RDV chez un psy
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Re: RDV chez un psy
Personne n'a besoin de ton aval pour poster quoi que ce soit, moi y compris
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: RDV chez un psy
Bonjour.
Je ne voulais pas creer de discordes entre vous. Je me suis calmée j'ai dormi et je voudrais juste essayer de m'expliquer.
Celà fait deux mois que j'ai accepté l'idée que je ne rentre pas dans la norme. Avant celà, j'étais en lutte constante pour faire illusions.
Ce que j'ai dit, je le pense oui. De la mème façon que je préférerais perdre mon bras droit que mon bras gauche. Et je comprend que l'on ne dise pas celà à un manchot. Le problème c'est que lorsque je pense, aucun facteur de bienséance ne participe au choix de mes mots. Ce sont des pensées brut, mes interlocuteurs n'entrent absolument pas en compte .. Et je me rend compte apres coup d'es sottises que je dis.
Donc je vous présente mes excuses.
Ce n'est pas comme au Resto. Au Resto j'attend que les autres commandent et je dit " la même chose".
Pour mes propos concernant les différents psy; je ne connais aucun psy. Je n'ai confiance en personne, et un master de psychologie n'est pas un élément suffisant pour que je me sente en confiance.
Un psychiatre est avant tout un médecin, alors je me sent davantage rassurée. Seulement, je suis certaine qu'il y a de mauvais psychiatres. Alors j'ai peur. J'angoisse lorsqu'il s'agit de me rendre dans un nouveau magasin, alors .... Que vous ne compreniez pas, je le conçois. Si j'étais cohérente je ne serais pas arrivée ici ..
Mais tout ça, vient de mes angoisses et de ma peur d'affronter la réalité, la peur qu'on me dise "Madame vous n'êtes pas comme tout le monde, arrêtez de vouloir le devenir. " et je suis sûre que l'on me dira ça.
J'ai été violemment atteinte par le côté " fun " interprété dans mes phrases. Ma réaction était sans doute excessive.
Simplement parce que ma vie est un enfer pour moi. Et que je ne vois rien de fun, ni à ce propos, ni dans ma vie de tous les jours.
Les deux premières heures d'une journee sont décisives pour le reste des 24h :
Il suffit que mes clefs ne soient pas â leur place pour que ma journee deviennent infernale.
J'ai un rituel établit à la minute près, et le moindre imprévu le fera passer une journee angoissante et stressante
En arrivant au travail, je garde mon casque sur les oreilles et je marche très vite, afin de donner l'impression que je suis pressé ; ainsi lorsque je croise mes collegues, je souri et salue de la main sans m'arrêter.
Tout ça parce que apres deux ans à travailler avec eux, je ne sais pas si je dois leur faire la bise, leur serrer la main, utiliser le vouvoiement ou le tutoiement. Et j'ai une crainte terrible d'un engagement de conversation ; " tu as fait quoi ce week end?"
Je suis capable de répondre oui, â une question ouverte.
Mon plus gros problèmes actuellement, c'est que jusque là, l'illusion était parfaite et depuis quelques temps j'ai l'impression de perdre le contrôle.
J'ai de plus en plus de ToC, d'angoisses, et j'arrive de moins en moins à maîtriser le paraître sur lequel je travaille tellement.
Depuis toujours, je suis passionnée par les phasmidae. Je suis capable de citer plus de 200 espèces ainsi que leurs noms latins, détaillant chacune de leur particularité de mimétisme ou de parthénogenèse. Je suis capable de les dessiner de manière très précise aussi, et je peux en parler durant des heures.
Mais même en me rendant dans des bourses destinées à ces insectes, je n'ai pas trouvé d'interlocuteur, les gens me prenaient pour une folle.
En découvrant le TSA, j'ai pensé que peut être, cette fascination pour ces insectes m'était propre car je me reconnaîs en eux; cette capacité à disparaître dans un monde hostile. Â survivre plutôt que vivre sans jamais etre vu.
Sauf que le phasme, s'il bouge, il est repéré et se fait dévorer. Et c'est pareil pour moi.
