Mode psy, influences entre Asperger/TSA et HQI/HPI ...
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Re: Influences entre TSA et HQI
Sérieuse, la candidature à Aut'Créatifs : http://autcreatifs.com/nos-membres/devenir-membre/
Je trouve ça bien et j'adhère à 100% au Manifeste.
Je trouve ça bien et j'adhère à 100% au Manifeste.
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Re: Influences entre TSA et HQI
Juste préciser que le mouvement a été initié par deux personnes, soit Antoine Ouellette, mais aussi par Lucila Guerrero (chouette personne elle aussi ).meï a écrit :depuis j'ai rejoins Antoine Ouelette dans son manifeste pour les autistes "positifs et créatifs "
HP+SA
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Re: Influences entre TSA et HQI
Je suis justement sur sa galerie virtuelle...
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Re: Influences entre TSA et HQI
Ses oeuvres et son parcours sont très intéressants .Astragale a écrit :Je suis justement sur sa galerie virtuelle...
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Re: Influences entre TSA et HQI
Oui en effet, je découvre tout ça, ainsi que les autres membres de Aut'Créatifs.
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Re: Influences entre TSA et HQI
oui bien sur Lucilla est super aussi (mais bon comme parlait de Antoine Ouellette ....j'ai fais rapide )
il y a de plus en plus de membres et de membres associés(hors quebec) , c'est bon signe!
il y a de plus en plus de membres et de membres associés(hors quebec) , c'est bon signe!
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Influences entre TSA et HQI
Génial, ce tableau comparatif HQI / SA!
Il montre les différences qui sont souvent antagonistes, donc ça laisse supposer des personnalités vraiment archi-atypiques, pour les Aspies HQI.
Perso, parmi les HQI je me sens bien la plupart du temps, mais je reste atypique (je me suis d'ailleurs pris en pleine figure à une irl de hqi 'toi t'es pas hqi' par des gens qui trouvent que je fais normo-pensante).
Et il est certain que si on me diagnostique un SA, je serai aussi atypique dans un groupe d'aspies, je pense.
Peut-être que c'est dû au cocktail SA/HQI? Evidemment je ne peux pas faire d'hypothèse avant de savoir pour le SA mais je ne peux m'empêcher de faire cette analogie avec un métissage, on ne ressemble pas vraiment à l'un ou à l'autre précisément, pourtant on est les deux. Parce qu'on est les deux.
Il montre les différences qui sont souvent antagonistes, donc ça laisse supposer des personnalités vraiment archi-atypiques, pour les Aspies HQI.
Perso, parmi les HQI je me sens bien la plupart du temps, mais je reste atypique (je me suis d'ailleurs pris en pleine figure à une irl de hqi 'toi t'es pas hqi' par des gens qui trouvent que je fais normo-pensante).
Et il est certain que si on me diagnostique un SA, je serai aussi atypique dans un groupe d'aspies, je pense.
Peut-être que c'est dû au cocktail SA/HQI? Evidemment je ne peux pas faire d'hypothèse avant de savoir pour le SA mais je ne peux m'empêcher de faire cette analogie avec un métissage, on ne ressemble pas vraiment à l'un ou à l'autre précisément, pourtant on est les deux. Parce qu'on est les deux.
TSA
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Re: Asperger et HPI, une mode psy ?
Je voudrais partager avec vous deux communications que je viens de traduire, qui sont relatives à des travaux de recherche (de 3 sources différentes) suggérant une relation génétique complexe entre autisme et intelligence, une piste en tout cas pour comprendre la coexistence au sein d'une même famille (dont dans ce forum), de personnes avec autisme et de personnes diagnostiquées "HQI", lesquelles ont en commun un profil cognitif "hors normes", ni supérieur, ni inférieur, juste différent.
La première :
DIFFUSION PUBLIQUE: 10-MAR-2015
Une étude suggère que les gènes de l'autisme sont corrélés à une intelligence plus élevée
Université d’Édimbourg
Une étude suggère que les gènes liés à un risque accru de développer l'autisme peuvent également être associés à une plus intelligence.
