J'ai un coeur a écrit : ↑dimanche 4 août 2019 à 21:55
Bonsoir.
Moi l'argent me sert à manger , voyager et acheter des livres.
J'aime en avoir sur mon compte , ça me procure comme un sentiment de sécurité.
Et vous ?
Bonjour.
C'est exactement pareil pour moi.
Je paie seulement ce qu'il faut pour vivre (nourriture, électricité, loyer). Je compte toujours tous et met beaucoup de côté chaque mois. Ça me rassure de savoir qui si un jour il m'arrive quelque-chose, un imprévu ou un problème de santé pour ma chienne, je sais que je pourrais payer
Je l'utilise pour les choses nécessaire et parfois des livres et JV. Je ne suis pas particulièrement dépensier (sauf pour des livres). Sinon j'apprécie pouvoir mettre de l'argent de côté.
La gestion de patrimoine est, avec le droit, mon intérêt spécifique principal. Cela fait plusieurs années que je passe plusieurs heures par jour à lire et regarder des vidéos sur l'entreprenariat, la bourse et l'immobilier. J'ai également mis en pratique quelques trucs.
Quand j'étais ado, j'ai passé des heures sur le jeu vidéo "Les sims". J'adorai partir de zéro pour arriver à construire progressivement un beau patrimoine pour mes petites familles virtuelles. Mais c'était surtout parce qu'on ne peut pas faire grand chose tant que l'on est mineur que je me rabattais sur les jeux vidéos. J'aime toujours cette franchise de jeux mais en grandissant, je me suis mise à "jouer aux sims pour de vrai" : faire de longues études et optimiser le mieux possible ce qui pouvait l'être au niveau budget pour voir ma situation s'améliorer petit à petit. Bon après, c'est plus facile dans les jeux vidéos que dans la réalité, mais la difficulté et les contraintes supplémentaires de la vraie vie (impôts, législation, complexité et incertitudes, variation des marchés financiers, crédits immobiliers...) font tout l'intérêt du processus.
Mon but n'est pas simplement de voir un chiffre grossir sur un compte bancaire : ça n'a absolument aucun intérêt. D'ailleurs, je ne garde sur mes comptes qu'une épargne de précaution, pour avoir de quoi faire face aux imprévus ponctuels comme par exemple un cas dans lequel la chaudière, le lave-linge et la voiture tomberaient en panne et devraient être remplacés dans la même semaine (c'est peu probable, mais ça peut arriver). Mais pas plus. Les taux de rémunération des livrets (livret A, LEP, LDDS... etc.) sont inférieurs à l'inflation (dont le taux est systématiquement sous-estimé par l'INSEE). Du coup, à euro constant, on perd de l'argent quand on se contente d'épargner, même si placer une somme sur un compte rémunéré par intérêts permet d'atténuer un peu la perte par rapport au fait de garder en liquide. Quand j'ai de l'excédent, je l'investis plutôt en bourse ou dans l'immobilier (apport pour un nouveau bien ou pour des travaux). Je ne m'amuse pas à faire du trading (achat/revente rapide) : C'est le meilleur moyen de tout perdre rapidement. Je ne me suis jamais intéressée à l'analyse technique utilisée par les traders : les maths ne permettent pas de prédire l'avenir (personne ne peut voir venir les crises comme celle du Covid) et j'estime ne pas pouvoir rivaliser avec les robots et algorithmes utilisés par les professionnels. Quand je place en bourse, j'analyse diverses données objectives (les bilans comptables des sociétés, l'actif net par action, la croissance, l'historique des cours de bourses, l'historique des dividendes... etc.) et ensuite j'achète en vue de garder à long terme les actions de celles qui me semblent solides et sous-évaluées. Quand il y a des krachs, je ne panique pas, au contraire : je profite des soldes. Quand à l'inverse les cours montent, j'arbitre : soit la société me semble moins solide que quand je l'ai achetée et surévaluée et dans ce cas je la vend (mais cela arrive rarement : en général, les entreprises qui m'intéressent ont d'assez grosses décotes et mettent plusieurs années à retrouver un cours qui reflète leur valeur intrinsèque), soit elle reste sous-évaluée et dans ce cas je la garde en ignorant les mouvements de cours (si en plus elle verse des dividendes, j'en profite tant que je possède l'action et les réinvestis au fur et à mesure des versements de coupons). Cette méthode ne permet pas d'avoir des résultats spectaculaires rapidement, mais me semble assez sûre pour "faire grossir sa boule de neige" petit à petit. Après, il faut aussi accepter d'être en moins-value de temps en temps sur certaines valeurs (surtout quand on vient d'en acheter une et que son cours baisse directement après ; Lorsque c'est le cas, je ne regrette pas : si c'était une affaire à 10, ça l'est toujours la semaine d'après, même si le cours est passé à 8 et qu'il y avait possibilité de faire une encore meilleure affaire. À l'instant T, il était impossible de le prévoir et ne pas acheter aurait été prendre le risque que le cours remonte et ne descende plus jamais à 10). J'arrive à rester détachée émotionnellement de mes investissements.
