Oui c'est assez limpide. Peut être qu'il voudrait une relation dans l'idéal mais si c'est au dessus de ses moyens il ne faut pas le pousser. Mais l'amitié c'est fort aussivioletta a écrit :Donc ixy cela te semble limpide sa raison de rejeter une relation avec moi alors que d'après lui il ne s'entend bien qu'avec moi, ne se sent bien qu'avec moi? Tu comprends son raisonnement?
"Je ne veux pas de relation, j' ai trop a regler avec moi-meme"
La dépression
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Re: depression
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner
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Re: depression
Je comprends moi aussi son raisonnement. Je m'y reconnais assez bien, même si, très paradoxalement, je n'ai aucune expérience en matière de vie de couple/vie amoureuse. En fait, ce que tu dis ton ami Aspie, c'est précisément ce qui me freine quand je cherche à réfléchir à mon avenir sentimental ! L'égocentrisme que tu décris chez moi, c'est mon mode de fonctionnement à moi aussi. Quelque part, je suis consciente que tout ne peut pas se rapporter à moi, mais d'un autre côté je ne m'intéresse pas à ce qui est extérieur à mon fonctionnement. Ce n'est même pas volontaire, c'est juste...logique, d'une certaine façon, à plus forte raison quand je ne vais pas bien (pas de dépression chez moi mais beaucoup de stress qui génère au final de longues périodes d'anxiété)... Dans ces cas-là, pour ne pas me bloquer, il vaut mieux me laisser tranquille. Je me suis déjà vue restée sans parler à personne d'autre qu'à moi pendant 15 jours. Et j'ai toujours trouvé ça très reposant, je compare ça à une charge de batterie : quand tu mets un appareil en charge en continuant de t'en servir, il chargera forcément plus lentement que si tu le mets en charge et que tu ne t'en sers plus. Quand j'arrive à saturation, si je suis obligée de m'intéresser à autre chose qu'à moi, j'ai l'impression d'être incapable de regagner en énergie, en motivation, bref... c'est un cercle vicieux.
Après, pour la dimension sentimentale, je serais bien incapable de donner des conseils, n'ayant jamais vécu ça... Simplement : n'insiste peut-être pas trop, au risque de le bloquer complètement. Ne prends pas son isolement comme un signe de grosse souffrance : ce n'est probablement pas le cas, c'est juste un besoin physique et psychique de se recentrer sur soi-même. Des deux, je pense que tu es celle qui en souffres le plus, car ce comportement n'est pas le tien et te déstabilise forcément. Mais évite de le relancer et vois si, au bout de quelques jours ou d'une semaine, il se manifeste à nouveau. Et s'il venait à décider que décidément le célibat lui convient mieux, il faudra accepter son choix...
Ces derniers temps j'ai beaucoup réfléchi au sujet de mon avenir, notamment sur l'aspect sentimental, et j'en suis venue à la conclusion qu'une vie amoureuse serait décidément trop compliquée à gérer pour moi. Je sais que par mes réactions et mon besoin extrême de solitude, je blesserais forcément l'autre. Ton témoignage me conforte dans cette idée, parce que précisément je ne comprends que trop bien l'attitude de ton ami.
Après, pour la dimension sentimentale, je serais bien incapable de donner des conseils, n'ayant jamais vécu ça... Simplement : n'insiste peut-être pas trop, au risque de le bloquer complètement. Ne prends pas son isolement comme un signe de grosse souffrance : ce n'est probablement pas le cas, c'est juste un besoin physique et psychique de se recentrer sur soi-même. Des deux, je pense que tu es celle qui en souffres le plus, car ce comportement n'est pas le tien et te déstabilise forcément. Mais évite de le relancer et vois si, au bout de quelques jours ou d'une semaine, il se manifeste à nouveau. Et s'il venait à décider que décidément le célibat lui convient mieux, il faudra accepter son choix...
Ces derniers temps j'ai beaucoup réfléchi au sujet de mon avenir, notamment sur l'aspect sentimental, et j'en suis venue à la conclusion qu'une vie amoureuse serait décidément trop compliquée à gérer pour moi. Je sais que par mes réactions et mon besoin extrême de solitude, je blesserais forcément l'autre. Ton témoignage me conforte dans cette idée, parce que précisément je ne comprends que trop bien l'attitude de ton ami.
