[Index Santé] Discutons ici du Covid-19 !

[Tugdual]

La COVID pourrait devenir « endémique » :

• 5 réponses à vos questions...

[Fluxus]

La COVID pourrait devenir « endémique » :

• 5 réponses à vos questions...

Merci pour cet article et la clarté des définitions.

[freeshost]

Il paraît que, tout bientôt, les touristes comme moi n'auront plus besoin de faire le test avant d'entrer en France, ce qui facilitera ma présence aux AspieDays.

[Tugdual]

L’intégrité de la recherche pendant la pandémie à SARS-CoV-2 :

• a surtout concerné les publications...

[Tugdual]

Omicron, une biologie et une dynamique virale différentes :

• de celles observées chez les précédents variants...

Extrait :

Une origine hypothétique

Depuis le début de la pandémie Covid-19, aucun variant préoccupant du SARS-CoV-2 n’avait accumulé autant de mutations et entraîné un tel échappement immunitaire qu’Omicron. Ce nouveau variant renferme 37 mutations sur sa protéine spike, en comparaison avec le variant Gamma qui en comporte 12 et qui représentait jusqu’à présent le variant le plus muté.

[...]

À ce jour, on ignore comment le variant Omicron a pu émerger. Plusieurs hypothèses ont été proposées. Selon la première, ce variant est apparu chez une personne atteinte d’une infection chronique par le SARS-CoV-2. Cette situation s’observe chez des individus immunodéprimés, notamment ceux infectés par le virus du sida (VIH) ou ayant reçu une greffe nécessitant la prise d’un traitement immunosuppresseur.

[...]

Autre hypothèse : Omicron serait la conséquence du passage du virus de l’homme à l’animal puis de l’animal à l’homme.

[...]

Troisième hypothèse : le virus aurait circulé silencieusement tout en évoluant progressivement sur le plan génétique. Il serait pour ainsi dire passé sous les radars d’une surveillance génomique insuffisante.

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Quand des mutations en compensent d’autres

[...]

Il s’avère que des mutations acquises par Omicron compensent l’effet de la mutation K417N qui, elle, réduit d’environ trois fois la reconnaissance du récepteur ACE2 par le RBD en détruisant une liaison ionique entre deux résidus. En effet, ces mutations remodèlent des interactions avec ACE2 en créant des nouvelles liaisons hydrogène. Ainsi, ce qu’une mutation provoque de défavorable en matière de liaison au récepteur est compensé par plusieurs autres mutations.

Selon les chercheurs, l’ensemble de ces mutations a pour résultat net de renforcer la liaison du RBD d’Omicron au récepteur humain ACE2 par rapport à celle observée avec la souche originelle de Wuhan.

[...]

Moindre capacité de réplication d’Omicron dans le poumon

Utilisant des pseudovirus équipés de la protéine spike d’Omicron, Bo Meng, Ravindra Gupta et leurs collègues de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) ont montré qu’Omicron se réplique moins efficacement que Delta et la souche originelle de Wuhan dans des cellules épithéliales pulmonaires et dans des organoïdes de poumon.

[...]

La seule connaissance de la séquence génomique ne suffit pas

Deux enseignements ressortent de ces nombreux travaux de recherche. Tout d’abord, comme le soulignent avec force certaines publications, que les prédictions basées sur la seule connaissance de la séquence génomique d’un variant SARS-CoV-2 ne permettent pas de tirer des informations fiables sur ses propriétés biologiques, tant pour anticiper son taux de réplication que son tropisme cellulaire, autrement dit pour estimer quelles seront ses principales cellules cibles.

Autre constat : les études structurales réalisées par cryo-EM montrent clairement qu’Omicron présente des caractéristiques propres qui font que sa biologie diffère de celle des autres variants SARS-CoV-2. Il s’avère qu’Omicron a acquis des mutations qui font en sorte que ce variant conserve sa capacité de reconnaître le récepteur ACE2 humain, tout en interférant avec la fixation de nombreux anticorps. Reste à savoir jusqu’à quel point le SARS-CoV-2 peut poursuivre cette tendance et échapper à la réponse immunitaire humaine tout en conservant sa virulence.

[Tugdual]

Pour combattre une épidémie :

• il faut avoir confiance...

[Tugdual]

Echec :

• du vaccin anti-Omicron de Moderna...

Extrait :

Selon une étude réalisée chez des macaques, le vaccin spécialement élaboré par le laboratoire américain Moderna contre Omicron n’offre pas une protection supérieure au vaccin Pfizer « classique » en cas de contamination par ce variant L’étude conclut également que la dose de rappel apporte une protection efficace contre Omicron.