Je me suis reconnue dans beaucoup de choses et j'ai pensé que peut être je n'étais pas seule à vivre ainsi.
Il n'y a rien de fun, je suis en détresse totale. Et je ne voulais vraiment en aucun cas creer de discorde dans votre forum, ni blesser qui que ce soit.
Je pense vraiment qu'il faudrait supprimer ce poste qui n'apportera rien à personne et pour ma part je vais essayer de me reposer et arrêter de me comparer à vous simplement parce que je serais soulagée de ne plus me sentir comme un extraterrestre seul sur terre.
Tout allait mieux avant que je ne cherche à discuter de mes difficultés.
Bonne journée
Je ne voulais pas creer de discordes entre vous. Je me suis calmée j'ai dormi et je voudrais juste essayer de m'expliquer.
Celà fait deux mois que j'ai accepté l'idée que je ne rentre pas dans la norme. Avant celà, j'étais en lutte constante pour faire illusions.
Ce que j'ai dit, je le pense oui. De la mème façon que je préférerais perdre mon bras droit que mon bras gauche. Et je comprend que l'on ne dise pas celà à un manchot. Le problème c'est que lorsque je pense, aucun facteur de bienséance ne participe au choix de mes mots. Ce sont des pensées brut, mes interlocuteurs n'entrent absolument pas en compte .. Et je me rend compte apres coup d'es sottises que je dis.
Donc je vous présente mes excuses.
Ce n'est pas comme au Resto. Au Resto j'attend que les autres commandent et je dit " la même chose".
Pour mes propos concernant les différents psy; je ne connais aucun psy. Je n'ai confiance en personne, et un master de psychologie n'est pas un élément suffisant pour que je me sente en confiance.
Un psychiatre est avant tout un médecin, alors je me sent davantage rassurée. Seulement, je suis certaine qu'il y a de mauvais psychiatres. Alors j'ai peur. J'angoisse lorsqu'il s'agit de me rendre dans un nouveau magasin, alors .... Que vous ne compreniez pas, je le conçois. Si j'étais cohérente je ne serais pas arrivée ici ..
Mais tout ça, vient de mes angoisses et de ma peur d'affronter la réalité, la peur qu'on me dise "Madame vous n'êtes pas comme tout le monde, arrêtez de vouloir le devenir. " et je suis sûre que l'on me dira ça.
J'ai été violemment atteinte par le côté " fun " interprété dans mes phrases. Ma réaction était sans doute excessive.
Simplement parce que ma vie est un enfer pour moi. Et que je ne vois rien de fun, ni à ce propos, ni dans ma vie de tous les jours.
Les deux premières heures d'une journee sont décisives pour le reste des 24h :
Il suffit que mes clefs ne soient pas â leur place pour que ma journee deviennent infernale.
J'ai un rituel établit à la minute près, et le moindre imprévu le fera passer une journee angoissante et stressante
En arrivant au travail, je garde mon casque sur les oreilles et je marche très vite, afin de donner l'impression que je suis pressé ; ainsi lorsque je croise mes collegues, je souri et salue de la main sans m'arrêter.
Tout ça parce que apres deux ans à travailler avec eux, je ne sais pas si je dois leur faire la bise, leur serrer la main, utiliser le vouvoiement ou le tutoiement. Et j'ai une crainte terrible d'un engagement de conversation ; " tu as fait quoi ce week end?"
Je suis capable de répondre oui, â une question ouverte.
Mon plus gros problèmes actuellement, c'est que jusque là, l'illusion était parfaite et depuis quelques temps j'ai l'impression de perdre le contrôle.
J'ai de plus en plus de ToC, d'angoisses, et j'arrive de moins en moins à maîtriser le paraître sur lequel je travaille tellement.
Depuis toujours, je suis passionnée par les phasmidae. Je suis capable de citer plus de 200 espèces ainsi que leurs noms latins, détaillant chacune de leur particularité de mimétisme ou de parthénogenèse. Je suis capable de les dessiner de manière très précise aussi, et je peux en parler durant des heures.