Les chercheurs ont trouvé de nouvelles preuves reliant les facteurs génétiques associés à l'autisme à une meilleure capacité cognitive chez les personnes qui n'en sont pas affectées.
Les chercheurs disent que la relation entre l'autisme et l'intelligence n'est pas claire. Selon l'équipe en charge de ces travaux, bien que jusqu'à 70% des personnes atteintes d'autisme aient une déficience intellectuelle, certaines personnes atteintes du trouble sont dotées d'une intelligence non verbale relativement bien préservée, voire supérieure à la moyenne.
L'autisme est un trouble du développement qui peut causer d'importantes difficultés de langage et de communication. L'intelligence non verbale permet aux personnes de résoudre des problèmes complexes en mobilisant des aptitudes de raisonnement visuel et des manipulations ne nécessitant pas, ou nécessitant peu, le recours au langage verbal.
Les chercheurs des universités d’Édimbourg et du Queensland ont analysé près de 10.000 personnes recrutées dans la population générale de l’Écosse. Leurs compétences cognitives globales ont été évaluées et leur ADN a été analysé.
L'équipe en charge de ces travaux a constaté que même chez les personnes qui ne développaient pas l'autisme, le fait d'être porteur de marqueurs génétiques associés à ce trouble est, en moyenne, lié à une réussite un peu meilleure des tests cognitifs.
Les chercheurs ont trouvé de nouvelles preuves d'un lien entre les gènes associés à l'autisme et l'intelligence quand ils ont effectué ces mêmes tests sur 921 adolescents faisant partie de l'étude sur des adolescents jumeaux de Brisbane.
L'étude est publiée dans la revue « Molecular Psychiatry ». La recherche a été financée par le service scientifique du Bureau de la Santé et des Soins sociaux du gouvernement écossais, le « Scottish Funding Concil », le « Wellcome Trust », le « Medical Research Council » et « Age UK ».
Le Docteur Toni-Kim Clarke, de la faculté de psychiatrie de l'Université d'Édimbourg, qui a dirigé l'étude, a déclaré:
« Nos résultats montrent que la variation génétique qui accroît le risque d'autisme est associée à une meilleure capacité cognitive chez les personnes non-autistes. Comme nous commençons à comprendre comment les variantes génétiques associées à l'autisme impactent les fonctions cérébrales, nous pouvons commencer à mieux comprendre la nature de l'intelligence autistique ».
Le Professeur Nick Martin, de l'Institut de recherche médicale du Queensland, a ajouté : « Les liens entre l'autisme et un meilleur fonctionnement cognitif ont été soupçonnés et sont largement suggérés par le célèbre «Syndrome de la Silicon Valley», des films tels que « Rain Man » ainsi que par des récits de la littérature populaire. Cette étude suggère que les gènes de l'autisme peuvent effectivement conférer, en moyenne, un petit avantage intellectuel à ceux qui en sont porteurs, à condition qu'ils ne soient pas affectés eux-mêmes par l'autisme ».
La seconde :
Les scientifiques découvrent un lien génétique entre autisme et « prodige »
Publié le 23 Avril, 2015 à 05:25
Des chercheurs ont découvert la première preuve d'un lien génétique entre précocité intellectuelle et autisme.
Les scientifiques ont constaté que les enfants « prodiges » de leur échantillon partagent certaines des mêmes variations génétiques avec des personnes ayant de l'autisme.
Ces marqueurs génétiques partagés se produisent sur le chromosome 1, selon les chercheurs de l'Université d’État de l'Ohio et de l'Hôpital pédiatrique national de Columbus.
Les résultats confirment une hypothèse faite par Joanne Ruthsatz, co-auteur de l'étude et professeure assistante de
psychologie au campus Mansfield de l'État de l'Ohio.