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
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Re: depression
Tu le lui as demandé ?violetta a écrit :Ma question est: comment reagir de la meilleure maniere, rassurer ou laisser faire?
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: depression
Freeshost: pour l'ascetisme: il m'a montre sa pile de livres, dont en autre le marc aurele que le lui ai offert a noel (stoicien) et il dit qu'en se privant de tout ces philosophes arrivent a une illumination, a une connaissance de soi. Ils se privent des objets superflus de nourriture superflue de sexe et de compagnie, dit il. Donc pour les deux derniers points de moi. Je me suis dit qu'en effet je vais le laisser traverser cette phase jusqu'a ce qu' il en ait marre comme de tous ses interets au bout d'un temps plus ou moins long. Sinon je lui fais part de mon intérêt pour son idee un peu dans mes sms. Pas pour le manipuler mais parce que j'ai de l'affection pour lui.
Ce que je me demandais c'est si le fait de l'avoir ignore pdt 2 semaines, moi sa seule personne de référence, l'a amene a ne plus me faire confiance ou si ca n'a aucun rapport et juste du a sa depression ("fatigue et envie de rien")?
Parce que durant les 3 ans de notre "relation" (ou "non relation") il ne se laissait pas abattre par mes jours de silence.
J'ai l'impression qu' il est dans une grosse crise existentielle. Il vient d'avoir 50 ans (il ne les fait pas, avec ses grands yeux bleus d'enfant). Le sens de la vie et tout ca..
Avant ses sms etaient neutres et intellectuels mais toujours teintes d'humour, maintenant il y a une sorte de desillusion, fatigue de tout. En fait je m'inquiete.
Et je vois que mes idees de NT pour aller mieux ne correspondent pas a son schema de pensee.
Ce que je me demandais c'est si le fait de l'avoir ignore pdt 2 semaines, moi sa seule personne de référence, l'a amene a ne plus me faire confiance ou si ca n'a aucun rapport et juste du a sa depression ("fatigue et envie de rien")?
Parce que durant les 3 ans de notre "relation" (ou "non relation") il ne se laissait pas abattre par mes jours de silence.
J'ai l'impression qu' il est dans une grosse crise existentielle. Il vient d'avoir 50 ans (il ne les fait pas, avec ses grands yeux bleus d'enfant). Le sens de la vie et tout ca..
Avant ses sms etaient neutres et intellectuels mais toujours teintes d'humour, maintenant il y a une sorte de desillusion, fatigue de tout. En fait je m'inquiete.
Et je vois que mes idees de NT pour aller mieux ne correspondent pas a son schema de pensee.
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Re: depression
Et puis est-il possible avec un mode de pensée asperger d'arriver a une illumination, une compréhension du sens de savie?
Je m'explique: dans mon enfance, ayant été élevée par des personnes très intellectuelles, j'essayais aussi de tout expliquer intellectuellement et de trouver un sens intellectuel à la vie. De plus j'attendais une sorte de révélation sur mes dons ou qui je suis ou ce que je dois faire. Mettant de coté toute émotion puisque dans mon éducation, l'émotion n'était pas privilégiée dans la réflexion et les décisions.
Je me suis heurtée a une impasse et en tant que NT me suis de plus en plus approprié le droit a mes émotions (interdites jusqu' a là).
Comme dans la théorie de désintégration positive de Dabrowski, je me suis servie de mes émotions pour avancer dans ma réflexion et je suis arrivée à une compréhension, des révélations et un contentement qui est basé certes sur de la réflexion mais aussi sur des éléments illogiques et qui peuvent paraitre futiles a un asperger, je suppose. (:D eh oui il me fait remarquer: quand est ce que tu vas mettre toutes ces robes?, ben moi ça me rend heureuse )
Vision que je réfutais pendant mon adolescence d'intellectuelle et je saisis aussi cette idée d'ascétisme parceque j'avais l'impression à 16 ans que le dépouillement de tout, anorexie, se débarrasser d'objets pouvait m'amener a une sorte de pureté.
Donc pour moi en tant que NT le bonheur passe souvent par l'illogique.
Dites moi si vous etes arrivés a des révélations sur vous meme et a un sens de la vie, un contentement dans les habitudes rassurantes ou dans une recherche intellectuelle toujours plus poussee?
Peut on en tant qu'asperger se connaitre soi-meme.
