Médecine et autisme ?

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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manu
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Re: Médecine et autisme ?

Message par manu »

Kat0672 a écrit :(on ne nous demande que très rarement comment ns vivons la situation, si ns tenons le choc...)
Ca c'est plus qu'une parenthèse, mais un véritable problème de santé publique.

La carence que subissent les parents face a un enfant autiste sans être eux même protégé par un fonctionnement autistique est un problème grave qui n'est pris en compte par personne.
Pourquoi?
Par ce que le parent qui vas se faire soigner pour faire face au trouble de son enfant c'est quasi inimaginable, d'autant plus inconcevable qu'on a fait planer sur lui une idée de dysfonctionnement qu'il validerais s'il entrait dans ce jeu.

Encore The fantasme of The cause qui interdit toute compréhension des boucles logique.
Pourtant dans si échange dys-fonctionne, c'est tous le monde qui dys-fonctionne, chacun un a un, et c'est normal, naturel, et pas de la faute de quelqu'un.
L'autisme crée un échange dys-fonctionnant (même si la pensée autistique n'est pas a mes yeux un dys-fonctionnement, au contraire). Les victimes sont tous les protagoniste de l'échange, parent en première ligne.

La psychanalyse de base place les fonctionnement "dans les tête" avec des coupables, des causes.
L'accusation entretien ce fantasme.
Pourtant depuis jung l'idée que les choses s'expliquent dans l'interaction, dans l'entre deux, dans l'échange existe.
Le jeu obscène qui c'est joué avec les parents entretien l'impossibilité d'accéder à la compréhension des mécanismes en créent une guerre de cause qui masque la complexité.

Pour ma part je considère que ce stade serra dépassé le jour ou les parents d'autistes feront des association d'aide aux parents d'autistes.
On y est pas encore, mais j'espère que vous saisissez la nuance.


Pardon kat, je crois que j'ai un peut pris ta réponse comme support pour poursuivre l'idée entamé ici.
Je m'en, rend compte après coup, mais je laisse en l'état. Il faudra peut être que je présente plus clairement et à part ce sujet. Il mène loin je pense, très loin...
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Jonquille57
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Jonquille57 »

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florence35
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Jonquille57
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Jonquille57 »

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omega
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Re: Médecine et autisme ?

Message par omega »

manu a écrit :Pour ma part je considère que ce stade serra dépassé le jour ou les parents d'autistes feront des association d'aide aux parents d'autistes.
Cela ne semble pas idiot du tout!
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Jonquille57
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Jonquille57 »

omega a écrit :
manu a écrit :Pour ma part je considère que ce stade serra dépassé le jour ou les parents d'autistes feront des association d'aide aux parents d'autistes.
Cela ne semble pas idiot du tout!
Il me semble que c'est ce que fait Asperansa, non ? :wink:
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Mars »

Je le croyais oui :?
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manu
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Re: Médecine et autisme ?

Message par manu »

Jonquille57 a écrit :
omega a écrit :
manu a écrit :Pour ma part je considère que ce stade serra dépassé le jour ou les parents d'autistes feront des association d'aide aux parents d'autistes.
Cela ne semble pas idiot du tout!
Il me semble que c'est ce que fait Asperansa, non ? :wink:
Spécifiquement j'entends, qui s'occupe exclusivement d'aider les parents, et pas les enfants.
On peut aussi envisager celle qui s'occupe exclusivement d'aider les enfant, et pas les parents.
Il serait bon je pense de les distinguer, il n'y a pas une unité de problème ni une unité de besoin.
Je crois aussi que chacun y gagnerais a ce qu'il y ait deux circuit d'aide parallèle et réglementé distincts.

A ce propos :
Jonquille57 a écrit :Dès que je posais une question à ce sujet, je n'avais qu'un long silence comme réponse ( re :evil: :evil: :evil: )
Ca s'appelle une méthode comportementale, je parie 10 contre 1 qu'elle a cherché à te rééduquer, réflexe professionnel surement ...
... vous voyez bien, même les thérapeutes ne distingue plus parent et enfant!

(J'ai pas pu m'en empêcher, c'était servie sur un plateau. :P )
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

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Re: Médecine et autisme ?