Dans une étude précédente, Ruthsatz et un collègue avaient constaté que la moitié des « prodiges » de leur échantillon avaient un membre de leur famille, ou un parent au premier ou au deuxième degré ayant un diagnostic d'autisme.
« En me fondant sur mon travail antérieur, je pensais qu'il devait y avoir un lien génétique entre « prodige » et autisme et cette nouvelle recherche fournit le premier élément tendant à le confirmer » a déclaré Ruthsatz.
La nouvelle étude est publiée en ligne dans la revue « Human Heredity ».
Bien que cette étude fournisse une base solide pour identifier une relation entre les deux, il reste encore beaucoup à apprendre, a déclaré le co-auteur Christopher Bartlett, directeur de recherche à Hôpital pédiatrique national et professeur associé de pédiatrie de l’État de l'Ohio.
« Nous n'avons pas identifié les mutations, mais nous avons trouvé qu'il y a quelque chose dans cette région du chromosome 1 qui est identique chez les intellectuellement précoces et les membres autistes de leur famille», a déclaré Bartlett.
Ruthsatz a ajouté que ces résultats étaient la première étape vers la réponse au questionnement principal.
Elle a dit : «Nous savons maintenant ce qui relie précocité intellectuelle et autisme. Ce que nous voulons savoir, c'est ce qui les distingue. Nous avons en outre la forte suspicion qu'il y a une composante génétique à cela, et ce sera au centre de notre travail à venir ».
L'étude de Human Heredity a impliqué cinq enfants précoces et leurs familles que Ruthsatz a étudiés, pendant de nombreuses années pour certains. Chacun de ces surdoués avait reçu une reconnaissance nationale ou internationale pour une compétence spécifique, comme les mathématiques ou la musique. Tous ont passé des tests pour confirmer leurs compétences exceptionnelles.
Les chercheurs ont prélevé des échantillons de salive des « prodiges », et d'entre 4 et 14 des membres de la famille de chacun d'entre eux. Chacun de ces surdoués avait entre un et cinq membres de la famille, inclus dans l'étude, qui avaient reçu un diagnostic de trouble du spectre autistique.
L'ADN a été extrait à partir de la salive et les chercheurs ont séquencé l'exome, le segment d'ADN contenant les 1 à 2% des gènes qui fabriquent les protéines (Ceci étant moins coûteux et moins complexe que le séquençage de la totalité du
génome). Les chercheurs envisagent de suivre avec le séquençage du génome complet, qui révélera plus d'informations sur les mutations génétiques que les « prodiges » partagent avec les personnes autistes.
« Ce que nous avons trouvé ici était juste une indication qu'il y a quelque chose de similaire dans la composition génétique des prodiges et des membres de leur famille atteints d'autisme. Il faut poursuivre davantage les études », a déclaré Bartlett.
Dans son travail antérieur, Ruthsatz avait constaté que même si les prodiges et les personnes avec autisme avaient en commun des scores supérieurs à la moyenne aux tests mesurant l'attention au détail, les prodiges obtenaient les résultats les plus élevés des deux groupes. Et les prodiges ont vraiment excellé lorsqu'il s'est agi de la mémoire de travail, avec des résultats systématiquement dans le 99ème centile.
« Nous pensons qu'il peut y avoir un gène spécifique ou des gènes impliqués dans la mémoire de travail qui peuvent être un élément clé favorisant l'émergence de prodiges », a déclaré Ruthsatz.
« Les prodiges semblent avoir des gènes protecteurs qui les sauvent des déficits associés à l'autisme et permettent au seul talent que vous voyez dans ces savants de transparaître. Voilà ce que nous cherchons à identifier ».
Dans l'intervalle, les chercheurs attirent l'attention sur le fait qu'ils n'ont pas trouvé « d'arme du crime ».
« Les tests que nous avons faits ici n'auraient pas permis de dire si il ou elle allait être un prodige ou avoir l'autisme," a déclaré Bartlett.
