FinementCiselé a écrit :Bloat a écrit :blabla
Question éthique : tu préfère un psychotique faux positif TSA, qui faute de traitement risque une décompensation et aller faire un carnage, ou un faux négatif TSA diagnostiqué psychotique ou TAG qui dans le premier cas sera sous camisole chimique et dans le second cas risque d'accumuler névroses et faire une dépression, voir développer une symptomatologie type paranoïa ?
Un indice : d'un point de vu légal, il vaut mieux le second que le premier.
Quand on cite, on cite avec précision et c'est à ça que sert l'outil de citation. Du coup je ne sais pas à quelle partie précise de mon intervention tu réponds puisque tu l'as remplacée par « blabla ». Quoiqu'il en soit, il ne s'agit pas de
ma préférence : ce n'est pas moi qui choisis les seuils. Tu vas d'ailleurs dans le sens de mon intervention ; oui, les risques et le point de vue légal (qui fait partie de l'aspect sociétal) sont pris en compte dans l'équilibre entre faux positifs et faux négatifs comme je l'ai dit :
Bloat a écrit :il faut souvent choisir un seuil adapté à la « pathologie » par rapport au risque, à l'éthique, à la société, etc.
FinementCiselé a écrit :Bloat a écrit :il est alors préférable de placer un seuil qui produit peu de faux positifs
Là encore, quand on cite, on cite avec précision et c'est à ça que sert l'outil de citation. Du coup tu as tronqué ma phrase qui était :
Bloat a écrit :Les faux, positifs ou négatifs, posent aussi de gros problèmes en recherche ; dans ce domaine, les coûts des examens sont souvent élevés et le nombre de patients faible, il est alors préférable de placer un seuil qui produit peu de faux positifs. C'est cette approche qui a été choisie pour les seuils de l'ADOS.
Et je maintiens : une étude sur un très petit nombre de personnes dont (en plus) le diagnostic pourrait être remis en cause (s'il produit beaucoup de faux positifs) ne sera pas très fiable. Examens chers et cohorte limitée encouragent au moins de faux positifs possible (aux dépens des faux négatifs).
FinementCiselé a écrit :Les faux positifs sont légions dans les TSA. Pas les faux négatifs (quand une procédure diagnostic sérieuse à eue lieu) : si le TSA est écarté chez vous, vous avez très peu de chances de l'être. Vous avez plus de chance d'être autre chose avec un diagnostic TSA que d'être TSA avec un diagnostic autre chose. C'est bien pour ça que nous sommes beaucoup à décourager les gens de persister suite à un diagnostic négatif. Ça ne sert au final qu'à provoquer des faux positifs puisqu'on va généralement chercher dans ces cas là un diagnostic de complaisance, ou un diagnostic de façade, qui plait au patient pour lui faire accepter une thérapeutique. Ça fausse les statistiques de prévalence et ça met les gens qui sont légitimement TSA dans la situation cocasse de trouver ne pas correspondre aux témoignages rencontrés.
La fiabilité des tests en cumulé est de l'ordre des 100% en exclusion sur les TSA, et on est a 100% d'exclusion sur les suivis a 4 ans.
[...]
En fait les TSA produisent trop de faux positifs actuellement : la prévalence est stable à 1%, mais vue l’accélération des diagnostics on est proche des 1/33 là :
Relaies-tu une
opinion ou as-tu une source fiable ? Sur le choix des seuils de l'ADOS, je me réfère à la publication originale (lien plus haut dans la conversation de l'ADOS) où l'auteur parle au contraire d'un seuil qui limite le nombre de faux positifs. Dans tous les cas, 1/33 c'est environ 3% et ce taux de diagnostic n'est pas incompatible avec une prévalence de 1% étant donné que ce diagnostic est historiquement récent. Et il est probable que le taux de prévalence augmentera quand la stigmatisation diminuera car aujourd'hui, être diagnostiqué en France est trop souvent remplacer l'inconnu par l'infâmant.