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Tugdual
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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par Tugdual »

L’éthique a-t-elle sa place :
Extrait :
La non éthique, une « qualité »

La plupart des recherches en éthique financière adoptent une perspective relativement étroite sur les comportements contraires à l’éthique en se concentrant sur la conformité et le respect des normes juridiques et morales. Cette perspective se concentre sur les actions individuelles et ne parvient pas à appréhender le contexte institutionnel plus large de la banque d’investissement.

Par ailleurs, certains chercheurs avancent que les traders seraient par nature, des personnes non éthiques qui seraient attirées par une industrie elle-même dépourvue de toute sorte d’éthique. Selon d’autres, les vertus morales seraient même contraires à ce qui est exigé des traders dans le secteur financier.

[...]

Adoptant cette perspective, nous suggérons que si les systèmes de contrôles, sans cesse renforcés, ne semblent pas fonctionner, c’est qu’ils ne sont peut-être pas censés limiter l’action des traders. En effet, dans notre recherche, nous montrons que les systèmes de contrôle des activités des traders ne sont pas conçus pour contrôler les comportements éthiques des traders.
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freeshost
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Message par freeshost »

Modération (Tugdual) : Déplacement de messages depuis juste avant ici (début).


Les révélations des «Suisse Secrets» ravivent le débat sur les banques helvétiques.
Nathalie Olof-Ors - Agence France-Presse à Zurich

22 février 2022

Les révélations de presse autour de comptes chez Credit Suisse publiées sous le nom de « Suisse Secrets » ont ravivé les débats autour de la transparence de la place financière suisse après des années d’efforts pour soigner son image.

Dimanche, Credit Suisse a été secoué par des révélations de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium regroupant 47 médias, dont Le Monde, le Guardian et le New York Times, affirmant que la banque avait pendant plusieurs décennies hébergé des fonds de clients sulfureux.

Le numéro deux du secteur bancaire helvétique a fermement rejeté ces accusations, considérant qu’elles s’appuyaient sur des données « partielles », « inexactes » ou « prises hors de tout contexte », soulignant que certaines remontaient aux années 1940 et que 90 % des comptes concernés étaient aujourd’hui clôturés. Ces allégations apparaissent comme « un effort concerté pour discréditer non seulement la banque, mais la place financière suisse dans son ensemble », a répliqué l’établissement bancaire.

Réputation des banques suisses

Contactée par l’AFP, l’organisation actionnariale Actares, qui avait demandé à la banque d’engager un dialogue après des scandales à répétition l’an passé, n’a pas caché que ces révélations n’étaient « certainement pas » ce qu’elle espérait.

« Credit Suisse doit enfin créer de la transparence dans une somme apparemment ingérable d’écarts qui affecte non seulement les investisseurs, mais aussi la réputation des banques suisses », a fustigé cette organisation actionnariale.

Sans nier le rôle qu’a joué le secret bancaire dans le succès de la Suisse par le passé, le quotidien zurichois NZZ a quant à lui remarqué dans ses colonnes qu’une « partie des affaires révélées par Suisse Secrets » ne seraient plus possibles « au regard de la législation actuelle ».

Les données analysées dans cette enquête portent sur 18 000 comptes bancaires hébergés par la banque depuis le début des années 1940 jusqu’à la fin des années 2010.

Sous forte pression, notamment après un bras de fer avec les États-Unis sur l’évasion fiscale, mais aussi avec les rebondissements concernant des données volées remises au fisc allemand, la Suisse a entre-temps fortement revu sa législation.

En 2014, elle avait entériné un accord de coopération avec les États-Unis obligeant les établissements financiers à transmettre certaines données au fisc américain et avait signé en 2015 un accord avec Bruxelles concernant l’échange automatique d’informations.

« Le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent n’a cessé d’être développé et renforcé au cours des dernières années », a insisté l’Association suisse des banquiers dans un courriel à l’AFP. « L’argent douteux n’intéresse pas la place financière suisse, pour qui la réputation et l’intégrité sont des facteurs clés », a-t-elle insisté.

Effet « Panama papers »

Selon un rapport publié fin octobre par le ministère suisse des Finances, les signalements au Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent ont été quatre fois plus nombreux en moyenne annuelle entre 2015 et 2019 que sur les dix années précédentes.

Les auteurs de ce rapport avaient expliqué « cette pluie de signalements » par le fait que les banques, plus sensibles aux risques pouvant les éclabousser, contrôlaient davantage leurs clients depuis les grandes affaires de corruption comme l’opération « Lava Jato » au Brésil, mais aussi depuis les révélations de presse comme les « Panama Papers » ou « Paradise Papers ».

Dans le même temps, les dispositions législatives à l’égard de la presse ont aussi été durcies, les grands titres suisses regrettant cette fois-ci de ne pas avoir pu participer aux révélations de « Suisse secrets ».

