce pas Flower, hazufel ? - ), donc, n'hésite pas à poursuivre le récit de tes aventures équestres !
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
-
- Intarissable
- Messages : 5857
- Enregistré le : mercredi 8 avril 2015 à 13:13
- Localisation : Au pied des Pyrénées
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
C'est de moi que tu parles ?
J'avoue que je partage en fait relativement peu ici, parce que j'ai d'autres endroits pour ça. L'intérêt restreint "cheval", entre cavaliers c'est en fait assez normal finalement !
Mais j'ai effectivement lu attentivement ton message, Zia. C'est chouette d'avoir pu établir un aussi bon contact avec tes deux chevaux de club ! Ce n'est pas toujours évident même quand ils sont bien traités. Et chapeau L'artiste d'avoir osé passer le chien.
J'avoue que je partage en fait relativement peu ici, parce que j'ai d'autres endroits pour ça. L'intérêt restreint "cheval", entre cavaliers c'est en fait assez normal finalement !
Mais j'ai effectivement lu attentivement ton message, Zia. C'est chouette d'avoir pu établir un aussi bon contact avec tes deux chevaux de club ! Ce n'est pas toujours évident même quand ils sont bien traités. Et chapeau L'artiste d'avoir osé passer le chien.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
-
- Modérateur
- Messages : 41260
- Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
- Localisation : Nord-44
Re: [Index Animaux] Chevaux : La passion des chevaux
Comment l’humain :
Extrait :
Extrait :
Selon une analyse comparative de 475 génomes anciens de chevaux d’Europe et d’Asie parue le 6 juin dans la revue Nature, l’évolution accélérée de cette lignée aurait commencé il y a environ 4200 ans —soit plus tard que ce que des recherches précédentes avaient laissé croire— dans une région de steppes allant du nord de la Mer Noire jusqu’à l’Oural, en passant par une partie de l’Ukraine et de la Russie —appelée la steppe pontique. En peu de temps, l’écart moyen entre deux générations de chevaux y est passé de 8 ans à 4 ans.
On ne sait pas grand-chose des éleveurs de cette région et de cette époque, sauf qu’on constate que leurs efforts ont donné une supériorité telle à cette lignée de chevaux qu’elle s’est par la suite répandue à travers le monde. Tous les chevaux domestiques d’aujourd’hui en sont les descendants. Il est possible que cet effort pour accélérer la reproduction corresponde à une volonté de se servir du cheval comme moyen de transport plus rapide, ou comme animal pour tirer des chariots.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).