« Nous n'avons pas trouvé les gènes exacts ou les mutations impliquées. C'est un bon début, mais c'est juste un début. »
Enregistré depuis l'URL: http://www.news-medical.net/news/201504 ... odigy.aspx
Source :
Ohio State University
La première :
DIFFUSION PUBLIQUE: 10-MAR-2015
Une étude suggère que les gènes de l'autisme sont corrélés à une intelligence plus élevée
Université d’Édimbourg
Une étude suggère que les gènes liés à un risque accru de développer l'autisme peuvent également être associés à une plus intelligence.
Les chercheurs ont trouvé de nouvelles preuves reliant les facteurs génétiques associés à l'autisme à une meilleure capacité cognitive chez les personnes qui n'en sont pas affectées.
Les chercheurs disent que la relation entre l'autisme et l'intelligence n'est pas claire. Selon l'équipe en charge de ces travaux, bien que jusqu'à 70% des personnes atteintes d'autisme aient une déficience intellectuelle, certaines personnes atteintes du trouble sont dotées d'une intelligence non verbale relativement bien préservée, voire supérieure à la moyenne.
L'autisme est un trouble du développement qui peut causer d'importantes difficultés de langage et de communication. L'intelligence non verbale permet aux personnes de résoudre des problèmes complexes en mobilisant des aptitudes de raisonnement visuel et des manipulations ne nécessitant pas, ou nécessitant peu, le recours au langage verbal.
Les chercheurs des universités d’Édimbourg et du Queensland ont analysé près de 10.000 personnes recrutées dans la population générale de l’Écosse. Leurs compétences cognitives globales ont été évaluées et leur ADN a été analysé.
L'équipe en charge de ces travaux a constaté que même chez les personnes qui ne développaient pas l'autisme, le fait d'être porteur de marqueurs génétiques associés à ce trouble est, en moyenne, lié à une réussite un peu meilleure des tests cognitifs.
Les chercheurs ont trouvé de nouvelles preuves d'un lien entre les gènes associés à l'autisme et l'intelligence quand ils ont effectué ces mêmes tests sur 921 adolescents faisant partie de l'étude sur des adolescents jumeaux de Brisbane.
L'étude est publiée dans la revue « Molecular Psychiatry ». La recherche a été financée par le service scientifique du Bureau de la Santé et des Soins sociaux du gouvernement écossais, le « Scottish Funding Concil », le « Wellcome Trust », le « Medical Research Council » et « Age UK ».
Le Docteur Toni-Kim Clarke, de la faculté de psychiatrie de l'Université d'Édimbourg, qui a dirigé l'étude, a déclaré:
« Nos résultats montrent que la variation génétique qui accroît le risque d'autisme est associée à une meilleure capacité cognitive chez les personnes non-autistes. Comme nous commençons à comprendre comment les variantes génétiques associées à l'autisme impactent les fonctions cérébrales, nous pouvons commencer à mieux comprendre la nature de l'intelligence autistique ».
Le Professeur Nick Martin, de l'Institut de recherche médicale du Queensland, a ajouté : « Les liens entre l'autisme et un meilleur fonctionnement cognitif ont été soupçonnés et sont largement suggérés par le célèbre «Syndrome de la Silicon Valley», des films tels que « Rain Man » ainsi que par des récits de la littérature populaire. Cette étude suggère que les gènes de l'autisme peuvent effectivement conférer, en moyenne, un petit avantage intellectuel à ceux qui en sont porteurs, à condition qu'ils ne soient pas affectés eux-mêmes par l'autisme ».
La seconde :
Les scientifiques découvrent un lien génétique entre autisme et « prodige »
Publié le 23 Avril, 2015 à 05:25
Des chercheurs ont découvert la première preuve d'un lien génétique entre précocité intellectuelle et autisme.
Les scientifiques ont constaté que les enfants « prodiges » de leur échantillon partagent certaines des mêmes variations génétiques avec des personnes ayant de l'autisme.
Ces marqueurs génétiques partagés se produisent sur le chromosome 1, selon les chercheurs de l'Université d’État de l'Ohio et de l'Hôpital pédiatrique national de Columbus.
