[Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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freeshost
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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

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Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
nouvo
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Re: Pour parler d'écologie

Message par nouvo »

Sur les sacs plastique, en France cela a déjà bien évolué ces dernières années - notamment avec une assez large généralisation des sacs cabas réutilisables.
Il me semble qu'une autre étape est envisagée ou dans les tuyaux.


Sinon, avez-vous entendu parler de "plastique" fait à base d'algue ?
On peut faire des tas de choses avec, emballages, etc.
c'est un biomatériaux assez proche du plastique dans certaines fonctionnalités.

Potentiellement intéressant et d'avenir.
De plus, la ressource est locale et peu générer de l'emploi et est peu impactante (en cas de culture marine et non dans des cas éventuels de très forts prélèvements en milieu naturel)
A suivre..

Sur ce lien : http://www.courantpositif.fr/algopack-l ... es-algues/

et video en fin de lien de 11 minutes : https://youtu.be/TvHlVga93Es qui présente la chose,
c'est français et se passe à Saint Malo
^^
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Salicorne
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Salicorne »

Nicolas Urruty, 3ème lauréat du concours "Ma thèse en 180 secondes", nous parle des impacts de la réduction des pesticides sur le rendement du blé :

Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Alone3545
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Alone3545 »

Je vins de visiter l'usine d'arc en ciel (incinération et tri) et j'ai vu que les sacs de recyclage dans lequel on mettrait ses déchets n'était pas recyclable, auriez vous une solution pour les avoir en version biodégradables tout en tenant dans le temps et en pouvant si ce n'est le cas être revalorisé
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freeshost
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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

Nouvel échec de l'accord sur le renouvellement de l'autorisation du glyphosate
Faute de majorité qualifiée, l'Europe ne prolongera pas de 18 mois l'autorisation de mise sur le marché de l'herbicide le plus répandu au monde

Les représentants des 28 Etats membres de l’UE, réunis en comité d’experts, ne sont pas parvenus lundi à former une majorité convaincante en faveur d’une prolongation temporaire de l’homologation du glyphosate, herbicide courant mais aux effets sur la santé controversés, a indiqué la Commission.

La Commission européenne va étudier ses options pour la suite au niveau politique. «Il n’y a pas eu de majorité qualifiée», a simplement affirmé un porte-parole de l’exécutif européen, Alexander Winterstein, lors d’un point presse quotidien de l’institution.

La Commission européenne proposait de prolonger de 12 à 18 mois, sous conditions, l’autorisation du glyphosate sur le territoire de l’UE, qui expire le 30 juin.

Troisième échec d’affilée

Selon une source européenne, 20 Etats membres ont donné leur accord, un a voté contre, les autres se sont abstenus. Pour être adopté à la majorité qualifiée, le vote devait être approuvé par 55% des participants, représentant 65% de la population de l’UE.

L’échec de ce vote intervient après deux précédentes réunions sans décision en mars et en mai, et scelle la tension grandissante entre la Commission et les Etats membres sur le sujet.

«Chacun doit prendre ses responsabilités», a souligné M. Winterstein lundi. «Il n’est pas possible de se cacher derrière la Commission», a-t-il ajouté, visant les Etats membres.

La réglementation européenne prévoit qu’en cas d’absence de majorité qualifiée, le sujet puisse passer en comité d’appel. Composé de représentants des pays de l’UE et présidé par la Commission, ce comité suit les mêmes règles de vote qu’en première instance

Il s’agit, selon les règles communautaires, de permettre aux pays de l’UE «d’avoir une deuxième discussion à un niveau de représentation plus élevé».

Abstention de l’Allemagne

Bruxelles ne confirmait pas dans un premier temps cette saisine. Le sujet sera à l’ordre du jour de la réunion hebdomadaire des commissaires européens mardi, «et de là on verra ce qu’on fait», a indiqué Alexander Winterstein.

Des sources européennes ont indiqué que l’Allemagne, notamment, s’est abstenue. La ministre française de l’Environnement Ségolène Royal avait de son côté fait savoir sur Twitter le 1er juin que Paris «ne votera (it) pas la proposition de Bruxelles».

Bien évidemment la France ne changera pas d'avis sur le glyphosate et ne votera pas la proposition de Bruxelles. #santé et environnement.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) June 1, 2016

Les défenseurs de l’environnement se sont réjouis de l’issue de lundi.

«Monsanto pensait qu’obtenir la permission d’inonder l’Europe de glyphosate pour 15 années supplémentaires allait être une formalité. Mais le public s’est massivement mobilisé et, les uns après les autres, les pays européens ont rejoint la fronde contre ce produit», a réagi Ricken Patel, président d’Avaaz, un mouvement citoyen international.

