Spoiler : HS sur la méditation :Source : https://christopheandre.com/meditation_ ... o_2010.pdfQuelques idées reçues sur la méditation
On pense souvent que la méditation est une réflexion approfondie et intelligente sur un sujet métaphysique comme la vie, la mort ou le cosmos.
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, l’attention n’est pas portée sur la réflexion intellectuelle ou l’élaboration conceptuelle,mais sur le ressenti non verbal, corporel et sensoriel.
On pense souvent que la méditation consiste à faire le vide dans sa tête.
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, les instants sans mentalisation sont assez rares, et l’essentiel du travail consiste non à faire taire le bavardage de l’esprit, mais à ne pas se laisser entraîner par lui, en l’observant au lieu de s’y identifier. L’objectif est de se rapprocher d’une « conscience sans objet », où l’esprit n’est engagé dans aucune activité mentale volontaire, mais tente de rester en position d’observateur. Ce n’est donc pas une absence de pensées, mais une absence d’engagement dans les pensées.
On pense souvent que la méditation est une démarche religieuse ou spirituelle.
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, on cherche avant tout à développer et à tester au quotidien un outil de régulation attentionnelle et émotionnelle, au-delà de toute forme de croyance.
On pense souvent que la méditation est un peu comme la relaxation ou la sophrologie.
En réalité, dans la méditation de pleine conscience, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme particulier (certaines séances peuvent au contraire être difficiles ou douloureuses), mais juste à intensifier sa conscience et son recul envers ses expériences intimes.Par exemple, plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste,on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur le corps,les comportements qu’elles déclenchent. Donner ainsi un « espace mental » à ses émotions négatives permet d’en reprendre le contrôle, en leur permettant d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou la fusion (ne pas s’en distancier)
La dépression
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Re: La dépression
Spoiler : HS sur la méditation :
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: La dépression
Oui, tout ça est correct, mais une limite existe bel et bien, qui apparaît en situation de dépression majeure ou d'épisode psychotique. Essayez donc d'être témoin distant et non engagé quand vous expérimentez une dépression sévère... j'ai testé et je ne le conseille pas.
Participants were recruited from general practices in urban and rural settings in four UK centres: Bristol, Exeter and east Devon, north and mid Devon, and south Devon. Inclusion criteria were a diagnosis of recurrent major depressive disorder in full or partial remission according to the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders-IV (DSM-IV); three or more previous major depressive episodes; age 18 years or older; and on a therapeutic dose of maintenance antidepressant drugs in line with the British National Formulary (BNF)13
and NICE guidance. Exclusion criteria were a current major depressive episode, comorbid diagnoses of current substance misuse; organic brain damage; current or past psychosis, including bipolar disorder; persistent antisocial behaviour; persistent self-injury needing clinical management or therapy; and formal concurrent psychotherapy. All participants gave written informed consent.
https://www.thelancet.com/journals/lanc ... 4/fulltext
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Re: La dépression
Un truc vraiment efficace pour contrer, au moins momentanément, les effets de la dépression : la musique. Ça ne fonctionne pas sur tout le monde, mais en ce qui me concerne c'est instantané et très intense. Mille fois mieux que l'effexor ou le seroplex.
J'en écoute dès que je sors de chez moi, ça isole, ça relie à ses rêves, à son univers intérieur.
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Re: La dépression
Cette auteure avait déjà publié une autre bd sur le même sujet: Chute libre - Carnets du gouffre. Ca peut être un complément.Lilas a écrit : ↑vendredi 8 mars 2019 à 9:56 J'ai découvert ce livre il y a quelques jours : Mon programme anti-dépression, de Mademoiselle Caroline et Christophe André.
Si le nom ou les illustrations vous disent quelque chose, c'est normale : c'est la dessinatrice qui a collaboré avec Julie Dachez sur La différence invisible.
Ce carnet informatif et actif propose une série d’exercices simples qui mélangent psychothérapie, jeux et créativité. Ils permettent, au fil de 28 jours, de remonter la pente.