Et je m'excuse par avance, si par hasard je mets les pieds dans le plat et que je heurte quelqu un du forum par mes interprétations de NT. J'essaie juste de comprendre.
Je m'explique: dans mon enfance, ayant été élevée par des personnes très intellectuelles, j'essayais aussi de tout expliquer intellectuellement et de trouver un sens intellectuel à la vie. De plus j'attendais une sorte de révélation sur mes dons ou qui je suis ou ce que je dois faire. Mettant de coté toute émotion puisque dans mon éducation, l'émotion n'était pas privilégiée dans la réflexion et les décisions.
Je me suis heurtée a une impasse et en tant que NT me suis de plus en plus approprié le droit a mes émotions (interdites jusqu' a là).
Comme dans la théorie de désintégration positive de Dabrowski, je me suis servie de mes émotions pour avancer dans ma réflexion et je suis arrivée à une compréhension, des révélations et un contentement qui est basé certes sur de la réflexion mais aussi sur des éléments illogiques et qui peuvent paraitre futiles a un asperger, je suppose. (:D eh oui il me fait remarquer: quand est ce que tu vas mettre toutes ces robes?, ben moi ça me rend heureuse )
Vision que je réfutais pendant mon adolescence d'intellectuelle et je saisis aussi cette idée d'ascétisme parceque j'avais l'impression à 16 ans que le dépouillement de tout, anorexie, se débarrasser d'objets pouvait m'amener a une sorte de pureté.
Donc pour moi en tant que NT le bonheur passe souvent par l'illogique.
Dites moi si vous etes arrivés a des révélations sur vous meme et a un sens de la vie, un contentement dans les habitudes rassurantes ou dans une recherche intellectuelle toujours plus poussee?
Peut on en tant qu'asperger se connaitre soi-meme.
Et je m'excuse par avance, si par hasard je mets les pieds dans le plat et que je heurte quelqu un du forum par mes interprétations de NT. J'essaie juste de comprendre.
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Re: depression
γνῶθι σεαυτόνvioletta a écrit : Peut on en tant qu'asperger se connaitre soi-meme.
Evidemment que non, les Asperger ont systématiquement besoin que les neurotypiques leurs donnent des leçons de vie.
Et sinon, tu savais que Socrate avait été diagnostiqué Asperger dans sa jeunesse ?
Spoiler : :
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: depression
Ce n'est pas parce qu'on ne rencontre plus une personne qu'on ne lui fait plus confiance. Et ce d'autant plus que les personnes autistes n'ont pas souvent le réflexe ou la manière d'entretenir des relations. Il faut apprendre à penser neutre. Mais je crois savoir que cela n'est pas évident chez les personnes neurotypiques, chez qui c'est soit positif soit négatif.
La solitude n'est pas forcément une souffrance, mais peut être un moment de repos. Il ne faut surtout pas oublier ou nier que les interactions sociales sont, pour les personnes autistes, plus fatigantes qu'énergisantes (contrairement aux personnes non autistes en général).
Bonne chose que de philosopher, méditer.
[Nouvelle parenthèse philosophique. ]
Ne pas confondre vacuité et nihilisme. Il s'agit aussi d'accepter l'imperfection des êtres et des choses comme telle, au lieu de regretter un idéal comme "devant être".
Les désillusions ne doivent pas nous morfondre. L'ascèse est un chemin de recherche d'une certaine sagesse (notamment pour éviter l'escalade de la création des besoins, l'offre créatrice de la demande, de nouveaux besoins). Toutefois, à mon avis, ce n'est pas parce que des personnes sont plutôt consuméristes ou épicuriennes qu'elles doivent culpabiliser. Aucune pensée méritocratique ne doit avoir la priorité sur l'accessibilité à la sérénité (et au pardon, mais bon, rechercher ou accorder le pardon, c'est déjà admettre une certaine culpabilité (chez soi ou autrui) alors qu'on sait qu'il s'agit souvent d'un sentiment de culpabilité induit par la norme d'internalité, par la volonté de pouvoir [se] contrôler ("J'aurais pu faire autrement. J'en serai capable à l'avenir.")).
Le sens de la vie ? Ben, il n'y en a pas qu'un seul. Chaque personne peut son créer propre sens (et peut faire évoluer celui-ci au gré des réflexions, des discussions, des expériences, etc.), ou ne pas en créer (on peut se dire que "le sens de la vie" est aussi sujet à vacuité, sans pour autant plonger dans l'abysse du nihilisme).