Dans l’immédiat, ces révélations n’en restent pas moins un nouvel « incendie » à éteindre pour la direction de Credit Suisse, selon les analystes de RBC Capital Markets. Depuis mars 2021, la banque a été secouée tour à tour par la faillite de la société financière Greensill, l’implosion du fonds américain Archegos, les amendes pour les prêts au Mozambique et la démission abrupte de son président, huit mois et demi après son arrivée aux commandes, pour avoir enfreint les règles de quarantaine.

La Finma, l’autorité de surveillance des marchés en Suisse, est « en contact » avec la banque après cesrévélations, a-t-elle indiqué à l’AFP, sans faire de commentaires.
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freeshost
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Message par freeshost »

Crédit Suisse : en Suisse le secret bancaire au dessus de la liberté de la presse ?
AFP

21 fév 2022

Mise à jour 21.02.2022 à 18:12 par Lauriane Nembrot

La banque helvète se retrouve dans la tourmente, accusée par une enquête internationale, réalisée par plusieurs médias, d'héberger des fonds d'origine criminelle ou illicite. En Suisse, le journalistes ne peuvent pas évoquer l'affaire sous peine de poursuite. État des lieux d'une liberté de la presse entravée.
"Depuis 2015, les journalistes suisses ne peuvent plus enquêter sur les données sorties des banques, même lorsque l’intérêt public est manifeste" écrit Ariane Dayer dans un éditorial publié dimanche par la Tribune de Genève. Cette journaliste suisse, rédactrice en cheffe chez Tamedia, le premier groupe de presse suisse, déplore que la législation en vigueur ait empêché les journalistes locaux de relayer l’enquête du consortium international qui révèle ce dimanche un financement opaque du Crédit Suisse.

Une enquête menée par un consortium de journalistes internationaux

L'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), consortium regroupant 47 médias internationaux, a mené l'enquête pendant plusieurs mois. Selon les premières révélations, le Crédit Suisse a "hébergé des fonds liés au crime et à la corruption plusieurs décennies durant".

L'OCCRP a pu se baser sur des données remises anonymement il y a un peu plus d'un an au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Ces données contenaient des informations appartenant à 37 000 personnes ou entreprises dont les capitaux, évalués à un montant total de plus de 100 milliards de dollars (plus de 88 milliards d'euros) étaient gérés par le Crédit Suisse. Parmi ces milliards, au moins huit sont à ce jour "identifiés comme problématiques", selon le journal Le Monde.

Un "risque juridique trop grand"

"Aucun média suisse n’a participé, craignant une disposition de la loi sur les banques", écrit ce dimanche Mathilde Farine, journaliste basée à Zurich spécialisée économie et finances pour le journal Le Temps. "Le risque juridique était tout simplement trop grand" a déclaré TX, le plus grand groupe de médias privés de Suisse.

"La Suisse se voit comme un modèle démocratique, elle ne l’est pas lorsque l’argent douteux qui y transite ne peut plus être questionné"

Ariane Drayer, rédactrice en cheffe à Tamedia

En Suisse, depuis 2015, "les journalistes risquent une condamnation s’ils écrivent sur des données bancaires volées", en raison d’une disposition adoptée par le législateur suisse, rappellent Oliver Zihlmann et Catherine Boss, tous deux journalistes à la Tribune de Genève. Cette disposition, qui date de 2015, modifie l’article 47 de la loi bancaire. Elle prévoit notamment "jusqu'à 3 ans de prison pour toute personne qui "révèle un secret qui lui a été confié [...] ou exploite ce secret à son profit ou au profit d'un tiers".

Une modification de la législation en partie encouragée par plusieurs révélations dans les années 2010 qui mettent à mal le secret bancaire. Angela Merkel, alors chancelière allemande, avait autorisé le fisc à acheter des données bancaires volées en Suisse pour débusquer et punir les évadés fiscaux de son pays.

La liberté de la presse recule en Suisse

À la 10e place dans le classement mondial de la liberté de la presse publié en 2021 par Reporters sans frontières, la Suisse était 5e en 2018. Une chute de cinq places après plusieurs années cantonnées entre la 14e et la 20e place du classement.

"Cette disposition ne nous facilite pas la vie"

Mathilde Farine, journaliste suisse basée à Zurich interrogée par TV5Monde

“Aucun média suisse ne publie la fuite de données bancaires au Credit Suisse. Pourquoi? Tamedia a constaté que ses journalistes risquent trois ans de prison s'ils publient de telles données. Le vrai scandale, à mon sens, est là”, a dénoncé de son côté le journaliste d’investigation suisse Sylvain Besson.