Mais même en me rendant dans des bourses destinées à ces insectes, je n'ai pas trouvé d'interlocuteur, les gens me prenaient pour une folle.
En découvrant le TSA, j'ai pensé que peut être, cette fascination pour ces insectes m'était propre car je me reconnaîs en eux; cette capacité à disparaître dans un monde hostile. Â survivre plutôt que vivre sans jamais etre vu.
Sauf que le phasme, s'il bouge, il est repéré et se fait dévorer. Et c'est pareil pour moi.
Je me suis reconnue dans beaucoup de choses et j'ai pensé que peut être je n'étais pas seule à vivre ainsi.
Il n'y a rien de fun, je suis en détresse totale. Et je ne voulais vraiment en aucun cas creer de discorde dans votre forum, ni blesser qui que ce soit.
Je pense vraiment qu'il faudrait supprimer ce poste qui n'apportera rien à personne et pour ma part je vais essayer de me reposer et arrêter de me comparer à vous simplement parce que je serais soulagée de ne plus me sentir comme un extraterrestre seul sur terre.
Tout allait mieux avant que je ne cherche à discuter de mes difficultés.
Bonne journée
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Re: RDV chez un psy
Je te conseille de lancer un appel dans la discussionNataldie a écrit :Pour mes propos concernant les différents psy; je ne connais aucun psy. Je n'ai confiance en personne, et un master de psychologie n'est pas un élément suffisant pour que je me sente en confiance.
Un psychiatre est avant tout un médecin, alors je me sent davantage rassurée. Seulement, je suis certaine qu'il y a de mauvais psychiatres. Alors j'ai peur.
"Diagnostic : où aller et Psychiatre compétent sur Paris",
des membres pourront te transmettre en MP les coordonnées
de professionnels qui connaissent l'autisme et le SA ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: RDV chez un psy
Merci, j'ai déjà fait une liste des différentes adresses.
Je comprend qu'il y ait un ras le bol, ceci dit je ne me dit pas autiste, je cherche des réponses.
Je n'ai jamais dit que je souffre d'être autiste car je ne sais pas si je le suis ou non, je pense même que non.
Je souffre oui c'est certain, je ne suis pas la seule, oui c'est certain, sinon ce forum ne serait pas.
Il n'y a pas d'échelle à la souffrance alors je ne comparerais pas les difficultés à celles des autres, ce n'est pas le but.
Je pensais que autistes ou non, ce forum avait pour objectif premier d'échanger.
Chacun communique à sa manière, avec moi c'est toujours compliqué par contre je suis capable d'écouter les arguments des autres et d'argumenter mes propos lorsqu'on me le demande.
Je suis aussi capable de me remettre en question et de présenter mes excuses:
J'ai plus de facilités à défendre les autres face aux injustices que moi même, simplement parce que je me considère depuis toujours comme la pire des personnes. Voila pourquoi je me suis contentée de me sauver hier.
Mais je pense sincèrement que ça ne vaut pas la peine de se disputer avec les autres membres à cause des propos " d'une petite nouvelle qui croit tout savoir"
C'est dommage.
Lilette a écrit :Tu te fiches de qui là ???freeshost a écrit :Ah ! Pourtant, si tu penses au spectre autistique, au syndrome d'Asperger, ce forum sera l'un des plus profitables dans la francophonie. Parcours aussi les discussions auxquelles tu ne participes pas.
Garde courage et sérénité, patience et persévérance, malgré tout ce qui peut secouer la fourmilière.
Les personnes expérimentées oublient parfois qu'elles ont été débutantes. Cela montre qu'elles sont débutantes dans leur expérience en tant que personnes expérimentées.
En tous les cas, un diagnostic ne se fait pas sur l'internet. Ici, tu trouveras des pistes et des conseils. Dans le concret, les personnes habilitées à faire un diagnostic, tu les trouveras en face à face (éventuellement par des premiers contacts par courriel ou téléphone). Peut-être que des personnes te conseilleront des noms par messages privés.