Je suis peut-être une rêveuse, mais je voudrais à terme pouvoir vivre de loyers et de dividendes pour pouvoir faire ce que je veux de mon temps. Le temps est la ressource la plus précieuse. Il est toujours possible de gagner un peu plus d'argent, mais pour notre temps de vie c'est le contraire : nous ne faisons qu'en perdre et une fois que nous n'en avons plus, il est impossible de "se refaire". Du coup, j'aimerais que mes revenus ne dépendent plus de mon temps de travail et que mes dépenses courantes soient couvertes quoi qu'il advienne. C'est tout. Je ne suis pas une grosses dépensière et n'ai pas besoin de beaucoup d'argent pour vivre (du moment que je peux me payer mon logement, les courses, l'eau, internet, l'électricité, mon ordinateur, les assurances et le carburant, ça me suffit : je hais le shopping et n'achète des vêtements que lorsque j'y suis obligée, je sors rarement au restaurant/cinéma ou autres et n'ai jamais compris l'intérêt d'avoir un modèle de voiture qui coûte cher). Mon but est de pouvoir continuer à travailler par plaisir mais en ne traitant que les dossiers qui me plaisent vraiment, et de passer plus de temps à lire, écrire et me former sur mes intérêts spécifiques. Je ne crois pas au système de retraite français (qui m'a l'air d'être une gigantesque pyramide de Ponzi) et ne perçois pas d'aides publiques. Du coup, je ne compte pas sur l'Etat (qui est un piètre gestionnaire de ses finances et risque, selon moi, de se retrouver tôt ou tard en défaut de paiement comme la Grèce ou de devoir se servir sur les comptes bancaires comme l'Etat chypriote en 2013 s'il continue à dépenser plus qu'il n'encaisse). J'essaie de me débrouiller pour préparer au mieux nos vieux jours en plaçant régulièrement une partie du salaire de mon mari et des rentrées ponctuelles de mon activité indépendante pour pouvoir s'en sortir quoi qu'il advienne du système national de retraite.
Je n'irai pas jusqu'à appeler ça un intérêt spécifique, mais j'ai commencé la même démarche depuis quelque temps. Un peu tardivement peut-être, mais bon, j'avais acheté ma résidence principale et j'ai vécu quelques années à l'étranger, donc j'étais un peu bloquée de toute façon... L'avantage, c'est que du coup nous sommes deux pour faire cette démarche !
Pour l'instant je m'intéresse surtout à l'immobilier, parce que c'est quelque chose qui me plaît. La bourse me fait un peu peur, donc je me limite à l'assurance-vie... Côté dépenses, si je suis raisonnable, le fait d'avoir des chevaux pèse quand même pas mal. C'est pas pour rien que les cavaliers ont souvent de vieilles voitures.
L'entreprenariat, ça me paraît encore plus compliqué que la bourse, sans parler du problème de fatigue et du fait que c'est quasi interdit quand on est fonctionnaire. (Un truc totalement aberrant à mon avis.)
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Je ne me suis jamais intéressée a la finance,mais il en faut bien pour s'y intéressé j'ai même horreur de ça
même quand je vais a la banque, dès qu'on me parle taux,truc et machin,mon mari écoute,moi j'essaie de retenir l'essentiel le reste j'écoute pas,j'accroche pas,je dormirais au nez des employés de banque limite
C'est mon cerveau il entend "finance, administratif" je sais pas ce qu'il se passe,black out,il débranche,il répond plus,même quand je l'appelle
De même personnellement je ne suis vraiment pas mais vraiment pas fan des casinos et autres jeux d'argent (sauf le loto de temps en temps),j'ai du mal a comprendre comment on peut jeter son argent comme ça dans le vide,quand tu le dépense t'es sûr d'avoir quelques chose de tangible derrière,de matériel,et ça engendre des dépendances terribles pour les personnes atteintes.
Modifié en dernier par Ostara le vendredi 9 août 2024 à 16:08, modifié 2 fois.
