[Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
lucius
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par lucius »

Il y a aussi des gens, parmi ces électeurs, qui voulaient placer des incompétents en espérant qu'il faudra tout changer après eux car ils auront tout détruits par incompétence.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.
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freeshost
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par freeshost »

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Ostara
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Ostara »

Soline34 a écrit : lundi 10 juin 2024 à 18:54

Qu'ils votent très bien,par contre qu'ils ne viennent pas pleurer dans quelques années parce qu'on leur a retiré tous les droits,toutes les protections sociales qui sont là pour mettre les gens en sécurité a cause de handicap où de situation précaires (immigration,emploi précaire),

Parce que moi personnellement ils vont pas me faire ciller,ils auront que ce qu'ils ont voulu (je parle de ceux qui ont voté pas de ceux qui vont subir),

Bref comment se tirer une balle dans le pied quoi.
Ben justement, la majorité de ceux qui vont subir seront celles et ceux qui n’auront pas voté pour eux:) Personnellement, quand je pleurerai, ça ne me consolera pas du tout de savoir que les électeurs du RN s’en mordent les doigts :)

(Désolée pour les quotes: écrire depuis un téléphone c’est vraiment très compliqué pour citer convenablement (la sélection de la partie du message concernée est compliquée, et quand c’est un multi quote je n’arrive pas à sélectionner à bon escient le bon auteur)
Il y a des personnes discriminées par le RN qui votent pour eux,et bien plus qu'on ne le croit malheureusement :(

Où celles qui se croient a l'abri des discriminations,la discrimination c'est pas a moi que ça arrivera c'est aux autres.

On a pas retenu les leçons précédentes de l'Histoire,on tourne en boucle et on recommence les même conneries.
Diagnostic TSA avec suspicion de TDA associé,trouble anxio-dépressif de type épuisement.
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Ostara
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Ostara »

Même moi qui n'y connait rien a la politique parce que ça me colle des boutons,je sais ce que ça représente le RN,je connait les idéologies et les conséquences,

Est ce que les gens réalisent ce qu'ils votent?(A la limite de se dire qu'ils ne savent pas c'est plus rassurant)

S'ils votent en connaissance de cause parce qu'ils s'en foutent,ils prennent que leurs intérêts et ce qui tourne autour de leurs petits nombrils dans le programme,quitte a sacrifier d'autres personnes ?
Eh ben eux ça serait que justice qu'ils se retrouvent impactés par leurs propres votes.

que les pauvres gens qui vont être discriminés,leurs droits restreints et qui n'ont rien demandés si ce n'est qu'on les laissent tranquille.

Il y a quand même du choix dans les partis,et même si c'est pas parfait,même si c'est bancal un peu,ça sera toujours mieux que de coller le RN a la tête du pays.
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Soline34 »

Ostara: entièrement d’accord avec toi!!!

(Oui hélas ils savent pour qui ils votent et tu as bien évoqué le nombrilisme. )
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hazufel
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par hazufel »

Soline34 a écrit : lundi 10 juin 2024 à 19:02 C’était un commentaire un peu désabusé quant à mon impuissance quand l’un de mes élèves relaie les idées d’extrême droite en fait ;)
J’ai l’efficacité de quelqu’un qui tenterai de nettoyer un sol avec une brosse à dents…
La brosse à dents prend plus de temps mais elle ne fait pas rien, et elle lave, petit à petit les immondices déposés.
Chaque mot compte, il navigue ensuite dans tous les esprits qui l'entendent. Je comprends que ce soit fort décourageant, mais les profs sont de grandes influences, vous êtes des clés. :bravo:
TSA
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hazufel
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par hazufel »

Front populaire aux législatives, ou l'union des gauches en force - Mediapart - 11 juin
Après une première journée de négociations, les anciens partis de la Nupes ont annoncé être parvenus à poser « les fondations » d’un accord pour « soutenir des candidatures uniques dès le premier tour », en comptant sur un élargissement à la société civile.