Le glyphosate se retrouve dans les pesticides les plus courants, comme le Round-Up de Monsanto, ou encore chez les concurrents Syngenta, BASF, Bayer, Dupont, ou Dow Agrosciences.
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Daredevil
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Daredevil »

@Freeshot
C'est positif ? (vrai question)
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Tugdual
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Tugdual »

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

Ça se discute.

Pour ma part, je suis plutôt parmi les personnes qui s'en réjouissent.

Mais a-t-on trouvé mieux ?

Je ne suis pas du tout un spécialiste en biochimie.
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Tugdual
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Tugdual »

freeshost a écrit :Ça se discute.
Ça ne devrait pas, au moins au niveau de nos décideurs.

Ceci parce qu'on a un consensus scientifique solide sur
la balance bénéfice/risque/coût de ce produit, et parce
qu'on parle d'agriculture, c'est à dire d'un domaine vital
pour l'approvisionnement en nourriture de la population.

Le choix d'utiliser ou non ce produit est un choix politique
qu'il faudrait assumer en tant que tel. Mais ce n'est pas ce qui
se passe aujourd'hui, puisqu'on nous présente le glyphosate
comme un produit expressément dangereux, c'est à dire à
l'opposé du consensus scientifique. Ceci n'est pas normal ...
freeshost a écrit :Je ne suis pas du tout un spécialiste en biochimie.
Prends le temps de parcourir mes liens, tu y trouveras
de quoi alimenter tes réflexions sur ce genre de sujet ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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freeshost
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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

L’antithèse des centres commerciaux : un supermarché bio à basse consommation d’énergie soutenu par la finance solidaire
Située à 50 kilomètres à l’ouest de Paris, entre Epône et Mantes-la-ville, la biocoop du Mantois est l’un des premiers bâtiments commerciaux vraiment écolos d’île-de-France. Solidement isolée, la construction récupère l’eau de pluie, et produit de l’électricité via des panneaux solaires posés sur une toiture joliment végétalisée. Pour réunir la somme nécessaire à la mise en place de cet ambitieux projet, les consommateurs ont été sollicités pour participer au financement. Une quinzaine de salariés ont également pris des parts dans la société !

Sortie de terre en 2011, la biocoop du Mantois, à Épône, dans les Yvelines est l’un des premiers bâtiments commerciaux basse consommation (BBC) de la région Ile-de-France [1]. Installé au milieu d’une petite zone commerciale, à dix minutes à pied de la gare, il détonne un brin dans le paysage urbain. Entièrement recouvert de lattes de mélèze (un bois que l’on peut mettre en extérieur sans traitement chimique), il est coiffé d’une somptueuse toiture végétalisée, et de 420 m2 de panneaux solaires photovoltaïques. De ce toit jardin, on aperçoit les bois privés situés sur les coteaux alentours de la ville, et... une ruche. « C’est l’un de nos clients qui l’a mise là, dit Adeline Slomiany en charge de la communication du magasin. Nous sommes allés l’ouvrir hier, elle se porte à merveille, les abeilles sont nombreuses, et elles s’activent ! » Nous sommes bien loin des mégas centres commerciaux qui se multiplient en Île-de-France, à l’exemple d’Europa City.

La jeune femme est aussi en charge de l’animation de « bio-copains », la très dynamique association de consommateurs du magasin. « Nous avons 3000 adhérents, dont les achats représentent 80 % du chiffre d’affaire du magasin », détaille Benoît Delmotte, le gérant et président de la société biocoop-Épône (la biocoop d’Épône est une société par actions simplifiées-SAS). « Le fait de se regrouper et de faire des choses ensemble, ça crée du lien, reprend Adeline Slomiany. Dernièrement, les "biocoopains" ont bâti un petit hôtel à insectes, monté des carrés de terre pour faire des plantations et, dernièrement, construit une boîte à dons, dans laquelle chacun peut déposer les objets dont il ne se sert plus, pour que d’autres viennent se servir. » En plus d’aménager les alentours du magasin, les bio-copains répondent toujours présents aux levées de fonds... C’est, entre autres, grâce à eux que leur magasin 100 % éco-construit a pu voir le jour il y a cinq ans.

25% du projet financé par les citoyens

« Nous étions trop à l’étroit dans les locaux précédents, que nous avions achetés en société civile immobilière avec une libraire, décrit Benoît Delmotte. Nous nous sommes dit que c’était le moment d’avoir un magasin à l’image des produits que l’on vend. » Entièrement isolé en fibres de bois, le bâtiment a été monté avec une charpente en douglas – une essence d’arbre résineux qui n’a pas besoin de traitement –, et ses murs intérieurs sont tous recouverts de peintures écologiques, pauvres en solvants.