Chaque journée est divisée en 4 parties :
1. Des pages pour faire le point et noter les états d’âme du jour.
2. L’éclairage médical de Christophe André qui donne des explications scientifiques et des conseils pratiques.
3. Un exercice à faire dans la foulée, suivi d’un petit devoir à effectuer le long de la journée.
4. Une double page d’activités pour débrancher le pilote automatique et plonger dans l’instant présent.
J'avais bien aimé parce que ça reste son expérience perso, mais c'est bien documenté avec notamment des infos sur la cohérence cardiaque et autres outils.
Pour ce qui est de la méditation, effectivement elle est contre-indiquée à certains stades de la dépression: c'est pour ça qu'il faut absolument que ce soit encadré par un psychiatre (qui ne sert pas "à rien", et qui peut collaborer avec un psychologue pour que chacun traite ce qui relève de ses compétences dans la maladie).
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: La dépression
Supprimé car doublon
Modifié en dernier par pimpoline le vendredi 24 mai 2019 à 18:39, modifié 1 fois.
TSA HPI
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Re: La dépression
Je suis actuellement en pleine dépression.
Moi qui croyais avoir détecté des signaux annonciateurs, en fait tout était déjà bien installé mais j'ai résisté longtemps.
Entendre le diagnostic a ouvert les vannes et mes symptômes me sont apparus grandeur nature.
Ce bouquin de Christophe André que vous recommandez a l'air bien fait.
Pour ma part j'ai établi ma routine pour sortir de cet état et ça reprend pas mal de ce qui a déjà été évoqué.
Pour moi qui avais l'habitude pratiquer la méditation, je suis en effet obligée d'adapter... le corps est trop à bout pour tenir dans une posture et une concentration qui exigent un minimum de tonus que je n'ai absolument pas en ce moment. J'ai aussi dû réduire considérablement ma pratique du yoga mais j'essaie de maintenir un minimum.
Je crois que je sais parfaitement ce qui me fait du bien et peut m'aider, je sais aussi doser.
Le souci c'est de trouver l'énergie.
Et quand on est seul, il faut vraiment avoir le courage et la volonté de le faire pour soi et personne d'autre.
Dans mon environnement actuel, je n'ai rien ni personne pour m'aider à remonter la pente: ma situation n'est pas reluisante et je vis recluse.
Effectivement comme ça a déjà été dit, quand on est déjà isolé socialement, la dépression ne change rien à ça mais ravive la douleur de la solitude et du décalage.
Depuis une semaine je me force à aller marcher 20 minutes tous les matins, quand c'est encore calme dans mon quartier.
Ce matin j'ai pas pu: aucune force. Bon, une séance de ratée depuis une semaine c'est pas grave. Le tout c'est de repartir...
Evidemment je vis au jour le jour, parce que si je commence à penser au temps qu'il me faudra pour m'en sortir, alors jà je laisse tout tomber d'un coup.
J'ai déjà fait des dépressions et je fais clairement la différence avec la déprime, la mélancolie ou le spleen qui ont déjà été cités.
J'aime cultiver la petite déprime qui rend créatif, chez moi c'est avéré que ça fait quelque part du bien.
Par contre là, au creux de la vague, je me sens absolument vide. Et en même temps terriblement oppressée.
ça me paraît plus intense que ce que j'ai déjà connu, sans doute parce qu'à force on s'habitue de moins en moins.
Je suis particulièrement abattue parce que j'avais commencé une thérapie pour prédiagnostiquer mon TSA et voilà que la dépression vient se mettre en chemin.
Je ne sais pas et ne saurai sans doute pas si c'est lié.
Malgré tout, l'épuisement que je ressens ne me semble pas étranger au fait que ça fait 40 ans que je rame et que j'aimerais bien pouvoir ressentir davantage de facilité dans ma vie.
Le plus dur en ce moment c'est d'avoir l'impression que je n'ai pas d'avenir, ni professionnel, ni amical.
Et aussi d'avoir l'impression que ma vie n'est faite que de soubresauts rares et inopinés de bien-être relatif, entrecoupés de phases d'asphyxie.
Et puis le pire : me sentir sans force, épuisée, ralentie très fortement. Surtout intellectuellement et ça ne m'était jamais arrivée. C'est très pénalisant, surtout en cette période où je dois performer pour le travail et je n'y arrive pas, je suis à côté de la plaque.