[...]Ce front populaire va devoir permettre d’aller chercher celles et ceux qui ne se reconnaissent pas encore dans l’ensemble de nos forces.
"Pour ce qui est du programme, qui sera sensiblement plus limité que celui de la Nupes en raison de la contrainte du temps – les élections sont dans moins de vingt jours et il faut pouvoir commencer la campagne le plus tôt possible –, les partis ont émis leurs volontés dans des communiqués respectifs.

Celles du PS et de Place publique comprennent des revendications clivantes avec LFI, comme « le rejet de la brutalisation du débat public et de la violence physique ou verbale », qui est devenu le leitmotiv de Raphaël Glucksmann pour dénoncer les propos outranciers de Jean-Luc Mélenchon ces dernières semaines. Celles de LFI comprennent des revendications clivantes avec le PS, comme le « retour à la retraite à 60 ans » et « le refus des grands projets inutiles et imposés » comme le projet d’autoroute A69. Ce front populaire va devoir permettre d’aller chercher celles et ceux qui ne se reconnaissent pas encore dans l’ensemble de nos forces."
Spoiler : article : 
Front« Front populaire ! Front populaire ! » Il n’a fallu que quelques heures pour que le mot d’ordre proposé par François Ruffin après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron devienne un slogan repris dans la rue. Le 10 juin vers 23 heures, ils et elles sont plus de cinq cents, très jeunes, des sourires accrochés aux lèvres, à le reprendre devant le siège des Écologistes, dans le Xe arrondissement de Paris, où les dirigeant·es des partis de gauche s’étaient réuni·es depuis la fin d’après-midi pour tenter de parvenir à un accord en vue des législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet.

Le motif de leur joie est arrivé un peu plus tôt. Après plusieurs heures de discussion à huis clos, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), et Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise (LFI), ont annoncé devant une nuée de caméras à cette même foule venue de la place de la République, où elle manifestait contre l’extrême droite, qu’ils prenaient le « serment d’être unis jusqu’à la victoire ».

Un communiqué publié dans la foulée par les quatre anciens partis de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ainsi que Place publique, Génération⸱s et la Gauche républicaine et socialiste (GRS), annonce la création d’un « nouveau front populaire ». S’il ne s’agit pas d’un accord en bonne et due forme, les partis s’engagent toutefois à partager un objectif commun : « Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour. Elles porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les cent premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire. Notre objectif est de gouverner pour répondre aux urgences démocratiques, écologiques, sociales et pour la paix. »

Tribune, plateforme, intersyndicale : l’union partout

Au milieu des acclamations entrecoupées de slogans anti-Rassemblement national (RN), Hugo, jeune sympathisant de gauche, partage son sentiment d’euphorie à l’égard de ce premier pas vers l’union tant désirée : « On n’a pas le choix, il faut qu’on gagne. Et on espère que cette fois-ci, ça va durer ! », prévient-il, en référence à l’accord de la Nupes, conclu il y a deux ans et qui a volé en éclats aux élections européennes, conduisant à la victoire écrasante du RN (31,5 % des suffrages exprimés). Depuis la décision fracassante du président de la République, ​​alors que jamais le RN n’a été aussi proche d’obtenir une majorité à l’Assemblée, les appels au rassemblement des forces de gauche s’enchaînent.

Une tribune signée par 350 personnalités – parmi lesquelles Julia Cagé, Cyril Dion, Annie Ernaux ou encore Anna Mouglalis – appelle à un « électrochoc » pour empêcher l’extrême droite de diriger le pays. Le texte fait référence aux journées de 1934, c’est-à-dire l’union à la base des militant·es de gauche en réaction aux émeutes menées le 6 février 1934 par les ligues d’extrême droite, qui donnera naissance au Front populaire.

Un peu plus tard le même jour, l’intersyndicale (CFDT, CGT, Unsa, FSU et Solidaires) a publié un communiqué appelant à « manifester le plus largement possible » ce week-end « pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail » avant les élections législatives anticipées. Enfin, François Ruffin a déposé le nom de domaine « Front populaire 2024 », qui appellera selon Libération à l’union sur la base d’une dizaine de propositions.

Le travail n’est pas fini, mais on a posé les fondations.