Comparaison n'est pas raison.
t
Essayons de prendre du recul, de ne pas toujours répondre à chaud (et à chaux) comme des chiens de Pavlov. (Bon, en même temps, moi, ma langue et mon cerveau peuvent facilement s'émoustiller. )
Tu es peut-être + magnanime que misty & moi, ce n'est pas une raison pour laisser passer n'importe quel discours.
Pour tout dire moi aussi j'ai été blessée, j'en ai juste ras le bol de ces ptits nouveaux qui veulent t'apprendre ce que c'est que d'être autiste, qu'ils souffrent d'être autistes, alors que non diag, mais ne ressentent pas le besoin d'avoir un diag, ne souffrent pas, n'ont pas besoin d'aide, bref tout va bien, aucj souci d'interaction sociale limite, je suis désolée mais non.
Des gens qui souffrent apparemment, sans se rendre compte que toi derrière tu galères pour tout, & ne se posent mm pas la question de savoir si leurs propos seront blessants ou non, puisqu'eux souffrent mais ne veulent pas de diag, mais quuuand même c'trop super dur d'être autiste kôa, mais quand même, jvoudrais pas être bipo ou schizo hein, soyons réaliste, c'pas aussi fun quoiii.
Désolée mais flûte, moi aussi je souffre, ja galère suffisamment comme ça, je n'ai pas besoin de leçon de morale de la part de quelqu'un qui visiblement ,e sait pas trop de quoi elle parle, ni en SA ni en maladies psys.
Désolée, ça fait un moment que je me retenais, au bout d'un temps il fallait que ça sorte, je n'ai rien contre Nataldie précisément.
Je comprend qu'il y ait un ras le bol, ceci dit je ne me dit pas autiste, je cherche des réponses.
Je n'ai jamais dit que je souffre d'être autiste car je ne sais pas si je le suis ou non, je pense même que non.
Je souffre oui c'est certain, je ne suis pas la seule, oui c'est certain, sinon ce forum ne serait pas.
Il n'y a pas d'échelle à la souffrance alors je ne comparerais pas les difficultés à celles des autres, ce n'est pas le but.
Je pensais que autistes ou non, ce forum avait pour objectif premier d'échanger.
Chacun communique à sa manière, avec moi c'est toujours compliqué par contre je suis capable d'écouter les arguments des autres et d'argumenter mes propos lorsqu'on me le demande.
Je suis aussi capable de me remettre en question et de présenter mes excuses:
J'ai plus de facilités à défendre les autres face aux injustices que moi même, simplement parce que je me considère depuis toujours comme la pire des personnes. Voila pourquoi je me suis contentée de me sauver hier.
Mais je pense sincèrement que ça ne vaut pas la peine de se disputer avec les autres membres à cause des propos " d'une petite nouvelle qui croit tout savoir"
C'est dommage.
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Re: RDV chez un psy
Bonjour Nataldie,
Juste pour répondre à ta question première sur ce que tu peux dire au psychiatre avec lequel tu as pris rendez-vous : le contenu de ton avant-dernier message me semble tout à fait approprié.
Je te souhaite de trouver le courage de franchir le pas et d'aller jusqu'au rendez-vous cette fois.
Juste pour répondre à ta question première sur ce que tu peux dire au psychiatre avec lequel tu as pris rendez-vous : le contenu de ton avant-dernier message me semble tout à fait approprié.
Je te souhaite de trouver le courage de franchir le pas et d'aller jusqu'au rendez-vous cette fois.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
- Et à venir prochainement La pie baladeuse
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Re: RDV chez un psy
....................
Modifié en dernier par Pupuce le mardi 14 novembre 2017 à 17:45, modifié 1 fois.
Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: RDV chez un psy
Je suis allée chez un psychiatre non spécialiste de l'autisme :
Je rentre et vois un sofa dans son cabinet, mauvais signe......Puis je regarde la grande bibliothèque qu'il a : livres sur la psychanalyse.
Je lui explique que j'ai été diagnostiquée récemment autiste, il me répond que mes problèmes viennent de mon enfance et que je ne suis pas autiste : comment peut-il en arriver à une telle conclusion puisque l'entretien vient de commencer et que je n'ai pas dit un mot sur mon enfance ?......De plus il nie de fait les résultats du diagnostic d'autisme.