Crise de la quarantaine ou épuisement dû à un TSA féminin non reconnu, je ne sais pas.
En général on est fui comme la peste quand on est en dépression, mais si certains ont envie de discuter de ça, je suis partante.
Parce que très seule.
Moi qui croyais avoir détecté des signaux annonciateurs, en fait tout était déjà bien installé mais j'ai résisté longtemps.
Entendre le diagnostic a ouvert les vannes et mes symptômes me sont apparus grandeur nature.
Ce bouquin de Christophe André que vous recommandez a l'air bien fait.
Pour ma part j'ai établi ma routine pour sortir de cet état et ça reprend pas mal de ce qui a déjà été évoqué.
Pour moi qui avais l'habitude pratiquer la méditation, je suis en effet obligée d'adapter... le corps est trop à bout pour tenir dans une posture et une concentration qui exigent un minimum de tonus que je n'ai absolument pas en ce moment. J'ai aussi dû réduire considérablement ma pratique du yoga mais j'essaie de maintenir un minimum.
Je crois que je sais parfaitement ce qui me fait du bien et peut m'aider, je sais aussi doser.
Le souci c'est de trouver l'énergie.
Et quand on est seul, il faut vraiment avoir le courage et la volonté de le faire pour soi et personne d'autre.
Dans mon environnement actuel, je n'ai rien ni personne pour m'aider à remonter la pente: ma situation n'est pas reluisante et je vis recluse.
Effectivement comme ça a déjà été dit, quand on est déjà isolé socialement, la dépression ne change rien à ça mais ravive la douleur de la solitude et du décalage.
Depuis une semaine je me force à aller marcher 20 minutes tous les matins, quand c'est encore calme dans mon quartier.
Ce matin j'ai pas pu: aucune force. Bon, une séance de ratée depuis une semaine c'est pas grave. Le tout c'est de repartir...
Evidemment je vis au jour le jour, parce que si je commence à penser au temps qu'il me faudra pour m'en sortir, alors jà je laisse tout tomber d'un coup.
J'ai déjà fait des dépressions et je fais clairement la différence avec la déprime, la mélancolie ou le spleen qui ont déjà été cités.
J'aime cultiver la petite déprime qui rend créatif, chez moi c'est avéré que ça fait quelque part du bien.
Par contre là, au creux de la vague, je me sens absolument vide. Et en même temps terriblement oppressée.
ça me paraît plus intense que ce que j'ai déjà connu, sans doute parce qu'à force on s'habitue de moins en moins.
Je suis particulièrement abattue parce que j'avais commencé une thérapie pour prédiagnostiquer mon TSA et voilà que la dépression vient se mettre en chemin.
Je ne sais pas et ne saurai sans doute pas si c'est lié.
Malgré tout, l'épuisement que je ressens ne me semble pas étranger au fait que ça fait 40 ans que je rame et que j'aimerais bien pouvoir ressentir davantage de facilité dans ma vie.
Le plus dur en ce moment c'est d'avoir l'impression que je n'ai pas d'avenir, ni professionnel, ni amical.
Et aussi d'avoir l'impression que ma vie n'est faite que de soubresauts rares et inopinés de bien-être relatif, entrecoupés de phases d'asphyxie.
Et puis le pire : me sentir sans force, épuisée, ralentie très fortement. Surtout intellectuellement et ça ne m'était jamais arrivée. C'est très pénalisant, surtout en cette période où je dois performer pour le travail et je n'y arrive pas, je suis à côté de la plaque.
Crise de la quarantaine ou épuisement dû à un TSA féminin non reconnu, je ne sais pas.
En général on est fui comme la peste quand on est en dépression, mais si certains ont envie de discuter de ça, je suis partante.
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Re: La dépression
Un pas après l’autre, en choisissant ce qui t’aide et que tu as repéré. Même 5 minutes, c’est déjà ça.
Courage !
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Re: La dépression
Merci hazufel, c'est que j'essaie de faire et ce que je me dis.
Je sais aussi que la renaissance est au bout du processus de crise, et qu'il y aura du mieux à l'issue de tout ça.