Les résultats confirment une hypothèse faite par Joanne Ruthsatz, co-auteur de l'étude et professeure assistante de
psychologie au campus Mansfield de l'État de l'Ohio.
Dans une étude précédente, Ruthsatz et un collègue avaient constaté que la moitié des « prodiges » de leur échantillon avaient un membre de leur famille, ou un parent au premier ou au deuxième degré ayant un diagnostic d'autisme.
« En me fondant sur mon travail antérieur, je pensais qu'il devait y avoir un lien génétique entre « prodige » et autisme et cette nouvelle recherche fournit le premier élément tendant à le confirmer » a déclaré Ruthsatz.
La nouvelle étude est publiée en ligne dans la revue « Human Heredity ».
Bien que cette étude fournisse une base solide pour identifier une relation entre les deux, il reste encore beaucoup à apprendre, a déclaré le co-auteur Christopher Bartlett, directeur de recherche à Hôpital pédiatrique national et professeur associé de pédiatrie de l’État de l'Ohio.
« Nous n'avons pas identifié les mutations, mais nous avons trouvé qu'il y a quelque chose dans cette région du chromosome 1 qui est identique chez les intellectuellement précoces et les membres autistes de leur famille», a déclaré Bartlett.
Ruthsatz a ajouté que ces résultats étaient la première étape vers la réponse au questionnement principal.
Elle a dit : «Nous savons maintenant ce qui relie précocité intellectuelle et autisme. Ce que nous voulons savoir, c'est ce qui les distingue. Nous avons en outre la forte suspicion qu'il y a une composante génétique à cela, et ce sera au centre de notre travail à venir ».
L'étude de Human Heredity a impliqué cinq enfants précoces et leurs familles que Ruthsatz a étudiés, pendant de nombreuses années pour certains. Chacun de ces surdoués avait reçu une reconnaissance nationale ou internationale pour une compétence spécifique, comme les mathématiques ou la musique. Tous ont passé des tests pour confirmer leurs compétences exceptionnelles.
Les chercheurs ont prélevé des échantillons de salive des « prodiges », et d'entre 4 et 14 des membres de la famille de chacun d'entre eux. Chacun de ces surdoués avait entre un et cinq membres de la famille, inclus dans l'étude, qui avaient reçu un diagnostic de trouble du spectre autistique.
L'ADN a été extrait à partir de la salive et les chercheurs ont séquencé l'exome, le segment d'ADN contenant les 1 à 2% des gènes qui fabriquent les protéines (Ceci étant moins coûteux et moins complexe que le séquençage de la totalité du
génome). Les chercheurs envisagent de suivre avec le séquençage du génome complet, qui révélera plus d'informations sur les mutations génétiques que les « prodiges » partagent avec les personnes autistes.
« Ce que nous avons trouvé ici était juste une indication qu'il y a quelque chose de similaire dans la composition génétique des prodiges et des membres de leur famille atteints d'autisme. Il faut poursuivre davantage les études », a déclaré Bartlett.
Dans son travail antérieur, Ruthsatz avait constaté que même si les prodiges et les personnes avec autisme avaient en commun des scores supérieurs à la moyenne aux tests mesurant l'attention au détail, les prodiges obtenaient les résultats les plus élevés des deux groupes. Et les prodiges ont vraiment excellé lorsqu'il s'est agi de la mémoire de travail, avec des résultats systématiquement dans le 99ème centile.
« Nous pensons qu'il peut y avoir un gène spécifique ou des gènes impliqués dans la mémoire de travail qui peuvent être un élément clé favorisant l'émergence de prodiges », a déclaré Ruthsatz.
« Les prodiges semblent avoir des gènes protecteurs qui les sauvent des déficits associés à l'autisme et permettent au seul talent que vous voyez dans ces savants de transparaître. Voilà ce que nous cherchons à identifier ».
Dans l'intervalle, les chercheurs attirent l'attention sur le fait qu'ils n'ont pas trouvé « d'arme du crime ».