[Tugdual]

Un nouvel anticorps monoclonal :

• autorisé aux Etats-Unis...

Extrait :

Les autorités sanitaires américaines ont annoncé vendredi autoriser en urgence un nouveau traitement contre la Covid-19, les anticorps monoclonaux bebtelovimab, Ce traitement reste actif y compris contre le sous-variant d'Omicron BA.2, a précisé l'Agence américaine des médicaments (FDA). Produit par le groupe pharmaceutique Eli Lilly, il pourra être administré aux personnes de douze ans et plus à haut risque de développer une forme grave.

[regrepsa]

Pour ceux qui ont 1h45 devant eux, l'audition au Sénat de l'épidémiologiste Alice Desbiolles qui nous sert une autre version que tout ce qui est vendu par l'exécutif et les média depuis 2ans.
Peu importe qu'on soit d'accord ou pas, j'ai trouvé ça intéressant et pertinent sur certain points donc je partage :

http://videos.senat.fr/video.2786332_62 ... sbiolles-m

[freeshost]

Après 85 jours à l'hôpital, un Allemand reste coronasceptique.

Fabrice Obrist

Lundi 14 février 2022

Pendant 85 jours, les médecins d'un hôpital de Munich se sont battus pour sauver la vie d'un coronasceptique qui avait été infecté par le variant Delta. Le quarantenaire s'en est sorti, mais il refuse toujours de croire en l'existence du Covid-19.

Le coronasceptique Marian K.*, 45 ans, n’a pas changé d’avis: le Covid-19 n’est pas grave et le vaccin n’est pas nécessaire. Pourtant, il y a bien failli être une nouvelle victime de la pandémie.

En août 2021, ce père de famille a commencé à ressentir les premiers symptômes de ce qu’il pensait être un rhume. Deux semaines plus tard, il a dû être admis à l’hôpital de Munich en urgence pour une grave détresse respiratoire. Marian K. a été infecté par le variant Delta, rapporte le média allemand «Focus».

Lorsque le quarantenaire a été admis dans un hôpital de Munich avec une forme grave du virus, son état s’est rapidement détérioré. Il a dû être placé sous respirateur artificiel. Environ un mois après l’infection, les médecins ont décidé de lui poser un poumon artificiel.

Grâce à cette décision, l’état du patient s’est stabilisé, du moins temporairement. Quelques jours plus tard, les médecins ont constaté qu’il avait une infection bactérienne. L’état du patient s’est rapidement dégradé à nouveau. Malgré tout, son épouse a continué de refuser de croire à l’existence du coronavirus. Pour remettre sur pied son mari, elle misait sur des «pierres de guérison» qu’elle avait déposées dans la chambre d’hôpital.

Même pas un merci

La santé du coronasceptique allemand a de nouveau été compromise lorsqu’il a été affecté par une thrombose. À tel point que sa compagne a invité un prêtre à l’hôpital pour l’extrême-onction. Les médecins sont finalement parvenus à le sauver. Petit à petit, le patient s’est rétabli. Après 85 jours d’hospitalisation et trois semaines de rééducation, le père de famille a pu rentrer chez lui.

Malgré tout, Marian K. reste sur ses positions: le Covid-19 n’existe pas. Et ce n’est pas tout. Lorsqu’il a quitté l’hôpital en bonne santé, il n’a même pas eu un mot de remerciement pour le personnel soignant qui lui a sauvé la vie. «Ce patient nous a quittés sans un merci, sans un au revoir. Pour l’équipe, c’est comme une gifle après presque trois mois de lutte intense», a rapporté un collaborateur cité par «Focus».

* Nom modifié

(Adaptation par Jessica Chautems)

Sceptique et même rendu ingrat... juste parce qu'il ne veut pas admettre (du moins publiquement) s'être trompé.

Un brin d'explication sur ce qu'a expliqué Carol Tavris, notamment dans son livre Pourquoi j'ai toujours raison et les autres ont tort (Mistakes were made (but not by me)).

[Tugdual]

Masques FFP2 et Covid :

• la méthodologie d’un avis du Haut Conse ... contestée (Le Monde) ;
• stop à la désinformation (L’Express)...

Extrait :

57 médecins, épidémiologistes et chercheurs dénoncent les préconisations "infantilisantes" des autorités sanitaires et appellent à généraliser ce masque plus protecteur.

[...]