Mais pour le moment je suis terrassée de fatigue et de ralentissement - il faut dire que j'ai trop tiré sur la corde depuis quelques mois visiblement.
Je sais aussi que la renaissance est au bout du processus de crise, et qu'il y aura du mieux à l'issue de tout ça.
Mais pour le moment je suis terrassée de fatigue et de ralentissement - il faut dire que j'ai trop tiré sur la corde depuis quelques mois visiblement.
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Re: La dépression
Ça fait longtemps qu'on me dit que je fais une dépression mais je ne le voit vraiment que quand je me sent seule (comme maintenant). J'ai l'impression que les gens ne me comprennent pas, ne comprennent pas mon langage (verbal et non verbal). Cela me pousse à m'isoler et à ne plus parler... J'en ai vraiment marre car je dois toujours me justifier (pourquoi je pleure, pourquoi je m'isole, pourquoi je "râle", etc.). C'est épuisant.
Suspicion d'autisme vers 3 ans sans démarches entreprises.
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
Psychiatre : phobie sociale probable.
--> En cours de recherche de professionnel pour diagnostic
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
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Re: La dépression
Pimpoline, Dumbo... Je ne peux que comprendre...
Je suis dans la même situation. Compliqué de développer, mais l’isolement, l’absence d’envie même pour les choses qui me font habituellement du bien, la moindre tâche me demande un effort qui nécessite un repos bien plus important derrière (hier j’ai passé une heure et demie à peindre une chaise ce qui m’a littéralement épuisée pour le reste de la journée et ça ne m’a même pas fait du bien), perte de poids, troubles du sommeil, ruminations, émotions en continu, avec pensées morbides, forcément dévalorisation et estime de soi au plus bas... Bref
Je suis tout juste sous AD (et anxio au besoin) pour la première fois, ça a posé les émotions, redonné vite fait un élan, mais c’est vraiment étrange, et pas du tout en plein effet. D’ailleurs les émotions sont revenues en force.
Comme tu dis pimpoline, c’est le bas de la crise, et on va se retaper petit à petit... Mais c’est réellement une épreuve et l’entourage ne comprend pas totalement pour ma part.
Je ne peux pas reprendre mon travail pour l’instant (comment accompagner les autres lorsque l’on ne peut pas s’occuper de soi-même?) Donc je me sens en marge de tout.
Effectivement, il y a eu un élément déclencheur, mais pour moi, c’est le résultat de plusieurs années de lutte, contre diverses choses, divers traumas, de plusieurs précèdents effondrements que j’ai voulu surmonter en gardant en tête les impératifs de la société, donc sans jamais réellement prendre le temps de véritablement prendre soin de moi. Encore là, j’ai la pression intérieure de m’assumer, je vois mes comptes qui baissent. Je ne m’autorise rien, même si au fond, j’aurais vraiment besoin d’une réelle coupure. Pas une fuite, juste un recentrage et prendre soin de mon corps et de ma tête.
Ironie, c’est le moment de ma vie où je me sens le plus seule et où je suis le moins entourée. Et la solitude, même si elle n’est pas source de peur pour moi, elle est quand même vraiment douloureuse, même si c’est aussi une nécessité. Je sais que les autres continuent... Juste sans moi.
Je suis dans la même situation. Compliqué de développer, mais l’isolement, l’absence d’envie même pour les choses qui me font habituellement du bien, la moindre tâche me demande un effort qui nécessite un repos bien plus important derrière (hier j’ai passé une heure et demie à peindre une chaise ce qui m’a littéralement épuisée pour le reste de la journée et ça ne m’a même pas fait du bien), perte de poids, troubles du sommeil, ruminations, émotions en continu, avec pensées morbides, forcément dévalorisation et estime de soi au plus bas... Bref
Je suis tout juste sous AD (et anxio au besoin) pour la première fois, ça a posé les émotions, redonné vite fait un élan, mais c’est vraiment étrange, et pas du tout en plein effet. D’ailleurs les émotions sont revenues en force.
Comme tu dis pimpoline, c’est le bas de la crise, et on va se retaper petit à petit... Mais c’est réellement une épreuve et l’entourage ne comprend pas totalement pour ma part.
