Sorte de repli autistique et ennui existentiel

[Bubu]

Chère grosse, cher gros.
J'espère que tu vas bien.
Voilà pour la présentation du post.

"Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)."

[Kimagine]

Chère grosse, cher gros.
J'espère que tu vas bien.
Voilà pour la présentation du post.

"Mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)."

J'ai pas compris, désolé-e

Je ne comprends pas ce que vous entendez par "repli autistique"

C'est quand il a été multiplié ou plié plusieurs fois,
ou si tu veux, plié et ensuite replié, et comme ça,
ça prends moins de place quand tu le ranges.

Enfin, je suis pas sûr, il faudra que je vérifie…

Très bonne blague, j'ai ri merci!

Moi aussi j'ai l'impression que l'humanité va collectivement droit dans le mur et ça ne m'encourage pas à m'investir dans du collectif... Mais je crois que le plus dur et ce qui me fait le plus me replier sur moi-même, ce sont tous ces stimuli envahissants au quotidien et toutes ces interactions sociales non-prévues, non-souhaitées et extrêmement stressantes. Je n'en peux tellement plus que parfois même la sensation de mes chaussettes sur mes pieds devient douloureuse.
Je ne sais pas si ça rentre dans la case effondrement ou repli, je suis encore trop peu familier-e de ces spécificités, mais ce qui est certain c'est que cela me pousse trop souvent à éviter des gens, ne plus répondre aux invitations ou aux messages d'ami-e-s ou membres de ma famille que pourtant j'aime beaucoup et avec qui j'aimerais être capable de passer plus de temps et partager davantage. C'est extrêmement frustrant et ça me met en colère.
A côté de ça, j'aime beaucoup mon monde qui est comme un univers à l'intérieur de moi que je peux enrichir et organiser avec souvenirs, recherches sur les sujets qui m'intéressent, écriture, dessin... Et ça me fait beaucoup de bien de me réfugier dans cette "bulle" tous les jours.

[Veilleur]

@ Kimagine :

Hé oui, j'en suis un peu venu au même constat, il y a des causes collectives qui existent bien, mais s'y donner peut être lent et long, surtout que ça ne dépend pas que d'une ou quelques personnes tout ça. Chacun va dans son sens, même dans le machin global. Alors il reste ce qui dépend de soi, la vie individuelle et l'entourage, si on en a. Apporter un peu de joie ou de bonnes ondes à une personne qu'on apprécie, ça reste faisable. Selon les possibilités présentes.
Les choses se font quand chacun y est disposé ou réceptif. Il n'y a pas de mal à dire qu'on est pas dans la bonne humeur pour sortir. Il peut y avoir quelques sorties, mais où on partagera plus si c'est le bon moment pour chacun.
Pour ma part dernièrement j'ai trouvé la force de sortir, seul. Pour mes petits projets et activités personnelles, ça avance selon la motivation et l'inspiration, j'ai fini une ou deux choses aussi dernièrement. J'aimerais partager aussi, mais ça viendra peut-être un jour.

[Kimagine]

Hé oui, j'en suis un peu venu au même constat, il y a des causes collectives qui existent bien, mais s'y donner peut être lent et long, surtout que ça ne dépend pas que d'une ou quelques personnes tout ça. Chacun va dans son sens, même dans le machin global. Alors il reste ce qui dépend de soi, la vie individuelle et l'entourage, si on en a. Apporter un peu de joie ou de bonnes ondes à une personne qu'on apprécie, ça reste faisable. Selon les possibilités présentes.

Je suis peut-être naïf, mais je continue à penser que si chacun se bouge aussi un peu pour plus de collectif, plus d'acquis sociaux, de répartition des richesses, d'équité, ça peut quand même changer un peu les choses ou en tout cas limiter les dégâts. Du coup, je continue à chercher à agir dans ce sens parfois en prenant beaucoup sur moi (réunions, manifestations bruyantes et parfois dangereuses...) parce que ça me paraît très important.

Il n'y a pas de mal à dire qu'on est pas dans la bonne humeur pour sortir. Il peut y avoir quelques sorties, mais où on partagera plus si c'est le bon moment pour chacun.

Bien d'accord... C'est quelque chose sur lequel j'ai dû (et dois encore) beaucoup travailler en thérapie car jusqu'à récemment je ne me sentais pas légitime à poser mes limites et ne savais pas comment les expliquer. C'est plus facile avec le diagnostic: tout d'un coup les gens disent "ah oui, c'est vrai, tu es autiste donc tu as le droit". ça me pose beaucoup question sur le jugement des gens sur autrui: il faut un mot du médecin pour avoir le droit de ne pas se sentir bien dans des espaces bruyants, avec trop de monde ou des éclairages trop vifs et mouvants, et si y a pas de mot du médecin ça veut dire qu'on exagère? Vraiment très étrange comme raisonnement.

Pour ma part dernièrement j'ai trouvé la force de sortir, seul. Pour mes petits projets et activités personnelles, ça avance selon la motivation et l'inspiration, j'ai fini une ou deux choses aussi dernièrement. J'aimerais partager aussi, mais ça viendra peut-être un jour.

Je suis ravi-e de lire que tu as retrouvé la motivation de sortir un peu et avancer dans tes projets et activités personnelles. C'est aussi le cas pour moi, j'essaye de trouver un meilleur équilibre en me limitant sur les sorties trop coûteuses en énergie ou en anxiété et en me recentrant sur les choses que j'aime faire au calme, dans ma bulle. ça me fait beaucoup de bien, mais je regrette comme toi de ne pas pouvoir partager autant que je le voudrais. Je m'estime néanmoins chanceu-se car mon concubin est très compréhensif et partage ou aime observer une partie de mes centres d'intérêt. Grâce à lui, je me sens beaucoup moins seul-e.
Si tu veux échanger sur des sujets qui te plaisent ou des recherches que tu as faites, je serai content-e de te lire sur le forum ou en mp