Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
Benoit a écrit :Laisser libre de l'espace à ces personnes pour le jour où elles auront amassé assez de courage pour faire le premier pas. Essayer de parler des sujets dans les fils appropriés autant que faire se peu, même s'ils nous intéressent beaucoup, ça n'intéresse pas forcément tout le monde. Question de (auto)discipline.
Je suis d'accord avec ça, qui me semble d'ailleurs
valable pour tout forum, quel qu'en soit le thème.
On essaye aussi de déplacer les suites de messages
qui débordent d'une discussion, mais c'est parfois
assez délicat à réaliser dans la pratique ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
A la base oui. Mais à un moment ça constitue aussi un frein à l'expression.
Rien que ce fil est censé être réserver aux gueulantes.
Par contre ce qui est impossible c'est de forcer les gens à alimenter des sujets précis, comme ceux sur la recherche (au sens large) qui me semblent avoir fondu ces derniers temps.
Donc le seul moyen qu'ils "remontent" c'est d'attirer des gens qui veuillent bien "se taper" des publis scientifiques pour en rendre compte.
Je n'ai pas la solution
Et parce que c'est possible, voici à quoi ressemblait le forum en septembre 2009. Simplement pour voir de quoi ça parlait...
Pourquoi septembre 2009? Je ne sais pas.
Benoit a écrit :A la base oui. Mais à un moment ça constitue aussi un frein à l'expression.
Pour être sûr de bien comprendre : tu fais référence à quoi, là ?
Benoit a écrit :Rien que ce fil est censé être réserver aux gueulantes.
Il va y revenir bientôt, après un peu de ménage ...
Benoit a écrit :Par contre ce qui est impossible c'est de forcer les gens à alimenter des sujets précis, comme ceux sur la recherche (au sens large) qui me semblent avoir fondu ces derniers temps.
Donc le seul moyen qu'ils "remontent" c'est d'attirer des gens qui veuillent bien "se taper" des publis scientifiques pour en rendre compte.
Je n'ai pas la solution
Je vois pourtant des articles récents dans le sujet
des Recherches sur l'autisme (synchro, GOB !).
Il n'y a pas non plus tant que ça de publications ...
Benoit a écrit :Et parce que c'est possible, voici à quoi ressemblait le forum en septembre 2009. Simplement pour voir de quoi ça parlait...
Pourquoi septembre 2009? Je ne sais pas.
Une autre époque, assurément ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Tugdual a écrit :Il va y revenir bientôt, après un peu de ménage ...
Ça va couper chérie.
Tugdual a écrit :Je vois pourtant des articles récents dans le sujet
des Recherches sur l'autisme (synchro, GOB !).
Il n'y a pas non plus tant que ça de publications ...
A mon avis, ca fait un peu fourre-tout parce qu'il y a peu de publications dans ce fil.
J'établis une distinction entre les articles de presse et de blog, les trucs "administratifs" émanant de la HAS et les publications toxiques émanant de mecs connus pour leur vision particulière de la question.
A un moment on a eu un fil sur les "causes environnementales", différents "traitements" évoqués et testés, d'autres sur les "zozos avec un agenda douteux" (sous un autre nom plus convenable), mais je conçois la difficulté de faire un tri.
Modération (Tugdual) : Déplacement de messages depuis "Juste pour gueuler" (fin.)
Je suis déçue que ce soit devenu une discussion de plus sur le QI. Alors qu'à mon avis la question était plus sur la proportions de personnes présentant des caractéristiques assez rares ou en contradiction avec l'autisme. Il ne reste encore une fois que le surdon, alors qu'au début il s'agissait des femmes, des travailleurs, des surdoués, des parents... et qui se pensent autistes ou le sont effectivement, en dépit des statistiques.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Je me suis gardée jusque-là d'avancer sur le terrain délicat du HQI, mais la question est effectivement intéressante, comme celle des femmes : pourquoi leur proportion sur Asperansa est-elle à ce point différente de ce que prévoient les statistiques.
Concernant le ratio hommes/femmes, je partage l'idée de Tugdual.
Le problème n'est peut-être pas qu'il y ait trop de femmes, et que ce n'est pas possible, mais qu'il y ai trop peu d'hommes :
- parce qu'ils ne se reconnaissent pas à leur place sur le forum ?
- parce qu'ils ne ressentent pas le besoin d'échanger sur un forum ?
- parce qu'ils ne parviennent pas à le faire ?
Peut-être y a-t-il ici une majorité de femmes HQI parce que ce sont elles qui ont le plus de capacités à communiquer, tout simplement.