Cyrielle Chatelain, députée écologiste

Ces appels n’ont donc pas été vains. Alors qu’un nuage de gaz lacrymogène s’élève devant le siège des Écologistes, en raison de la répression des manifestant·es par les forces de l’ordre, les dirigeant·es de gauche poursuivaient encore la discussion en fin de soirée. Car les négociations sont loin d’avoir entièrement abouti.

« Le travail n’est pas fini, mais on a posé les fondations », se félicite Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale jointe par téléphone. À ses yeux, « il y a une volonté très forte d’aller vers une dynamique nationale », mais celle-ci doit encore faire l’objet d’un compromis sur deux points : le contenu du programme des cent jours et la répartition des circonscriptions.

Pour ce qui est du programme, qui sera sensiblement plus limité que celui de la Nupes en raison de la contrainte du temps – les élections sont dans moins de vingt jours et il faut pouvoir commencer la campagne le plus tôt possible –, les partis ont émis leurs volontés dans des communiqués respectifs.

Celles du PS et de Place publique comprennent des revendications clivantes avec LFI, comme « le rejet de la brutalisation du débat public et de la violence physique ou verbale », qui est devenu le leitmotiv de Raphaël Glucksmann pour dénoncer les propos outranciers de Jean-Luc Mélenchon ces dernières semaines. Celles de LFI comprennent des revendications clivantes avec le PS, comme le « retour à la retraite à 60 ans » et « le refus des grands projets inutiles et imposés » comme le projet d’autoroute A69.

Les négociations ne font donc que débuter alors que les craintes d’une fracture à gauche avaient grandi ces derniers jours. Le 10 juin encore, interrogé au « 20 heures » de France 2, Raphaël Glucksmann, fort de ses 14,5 % (contre 9,9 % pour LFI), s’est montré inflexible à propos des conditions d’une union : « Il faut un cap clair, on ne va pas refaire la Nupes, il y a eu une inversion du rapport de force, je suis en tête à gauche », a-t-il déclaré avant de proposer que Laurent Berger, l’ancien secrétaire général de la CFDT, soit premier ministre d’un gouvernement de gauche.

Programme, circonscriptions et élargissement restent en suspens

L’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq, présente lors des négociations, a d’ailleurs relativisé dans un tweet l’importance du premier pas effectué en direction d’un « nouveau front populaire » : « Ce n’est pas un accord, juste une ouverture de discussion qui a permis de poser nos conditions », dont la « ligne clairement proeuropéenne » et « le rejet de la brutalisation de la vie politique et des calomnies ».

Avec la même prudence, une source socialiste confiait ainsi lundi soir : « Ce soir, on n’a pas topé l’accord définitif. On veut créer les conditions d’un front populaire, et on est au travail pour ça, mais ce n’est que le tout début. On a besoin de préciser un certain nombre de choses sur le programme et sur les circonscriptions. »

Le député LFI Paul Vannier, joint par téléphone, est pour sa part plus optimiste sur le pas qui a été franchi. Depuis des jours, LFI se dit toujours prête à l’union, mais en posant des conditions sur la ligne. « Nous avons acté une feuille de route qui repose sur le marqueur de la rupture et qui propose une stratégie d'élargissement : cela correspond à l’état d’esprit de la Nupes », affirme-t-il, estimant que l’orientation prise « rompt avec le macronisme et l’orientation libérale des gouvernements de ces vingt dernières années ». Après cette étape indispensable, des chantiers concrets sont donc ouverts.

Ce front populaire va devoir permettre d’aller chercher celles et ceux qui ne se reconnaissent pas encore dans l’ensemble de nos forces.

Igor Zamichiei, membre de la direction du PCF

« C’est un pas décisif, il fallait être à la hauteur à la fois de l’enjeu de battre l’extrême droite et être à la hauteur de l’attente de millions de concitoyens : c’est fait », salue aussi Igor Zamichiei, membre de la direction du PCF. Selon que l’on s’adresse aux partis les plus faibles électoralement après la séquences des européennes (comme le PCF et Les Écologistes), ou les plus forts (PS et LFI), le degré d’optimisme pour la suite varie donc, car ils n’ont pas tous les mêmes enjeux. Alors que Raphaël Glucksmann réclame que les circonscriptions soient réparties sur la base du résultat des européennes, LFI plaide pour un équilibre entre les résultats de la présidentielle de 2022 et celui des européennes.