« Les tests que nous avons faits ici n'auraient pas permis de dire si il ou elle allait être un prodige ou avoir l'autisme," a déclaré Bartlett.
« Nous n'avons pas trouvé les gènes exacts ou les mutations impliquées. C'est un bon début, mais c'est juste un début. »
Enregistré depuis l'URL: http://www.news-medical.net/news/201504 ... odigy.aspx
Source :
Ohio State University
Manette, la cinquantaine, mère (SA ?) de deux ados, l'un HQI, l'autre SA, voire plus
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Re: Asperger et HPI, une mode psy ?
Je ne comprends pas trop non plus le terme de "mode". Je conçois qu'un type de personnalité puisse devenir "populaire" à la télé et au ciné, parce qu'en plus le décalage est souvent drôle (pour peu qu'on en ai conscience ) ou psychologiquement intéressant, mais j'ai du mal à comprendre qu'on ne définisse quelqu'un que par ça.
Un peu comme le Cosby Show à l'époque: "c'est une série sur une famille de noirs". Non pour moi c'est une série sur une famille dont les membres se trouvent être de couleur noire (marron plus ou moins clair en réalité chromatique, mais bref... ). Ce qui m'amusait à l'époque, ce n'est pas qu'ils étaient noirs, mais qu'ils étaient drôles.
Si on prend un personnage de série typique SA (Sheldon Cooper bien que je n'ai jamais regardé la série, juste entendu beaucoup parler): je pense que le succès vient du fait qu'il est apparemment drôle, et pas qu'il semble correspondre au SA... Je me trompe?
Bref, si mon diagnostic s'avère positif, je "serais" SA comme je suis rousse, de type européen, plutôt petite... Ca m'aidera à vivre; tout comme ça m'aide de connaître ma taille et ma corpulence pour m'habiller (ne pas acheter du 44 alors que je fais du 36). C'est tout... On est tellement de choses... qui sont populaires ou pas!
Pour ce qui est des articles au dessus, c'est très intéressant mais je ne peux pas m'empêcher de rapprocher ça du bon sens: statistiquement, si des gens privilégient une partie de leur cerveau (totalement investi dans la recherche scientifique ou l'art par exemple), n'est-il pas logique qu'ils soient "bancals" en société? S'ils avaient été "socialement dans la norme communément admise", auraient-ils pu devenir brillants à ce point dans leur spécialité?
Un peu comme le Cosby Show à l'époque: "c'est une série sur une famille de noirs". Non pour moi c'est une série sur une famille dont les membres se trouvent être de couleur noire (marron plus ou moins clair en réalité chromatique, mais bref... ). Ce qui m'amusait à l'époque, ce n'est pas qu'ils étaient noirs, mais qu'ils étaient drôles.
Si on prend un personnage de série typique SA (Sheldon Cooper bien que je n'ai jamais regardé la série, juste entendu beaucoup parler): je pense que le succès vient du fait qu'il est apparemment drôle, et pas qu'il semble correspondre au SA... Je me trompe?
Bref, si mon diagnostic s'avère positif, je "serais" SA comme je suis rousse, de type européen, plutôt petite... Ca m'aidera à vivre; tout comme ça m'aide de connaître ma taille et ma corpulence pour m'habiller (ne pas acheter du 44 alors que je fais du 36). C'est tout... On est tellement de choses... qui sont populaires ou pas!
Pour ce qui est des articles au dessus, c'est très intéressant mais je ne peux pas m'empêcher de rapprocher ça du bon sens: statistiquement, si des gens privilégient une partie de leur cerveau (totalement investi dans la recherche scientifique ou l'art par exemple), n'est-il pas logique qu'ils soient "bancals" en société? S'ils avaient été "socialement dans la norme communément admise", auraient-ils pu devenir brillants à ce point dans leur spécialité?
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
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Re: Asperger et HPI, une mode psy ?
Business wants to meet people's expectations.
I don't want to meet business.