Avec cette phrase concernant mon enfance, la confiance se brise avec ce psychiatre.
Je lui dis que cela n'a rien à voir avec mon enfance puisque par exemple je me suis balancée depuis que je suis toute petite. Il comprend que je ne veux pas rentrer dans son jeu et abandonne sur sa lancée.
Je lui explique un peu la défiance de l'autisme vis à vis de la psychanalyse. Il m'explique qu'il n'est pas pour les écoles de psychanalyse et qu'en tant que psychiatre il préfère pour l'autisme un mixte des méthodes comportementales-analyses psychanalytiques.
Je lui explique la procédure de diagnostic de l'autisme car il pensait que le professionnel qui m'a diagnostiqué m'avait donné des médicaments ! Je lui dis qu'un diagnostic n'est pas vraiment une visite médicale.
Ceci dit il veut en savoir plus sur moi donc plannifie un autre RDV : Je n'irai pas.
90 euros pour ça......Bon je vais retourner voir le professionnelle qui m'a diagnostiqué, fini les psys ou autres spécialistes qui connaisent mal l'autisme.
Je rentre et vois un sofa dans son cabinet, mauvais signe......Puis je regarde la grande bibliothèque qu'il a : livres sur la psychanalyse.
Je lui explique que j'ai été diagnostiquée récemment autiste, il me répond que mes problèmes viennent de mon enfance et que je ne suis pas autiste : comment peut-il en arriver à une telle conclusion puisque l'entretien vient de commencer et que je n'ai pas dit un mot sur mon enfance ?......De plus il nie de fait les résultats du diagnostic d'autisme.
Avec cette phrase concernant mon enfance, la confiance se brise avec ce psychiatre.
Je lui dis que cela n'a rien à voir avec mon enfance puisque par exemple je me suis balancée depuis que je suis toute petite. Il comprend que je ne veux pas rentrer dans son jeu et abandonne sur sa lancée.
Je lui explique un peu la défiance de l'autisme vis à vis de la psychanalyse. Il m'explique qu'il n'est pas pour les écoles de psychanalyse et qu'en tant que psychiatre il préfère pour l'autisme un mixte des méthodes comportementales-analyses psychanalytiques.
Je lui explique la procédure de diagnostic de l'autisme car il pensait que le professionnel qui m'a diagnostiqué m'avait donné des médicaments ! Je lui dis qu'un diagnostic n'est pas vraiment une visite médicale.
Ceci dit il veut en savoir plus sur moi donc plannifie un autre RDV : Je n'irai pas.
90 euros pour ça......Bon je vais retourner voir le professionnelle qui m'a diagnostiqué, fini les psys ou autres spécialistes qui connaisent mal l'autisme.
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
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- Prolifique
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Re: RDV chez un psy
Je crois qu'on ne s'est pas comprises... Ce n'est pas une question de bienséance mais de logique. Il n'est pas question de ce que tu préfèrerais, et tu ne pourras pas dire "la même chose svp". Un diagnostic c'est un peu un avis extérieur sur la personne que tu es et les difficultés que tu as: d'un point de vue médical stricto sensu, ton avis on s'en tamponne. Si vraiment c'est aberrant, si personne ne te reconnait là-dedans (même pas toi), tu peux toujours chercher un autre avis d'un autre professionnel. Mais ce n'est toujours pas toi qui choisis. Si on pouvait avoir suffisamment de recul sur soi, il n'y aurait pas de psychiatrie...Ce que j'ai dit, je le pense oui. De la mème façon que je préférerais perdre mon bras droit que mon bras gauche. Et je comprend que l'on ne dise pas celà à un manchot. Le problème c'est que lorsque je pense, aucun facteur de bienséance ne participe au choix de mes mots. Ce sont des pensées brut, mes interlocuteurs n'entrent absolument pas en compte .. Et je me rend compte apres coup d'es sottises que je dis.
Donc je vous présente mes excuses.
Ce n'est pas comme au Resto. Au Resto j'attend que les autres commandent et je dit " la même chose".