"La presse en Suisse n'est pas totalement muselée. Cette disposition concerne uniquement le vol des données bancaires et ça ne nous empêche pas de faire des enquêtes sur les banques suisses", explique ce lundi à TV5Monde Mathilde Farine. Elle-même auteure d'une enquête sur le Crédit Suisse en novembre dernier, la journaliste basée à Zurich avoue que "cette disposition ne nous facilite pas la vie. Elle est entrée en vigueur en juillet 2015, après les SwissLeaks, et c'est véritablement la première fois qu'on y a affaire ".

La presse internationale se mobilise

Suite aux révélations du consortium international sur le financement opaque du Crédit Suisse, plusieurs médias ont pris position pour défendre la liberté de la presse en Suisse. Au Royaume-Uni, les journalistes du Guardian ayant participé à l’enquête sur le Crédit Suisse assurent que "la loi répressive sur le secret bancaire en Suisse empêche les reportages d'intérêt public".

"Ici, les journalistes sont menacés d'emprisonnement"

Bastian Obermayer, journaliste d'investigation

Le journaliste d’investigation allemand Bastian Obermayer, qui co-signe l’enquête baptisée Swiss secrets déplore le fait qu’en Suisse, "le secret bancaire compte plus que la liberté de la presse". "Ici, les journalistes sont menacés d'emprisonnement, poursuit le journaliste germanophone.

"Compte tenu de la menace que fait peser la loi suisse sur les journalistes impliqués dans l’enquête « Suisse Secrets », les responsables des principaux médias partenaires du projet, dont le Monde, lancent un appel au respect de la liberté d’informer", a déclaré Jérôme Fenoglio, le directeur du journal français Le Monde.

À la suite de ces révélations, le Crédit Suisse a déclaré rejeter "fermement les allégations et insinuations concernant les prétendues pratiques commerciales de la banque" et parle d’un "effort concerté pour discréditer non seulement la banque mais également le marché financier suisse dans son ensemble, lequel a connu des changements importants au cours des dernières années".

Modération (Tugdual) : Déplacement de messages depuis juste avant ici (fin).
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Jiheu
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Message par Jiheu »

Comment régler vos factures via les buralistes:
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Message par Tugdual »

La guerre en Ukraine va-t-elle provoquer :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Jiheu
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Message par Jiheu »

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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par Tugdual »

La plate-forme Swift :
Spoiler : Extrait : 

Une histoire des paiements entre banques

Jusqu’aux années 1970, la communication entre les établissements bancaires n’était pas intermédiée, elle s’appuyait directement sur les services des opérateurs de télécommunication. Pour pallier la lenteur et la faible sécurité de ces interactions dans un contexte de croissance des échanges, différentes plates-formes concurrentes proposées par des institutions bancaires sont apparues à cette époque.

Parmi celles-ci, le système Swift, société coopérative développée par un consortium d’institutions bancaires et financières américaines et européennes, offre à partir de 1977, un protocole sécurisé d’authentification des parties, d’autorisation des transactions et bien sûr d’enregistrement des échanges. Swift devint progressivement un acteur dominant des échanges financiers internationaux.

À tel point qu’en 1997 la Commission européenne contraindra Swift à ouvrir son fonctionnement à toutes les institutions étant donnée sa position monopolistique qui en faisait de facto un service essentiel.

[...]

Swift, le centre mondial des échanges financiers

La centralité de Swift dans les échanges financiers changea de facto les potentialités de l’organisation. Dès les années 1990, l’administration américaine tentera d’accéder aux données de Swift dans sa lutte contre le blanchiment. Ce dernier générait une source d’information trop riche pour ne pas être exploitée. Si Swift opposa un refus à cette demande, l’administration finit par avoir raison de Swift après le 11 Septembre 2001, dans sa lutte contre le terrorisme.

Le Terrorist Finance Tracking Program américain obtint l’accès aux données de Swift, d’autant plus facilement que même si Swift est de droit belge et basé à côté de Bruxelles, il dispose d’un centre de données en Virginie, précisément l’État des États-Unis où sont installées une partie des capacités d’écoute globale.

Swift était donc devenu un outil de surveillance sans pareil. Dans le même temps de nouvelles formes de monnaies apparaissaient qui permettait de contourner la surveillance et d’échanger sans tiers de confiance, comme le Bitcoin, dont la capitalisation allait atteindre des sommets, mille milliards de dollars avec un pic en avril 2021.

Mais les plates-formes ne sont pas seulement des systèmes propices à la surveillance. Elles permettent aussi la coercition. Les États-Unis et l’Europe allaient en faire une première démonstration avec le blocage de l’accès à Swift des institutions iraniennes en 2012 dans le cadre des sanctions contre l’Iran concernant le programme nucléaire. L’ensemble des banques, y compris la banque centrale, furent coupées du monde avec un impact terrible pour le pays.

[...]