Flower a écrit : ↑vendredi 9 août 2024 à 14:45L'entreprenariat, ça me paraît encore plus compliqué que la bourse, sans parler du problème de fatigue et du fait que c'est quasi interdit quand on est fonctionnaire. (Un truc totalement aberrant à mon avis.)
J'ai aussi toujours trouvé cette règle complètement imbécile (comme les membres de professions règlementées qui ne peuvent pas être gérants de sociétés commerciales, exceptées celles commerciales par la forme dont l'objet social est leur métier). Je n'ai jamais compris pourquoi même la gérance d'une SCI ou d'une société civile patrimoniale était interdit aux fonctionnaires. Qui est-ce que cela peut bien déranger ?
À mon sens, en plus d'être stupides, ces règles ne servent à rien, car un fonctionnaire peut toujours être associé ou actionnaire d'une société et désigner quelqu'un de confiance comme dirigeant (son conjoint, l'un de ses parents, son enfant majeur ou autre), même si en réalité il fait tout lui-même en sous-main et que le "dirigeant" ne fait que signer les documents que le fonctionnaire lui soumet. Ça doit arriver très souvent en pratique.
Flower a écrit : ↑vendredi 9 août 2024 à 14:45L'entreprenariat, ça me paraît encore plus compliqué que la bourse, sans parler du problème de fatigue et du fait que c'est quasi interdit quand on est fonctionnaire. (Un truc totalement aberrant à mon avis.)
J'ai aussi toujours trouvé cette règle complètement imbécile (comme les membres de professions règlementées qui ne peuvent pas être gérants de sociétés commerciales, exceptées celles commerciales par la forme dont l'objet social est leur métier). Je n'ai jamais compris pourquoi même la gérance d'une SCI ou d'une société civile patrimoniale était interdit aux fonctionnaires. Qui est-ce que cela peut bien déranger ?
À mon sens, en plus d'être stupides, ces règles ne servent à rien, car un fonctionnaire peut toujours être associé ou actionnaire d'une société et désigner quelqu'un de confiance comme dirigeant (son conjoint, l'un de ses parents, son enfant majeur ou autre), même si en réalité il fait tout lui-même en sous-main et que le "dirigeant" ne fait que signer les documents que le fonctionnaire lui soumet. Ça doit arriver très souvent en pratique.
Surtout que le fonctionnaire a quand même l'habitude de préparer les documents pour qu'un autre les signe.
Qu'on ne puisse pas avoir un autre travail salarié, je peux encore comprendre, mais si je veux compléter mes revenus en faisant quelques traductions en free-lance par exemple, je ne vois pas le problème... Pour éviter les conflits d'intérêt, il suffirait d'imposer de demander l'accord de son administration...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
Flower a écrit : ↑vendredi 9 août 2024 à 16:37
Pour éviter les conflits d'intérêt, il suffirait d'imposer de demander l'accord de son administration...
Ce serait tellement plus simple et logique.
Ostara a écrit : ↑vendredi 9 août 2024 à 15:20personnellement je ne suis vraiment pas mais vraiment pas fan des casinos et autres jeux d'argent (sauf le loto de temps en temps),j'ai du mal a comprendre comment on peut jeter son argent comme ça dans le vide,quand tu le dépense t'es sûr d'avoir quelques chose de tangible derrière,de matériel,et ça engendre des dépendances terribles pour les personnes atteintes.
Moi non plus. Le seul qui gagne tous les jours, c'est le casino (ou la française des jeux). Mieux vaut posséder le casino (ou les actions FDJ, si on peut les acheter à un cours raisonnable) que le jeton ou ticket à gratter (qui a toutes les chances d'être perdant). La probabilité de gagner à l'Euromillion n'est que d'1 sur 139 838 160.
En plus, la plupart des gens qui gagnent une fortune aux jeux de hasard perdent tout au bout d'un ou deux ans car ils dépensent tout au lieu de placer. Par exemple, ils vont acheter un château et une voiture de luxe, sans se préoccuper de savoir s'ils vont avoir durablement de revenus réguliers suffisants pour en payer toutes les charges (impôt sur la fortune immobilière, taxe foncière, électricité, carburant, assurance, entretien, réparations...). Du coup, ils augmentent leurs charges de façon colossale sans augmenter leurs revenus et finissent par ne plus pouvoir les payer, ce qui les oblige à tout revendre.
Quand les gens s'imaginent devenir millionnaire, en réalité ils ne se voient pas gagner le million. Ils se voient le dépenser (ce qui est beaucoup moins difficile ).