Par ailleurs, les partis partagent l’idée que leur seul rassemblement ne suffira pas à battre le RN. La sociologie du vote en faveur des forces de gauche le 9 juin montre en effet que si elle résiste dans des bastions très urbains, la gauche est quasiment absente dans les milieux populaires ruraux. « Il y a la volonté d’associer des personnalités du monde syndical, associatif, des ONG, car nous ne pourrons pas faire contrepoids seuls à ce qui s’annonce comme une victoire présentée comme inéluctable [du RN] », a déclaré Olivier Faure en arrivant au siège des Écologistes en fin d’après-midi (bien après tous les autres).

Le PCF tient aussi à cette idée. « La construction de ce front populaire va devoir permettre d’aller chercher celles et ceux qui ne se reconnaissent pas encore à cette heure dans l’ensemble de nos forces », affirme Igor Zamichiei. Cette stratégie pourrait prendre la forme de candidatures issues de la société civile.

L’édifice de ce « front populaire » embryonnaire est cependant fragile et les prochaines heures de négociations, dès le 11 juin au matin, peuvent encore le faire flancher. Raison pour laquelle la publication d’un billet de blog de Jean-Luc Mélenchon, le 10 juin au soir, a sans doute fait frémir certains négociateurs pour qui il est devenu un facteur de tension. Dans ce texte, le triple candidat à la présidentielle se félicite que « l’accord cadre pour l’union populaire [soit] signé », que « la mécanique des candidatures uniques au premier tour [soit] remise en place », et revendique la théorisation la plus récente du label « front populaire ».

S’il affirme – comme en 2022 – qu’il faut « jeter la rancune à la rivière » (au sujet des divisions récentes de la gauche), sa présence-absence est une manière de signifier qu’il ne compte pas se laisser mettre de côté d’un rassemblement qui lui échapperait. L’écueil d’une répétition de la Nupes, rendue instable par l’absence d’institutionnalisation de son rôle, est donc encore entier.

Mathieu Dejean et Manuel Magrez
TSA
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Hydrean »

C'est ce genre de chose qui participe au désabue de la politique en général. Des alliances en papier mâché qui une fois l'élection passé vont partir en vrille.
TSA confirmé le 01/05/24.
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Lilas
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Lilas »

J'ai entendu ça à la radio ce matin, l'union de la gauche, et ça m'a redonné espoir.
J'espère qu'il arriveront ainsi à contrebalancer en partie le vote d'extrême-droite.
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)

Mes romans :
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Anty28
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Anty28 »

Le RN est l'héritier idéologique de ceux qui stérilisaient voire exterminaient les personnes handicapées dans les camps de la mort. Il faut tout faire pour les empêcher d'accéder au pouvoir.
http://ineakis.blogspot.fr/

Diagnostiqué Asperger à 30 ans (janvier 2021).
Fift
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Fift »

Si cela va jusqu'au bout, il n'y a plus trop de doutes quant à l'issue des législatives :
https://www.amazon.fr/LEMEGO-T%C3%A9l%C ... 0LFA533XUE

:evil:
Tests passés le 29/02/2024. Diagnostic officialisé le 26/03/2024.

"All these words I don't just say, and nothing else matters"
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hazufel
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par hazufel »

Lilas a écrit : mardi 11 juin 2024 à 11:03 J'ai entendu ça à la radio ce matin, l'union de la gauche, et ça m'a redonné espoir.
J'espère qu'il arriveront ainsi à contrebalancer en partie le vote d'extrême-droite.
Pareil.
Pour encore plus de motivation qui porte, la jeunesse reprend le slogan, des bérus :

La jeunesse emmerde le RN
À Paris comme à Montpellier, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la rue pour dire leur opposition à l’extrême droite et exiger de la gauche institutionnelle qu’elle s’unisse enfin, à l’aube des élections législatives anticipées.