Ce que j'essayais aussi de te faire comprendre, c'est que quand tu as des difficultés et que tu décides de recourir à la psychiatrie, tu fais un choix: celui de rencontrer ce monde là, et d'accepter ce qu'il a à t'offrir. Bien sûr qu'il y a de mauvais psys, que tu vas peut-être entendre des salamalecs (le forum sert un peu à ça, à accompagner des démarches de diag en échangeant avec des gens qui sont passés par là). Tu n'es pas obligée de croire tout ce qu'ils vont te dire, mais ça ça se décide après, selon ce qui se passe (comme ce qu'évoque Autrey). Ce que je vois comme totalement absurde, c'est de vouloir consulter un psy tout en dénigrant l'ensemble de la psychiatrie.
Il y a des gens qui vont mal et ne vont pas chercher un psychiatre, trouvent d'autres solutions qui leur conviennent mieux ou restent dans leur marasme. A titre perso je trouve ça très délétère mais ils font bien ce qu'ils veulent je n'ai pas à juger.
J'ai beaucoup reculé avant d'aller consulter, et je l'ai fait le jour où je ne me voyais pas continuer sans à cause des dommages collatéraux provoqués par mes comportements. Chaque histoire est différente, chacun a ses raisons de faire ou ne pas faire les choses. On ne peut juste pas à la fois être contre les psys et chercher un diag (le principe de diag étant en lui même de la psychiatrie).
Tu vois ce que je veux dire?
A mon avis ça peut être problématique car, quelque soit le trouble, beaucoup de psychiatres préfèrent travailler en binôme avec un (neuro)psychologue pour poser un diag et mettre en place un suivi. Je suis prise en charge à la fois en libéral et dans le public (CMP) et c'est quelque chose qui met à peu près tout le monde d'accord: le principe du travail d'équipe.Je n'ai confiance en personne, et un master de psychologie n'est pas un élément suffisant pour que je me sente en confiance.
Il faut déjà faire la différence entre psychologue et neuropsychologue. Ensuite, il faut essayer de ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Enfin, on en revient au même problème: confier un minimum les clés de ta "voiture intérieure" à quelqu'un d'autre que toi. Sans ce rapport de confiance, même le meilleur pro entouré de l'équipe la plus au point sur tous les troubles existants ne peut pas t'aider.
Je ne vois pas comment tu pourrais être comme tout le monde, puisque personne ne l'est. "Tout le monde", c'est personne. Les angoisses et la peur d'affronter la réalité, je connais, je vis avec et je gère au quotidien: toute la différence quand on se pose des questions, c'est de savoir si oui ou non on veut des réponses. Pour certains c'est plus confortable de vivre avec les questions qu'avec les réponses: là encore chacun fait ce qu'il veut.Mais tout ça, vient de mes angoisses et de ma peur d'affronter la réalité, la peur qu'on me dise "Madame vous n'êtes pas comme tout le monde, arrêtez de vouloir le devenir. " et je suis sûre que l'on me dira ça.
Je ne suis pas d'accord, je trouve que ce genre de discussion fait justement beaucoup avancer les choses car révélatrice d'une partie immergée de l'iceberg. Moi aussi quand on me fout la paix je suis heureuse avec mes crayons, mes pinceaux, ma musique et mes bouquins. Je crois que c'est très courant ici. Sauf que quand comme moi et (d'autres) on est en couple, en famille, besoin de travailler et d'interagir un minimum avec le monde, ça coince. Je ne pense pas qu'on irait consulter des psys et entamer des démarches diag si on rejetait tout le monde en bloc et voulait rester seuls à vie 24/7...Je pense vraiment qu'il faudrait supprimer ce poste qui n'apportera rien à personne
Ce n'est que mon avis, si tu veux que ça disparaisse, soit...
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***
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Re: RDV chez un psy
Je me suis souvent demandée si je n'avais pas occulté un événement traumatisant de mon enfance, qui justifierait le tout.