« La toiture végétalisée permet d’avoir une très bonne isolation thermique, détaille Benoît Delmotte. L’été, cela préserve très bien de la chaleur. Les températures ne montent pas trop. Cela évite de dépenser de l’énergie pour rafraîchir les rayons : nous n’avons pas de climatisation dans le magasin. Cela limite aussi la consommation des frigos. » La toiture a en plus été aménagée pour récupérer l’eau de pluie, qui sert à alimenter les toilettes. Par ailleurs, un système de récupération de la chaleur que dégagent les moteurs des frigos a été installé. Il permet de chauffer une partie de l’eau utilisée par le restaurant bio installé dans le même bâtiment.

Le magasin s’étend sur 560 m2, mais le bâtiment, qui compte aussi une boulangerie, un restaurant-traiteur bio et des bureaux, mesure près de 2000 m2. Le projet a coûté un million d’euros, dont le quart a été auto-financé via les associés de la SAS

« Avec 320 associés, nous avons réussi à lever 250 000 euros, explique Benoît Delmotte. C’est vraiment un mode de financement efficace. Nous avons procédé de la même façon pour l’ouverture, en cours, de notre second magasin. Et nous avons réussi à lever 112 000 euros ! [2] Douze des trente-deux salariés sont associés. Le conseil d’administration compte quatre salariés, qui sont élus par leurs pairs, huit représentants des associés, quatre représentants de l’association des « bio-copains ». Le conseil se réunit au minimum cinq fois par an, plus en cas de projets à monter.

Placer son argent pour faire vivre des idées

Un second appel à financement solidaire a été lancé lors de la construction, pour financer la toiture solaire. « Le projet principal, c’est d’encourager la consommation de produits bios, rapporte Sylvain, membre de bio-copains. Avec les panneaux photovoltaïques, le projet de biocoop s’est enrichi d’une ambition énergétique. C’est encore plus satisfaisant. » Le tiers de la surface totale de la toiture (420 m2), accueille des panneaux photovoltaïques, qui permettent la production d’un peu plus de 55 Mwh/an, soit la consommation de 17 foyers. Mais ce n’est pas encore suffisant pour couvrir la totalité des besoins énergétiques de la Biocoop, qui réussit cependant à auto-produire un tiers de son électricité. « Entre les frigos et les éclairages, nous sommes de gros consommateurs d’électricité, remarque Benoît Delmotte. Cela nous semblait important de produire au moins en partie l’équivalent de ce que nous consommons. » La récente pose de portes sur tous les meubles refroidissants du magasin devrait faire chuter la consommation.

La toiture solaire de la biocoop d’Épône est l’un des premiers projets d’Énergie partagée investissement (EPI), outil participatif qui permet de financer divers outils de production d’énergie renouvelable partout en France. « À l’époque, la structure s’appelle Solira, explique Erwan Boumard, actuel directeur de EPI. Fondé par l’association Hespul, spécialiste du photovoltaïque, et par Indiggo, cabinet de conseil et d’ingénierie en développement durable, le fonds a collecté un million d’euros qui ont été ventilés sur trois centrales solaires. » Pour l’équipe d’Épône, Solira tombe à pic. « Nous avions l’idée, et l’envie d’avoir cette production d’énergie mais nous ne disposions pas de la technicité pour monter nous-mêmes ce projet », détaille Benoît Delmotte.

311 000 €, soit un peu moins de la moitié du coût total ont été attribués à la centrale de la biocoop. « Le reste a été emprunté à la banque populaire, à la NEF, et à la CEFA (banque coopérative italienne) », explique Erwan Boumard. Solira d’abord, puis EPI désormais, ont signé un bail emphytéotique avec Biocoop, qui leur met à disposition la toiture du bâtiment pour 100 ans. « On attend aucun retour sur investissement, précise Sylvain. Il s’agit plutôt d’essayer de changer les choses avec son argent, de faire vivre des idées. Si ça dort à la banque, on ne sait pas à qui ça sert ni à quoi ça sert ! »

1] Epône, 10 000 habitants, est située sur la rive gauche de la Seine, à 45 kms à l’ouest de Paris.

[2] Le second magasin ouvrira à Mantes-la-ville le 9 juin prochain.
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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

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Re: Pour parler d'écologie

Message par freeshost »

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Re: Pour parler d'écologie

Message par Rem 82 »

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Re: Pour parler d'écologie

Message par Tugdual »

Je suis assez sceptique sur cette carte qu'on voit
un peu partout ces temps-ci : 9% des décès me
semble ahurissant, au point de me paraître louche !

