Trop long j'ai pas lu :
Bref, en première approximation, les masques fonctionnent. Ce qui dysfonctionne probablement c'est d'une part ce que les gens en attendent, d'autre part, le fait que Roger de Saint-Brioché ne soit pas foutu de le mettre sur son gros nez.
(Sous entendu : les gens s'attendent à une solution miracle qu'ils n'appliquent pas correctement. C'est anecdotique, mais le port du masque est mal respecté dans les transports en commun de ma ville, y compris par le personnel desdits transports en communs. Pas d'étude précise sur la part de la population qui porte son masque correctement, j'ai la flemme de chercher, mais je doute fort qu'on soit à 100%, ou même au dessus de 90%.)
Mes cinq premiers résultats sont en faveur du port du masque :
le port des masques est-il efficace contre le COVID ?
- Les masques sont-ils efficaces contre le Covid-19 ? 09/2020 ; France Culture.
Les masques sont-ils efficaces contre le Covid-19 ?
Véronique Merle : "Il n'y a aucun doute là-dessus, le masque est efficace pour empêcher le virus de se transmettre de personne à personne. Cela fait des années qu'on utilise le masque pour d'autres infections, par exemple la grippe."
Pourquoi les masques n’empêchent-ils pas la progression de l’épidémie ?
Véronique Merle : "C'est normal et on s'y attendait. C'est parce qu'il y a toujours un décalage entre le moment où on met en place une mesure, par exemple le masque, ou il y a quelques mois, le confinement. Il y a des contaminations qui se sont produites avant la mise en place des mesures. Il y a en effet une inertie qui se fait et qui fait qu'on va avoir de nouveaux cas pendant quelques jours, quelques semaines. La mesure de port de masque, c’est dans les espaces publics et dans les espaces extérieurs. Il reste une cible qui, pour l'instant, n'est pas touchée, ce sont les espaces privés, les rassemblements familiaux, les rassemblements d'amis. Et là, il y a de la transmission qui se fait encore."
Pourquoi les autorités considéraient-elles le masque comme inutile il y a quelques mois ?
Véronique Merle : "Le fait qu'il manquait de masques à l'époque a contribué à ça. Il y avait aussi, je pense, une préoccupation : la population ne savait pas comment on utilisait un masque, et un masque qui n'est pas bien utilisé, ce n'est pas une bonne idée. Donc, à l'époque, on a préféré utiliser la mesure du confinement plutôt que les mesures du masque. Maintenant, la population comprend comment ça s'utilise. On comprend à quoi ça sert. Et maintenant, c'est un enjeu qu’on l'utilise pour éviter la transmission."
Les masques sont-ils vraiment utiles à l’extérieur ?
Véronique Merle : "Oui, ça sert à quelque chose parce que quand on est dehors, on croise des gens. Et quand les gens se rapprochent, il y a un risque de transmission. Alors évidemment, si vous êtes seul sur une île déserte, il y a moins de risque. Mais c'est difficile de dire à la population : 'Il faut porter le masque' et quand il y a un peu moins de monde, 'là, vous pouvez ne pas le porter'. C’est inapplicable et si on veut que la mesure soit mise en place, il faut des choses assez simples."
Faut-il absolument le porter sur le nez ?
Véronique Merle : "Ce qui est sûr, c'est que c'est un virus qui est dans les voies respiratoires. Quand on est infecté, il sort par le nez, par la bouche. L'endroit par lequel il aime le mieux entrer, c'est le nez et ensuite la bouche. Donc, si vous mettez le masque sous le nez, autant ne pas le mettre parce que vous n'empêchez pas le virus de passer par l'endroit où il préfère passer."
Quels sont les gestes à éviter avec un masque ?
Véronique Merle : "Le problème, c'est qu'il y a deux types de masques. Il y a les masques chirurgicaux et les masques grand public. Les masques chirurgicaux sont un peu plus légers, on peut les trouver plus agréables à porter, mais ils sont très fragiles. Un masque chirurgical, dès l'instant où vous le pliez ou vous le mettez dans votre poche, il s'abîme. Il y a des micro-déchirures qui se font et on n'a plus aucune garantie que le masque garde son rôle de bouclier antivirus.
