Uciel a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:06(...)
C'est vrai que le côté "allant de soi pour tout le monde" est naze, mais en fait, il est surtout faux. En prendre conscience lors d'une discussion revient à imaginer les gens tous nus : c'est décomplexant et rigolo.
lulamae a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:18
Qu'on n'empêche pas d'en parler, soit, mais on peut quand même exprimer qu'on est gêné(e) par rapport à ça sans se faire vilipender, non ?
Tu as bien raison. Je me reconnais un travers à vouloir "dé géner" tous le monde
"Dé géner" les gens sur un sujet qui, je trouve, semble relativement tabou pour toi ? (Tu dis que tu ne pratique pas, de manière nette, l'auto-masturbation , il me semble.).
Un point de vue personnel : autant je peux comprendre beaucoup de gens abstinents sexuellement pour une raison ou une autre, autant les gens qui ne se masturbent pas et en sont fier, j'avoue que j'ai un peu de mal. Parce que pour moi ces gens-là (désolé) ont tendance à systématiquement se délasser sexuellement, directement ou indirectement, sur les personnes qui les entourent, et je trouve en général ce comportement social (encore désolé) extrèmement malsain. De manière très générale.
freeshost a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:50
Ouais, on n'est pas obligé de faire vœu de chasteté masturbatoire.
Faut pas culpabiliser le plaisir.
Mais le non-respect du non-consentement.
Au moins, avec le monologue, le consentement de toutes les parties concernées est plus aisé.
Les monologues intérieurs de la vulve ?
Et les monologues intérieurs du prépuce aussi, il ne faut pas oublier qu'il y a des hommes qui ne se masturbent jamais (en proportion moindre que dans la population féminine, mais quand même)
Siobhan a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:44
Un point de vue personnel : autant je peux comprendre beaucoup de gens abstinents sexuellement pour une raison ou une autre, autant les gens qui ne se masturbent pas et en sont fier, j'avoue que j'ai un peu de mal. Parce que pour moi ces gens-là (désolé) ont tendance à systématiquement se délasser sexuellement, directement ou indirectement, sur les personnes qui les entourent, et je trouve en général ce comportement social (encore désolé) extrèmement malsain. De manière très générale.
Que veux-tu, une éducation mal fichue et un sentiment de honte qui m'a suivi longtemps ^^
Je n'en suis pas particulièrement fier ou quoi, j'ai longtemps subi la pression de la "normalité", mais au bout du compte, la pensée m'effleure rarement (même si en ce moment je me tâte à acheter un sextoy genre à piles).
Après, je m'ajuste à mon partenaire, et finalement, on a un rythme qui nous convient même si entre deux sessions l'un pratique la masturbation et l'autre préfère faire du crochet
Non diagnostiqué, en plein questionnement
En attente d'un rdv au CRA (juin 2022, gardons espoir)
Il faut que je trouve d'autres sites-ressources, après vérifications, je suis en fait assez déçu par certains articles de maïa mazorette, qui rentre trop souvent dans des considérations sociologiques postmodernistes je trouve, alors qu'il y a plein de trucs à dire sur des faits purement physiologiques qui sont ignorés par beaucoup dans leur grandes largeurs.
Autre constat : sur le web français en tout cas, tout le monde semble obsédé par le ressenti sexuel des femmes, alors que celui des hommes, bof. Et souvent, c'est les hommes qui sont présentés comme les méchants de l'affaire. Je pense que c'est à cause de ça que j'ai passé la majorité de mon adolescence à ne pas comprendre comment une femme pouvait donc avoir une autre orientation sexuelle que l'orientation sexuelle lesbienne. Je vous dis pas, pour un mec, ce genre de considérations érronées ("Les hommes sont globalement tous des cons, les femmes sont globalement toutes géniales.") ça complique un peu les relations avec les femmes.
Je crois que pas mal de femme ne se rendent pas compte que la sensation analogue qui fait face au sensations d'harcèlements sexuels pour les femmes, c'est une sensation de sécheresse émotionnelle de l'environnement, qui peut sembler permanente à beaucoup d'hommes.
Again : Oui, les hommes respectivement les femmes ont des physiologies cognitives sexuelles moyennes qui leur sont propres. Faîtes un roman Harlequin à un homme moyen, ça ne va probablement pas l'exiter plus que ça (ça risque même de le saoûler.).
Je cherche d'autres sites donc (il est possible que certains des liens que je vais donner soient en anglais, d'avance, désolé).
Siobhan a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:44(...)
Après, je m'ajuste à mon partenaire, et finalement, on a un rythme qui nous convient même si entre deux sessions l'un pratique la masturbation et l'autre préfère faire du crochet
Est-ce qu'il y a un double-sens sur le mot "crochet" ? edit ajout : Pour être plus clair, j'en reviens à ce que j'ai à un autre endroit du forum décrit comme une forme de je dirais "libertinage I Am Death The Destroyer Of Worlds".
Vu ta réponse subséquente
Modifié en dernier par Siobhan le samedi 20 juillet 2019 à 21:29, modifié 2 fois.
"Prendre au sérieux" un sujet pour moi, ça veut dire :
- Ne pas "limiter" le sujet avec de l’humour.
- Ne pas aborder seulement les aspects "dramatiques".
J'ai l'impression que c'est un sujet ultra polarisé dans un côté comme dans l'autre et c'est ce en quoi il est "sensible".
@Uciel :
Je parle notamment d'humour parce que j'ai souvent entendu dire que l'humour permet de désacraliser le sujet. Je ne suis pas d'accord avec cela. Je pense que cela est à nuancer et je ne crois pas que cela instaure systématiquement un climat de confiance pour les personnes sensibles sur le sujet.
Cela dépend des expériences de chacun parce qu'il s'agit avant tout d'expériences.
L'humour empêche une certaine pédagogie, je trouve. Je constate très souvent que la discussion se "cristallise" autour de la boutade et que cette dernière met fin au contenu.
Pour ce qui est de mes années adolescentes, je peux dire qu'on a souvent "répondu" à mes questions sur la sexualité par des remarques qui faisaient rire.
Quelques temps plus tard, je pensais qu'on se moquait de moi et aujourd'hui, je me demande si ce n'était pas de la gêne de la part de mes interlocuteurs.
Siobhan a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 20:44(...)
Après, je m'ajuste à mon partenaire, et finalement, on a un rythme qui nous convient même si entre deux sessions l'un pratique la masturbation et l'autre préfère faire du crochet
Est-ce qu'il y a un double-sens sur le mot "crochet" ?
Absolument pas c'est comme le tricot, mais avec un crochet au lieu d'aiguilles ^^
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freeshost a écrit : ↑samedi 20 juillet 2019 à 21:25
Oui, pas facile d'interpréter l'humour avec une personne avec qui on n'a las encore noué une grande complicité.
C'est très vrai
@Freija
Je suis conscient que l'humour est à manier avec précaution, j'essaie quand même de m'adapter à ce qu'il y a en face
Pour ce qui est de mes années adolescentes, je peux dire qu'on a souvent "répondu" à mes questions sur la sexualité par des remarques qui faisaient rire.
Quelques temps plus tard, je pensais qu'on se moquait de moi et aujourd'hui, je me demande si ce n'était pas de la gêne de la part de mes interlocuteurs.
Oui, je pense qu'il faut parler sérieusement aux jeunes qui ont des questions/interrogations sérieuses et surtout reconnaître ses limites. La gène est une put*** de limite, et si l'adulte ne le dit pas, c'est impossible à comprendre, et on se sent renvoyé sans ménagement dans ses interrogations...
(pareil, je ne sais pas si le propos est clair...)
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