Il suffit de voir d'autres forums francophones sur l'autisme : ils existent, mais sont quasiment inactifs.
Il ne faudrait pas qu'Asperansa deviennent ainsi parce que certains participants, parmi les plus actifs, se sentent rejetés.
Sinon, concernant le HQI dans la population Aspie, les stats qui s'appliquent à la population générale ne sont pas forcément valables :
- parce que le test de QI est quasi-systématique dans le cadre du diagnostic, et donc le pourcentage de population testé est incomparablement plus grand que dans la population générale
- parce que des résultats hétérogènes et un QI non calculable conduisent malgré tout les psys à parler de HQI (c'est mon cas en tout cas, et je pense n'être pas la seule)
Si je peux préciser une chose, sans savoir si je représente d'autres que moi même...une précision concernant le fait qu'une personne qui se pense autiste tout en étant en capacité de venir échanger ici, va pouvoir venir alimenter le flot de message sur le QI...sans revendiquer de zébritude par exemple...
Dans mon parcours donc, il y a le décalage et la souffrance de la bizarrerie, depuis toujours, la majorité des éléments étant présents depuis l'enfance, et depuis que le regard en arrière sur des faits précis est possible, avec l'aide des professionnels que je croise, des lectures sur le forum et ailleurs, des vidéos de SuperPépette et autres, les retours de ma mère sur ma petite enfance etc...etc...
il y a une chose qui revient sans cesse, c'est pourquoi donc, au delà de la nécessité de conserver quelques rituels, quelques stréréotypies de ne pas évacuer tous mes comportements envahissants j'ai réussi à me trainer là ou j'en suis...
Je prends les choses autrement...
si on a pu penser autour de moi que j'étais un Dys, à cause de mon elocution particulière, mon bégaiement initial, mes fautes à chaque mot jusqu'au collège, mes maladresses, etc...je ne comprends pas ce qui peut expliquer qu'à l'entrée au lycée tout ça semble appartenir à un autre (sauf la maladresse de certaines situations, satanées petits objets...)...
si on a pu penser que j'étais neurotypique, pourquoi ce devoir d'expliquer tout le temps que je ne fais pas exprès de me comporter comme un original, que je ne peux pas donner ce que l'on me demande parceque "je n'ai pas appris à être ou à faire" ces gestes, ces attitudes communicantes, chaleureuses, etc...
si on peut penser que je suis autiste, pourquoi est ce que je ne suis donc pas ce jeune homme casanier, sans emploi, sans conjoint, chez ses parents qui travaille sur une locomotive Bombardier ou un nouveau procédé d'intrusion de Physanto pour copier quelques données...
En fait d'où viendrait ma capacité à compenser ? si l'on m'accorde le bénéfice du doute et que mon profil peut se rapprocher de celui d'un des intervenants des conférences de cet hiver (Merci pour la réponse Tiz), comme l'a dit l'une d'entre eux dans une vidéo, "le gros cerveau" des aspies est sans doute le responsable de cette capacité d'adaptation si particulière et si forte...c'est une hypothèse, et ce n'est que cette notion de gros cerveau qui fait entrevoir la notion de HQI pour moi, n'est-il pas envisageable que ce gros cerveau participe de l'invisibilité de certains aspies ...
Alors peut être que ce n'est pas ça, que mon QI incalculable avec son delta de 40 points n'a rien à voir avec du haut potentiel, il n'empêche que sur la route de la compréhension de l'humain que je suis dans sa fibre, il y a ce questionnement: pourquoi ce cerveau qui ne s'arrête jamais est si difficile à mailler, à caser, à appréhender...
Voilà, je ne parlerai donc plus de HQI, je ne le suis pas, et mardi soir je pense que ma signature va changer quelques soient les résultats de ma matinée à l'hôpital, un gros cerveau va faire un pas de plus vers lui même.
Prédiag TSA en 14... Scores élevés sur WAIS en 14 et 16 Prédiag TSA bis en 16 TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme
Lilas a écrit :Je me suis gardée jusque-là d'avancer sur le terrain délicat du HQI, mais la question est effectivement intéressante, comme celle des femmes : pourquoi leur proportion sur Asperansa est-elle à ce point différente de ce que prévoient les statistiques.
Concernant le ratio hommes/femmes, je partage l'idée de Tugdual.
Le problème n'est peut-être pas qu'il y ait trop de femmes, et que ce n'est pas possible, mais qu'il y ai trop peu d'hommes :
- parce qu'ils ne se reconnaissent pas à leur place sur le forum ?
- parce qu'ils ne ressentent pas le besoin d'échanger sur un forum ?
- parce qu'ils ne parviennent pas à le faire ?