Spoiler : article complet : 
Montpellier (Hérault), Paris.
Elles ont moins de 30 ans, des keffiehs sur les épaules, des pancartes dans les bras, et lundi 10 juin au soir, au lendemain d’une gueule de bois électorale sévère, elles ont escaladé le monument à la République de Paris et clamé, en italien, qu’elles étaient toutes antifascistes, et en bon français, qu’elles emmerdaient le Rassemblement national (RN).

À partir de 20 h 30, la place s’est remplie peu à peu jusqu’à devenir noire de monde. Il fallait jouer des coudes pour pouvoir s’y faufiler. Plusieurs milliers de jeunes venu·es de toute l’Île-de-France se sont retrouvé·es pour dire leur opposition « aux fachos », et plus particulièrement au Rassemblement national arrivé en tête des élections européennes la veille.

Mais surtout, elles et ils viennent exiger une union de la gauche, à l’aube des élections législatives avancées provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.

Un jeune homme s’est installé sur l’épaule de la statue représentant la Liberté, un immense mât à la main, faisant virevolter au-dessus de la foule un ensemble de drapeaux, du syndicat Solidaires, de la Palestine, de l’Afrique du Sud et de l’Algérie – une alliance des causes sociales et de l’anticolonialisme –, hissé ainsi tout en haut d’un monument français symbolique.

Une image qui donnerait des sueurs froides à Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national qui a récolté 31,4 % des votes, la veille. Peut-être, aussi, n’apprécierait-il pas la diversité des jeunesses venues s’exprimer contre les idées d’extrême droite et le nombre incalculable de pancartes le tournant en dérision : « Fuck Jordan, qu’il se barre de là », « Unis contre la Bardellose », « Ça va Barder là ».

Sortir de la tétanisation

Ewan et Bernard ont 18 ans, ils sont étudiants, l’un en histoire, l’autre en langues, ils sont colocs et amis depuis le lycée. Comme les autres, ils enchaînent les slogans et appellent à la constitution d’un « front populaire ». Ils ont voté ensemble dimanche, pour la toute première fois de leur vie. Et pour mettre un bulletin La France insoumise (LFI) dans l’urne, ils ont même fait deux heures et demie de trajet, jusqu’à leur commune des Yvelines.

De retour à Paris, ils ont appris les résultats à la maison : Bernard, sur son portable, et Ewan en suivant le Twitch de Dany et Raz. Visiblement choqués et déçus par les résultats, les streamers ont estimé que ça a « flop un peu » mais, dans une tentative de rassurer leur public, ont rappelé qu’« on a quand même Rima Hassan et Damien Carême ». Tout n’est pas perdu. De l’autre côté de l’écran, Ewan tombe presque de sa chaise en entendant les streamers décortiquer les sondages de sorties des urnes. « Je m’attendais pas à de tels scores. »

Et c’est tout aussi en direct, sur le même stream, qu’Ewan a suivi l’annonce d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée. Derrière l’écran, Dany, Raz et leurs invités empilent les « Oh la la la » et les « Wesh ? » de circonstance. Et Dany de conclure : « Il veut vraiment l’extrême droite au pouvoir en fait. Il veut vraiment une cohabitation avec le RN ! » Ewan, toujours devant l’écran, estomaqué : « J’étais chokbar [choqué – ndlr]. »

Dans vingt ans, on n’aura pas de regret, on aura participé au sursaut. Kadiatou, étudiante

Depuis, le jeune homme n’est pas tout à fait sorti de cette phase de sidération mais s’est décidé, avec son coloc, à aller crier sa colère dans la rue. « On est dégoûtés, explique Bernard. Je sais que c’est le vote des gens, que c’est démocratique mais, pour moi, il y a un truc qui ne va pas. Comment les gens ont pu voter pour Bardella alors qu’on a bien vu dans les débats qu’il ne maîtrise pas les sujets ? »

Sur TikTok, peut-être les vidéos d’autopromotion du candidat au 1,5 million de followers ont-elles éclipsé les nombreuses capsules vidéo dans lesquelles on le voit bégayer devant des journalistes ou des opposants lui rappelant son bilan au Parlement européen ou lui posant des questions basiques auxquelles il ne trouve pas de réponse. « Il est incompétent, mais il est surtout raciste », rappellent-ils, ne se trompant pas sur l’un des moteurs principaux du vote d’extrême droite.