Quand on porte un masque chirurgical, le mieux, si vous voulez boire, c'est d'enlever votre masque en le tenant par les élastiques, vous le posez à plat, par exemple sur un mouchoir en papier ou sur une feuille de papier, et ensuite, vous le remettez toujours en le tenant par les élastiques. Si c'est un masque en tissu, c'est un peu différent parce que le matériau est quand même plus résistant. Donc là, vous pouvez peut-être vous permettre de descendre sous le cou. Il ne faut pas oublier de le remettre. Il faut être attentif. Le masque qu'on va plier, peut-être qu'on va vouloir le ranger dans son sac.
Il faut le mettre dans une petite pochette pour ne pas qu’il contamine tout le sac. Il faut faire attention au sens dans lequel on le plie, parce qu'il ne faut surtout pas qu’en le remettant, vous mettiez l'extérieur vers la bouche et le nez parce que là, vous allez vous contaminer."
Les masques laissent-ils passer le virus ?
Véronique Merle : "Les virus ne sont jamais tout seuls comme ça en suspension dans l'air. Ils sont toujours portés par des gouttelettes de sécrétions. Donc, en fait, ce qu'il faut bloquer, ce n'est pas le virus, mais les grosses gouttelettes. Et ça, les masques en tissu arrivent sans aucune difficulté à le faire. Il faut juste que le tissu soit normalement solide. Ce qu'on prend comme référence, c'est le tissu qui sert pour les draps ou pour les chemises." - COVID-19 : A l’heure du masque, quel est le plus efficace ? Janvier 2022
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COVID-19 : A l’heure du masque, quel est le plus efficace ?
Actualité publiée il y a 1 mois 2 semaines 1 jour
AJIC
Au moment où le port du masque apparaît comme une mesure durable à plus long terme et devient presque un comportement au quotidien et un facteur de mode de vie, il est essentiel d'identifier les pratiques du port de masque facial les plus efficaces pour prévenir l'infection et réduire sa propagation (Visuel Adobe Stock 387751649)
Au moment où le port du masque apparaît comme une mesure durable à plus long terme et devient presque un comportement au quotidien et un facteur de mode de vie, cette étude identifie les pratiques du port de masque facial les plus efficaces pour prévenir l'infection et réduire sa propagation. Ces nouvelles données, présentées dans l'American Journal of Infection Control (AJIC), une revue de l'Association for Professionals in Infection Control and Epidemiology (APIC), actualisent les meilleures pratiques à mettre en œuvre par le grand public.
Augmenter l'efficacité du masque pour réduire la propagation des agents pathogènes infectieux respiratoires, dont le SRAS-CoV-2, mais pas seulement, est devenu avec l’épidémie de COVID, un nouvel objectif en Santé publique. Les auteurs rappellent en effet l’efficacité générale des masques à réduire la propagation de tous les virus infectieux transmis par les aérosols et les gouttelettes respiratoires produites lors d'activités du quotidien telles que parler, respirer et tousser.
A partir des dispositifs existants et disponibles, des combinaisons spécifiques et des modes d'ajustement peuvent en effet améliorer de manière significative la performance de la protection.
La performance du masque est fonction du matériau et de l’ajustement
« Cette capacité de protection des masques dépend à la fois de la capacité du matériau du masque à filtrer les aérosols et de la façon dont le masque s'adapte à son utilisateur » résume l’auteur principal, Françoise M. Blachere, chercheur et biologiste au National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH). D’ailleurs, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains recommandent un masque multicouche, couvrant le nez et la bouche et permettant un ajustement étanche contre le visage.