Peut-être y a-t-il ici une majorité de femmes HQI parce que ce sont elles qui ont le plus de capacités à communiquer, tout simplement.
Il suffit de voir d'autres forums francophones sur l'autisme : ils existent, mais sont quasiment inactifs.
Il ne faudrait pas qu'Asperansa deviennent ainsi parce que certains participants, parmi les plus actifs, se sentent rejetés.
Sinon, concernant le HQI dans la population Aspie, les stats qui s'appliquent à la population générale ne sont pas forcément valables :
- parce que le test de QI est quasi-systématique dans le cadre du diagnostic, et donc le pourcentage de population testé est incomparablement plus grand que dans la population générale
- parce que des résultats hétérogènes et un QI non calculable conduisent malgré tout les psys à parler de HQI (c'est mon cas en tout cas, et je pense n'être pas la seule)
Je partage l'analyse. Je pense également que les femmes dans ce domaine comme sans d'autres sont sous détectées.
Déjà, quand on a pas accès à un CRA proche de chez soi ou accessible, tout le monde n'a pas accès au libéral. J'ai la chance de pouvoir le faire de justesse Mais pour rappel, les femmes gagnent en moyenne 25% de moins que les hommes en 2015.
Pour les histoire de prévalence, je suis très méfiante. Pour le SA, selon les sources, il y a pleins de prévalences différentes. Et sérieusement comment on peut établir une prévalence sur les diagnostiqués.
Là aussi, selon les pays, tout le monde n'a pas financièrement accès aux bilans. Et selon les cultures pas sûre que l'on investisse autant pour les filles que pour les garçons.
Le seul moyen serait une étude de grande ampleur sur des hommes, femmes, enfants de milieux différents.
Et pour le QI qu'est ce qu'il dit que le taux est le même que la population générale?
oui le fil a dévié sur le QI seul, (il semble en effet que ça devie systematiquement.
perso le QI je m'en tamponne vraiment.surtout aujourd'hui, et surtout depuis que je me sais autiste pour être franche, j'ai compris que finalement ce QI ne me servait à rien du tout sauf "cacher" l'autisme.la psy qui avait fait mon prédiag avait d'ailleurs dit, à ma grande surprise, (mais je l'ai comprise depuis), que ça avait été sans doute une sorte de malchance pour moi ce QI.elle avait raison.
je mettais en mot ma colère et ma déception de me sentir obligée de ne pas parler de ma condition de mère ou surdouée ou autre,plus aspie, juste parce que normalement je "n'existe pas statistiquement"..c'est tout.
si pleins de personnes "surdoués et mal dans leurs vies" ou en recherche arrivent je ne me sens pas responsable ni coupable.
mon chemin est déjà fait, il a été très dur, (et le sera encore), et je suis diagnostiquée asperger, point barre.
alors bon, j'espère pouvoir parler sur un forum d'asperger, même si mon handicap est moins flagrant que celui de Jacques ou de Marie ou tartempion,....il est ce qui motive ma présence ici.
je ne me sens pas "moins" handicapée que les autres aspis.
juste que c'est peut etre "mieux caché", ça ne veut pas dire que c'est moins difficile!
scusez le HS par rapport au reste.
Modifié en dernier par meï le samedi 21 février 2015 à 16:53, modifié 1 fois.
Hors sujet aussi, je crois que ça pourrait valoir le coup d'épingler un sujet sur la question des anciens qui ne reviendraient (au conditionnel) plus pour connaître leur opinion, ainsi que celle des personnes qui sont enregistrées pour avoir accès au site mais ne participent pas.
Sans jugement de valeur ou quoi que ce soit, juste pour savoir leur(s) opinion(s) sur le forum au sens large (et pas tel ou tel sujet précis).
had a écrit :vous en parlez comme un trait commun aux aspergers. c'est faux quand même, le principe c'est de ne pas avoir de déficience intellectuelle
(et pas dans l'autre sens)
Pour ma part, je dis qu'il y a :
- des personnes TSA et HQI,
- des personnes TSA et /HQI,
- des personnes /TSA et HQI et
- des personnes /TSA et /HQI.
Et que chacun des cardinaux de ces quatre ensembles est un nombre naturel non nul. Peu importent les statistiques, les minorités ne doivent pas être négligées, laissées pour compte, passées sous silence, rejetées, prises par quelque culpabilité. De toute façon, ça prend pas la tête à un Bayes pour se rendre compte que l'échantillon du forum n'est pas représentatifs.
Reste au diagnostic (pas l'auto-diagnostic) à faire son œuvre pour savoir où nous sommes. Toute démarche de diagnostic vers des spécialistes est légitime, peu importe comme l'on s'en sort au quotidien.