Kadiatou, étudiante de « bientôt 20 ans », est partagée entre deux sentiments : la joie d’être là, avec ses copines et des milliers d’autres jeunes – « dans vingt ans, on n’aura pas de regret, on aura participé au sursaut » – et la crainte de voir l’extrême droite sur le perron de Matignon.

« Je suis noire et musulmane et bien sûr que je crains le Rassemblement national, qui a un programme clairement raciste et islamophobe. » Ses parents n’ont pas voté, ils sont étrangers et bien que présents sur le sol français depuis des années, ils n’ont pas le droit de participer aux élections. « C’est une manière de les tenir à distance, de toute façon, ils ont toujours été rejetés, ce sont des citoyens de seconde zone. »
« Nous, ce qu’on veut, c’est le front populaire »

Pour Ewan et Bernard, c’est certain, le score de ces européennes n’est pas sans lien avec la médiatisation de l’élection : « La gauche, ils passaient à des heures pourries et l’extrême droite toujours en prime time. Clairement, beaucoup de journalistes ont fait le jeu du RN. » Ils ont tant à dire sur le traitement différencié des candidats, mais aussi sur les sujets qui passent en boucle : « Tu regardes BFM, tu deviens raciste. Ça un impact ça sur le pays aussi. »

Mais si les raisons de désespérer sont nombreuses, les colocs en trouvent tout autant d’espérer. « Tout le monde peut évoluer », s’enthousiasme Ewan. Il en veut pour preuve leur ami Raphaël. « Ses parents sont d’extrême droite, il vient d’un milieu bien raciste. Ça fait quatre ans qu’on traîne ensemble, on a beaucoup discuté, on l’a politisé. Aux dernières élections, il a voté pour La France insoumise. »

Une autre raison d’espérer ? Un front de gauche uni, peu importe le nom qu’il portera. Tout… sauf Hollande : « Je voterai pour n’importe quel candidat de gauche qui fait l’union mais je ne veux pas donner ma voix à un nouveau Hollande, assure Ewan. Je veux une vraie gauche, avec des valeurs fortes. Que le PS soit dans l’accord c’est important, mais il faut qu’on garde un programme, une ligne directrice forte. » En arrière-plan, la foule scande : « Nous, ce qu’on veut, c’est le front populaire ! »

En ce moment, les partis de gauche négocient. C’est à vingt minutes à pied. On y va et on va faire pression là-bas.

Appel de Simon, manifestant place de la République, à Paris

Alma, 27 ans et chargée de communication à la Ligue des droits de l’homme, observe la foule, et les mêmes réserves : « Je ne voterai plus jamais pour le Parti socialiste. Si on en est là aujourd’hui, c’est à cause de ce parti. Ils ont créé Emmanuel Macron, ils ont mis Manuel Valls au pouvoir, ils ont fait voter des lois de droite. À son époque aussi François Hollande avait interdit les manifestations en soutien au peuple palestinien. » Si elle n’a plus confiance dans les « stratégies électorales », elle espère et attend un sursaut de la rue.

Pour Alma, « les gens ont envie de continuer à se mobiliser comme ça, c’est là qu[’elle] place son espoir, que [leurs] manifestations grandissent et s’élargissent ». D’ailleurs, dès le week-end qui arrive, les syndicats rejoindront les cortèges, à l’appel des principales confédérations.

