Bon, Alceste et Pupuce, vous n'êtes pas seulsAlceste a écrit :Pupuce a écrit :Même sur le fil pour gueuler, si j'écris des gros mots, je vais m'assurer que c'est bien ceux-là qui décrivent le mieux ma colère ou ma frustration.
J'aimerais pouvoir dire que "là vraiment c'est exagéré !"
Malheureusement, force m'est de constater que je suis aussi dans ce cas là !!
Et je n'ai pas souvenir d'un seul collègue qui m'ait laissé penser qu'il prenait lui aussi ces précautions.
Nous ne sommes peut-être pas nombreux ?!
Dans l'intitulé du sujet, je supprimerais "trop" et "bien" et j'ajouterais "avec clarté et précision": "Cela donne : Tendance à écrire avec clarté et précision".
C'est factuel, et n'induit aucune comparaison avec une norme imaginaire de "bien", qui transforme aussitôt une faculté en défaut.
En ce qui me concerne, ma manière d'écrire ainsi a deux origines:
- Dans ma tête, cela va très vite, très flou, les pensées vont beaucoup plus vite que les mots pour les dire. J'ai besoin d'un certain temps pour exprimer avec de mots ce que j'ai à écrire. L'avantage de l'écrit par rapport à l'oral, c''est que j'ai le temps de le faire.
- Je me soucie de la personne qui va me lire. Je relis attentivement ce que j'écris en essayant de me mettre dans la tête d'une personne qui n'est pas moi, comme si je lisais les écrits de quelqu'un d'autre. Je m'assure que je comprends ce que j'ai écrit.
Au travail j'écris en fonction de ce que la personne attend de moi: je structure mon propos, je l'organise logiquement, de façon à lui faciliter au maximum son travail à elle. Et le travail de ceux qui suivront, qui ne disposeront pas nécessairement des informations "non écrites", que tout le monde trouve "évidentes" à un instant t mais dont l'absence à un instant ultérieur est souvent regrettée.
Evidemment il m'arrive d'être fatiguée, et ma vigilance se relâche. Quand je m'en rends compte, je fais une pause, mais je m'efforce de ne pas changer ma façon d'écrire.