Je ne peux pas reprendre mon travail pour l’instant (comment accompagner les autres lorsque l’on ne peut pas s’occuper de soi-même?) Donc je me sens en marge de tout.
Effectivement, il y a eu un élément déclencheur, mais pour moi, c’est le résultat de plusieurs années de lutte, contre diverses choses, divers traumas, de plusieurs précèdents effondrements que j’ai voulu surmonter en gardant en tête les impératifs de la société, donc sans jamais réellement prendre le temps de véritablement prendre soin de moi. Encore là, j’ai la pression intérieure de m’assumer, je vois mes comptes qui baissent. Je ne m’autorise rien, même si au fond, j’aurais vraiment besoin d’une réelle coupure. Pas une fuite, juste un recentrage et prendre soin de mon corps et de ma tête.
Ironie, c’est le moment de ma vie où je me sens le plus seule et où je suis le moins entourée. Et la solitude, même si elle n’est pas source de peur pour moi, elle est quand même vraiment douloureuse, même si c’est aussi une nécessité. Je sais que les autres continuent... Juste sans moi.
Croisé le chemin d’un autiste diagnostiqué.
Neveu TSA
En cours de diagnostic personnel, en libéral
Neveu TSA
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Re: La dépression
J'ai aussi l'absence d'envie pour les choses qui me font habituellement plaisir. Je les fait, mais sans vraiment apprécier l'instant présent. C'est comme devenu un "automatique" ; je n'arrive plus à prendre plaisir. Quant au travail... Je n'en parle même pasPilea a écrit : ↑samedi 25 mai 2019 à 10:40 Pimpoline, Dumbo... Je ne peux que comprendre...
Je suis dans la même situation. Compliqué de développer, mais l’isolement, l’absence d’envie même pour les choses qui me font habituellement du bien, la moindre tâche me demande un effort qui nécessite un repos bien plus important derrière (hier j’ai passé une heure et demie à peindre une chaise ce qui m’a littéralement épuisée pour le reste de la journée et ça ne m’a même pas fait du bien), perte de poids, troubles du sommeil, ruminations, émotions en continu, avec pensées morbides, forcément dévalorisation et estime de soi au plus bas... Bref
Je suis tout juste sous AD (et anxio au besoin) pour la première fois, ça a posé les émotions, redonné vite fait un élan, mais c’est vraiment étrange, et pas du tout en plein effet. D’ailleurs les émotions sont revenues en force.
Je devrais prendre des médicaments mais j'ai pas envie de subir les effets négatifs J'ai toujours "survécu" avec la musique, donc je continue comme cela. C'est, comme dit précédemment, une phase dite basse à passer.
Suspicion d'autisme vers 3 ans sans démarches entreprises.
Suspicion de TSA-Asperger depuis le mois de janvier 2019.
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--> En cours de recherche de professionnel pour diagnostic
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--> En cours de recherche de professionnel pour diagnostic
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Re: La dépression
Je me retrouve tellement dans ton message, si tu savais!Pilea a écrit : ↑samedi 25 mai 2019 à 10:40 Je ne peux pas reprendre mon travail pour l’instant (comment accompagner les autres lorsque l’on ne peut pas s’occuper de soi-même?) Donc je me sens en marge de tout.
Effectivement, il y a eu un élément déclencheur, mais pour moi, c’est le résultat de plusieurs années de lutte, contre diverses choses, divers traumas, de plusieurs précèdents effondrements que j’ai voulu surmonter en gardant en tête les impératifs de la société, donc sans jamais réellement prendre le temps de véritablement prendre soin de moi. Encore là, j’ai la pression intérieure de m’assumer, je vois mes comptes qui baissent. Je ne m’autorise rien, même si au fond, j’aurais vraiment besoin d’une réelle coupure. Pas une fuite, juste un recentrage et prendre soin de mon corps et de ma tête.
Ironie, c’est le moment de ma vie où je me sens le plus seule et où je suis le moins entourée. Et la solitude, même si elle n’est pas source de peur pour moi, elle est quand même vraiment douloureuse, même si c’est aussi une nécessité. Je sais que les autres continuent... Juste sans moi.
Je rêve d'une réelle coupure aussi.