Sus à l'homogénéité et autres Diktats !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Benoit a écrit :A une époque pas si lointaine, je crois qu'on restait six mois* à lire le forum avant de se lancer.
Je me suis faite la même réflexion récemment... J'avais mis 6 mois en lecture avant de m'inscrire sur le forum et un autre 6 mois après inscription avant de commencer à y participer. Par après, je m'étais rendue compte que ce n'était pas rare par ici ce genre d'entrée... Du coup je trouve étonnant (sans jugement aucun) que beaucoup de nouvelles personnes postent dès l'inscription.
meï a écrit :je mettais en mot ma colère et ma déception de me sentir obligée de ne pas parler de ma condition de mère ou surdouée ou autre,plus aspie, juste parce que normalement je "n'existe pas statistiquement"..c'est tout.
J'espère que tu ne t'empêchera pas de parler. Tes réflexions sur le sujet sont intéressantes.
Pour ma part, les débats autour des notions de HQI et cie ne m'intéressent pas vraiment (je veux dire la dénomination et la théorie autour). Je ne sais pas comment bien m'exprimer sur le sujet et ne sais pas si ce que j'exprime sera compris pour ce qu'il est. Je m'intéresse au SA, bien sûr, sinon je ne serais pas venue discuter par ici. Mais ce qui m'intéresse de manière plus spécifique, c'est la configuration particulière au niveau du fonctionnement et de la personnalité que confère la combinaison d'éléments aspie + facilités intellectuelles. C'est ce lieu là qui m'interpelle le plus. Le fait qu'une personnalité présente des écarts en plus et en moins, de manière assez éloignée de la norme. Ça créée une configuration particulière qui semble difficile à être perçue et à être comprise.
meï a écrit :je ne me sens pas "moins" handicapée que les autres aspis.
juste que c'est peut etre "mieux caché", ça ne veut pas dire que c'est moins difficile!
Je trouve ce que tu dis ici très important. La différence réside essentiellement, en mon sens, en la "visibilité" du handicap. Mais le handicap reste présent, qu'il soit cachable ou non. Le fait qu'un handicap soit visible - quel que soit le handicap - amène des difficultés (liées à la visibilité) et aussi des facilités. Le fait qu'un handicap soit invisible - quel qu'il soit - amème des difficultés (liées à la non-visibilité) et aussi des facilités. Je pourrais approfondir mes réflexions sur le sujet, mais je n'en ai pas le temps pour le moment. Ce que je veux dire, c'est qu'on n'a pas un handicap moindre parce qu'il ne se voit pas...
. Je m'intéresse au SA, bien sûr, sinon je ne serais pas venue discuter par ici. Mais ce qui m'intéresse de manière plus spécifique, c'est la configuration particulière au niveau du fonctionnement et de la personnalité que confère la combinaison d'éléments aspie + facilités intellectuelles. C'est ce lieu là qui m'interpelle le plus. Le fait qu'une personnalité présente des écarts en plus et en moins, de manière assez éloignée de la norme. Ça créée une configuration particulière qui semble difficile à être perçue et à être comprise.
ne pas oublier que plutot que "facilités intellectuelles",c est une difficultés supplementaire en communication avec autrui, car le mode et vitesse de comprehension et de pensée etant differents ca crée un décalage et donc la "difficulté " en communication prime sur la "facilité "intellectuelle.
combinée a l autisme, ce surdon cognitif aura en fait beaucoup de mal a se mettre a profit :par exemple par la difficulté commune aux aspi a écrire , ou a lire , ou a parler, ou a structurer les nombreuses et geniales pensées et idees ecc et parceque les interets particuliers sont souvent des sujets originaux et étudiés de maniere assez poussée et qu il sera donc difficile de trouver des gens avec qui discutter de ces sujets qui seront les seuls quasiments qui interesseront la personne en question
moi personnelement, n arrivant d aucune sorte a exploiter mes dons cognitif(qi ecc)pour les raisons précitées,je preferais ne pas etre hqi et echanger ainsi plus facilement, plus populairement,simplement et avec plus de monde,meme sur des sujets sans importance.
les cas de schovanec ,orateur diplomate et drole est tout de meme rarissime,d ailleur je ne sais pas s il est hpi.
je suis persuadée que des tas d autistes sans langage sont aussi hpi ;
mais qui osera parler de facilités intellectuelle ,s ils ne trouvent pas de maniere d appliquer leur qi,ne pouvant pas s exprimer...
écarts en plus et en moins:je ne comprend pas cette expression
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.