Swift n’est pas la seule plate-forme

Un nombre croissant de plates-formes occupent des positions quasi monopolistiques sur certains services qu’on peut considérer comme essentiels. C’est le cas des paiements pour les particuliers, quelques sociétés comme Visa et MasterCard, occupent une position dominante. Les Russes en ont d’ailleurs été déconnectés. C’est également le cas du Cloud, même s’il y a plus d’acteurs, ou des plates-formes de la mobilité, comme iOS ou Android, qui peuvent décider de restreindre l’accès de leur plate-forme, d’autoriser ou non des applications. La France a d’ailleurs essuyé des refus pour ses premières propositions d’applications de contact tracing pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

Les conditions de l’exercice de la souveraineté ont donc radicalement changé. La dépendance de plates-formes étrangères pour des services essentiels est une vulnérabilité absolue, qui pourrait devenir supérieure aux approvisionnements énergétiques par exemple, pour lesquels on peut prévoir un minimum de stock. Avec les plates-formes, l’arrêt est instantané et sans alternative.

[...]

Cette asymétrie poussera les pays menacés à développer des alternatives. La Russie a développé sa propre plate-forme, SPFS, après la première menace de déconnexion en 2014, mais celle-ci a peu de connexions internationales.

[...]

La Chine dispose également depuis 2015 d’une plate-forme interbancaire pour les paiements en Yuan, CIPS, dépendant d’un consortium de banques nationales et étrangères, dont fait partie BNP Paribas par exemple. Une banque peut donc participer à plusieurs plates-formes pour des échanges dans des monnaies différentes en particulier.
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Message par Tugdual »

Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
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Message par Tugdual »

Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Message par MlleHulotte »

Comment sont utilisés les impôts ?

https://www.economie.gouv.fr/aqsmi#
diagnostiquée autiste - TDAH - fibromyalgie - dyspraxie - TCA - etc.
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Message par Jiheu »

PayPal lance une carte, pour les Pros:
https://www.paypal.com/merchantapps/app ... hQodxioHdA
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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par Tugdual »

« Avons-nous mal compris le père du libéralisme », sur Le Vortex :

Spoiler : ▮▶ : 
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Jiheu
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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par Jiheu »


En 2011, Warren Buffet a personnellement gagné 40 millions de dollars.
Ce qui fait 3,3 millions par mois.
Et il a payé 17 % d’impôts.
Il le dit lui-même : c’est proportionnellement « moins que ma secrétaire ».
Comment est-ce possible ?
Fiscalement, il y a 4 catégories de personnes :
- Ceux qui ne sont pas imposables
- Ceux qui fraudent (en général, un jour où l’autre, ils ont des problèmes, hein Mr Balkany ?)
- Les gens « normaux », qui paient plein pot
- Ceux qui savent comment faire pour payer juste le minimum
Warren Buffett en fait partie. Il paie deux ou trois fois moins que la barème « normal ».
Les règles du jeu sont ainsi faites :
Si vous êtes une personne « normale », vous payez plein pot.
Si vous mettez en place les bonnes pratiques, vous payez beaucoup moins. Et de manière totalement légale.
En investissement immobilier, il existe une solution pour faire partie de la 4ème catégorie.
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Re: [Index Économie] Pour discuter d'économie ou de finance, venez donc ici !

Message par lucius »

Jiheu a écrit : dimanche 7 août 2022 à 17:44 Si vous êtes une personne « normale », vous payez plein pot.
Si vous mettez en place les bonnes pratiques, vous payez beaucoup moins. Et de manière totalement légale.
En investissement immobilier, il existe une solution pour faire partie de la 4ème catégorie.
Les gens "normaux" essayent de payer le moins possible le plus légalement possible et non de payer plein pot. Je ne connais personne qui essaie ou accepte de payer le maximum sans rien tenter. Et pas besoin d'être multimilliardaire pour accéder à ces solutions légales.
Spoiler : 
Je croise souvent un type qui parle sans cesse de supprimer toutes les niches fiscales. Mais je lui demande si il déclare les donations à des associations comme les Restos du Cœur (niche fiscale et il dit qu'il fait des dons), celle de sa cotisation syndicale (niche fiscale)... Il me dit que oui mais qu'il ne faut pas supprimer ces réductions et crédits d'impôts. Il ne comprends pas que ceux sont des niches fiscales. Par contre, il continue à réclamer la suppression de toutes les niches.

Je crois que déclarer les donations à des œuvres caritatives n'est pas obligatoire mais je ne suis pas affirmatif.
Je serai curieux de savoir si nos élus déclarent ou pas les donations et leurs cotisations (parti ou syndicat) auprès des impôts.
Ayant une maladie et des soucis en plus, on m'a pré-diagnostiqué Asperger et j'ai eu une confirmation assez incertaine depuis. Résultat, je continue de douter.