Alors pourquoi une recommandation du masque FFP2 serait-elle "contre-productive" ? Ce message infantilisant nous renvoie en mars 2020 où, en pleine pénurie de masques, la porte-parole du gouvernement expliquait que les citoyens ne sauraient bien le porter. Aussi, penser que l'usage d'un bon masque risquerait de faire oublier à la population d'autres mesures barrières part du principe que les Français ne peuvent pas retenir deux consignes à la fois. Comme si l'on n'était plus vigilant au volant depuis que nos voitures sont équipées de ceintures de sécurité et d'airbags, comme s'il ne fallait pas recommander le port du casque à vélo sous prétexte qu'il donnerait un "faux sentiment de sécurité" à leurs porteurs.

[...]

Informer la population sur la base de données scientifiques

Face à une épidémie à incidence record avec un variant hautement contagieux et échappant à l'immunité (post-infectieuse ou vaccinale ancienne) et devant la fatigue de nos concitoyens, l'heure est à réagir efficacement en informant largement la population sur la base de données scientifiques. Discréditer une mesure de protection en la qualifiant de "complexe", voire nocive, est de la quasi-désinformation.

Nous devons bien au contraire promouvoir le masque FFP2 en lieu clos et élargir le public devant en bénéficier via des aides publiques. Le masque FFP2 est déjà remboursé (avec des conditions très restrictives que nous regrettons) aux personnes les plus fragiles (personnes immunodéprimées, mais aussi les personnes les plus âgées "immunosénescentes"), cette mesure devrait s'appliquer à toutes les professions en contact régulier avec du public en lieux clos.

[...]

Enfin, il est grand temps de changer radicalement de paradigme dans les relations entre autorités sanitaires et citoyens, en optant pour une communication moins injonctive, s'appuyant sur l'intelligence de la population. Nous sommes collectivement capables de nous protéger dès lors que nous bénéficions d'une information claire, à la fois sur les risques que comporte la maladie de COVID-19, sur la manière dont le virus se diffuse et sur les meilleures façons de s'en protéger. La France peine à sortir du paternalisme médical alors qu'elle s'est engagée sur la voie de la démocratie sanitaire dans les années 2000. Il n'est pas trop tard pour persévérer dans cette voie et opérer cette réforme culturelle.

[regrepsa]

La COVID pourrait devenir « endémique » :

• 5 réponses à vos questions...

En fait il y a déjà 4 coronavirus qui sont endémiques depuis des décénies (HCoV-229E, HCoV-NL63, HCoV-OC43, HCoV-HKU1) , même si à la base ils étaient virulent (grippe Russe de 1890 qui était en fait un covid et a fait des vagues successives été comme hiver pendant 3 ans avant d'être endémique, soit exactement ce qui se passe maintenant)

[regrepsa]

D'ailleurs, dans cette histoire de variant, je ne comprend pas il ne faudrait pas baisser sa garde. Même si on peut diminuer juste un peu la diffusion, ça évite des mutations tout aussi virulentes (dans le sens, qui se transmettent bien) mais avec en plus des formes graves plus souvent.

Je suis très loin d'être un spécialiste hein. Mais si le virus circule, à ce que j'en comprend, il mute. Donc, même si le masque ne réduit les chances d'apparition d'un nouveau variant que de 5% (par exemple, chiffre au pif), est-ce qu'il ne vaut pas mieux continuer à porter le masque, ne serait-ce que pour éviter que ce 5% ne nous donne une mutation bien plus "compliquée".

C'est vrai , d'ailleurs le virus peut passer le l'homme à l'animal et de l'animal à l'homme sans problème (il viendrait même de la chauve souris, avec un animal intémédiaire pour passer à l'homme (qui ne serait pas le pangolin)).Donc les variants, masque ou pas masque, pass ou pas pass, vaccin ou pas vaccin, il est totalement illusoire de penser qu'on peut les arrêter.
Surtout avec les élevages intensifs où la plupart des animaux sont des quasi clones et permettent une propagation des virus et d'émergence de nouveau variant beaucoup plus facile (déjà qu'on sait qu'avoir le même groupe sanguin favorise la transmission, alors imaginez des clones).
A l'inverse des virus comme la rougeole qui eux se cantonnent à l'homme et pour qui le vaccin de toutes la population permet une éradication.

[regrepsa]

Sceptique et même rendu ingrat... juste parce qu'il ne veut pas admettre (du moins publiquement) s'être trompé.

C'est vrai qu'il aurait pu au moins dire merci.
Après pour savoir si il a eu tort c'est une autre histoire.Si il avait des comorbidités connues comme l'obésité morbide ou un immunodéficience clairement oui, mais dans le cas contraire les chances était de son côté car à 45 ans on est pas particulièrement à risque et il faut être "orienté
statistique" et pas "orienté résultat" sinon on peut conclure tout et son contraire (les vaccinés décédés à la suite de l'injection du vaccin ont -ils eu tort ?).

[freeshost]

En tout cas, pour son cas à lui, il a tort de nier la réalité.