Mais vraiment je ne vois pas, j'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus saine, des parents aimants et soudés, des sœurs, j'ai toujours eu de très bons résultats en classe ( j'ai sauté deux classes), pas de drame familial, rien... Mes parents m'inscrivaient à diverses activités, ils organisaient des anniversaire en invitant des camarades de classe, ils ont tout mis en œuvre pour que leurs enfants se développent bien, d'ailleurs mes sœurs s'en sortent toutes parfaitement bien.
 l'exception de ma sœur adoptive, qui est beaucoup plus jeune que moi et qui avait elle une histoire très douloureuse.
Je pense qu'il est bien plus courant de trouver des raisons dans le passé des patients que de découvrir un autisme. Les psy sont avant tous des êtres humains et ils font forcement parfois des erreurs de jugement eux aussi malgré leur formations.
Moi je ne m'attend à rien particulièrement. S'il veut parler de mon enfance alors d'accord. mais aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme je suis.
Et s'il s'est passé quelque chose avant mes trois ans... Je ne m'en souviens pas évidemment.
Ce qui me fait réellement douter de l'autisme pour ma part c'est que ... Personne n'aurait remarqué... Ni le corps enseignant, ni ma famille, .... Mes parents étaient tellement attentionnés, comment ils auraient pu passer à côté de ça?
D'un autre côté vous êtes nombreux à avoir été diagnostiqués tardivement... Alors il faut vraiment que je m'accroche et que je me rende à ce premier RDV.
J'ai annulé celui prévu et j'ai contacté une psychiatre spécialisée, suivant vos conseils. ( par e mail donc j'attend une réponse)
Si je suis à côté de la plaque elle saura me le dire.
Et surement me rediriger.
Et j'espère que je ne me sentirais pas agressée mais une fois de plus je suis très â l'écoute de ce que l'on peut me dire. Je peux être très blessée mais je reste dans la réflexion malgré tout.
Je me fais vraiment force car je ne peux pas rester comme ça, c'est pire chaque jour, à ce rythme je vais perdre mon travail ma famille avant la fin de l'année ...
Mais vraiment je ne vois pas, j'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus saine, des parents aimants et soudés, des sœurs, j'ai toujours eu de très bons résultats en classe ( j'ai sauté deux classes), pas de drame familial, rien... Mes parents m'inscrivaient à diverses activités, ils organisaient des anniversaire en invitant des camarades de classe, ils ont tout mis en œuvre pour que leurs enfants se développent bien, d'ailleurs mes sœurs s'en sortent toutes parfaitement bien.
 l'exception de ma sœur adoptive, qui est beaucoup plus jeune que moi et qui avait elle une histoire très douloureuse.
Je pense qu'il est bien plus courant de trouver des raisons dans le passé des patients que de découvrir un autisme. Les psy sont avant tous des êtres humains et ils font forcement parfois des erreurs de jugement eux aussi malgré leur formations.
Moi je ne m'attend à rien particulièrement. S'il veut parler de mon enfance alors d'accord. mais aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme je suis.
Et s'il s'est passé quelque chose avant mes trois ans... Je ne m'en souviens pas évidemment.
Ce qui me fait réellement douter de l'autisme pour ma part c'est que ... Personne n'aurait remarqué... Ni le corps enseignant, ni ma famille, .... Mes parents étaient tellement attentionnés, comment ils auraient pu passer à côté de ça?
D'un autre côté vous êtes nombreux à avoir été diagnostiqués tardivement... Alors il faut vraiment que je m'accroche et que je me rende à ce premier RDV.
J'ai annulé celui prévu et j'ai contacté une psychiatre spécialisée, suivant vos conseils. ( par e mail donc j'attend une réponse)
Si je suis à côté de la plaque elle saura me le dire.
Et surement me rediriger.
Et j'espère que je ne me sentirais pas agressée mais une fois de plus je suis très â l'écoute de ce que l'on peut me dire. Je peux être très blessée mais je reste dans la réflexion malgré tout.
Je me fais vraiment force car je ne peux pas rester comme ça, c'est pire chaque jour, à ce rythme je vais perdre mon travail ma famille avant la fin de l'année ...