I don't want to meet business.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Asperger et HPI, une mode psy ?
Sincèrement j'ai du mal à comprendre comment avoir un problème cognitif ou un trouble psychiatrique quelconque (avec les difficultés associées), peut-être "in" ou "cool".
C'est un peu comme si d'un coup avoir une hépatite était à la mode...
C'est un peu comme si d'un coup avoir une hépatite était à la mode...
"Neuro-atypique en attente de définition"
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
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Re: Asperger et HPI, une mode psy ?
Merci Manette, c'est très intéressant !
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Re: Influences entre TSA et HQI
Dans une vidéo mise en ligne par géromine (dont je n'ai regardé que des petits bouts), des informations apportées vers la fin, pendant la période de questions, m'ont intéressées.
Lien vers la vidéo (De la cognition aux pistes d’intervention : mieux comprendre les enfants autistes) :
http://m.livestream.com/accounts/298698 ... s/20805039
L'intervention à laquelle je fais référence débute aux alentours de 1:48
Une maman indique qu'elle est parent d'un adolescent de 13 ans qui a reçu un diagnostic d'autisme de haut niveau. Une difficulté rencontrée à l'école correspond au fait que les enseignants ne comprennent pas comment le garçon peut obtenir des scores très élevés dans une matière scolaire d'une part et avoir des difficultés à s'organiser d'autre part (de la façon dont c'est dit, ça leur semble incompatible). Elle demande aux intervenantes de quelle façon elle peut expliquer ceci aux enseignants de façon simple.
Les intervenantes répondent en expliquant que chez la personne typique, le QI va de pair avec le fonctionnement adaptatif. Une personne avec un bon QI, va normalement avoir aussi un bon fonctionnement adaptatif.
Chez les personne TED, cela est différent. Chez ces dernières, le QI est une chose et le fonctionnement adaptatif en est une autre. Une personne peut, par exemple, être très performante au niveau scolaire, mais ne pas être au même niveau en ce qui concerne le fonctionnement adaptatif (cognition sociale / manière dont elle s'organise / résolution de problèmes).
Je crois que ceci explique bien ce que certaines personnes aspies ou en démarches qui présentent aussi un HQI, tentent d'exprimer. Cela pointe exactement là où il y a problème (et handicap), malgré des forces dans le domaine intellectuel. C'est ce décalage qui marque la personnalité, qui lui donne une teinte particulière. Et les compensations, malgré les apparences, ne viennent pas combler ces difficultés. Au mieux, elles arrivent à masquer sur de courts laps de temps. Le revers est qu'elles mènent aussi, trop souvent, à des effondrements. C'est par rapport à ces aspects là, qui concernent le fonctionnement adaptatif, où une intervention peut à mon avis être très intéressante (et doit se faire). Donner des moyens, consolider ces aspects, apporter un soutien... Mais d'abord faut-il trouver un accompagnement où ce fonctionnement particulier est repéré, vu, connu, compris ! Et pris en compte sans perdre de vue le portrait global (toutes les sphères de la personne).
Lien vers la vidéo (De la cognition aux pistes d’intervention : mieux comprendre les enfants autistes) :
http://m.livestream.com/accounts/298698 ... s/20805039
L'intervention à laquelle je fais référence débute aux alentours de 1:48
Une maman indique qu'elle est parent d'un adolescent de 13 ans qui a reçu un diagnostic d'autisme de haut niveau. Une difficulté rencontrée à l'école correspond au fait que les enseignants ne comprennent pas comment le garçon peut obtenir des scores très élevés dans une matière scolaire d'une part et avoir des difficultés à s'organiser d'autre part (de la façon dont c'est dit, ça leur semble incompatible). Elle demande aux intervenantes de quelle façon elle peut expliquer ceci aux enseignants de façon simple.
Les intervenantes répondent en expliquant que chez la personne typique, le QI va de pair avec le fonctionnement adaptatif. Une personne avec un bon QI, va normalement avoir aussi un bon fonctionnement adaptatif.