Non loin d’elle, un attroupement dans un rassemblement déjà bien dense. Un groupe d’étudiant·es en cinéma se presse autour de Manon Aubry, tête de liste LFI aux élections européennes. À son départ, l’une des étudiantes s’amuse : « Elle m’a touché le bras, je me lave pas de la semaine. » Il y a eu les remerciements à « leur » candidate, les politesses, les selfies, mais il y a eu, surtout, les exigences : « On lui a dit que les partis de gauche doivent vraiment s’unir. Ils ne peuvent pas nous laisser tomber. S’ils ne s’unissent pas, ils vont laisser le pays aux fachos. »

D’autres veulent faire monter la pression plus vite. Du sommet du monument à la République, Simon, un drapeau palestinien noué autour du cou, tente de faire taire les milliers de personnes. Sans mégaphone. Autour de lui, les habitué·es des assemblées générales lèvent les bras, signe pour exiger le calme dans l’assemblée. Évidemment, ça ne marche pas, mais Simon crie assez fort pour que quelques dizaines de personnes l’entendent : « En ce moment, les partis de gauche négocient au siège d’Europe Écologie-Les Verts [désormais Les Écologistes – ndlr]. C’est à vingt minutes à pied. On y va et on va faire pression là-bas pour qu’il y ait front populaire. » Applaudissements nourris, quelques-un·es se déplacent, mais la foule ne suit pas. Simon retourne à sa place.

« On met de côté les ego, on lavera notre linge sale en famille plus tard, argumente le jeune travailleur. Ce n’est pas gagné. On est une jeunesse révoltée, il faut qu’on devienne une jeunesse révolutionnaire. »
À Montpellier, de jeunes trans inquiets pour l’avenir

À Montpellier aussi, les appels au « front populaire » sont légion, sur les pancartes et dans les discours. Et comme à Paris, ce sont surtout des jeunes, lycéen·es, étudiant·es, qui ont bruyamment investi la place de la préfecture en début de soirée. Au moins 1 500 personnes qui ont chanté, scandé, tapé des mains, avant de défiler dans la ville aux cris de « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous ! ».

Au pied des marches de la place, Romane et Sara-Li contemplent le bouillonnement : « Il paraît que la jeunesse n’emmerde plus le Front national… comme quoi, pas toute la jeunesse ! », sourit Romane, en référence à un documentaire diffusé par Arte, en immersion avec les jeunes qui votent Bardella.

« Certains ne s’informent que par les réseaux sociaux et Bardella marche bien sur TikTok », commente une lycéenne, postée au milieu de la foule compacte. « Il est jeune, il passe bien mais c’est juste visuel ! », déplore-t-elle. À ses côtés, Paloma, 18 ans, en terminale, donne de la voix à chaque nouveau slogan entonné par les manifestant·es. « Tiens, on ne le connaît pas celui-là ! », rigole la lycéenne, quand un trentenaire derrière elle tente de lancer un nouveau chant.

Paloma n’en est pas à sa première manifestation : « La dernière, c’était contre la loi immigration. » Ce soir, elle entend « en être » après le coup de tonnerre de la dissolution. La jeune femme, « très engagée pour la défense de l’environnement », s’inquiète de voir le RN aux manettes. « Ils n’ont aucune mesure pour le climat, au contraire ! Ils ne feront qu’aggraver les choses. »

Sara-Li, 19 ans, veut quant à lui s’adresser à « cette gauche condescendante qui ne sait pas parler aux minorités et aux habitants des quartiers populaires ». L’étudiant en sciences sociales critique celles et ceux qui « la jouent bon samaritain sans écouter ni communiquer » et poursuit : « Je ne suis pas pro-LFI mais ce sont les seuls qui n’ont pas cette posture. »

Je suis LGBT, homosexuelle, et je me sens vraiment touchée.

Jeanne, garde-forestière de 24 ans

Avec son amie Romane, Sara-Li insiste aussi sur le danger du RN pour les personnes trans. « L’attaque portera d’abord sur les droits des trans mineurs, puis sur toutes les personnes trans. Et quand ils en auront fini, ils s’en prendront à toutes les personnes LGBT », énumère l’étudiant. « Le RN est aussi un parti sexiste, il ne faut pas l’oublier ! », ajoute Romane, en deuxième année de science politique. « Il faudra lutter, et de manière plus radicale. »