J'ai déjà fait une dépression plus jeune. Je rêvais d'aller à l'hôpital et qu'on me laisse dormir. Evidemment un hôpital avec silence total et aucun stress d'aucune sorte, un genre d'idéal qui n'existe nulle part.
Je me sens également exclue, de voir les autre continuer comme tu le dis est douloureux de mon côté aussi.
Un élément qui agrave ça est de penser que j'ai peut-être toujours plus ou moins été en dépression masquée. Il s'avère qu'on me trouve souvent l'air triste. Je ne sais pas si c'est dû à mes traits autistiques (non encore diagnostiqués) ou justement une dépression larvée.
Je me retrouve aussi tellement dans ton message Dumbo!Dumbo a écrit : ↑samedi 25 mai 2019 à 22:36 J'ai aussi l'absence d'envie pour les choses qui me font habituellement plaisir. Je les fait, mais sans vraiment apprécier l'instant présent. C'est comme devenu un "automatique" ; je n'arrive plus à prendre plaisir. Quant au travail... Je n'en parle même pas
Je devrais prendre des médicaments mais j'ai pas envie de subir les effets négatifs J'ai toujours "survécu" avec la musique, donc je continue comme cela. C'est, comme dit précédemment, une phase dite basse à passer.
Je sais qu'une dépression est un creux pour mieux remonter, je n'ai pas trop d'angoisse sur le fait que ça va s'arranger.
Mais en attendant, j'ai posé les valises et du coup je m'aperçois du poids énorme que j'avais mis sur mes épaules: conséquemment la fatigue est immense, parfois je tombe de sommeil en fin de matinée, d'après-midi... le plus dur actuellement ce sont mes difficultés de concentration que je n'avais pas imputées à la dépression avant le diagnostic. J'ai le cerveau complètement mou et ça me gêne dans les situations réflexives au travail, je suis pénalisée régulièrement.
Sinon, je tiens un journal depuis très longtemps. Ces derniers mois, je n'arrivais plus trop à écrire, l'impression que tout sonnait creux ou que rien ne se passait, que tout était morne et terne. En fait le lit de la dépression apparaissait déjà dans ces pages. Mais depuis que le diagnostic est posé, curieusement l'élan est revenu : je m'autorise enfin à écrire vraiment ce qui se passe, sans chercher à minimiser ou travestir la réalité. L'écriture fait plus que jamais partie de mes bouées et mon carnet est devenu carnet de thérapie, d'auto-observation. Curieusement aussi, l'inspiration littéraire tout court revient, comme si je laissais sortir les mauvais côtés et le mal être contenu ces derniers temps.
Est-ce que vous êtes tous les deux suivis?
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Re: La dépression
Sur The Conversation :
Sur Psychomedia :
Sur Psychomedia :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: La dépression
Chouette article sur la dépression (Le titre de l'article me semble un peu trompeur, ça parle de dépression, et d'aucun autre trouble psychique.)
homme, diagnostic TSA.
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Re: La dépression
J'approuve. Encore faut-il trouver cette inspirationFloretteRanou a écrit : ↑jeudi 14 août 2014 à 14:39 J'ai l'impression que la dépression est l'impossibilité de donner du sens à la vie, au monde et l'emprisonnement dans ce sentiment.
Sortir de la dépression consisterait-il à accepter que la vie en tant que telle n'a pas de sens mais que c'est à nous de lui en donner ?
En gros passer de l'état de celui qui subit sa vie à celui d'acteur / créateur dans sa vie.
La sortie d'une période dépression pourrait être corrélée au fait de trouver une idée créatrice qui pousse vers l'action.
On entrerait en dépression quand on arrive pas à se faire une représentation mentale cohérente et fonctionnelle du monde, comme l'impossibilité de résoudre un puzzle.
On ne trouve pas d'idée pour résoudre le puzzle et on est en panne d'inspiration.
Le manque d'inspiration serait initialement la cause et non la conséquence de la dépression ?
Ensuite cet état de confusion épuiserait l'énergie des personnes et diminuerait leurs capacités de créativité qui pourraient justement les aider à en sortir, comme un cercle vicieux.
C'était quelques idées personnelles. Je suis curieuse de savoir ce que vous en pensez.
traits autistiques