Après quelques recherches (ça date un peu mais
je n'ai pas l'impression que le fond ait changé) :
Jean de Kervasdoué a écrit :
Institut national du cancer (INCA France) a écrit :« L'interprétation du niveau de risque des émissions diesel vis-à-vis du cancer en population
générale reste toutefois complexe, car les études qui ont permis d'objectiver le lien de causalité
entre particules diesel et cancer chez l'homme portent exclusivement sur des expositions
professionnelles, et dans des conditions de travail qui ne devraient plus persister actuellement. »
La prudence de l'INCA tranche avec les positions catégoriques des responsables politiques.
L'étude qui avait créé l'émotion initiale concernait des ouvriers qui travaillaient à longeur
d'année au fond d'une mine à côté d'un compresseur diesel : on veut bien croire que cette
situation était tout à fait nocive.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Pour parler d'écologie

Message par Tugdual »

Plus de cent Prix Nobel soutiennent le développement des OGM
et appellent Greenpeace à cesser ses campagnes contre le Riz Doré.

AFIS a écrit :Plus de 100 lauréats du Prix Nobel (dont les français Claude Cohen-Tannoudji,
Roger Guillemin, Serge Haroche et Jean-Marie Lehn) viennent de publier une
déclaration [1] à l’adresse de Greenpeace d’une part, et de l’ONU et des
gouvernements du monde entier d’autre part, pour un plus grand usage des
techniques modernes de sélection végétale et pour que cessent les campagnes
des organisations qui s’y opposent, Greenpeace en tête. Ils mettent particulièrement
en avant le cas du riz doré, riz génétiquement modifié qui permettrait de sauver
des centaines de milliers de personnes victimes de déficiences en vitamines A,
particulièrement des enfants.
Spoiler : Le texte de cette lettre de soutien : 
Lettre de soutien de Prix Nobel à l’agriculture de précision (OGM)

A l’attention des dirigeants de Greenpeace, des Nations Unies et des Gouvernements à travers le monde

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture a noté que la production mondiale
de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et de fibres aura quasiment besoin de doubler d’ici 2050
pour répondre aux besoins d’une population mondiale croissante. Les organisations opposées à la sélection
végétale moderne, avec Greenpeace à leur tête, ont constamment nié ces faits et se sont opposées aux
innovations biotechnologiques dans l’agriculture. Elles ont déformé leurs risques, leurs avantages et impacts
et ont soutenu la destruction criminelle des essais sur le terrain approuvés et des projets de recherche.

Nous exhortons Greenpeace et ses partisans à réexaminer l’expérience acquise par les agriculteurs et
les consommateurs du monde entier avec des cultures et des aliments améliorés grâce aux biotechnologies,
à reconnaître les résultats des organismes scientifiques compétents et des agences en charge de la réglementation,
et d’abandonner leur campagne contre les « OGM » en général et contre le riz doré en particulier.

Toutes les agences scientifiques et réglementaires à travers le monde ont établi de manière répétée
et cohérente que les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies sont aussi sûrs,
sinon plus, que ceux provenant de toute autre méthode de production. Il n’y a jamais eu un seul cas
confirmé d’un résultat négatif sur la santé pour les humains ou les animaux dû à leur consommation.
Il a été montré à plusieurs reprises que leurs impacts environnementaux sont moins dommageables
pour l’environnement et qu’ils représentaient une opportunité pour la biodiversité dans le monde.

Greenpeace a été le fer de lance de l’opposition contre le Riz Doré, qui a le potentiel de réduire ou
d’éliminer la plupart des décès et maladies causées par une carence en vitamine A (CVA), dont
l’impact est le plus fort sur les populations les plus pauvres en Afrique et en Asie du Sud-Est.

L’Organisation mondiale de la Santé estime que 250 millions de personnes souffrent de cette carence
en vitamine A, et 40% des enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement. Sur la base
des statistiques de l’UNICEF, un total de un à deux millions de décès évitables surviennent ainsi
chaque année parce que la carence en vitamine A compromet le système immunitaire en mettant
les bébés et les enfants en grand danger. La carence en vitamine A elle-même est la principale cause
de cécité infantile affectant globalement 250.000 à 500.000 enfants chaque année.
La moitié d’entre eux meurent dans les 12 mois du fait de la perte de vision.

NOUS APPELONS GREENPEACE à cesser sa campagne contre le Riz Doré en particulier et contre
les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies en général.

NOUS APPELONS LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER à rejeter la campagne
de Greenpeace contre le Riz Doré en particulier et contre les cultures et les aliments améliorés
grâce aux biotechnologies en général et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s’opposer
aux actions de Greenpeace et accélérer l’accès des agriculteurs à tous les outils de la biologie
moderne, en particulier des semences améliorées par les biotechnologies. L’opposition basée
sur l’émotion et le dogme et contredite par les faits doit être stoppée.

Combien de pauvres gens dans le monde doivent mourir avant que nous considérions cela
comme un crime contre l’humanité ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).