À l’écart, Jeanne, garde-forestière de 24 ans, a la mine grave. « Dimanche soir, j’ai ressenti un truc que je n’avais jamais ressenti. Ça m’a mis un coup », décrit-elle à propos du résultat des européennes et de la dissolution de l’Assemblée nationale. « Je suis LGBT, homosexuelle, et je me sens vraiment touchée. Si ces gens accèdent au pouvoir, ils réduiront le peu de droits que nous avons réussi à acquérir. »

Laissant les plus jeunes assurer l’ambiance, de nombreux manifestant·es de toutes générations discutent tout autour de la place de la préfecture, couvant presque du regard le tonnerre de cris et de chants. « Heureusement que vous êtes là, les jeunes ! », s’émeut une quadragénaire en arrêtant une lycéenne. Elle l’enlace et lui glisse : « Vous criez la même chose que nous il y a plus de vingt ans… »

Quand soudain, au milieu de la soirée, place de la République à Paris, l’appel de Simon est enfin entendu. Tout un cortège part en direction du siège du parti écologiste. Lorsque les responsables politiques sortent et annoncent que le « front populaire » existera bel et bien et qu’un·e seul·e candidat·e de gauche se présentera par circonscription, les jeunes crient encore : « Ne nous trahissez pas ! Ne nous trahissez pas ! »

Cécile Hautefeuille et Khedidja Zerouali
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Soline34 »

Hydrean a écrit : mardi 11 juin 2024 à 9:54 C'est ce genre de chose qui participe au désabue de la politique en général. Des alliances en papier mâché qui une fois l'élection passé vont partir en vrille.
Avoir un candidat unique pour représenter un camp et faire fi justement des intérêts personnels du candidat pour faire front à l’extrême droite, moi ça me va. Le candidat choisi ne reflète pas exactement mes idées? Tant pis, je préfère ce compromis à me retrouver avec l’extrême droite au pouvoir.
L’alliance ne tient pas dans le temps? Dommage, mais pourvu qu’elle tienne jusqu’à la fin de l’élection…
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par Hydrean »

La stratégie de pointée du doigt l'ignoble possibilité que l'extrême droite soit au pouvoir est une corde usée à mon sens. Ça fait depuis quasiment plus de 20 ans ( depuis que le père le Pen a fait sont second tour) qu'on entend cette ritournelle...

Depuis le temps,ils auraient pû se bouger politiquement pour ne pas arriver à cela ou tout simplement interdire ce partie si il est si dangereux que ça. À croire que ça les arrangent pour ce faire élirent non pour leurs compétences et réalisme de leur programmes mais parce que "il y aura du sang dans les rues si c'est eux qui passent".

Au bout d'un moment, c'est vraiment agaçant et soit tu ne votes plus (par dégoût de la démocratie ou autre), soit tu votes pour le"loup" car il n'est plus que le seul à n'avoir pas eu suffisamment d'influence. Comme ça a pu être le cas en Italie ou Pays-Bas dernièrement.
TSA confirmé le 01/05/24.
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Re: [Index Politique] Pour discuter de politique, c'est par ici !

Message par lucius »

Hydrean a écrit : mardi 11 juin 2024 à 19:06 La stratégie de pointée du doigt l'ignoble possibilité que l'extrême droite soit au pouvoir est une corde usée à mon sens. Ça fait depuis quasiment plus de 20 ans ( depuis que le père le Pen a fait sont second tour) qu'on entend cette ritournelle...

Depuis le temps,ils auraient pû se bouger politiquement pour ne pas arriver à cela ou tout simplement interdire ce partie si il est si dangereux que ça. À croire que ça les arrangent pour ce faire élirent non pour leurs compétences et réalisme de leur programmes mais parce que "il y aura du sang dans les rues si c'est eux qui passent".

Au bout d'un moment, c'est vraiment agaçant et soit tu ne votes plus (par dégoût de la démocratie ou autre), soit tu votes pour le"loup" car il n'est plus que le seul à n'avoir pas eu suffisamment d'influence. Comme ça a pu être le cas en Italie ou Pays-Bas dernièrement.

Je suis d'accord, le manque de résultat ainsi que proposer des solutions encore et encore qui ne marchent pas (peu importe le parti au pouvoir) depuis des decennies, cela décourage des electeurs
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.