Ces travaux menés à la fois avec des participants humains et des mannequins de simulation ont évalué les performances de plusieurs types de masques, de plusieurs combinaisons et de plusieurs conceptions. Les chercheurs ont mené différentes expériences simulant la toux et les expirations, puis ont mesuré l'efficacité des différentes configurations à bloquer les aérosols respiratoires. Ces expériences révèlent que :
Le double masquage soit,
soit la superposition d'un masque en tissu à 3 épaisseurs et d’un masque chirurgical,
soit la superposition d’un écran et d’un masque chirurgical, offrent la meilleure protection contre les aérosols respiratoires ;
les masques chirurgicaux classiques sans modification bloquent > 56 % des aérosols liés à la toux et > 42 % des aérosols expirés ;
un masque en tissu sur un masque chirurgical permet de bloquer ≥85 % des aérosols liés à la toux et ≥91 % des aérosols expirés,
l'ajout d'un écran ou visière au-dessus d’un masque chirurgical a bloqué ≥95 % des aérosols liés à la toux et ≥99 % des aérosols expirés.
Le port de masques munis de sangles élastiques d'oreilles augmente également la protection ;
croiser les élastiques d'oreilles du masque ne permet pas d’augmenter ses performances.
« Depuis le début de la pandémie, il règne une grande confusion quant à l'utilisation la plus efficace des masques », souligne Ann Marie Pettis, Présidente de l’APIC 2021. Ces bonnes pratiques de choix et du port du masque pourront peut-être permettre d’améliorer la protection du public contre les aérosols infectieux présent dans l'environnement - et pas seulement contre la pandémie COVID. - Le port du masque réduit l'incidence du Covid de 53%
C'est la mesure de santé publique la plus efficace à ce jour, selon une étude mondiale qui a analysé une trentaine de travaux scientifiques sur le sujet.
- Les masques, même chirurgicaux, ne sont pas efficaces contre le coronavirus selon cette étude Grand titre, mais le sous titre révèle tout de suite que :
Ah, pourquoi donc ?Pas infaillibles mais indispensables malgré tout
On notera a qualité de l'étude. Avec quatre patients. Et le titre putacilc.Les chercheurs ont demandé à 4 patients de tousser sans et avec le masque. Ils ont ensuite mesuré la charge virale à l’intérieur et à l’extérieur du masque. « Ni les masques chirurgicaux ni les masques en coton ne filtrent efficacement le SARS-CoV-2 lors de la toux des patients infectés », déclarent les scientifiques.
Pourquoi un tel résultat ? Tout simplement à cause de la taille des particules capables de transporter le Covid-19. Les particules du SARS-CoV, responsable de l’épidémie de 2003 et génétiquement similaire à 80 % à celui du Covid-19, ont été estimées entre 0,08 et 0,14 μm. Or, de précédentes études ont révélé que les particules de 0,04 à 0,2 µm pouvaient pénétrer les masques chirurgicaux. Attention toutefois, l’expérience ne révèle pas la capacité des masques à limiter la transmission du virus. « Il est possible qu’ils limitent quand même la distance de dissémination des gouttelettes », nuancent les chercheurs.
Les masques protègent donc mal le porteur sain des microparticules aéroportées émises par une personne malade car celles-ci sont trop fines, ce dont conviennent la plupart des infectiologues. En revanche, même s’ils ne protègent pas de façon totalement sûre et efficace, ils peuvent cependant limiter la propagation. C’est pourquoi porter un masque, même artisanal, est toujours mieux que de ne rien porter, à condition de bien l’utiliser et de ne pas le substituer aux gestes barrières. - https://www.matmut.fr/mutuelle-sante-oc ... sque-virusEn mai 2020
Fait une redite de beaucoup de choses déjà suent sur l'efficacité des masques.
Bref, en première approximation, les masques fonctionnent. Ce qui dysfonctionne probablement c'est d'une part ce que les gens en attendent, d'autre part, le fait que Roger de Saint-Brioché ne soit pas foutu de le mettre sur son gros nez.
(Sous entendu : les gens s'attendent à une solution miracle qu'ils n'appliquent pas correctement. C'est anecdotique, mais le port du masque est mal respecté dans les transports en commun de ma ville, y compris par le personnel desdits transports en communs. Pas d'étude précise sur la part de la population qui porte son masque correctement, j'ai la flemme de chercher, mais je doute fort qu'on soit à 100%, ou même au dessus de 90%.)