cela rejoint ce que je disais précédemment :PetitNuage a écrit :@ Alceste
Je n'ai pas renoncé à me faire de nouveaux amis...
Mais ces expériences douloureuses sont longues à cicatriser.
et j'ai peur de trop investir une relation qui serait à nouveau vouée à l'échec
et au désarroi qui s'en suit
Echanger avec des personnes que je ne connais pas m'est relativement facile.
Mais ce qui est difficile, c'est d'entretenir les amitiés naissantes ...
je part du principe que toute relation sera à la fois une réussite à 50% et un échec à 50% (parfois c'est un peu mieux, parfois c'est un peu pire).
je ne suis donc pas surpris ... la fin est déjà attendue dès le début. la douleur, l'amertume sont plus faciles à accepter et à gommer ainsi.
la réussite ce sont les bons moments ; l'échec c'est quand les liens se distendent puis se rompent.
l'objectif est d'arriver à profiter des bons moments sans être perturbé.e par leur fin inévitable (inévitable sauf exception ... que je n'ai jamais vécue personnellement : les "amitiés" longues de plusieurs dizaines années que j'ai pu (croire ?) connaitre (20 à 30 ans !!) sont toutes aujourd'hui finies.)
je lance des bouteilles à la mer, en direction de ce que je pense être des courants favorables, souvent elles ne sont pas saisies ; je suis alors parfois déçu, mais de moins en moins. en revanche s'il ne s'agit pas de déception, cela renforce en contrepartie la pesanteur de la solitude, que je compense avec des relations plus superficielles. ces relations superficielles comportent elles-aussi de bons moments malgré tout. j'essaie d'en profiter, et je me concentre sur le positif.
je n'espère pas que ma vie soit meilleure, je me force à changer de regard, pour exacerber ce qui me fait plaisir et évacuer les frustrations, en m'acceptant tel que je suis, et en agissant au mieux en conséquence.
sagesse ? résignation ?