Message par annemarie »

Jonquille57 a écrit :Le pédopsy vouvoyait Mystério
Dolto aussi vouvoyait les enfants, elle étendait ça hors champ professionnel considérant que les enfants avaient le même droit au respect que les adultes.
Je l'ai pratiqué et c'était très surprenant de voir la réaction des enfants; certains devenaient très sérieux et n'avaient pas l'air de détester.
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Re: Médecine et autisme ?

Message par manu »

Jonquille57 a écrit :Manu, tu ne crois pas que si les parents vont mal, c'est justement parce que leur enfant va mal ?
C'est en tout cas distinct.

L'enfant qui est dans son monde d'autiste, en contact avec les élément et pas les personne ne souffre pas de cet état, le parent si!
L'enfant que l'on extrait de ce monde a toutes les chance d'en souffrir au passage (j'en suis intimement persuadé), le parent non!

C'est bien joli de réunir parent et enfant dans la même croisade contre un même truc qui vas mal (et qu'il faut donc faire aller bien), mais les besoins, les souffrances, des maux sont distincts, et ce qui soulage les uns peut faire souffrir les autres et réciproquement.
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Re: Médecine et autisme ?

Message par omega »

Jonquille57 a écrit :Manu, tu ne crois pas que si les parents vont mal, c'est justement parce que leur enfant va mal ? Quand on me demandait comment j'allais, cela m'énervait presque, parce que moi, j'allais bien, mais j' allais terriblement mal à cause de ce que vivait Mysterio.
Aussi dérangeant que cela paraisse, le principe du secourisme, c'est que le secouriste doit d'abord penser à ... lui.
Pour pouvoir porter secours à quelqu'un, on doit d'abord être en état de le faire, ne pas se mettre en péril soi-même.
Sinon, on est deux "imbéciles". :mryellow:
Et deux au lieu d'un à ramasser à la petite cuillère.

Dans cette optique, la question est donc d'une importance vitale.

J'ai vécu cela, et j'insiste sur "vitale".

Soit on parvient à s'en sortir tout seul, soit ça peut arriver d'avoir soi-même aussi besoin d'aide... et là il faut surmonter le sentiment de culpabilité. On n'usurpe rien, et cette aide n'est pas prise au détriment de la personne qui souffre... si c'était le cas, ce serait en effet inacceptable.
Se faire aider, pour pouvoir aider soi-même, pourquoi pas s'il le faut.
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Jonquille57
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Jonquille57 »

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Re: Médecine et autisme ?

Message par omega »

Aller bien, c'est sûr que non...
mais je veux dire tenir le coup, penser à ne jamais épuiser ses propres forces, et à se ménager soi aussi, si on veut rester apte à aider l'autre.

Quant à tutoyer/vouvoyer... on peut être très incorrect en vouvoyant quelqu'un, comme très respectueux en le tutoyant... c'est plutôt une question de distance, à mes yeux.
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Re: Médecine et autisme ?

Message par Murielle »

Ce que tu dis Jonquille me fait penser à "l'histoire de la poule ou de l'oeuf..." Qui le 1er ??? :mryellow: :crazy:

En revanche, je pense aussi qu'un parent qui ne va pas bien , ne peut pas aider convenablement celui qui en a besoin pris par ses propres souffrances... :crazy: Au sein de l'asso, avant de parvenir à aider les autres, il a fallu que chacun d'entre nous ait pu "digérer" le diagnostic et l'accepter surtout....
C'est pourquoi nous avons tous "vidé" notre sac, un peu trop lourd pour nous tout seul.!!! Quel soulagement ensuite....Ca parait bête, mais avoir des interlocuteurs en face qui nous comprenaient et vivaient à peu près des choses similaires, même si ça ne règle pas tout : bon sang que ça fait du bien.! :bravo:
C'est aussi à cette époque que j'ai aussi commencé à faire des "choses pour moi", en tentant de ne pas culpabiliser (le plus difficile pour ma part) afin d'être au mieux lorsque j'étais là pour mon fils.! :love: :bravo:

Ce forum a aussi pour but de continuer (ou démarrer?) à vider ce fameux sac trop lourd.... :kiss:
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.