Chez les personne TED, cela est différent. Chez ces dernières, le QI est une chose et le fonctionnement adaptatif en est une autre. Une personne peut, par exemple, être très performante au niveau scolaire, mais ne pas être au même niveau en ce qui concerne le fonctionnement adaptatif (cognition sociale / manière dont elle s'organise / résolution de problèmes).
Je crois que ceci explique bien ce que certaines personnes aspies ou en démarches qui présentent aussi un HQI, tentent d'exprimer. Cela pointe exactement là où il y a problème (et handicap), malgré des forces dans le domaine intellectuel. C'est ce décalage qui marque la personnalité, qui lui donne une teinte particulière. Et les compensations, malgré les apparences, ne viennent pas combler ces difficultés. Au mieux, elles arrivent à masquer sur de courts laps de temps. Le revers est qu'elles mènent aussi, trop souvent, à des effondrements. C'est par rapport à ces aspects là, qui concernent le fonctionnement adaptatif, où une intervention peut à mon avis être très intéressante (et doit se faire). Donner des moyens, consolider ces aspects, apporter un soutien... Mais d'abord faut-il trouver un accompagnement où ce fonctionnement particulier est repéré, vu, connu, compris ! Et pris en compte sans perdre de vue le portrait global (toutes les sphères de la personne).
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Re: Influences entre TSA et HQI
Intéressant. Il y a même une page sur Wikipedia : fonctionnement adaptatif.
ces notions sont-elles utilisées dans les domaines psy et cognitif ?
Ou bien n'est-ce qu'une théorie proposée par quelques chercheurs ?
Modifications :
Wikipedia a écrit : Distinction entre habiletés adaptatives et comportement adaptatif
Le concept d'« habiletés adaptatives » est un concept plus large que
celui du comportement adaptatif.
Le comportement adaptatif est le comportement observable, par exemple
manger une pomme, et l'habileté adaptative se manifeste par l'habileté
à s'adapter aux diverses situations environnementales.
Les habiletés adaptatives impliquent une multitude de compétences, elles
font référence aux forces et limites de la personne. Le concept reflète
la croyance qu'une personne présente des capacités personnelles qui doivent
être considérées par rapport à ses limitations sur le plan de son adaptation.
Domaines spécifiques des habilités adaptatives
Chez l'être humain, parmi ces domaines dont distingue notamment :Ce sont donc des habilités conceptuelles, sociales et pratiques.
- la communication ;
- l'utilisation de ressources (dont communautaires) ;
- les habiletés sociales (qui impliquent des compétences sociocognitives) ;
- les compétences dites « domestiques » ;
- les soins personnels ;
- l'autonomie ;
- la santé ;
- la sécurité ;
- les aptitudes fonctionnelles ;
- les loisirs et le travail.
Il y a toutefois peu de notes et de références. Je m'interroge donc :Wikipedia a écrit :Adaptation « réfléchie » ou réflexe versus « aléatoire »
Chez l'animal, et dans la psyché humaine ou au sein de techniques humaines,
certaines réponses adaptatives relèvent de la réflexion ou de réflexes issus
de l'expérience, mais il existe aussi des réponses adaptatives aléatoires
ou pseudo-aléatoires (apparemment aléatoires), qui caractérisent certains
comportements de dispersion, de fuite, d'exploration, d'apprentissage et
certaines cinèses (la cinèse désignant toutes les formes de déplacement
non orienté qu'un animal produit en réponse à un agent externe, physique
ou chimique).
« Un modèle mathématique simple, simulant un prédateur à la recherche
d'un nombre déterminé de proies, montre que l'efficacité d'une recherche
aléatoire est considérable, en particulier lorsque les proies présentent
un certain taux (même très faible) de mobilité ».
ces notions sont-elles utilisées dans les domaines psy et cognitif ?
Ou bien n'est-ce qu'une théorie proposée par quelques chercheurs ?
Modifications :
- 16/05/2015 : Orthographe.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).