Bon, connaissant l'anorexie, tu sais maintenant que ce n'est pas une forme d'ascétisme. Elle est parfois - pas toujours ! - liée au culte du maigre, du fin, et à la diabolisation du surpoids, des rondeurs. Les affiches publicitaires, les divers magazines et autres véhiculent le corps fin comme une norme prescriptive. Diaboliser le surpoids et les rondeurs, c'est infliger une peine supplémentaire aux personnes "grosses" : la stigmatisation, la culpabilisation (alors que celle-ci n'a pas lieu d'être).
En ce qui concerne le bonheur ou le sens de la vie, j'essaie d'en développer qui ne stigmatise aucun être, qui ne recourt à aucun bouc émissaire (excès de connotation négative au point de ne pas entrer en matière pour les caractéristiques positives ; diabolisation) ou héros (excès de connotation positive au point de ne pas entrer en matière pour les caractéristiques négatives ; sacralisation). Je m'inspire de l'existentialisme - l'existentialisme est un humaniste - de Jean-Paul Sartre. L'existentialisme passe au-dessus de cette mêlée entre diabolisation et sacralisation, entre positif et négatif du jugement. J'en reviens donc au neutre dont je parlais au début.
Se connaître soi-même (nosce te ipsum) ? À mon avis, c'est possible, pas forcément totalement, puisque nous évoluons, et aussi parce que nous voulons apprendre. Une personne qui veut s'apprendre admet, de ce fait, qu'elle ne se connaît pas totalement. Quant à une personne qui ne veut pas s'apprendre, elle n'en apprendra pas beaucoup plus... On peut en revenir au "Je sais que je ne sais rien".
[Voilà pour cette nouvelle parenthèse philosophique. ]
Si tu veux discuter de philosophie, cette discussion est tout à toi.
La solitude n'est pas forcément une souffrance, mais peut être un moment de repos. Il ne faut surtout pas oublier ou nier que les interactions sociales sont, pour les personnes autistes, plus fatigantes qu'énergisantes (contrairement aux personnes non autistes en général).
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[Nouvelle parenthèse philosophique. ]
Ne pas confondre vacuité et nihilisme. Il s'agit aussi d'accepter l'imperfection des êtres et des choses comme telle, au lieu de regretter un idéal comme "devant être".
Les désillusions ne doivent pas nous morfondre. L'ascèse est un chemin de recherche d'une certaine sagesse (notamment pour éviter l'escalade de la création des besoins, l'offre créatrice de la demande, de nouveaux besoins). Toutefois, à mon avis, ce n'est pas parce que des personnes sont plutôt consuméristes ou épicuriennes qu'elles doivent culpabiliser. Aucune pensée méritocratique ne doit avoir la priorité sur l'accessibilité à la sérénité (et au pardon, mais bon, rechercher ou accorder le pardon, c'est déjà admettre une certaine culpabilité (chez soi ou autrui) alors qu'on sait qu'il s'agit souvent d'un sentiment de culpabilité induit par la norme d'internalité, par la volonté de pouvoir [se] contrôler ("J'aurais pu faire autrement. J'en serai capable à l'avenir.")).
Le sens de la vie ? Ben, il n'y en a pas qu'un seul. Chaque personne peut son créer propre sens (et peut faire évoluer celui-ci au gré des réflexions, des discussions, des expériences, etc.), ou ne pas en créer (on peut se dire que "le sens de la vie" est aussi sujet à vacuité, sans pour autant plonger dans l'abysse du nihilisme).
Bon, connaissant l'anorexie, tu sais maintenant que ce n'est pas une forme d'ascétisme. Elle est parfois - pas toujours ! - liée au culte du maigre, du fin, et à la diabolisation du surpoids, des rondeurs. Les affiches publicitaires, les divers magazines et autres véhiculent le corps fin comme une norme prescriptive. Diaboliser le surpoids et les rondeurs, c'est infliger une peine supplémentaire aux personnes "grosses" : la stigmatisation, la culpabilisation (alors que celle-ci n'a pas lieu d'être).
En ce qui concerne le bonheur ou le sens de la vie, j'essaie d'en développer qui ne stigmatise aucun être, qui ne recourt à aucun bouc émissaire (excès de connotation négative au point de ne pas entrer en matière pour les caractéristiques positives ; diabolisation) ou héros (excès de connotation positive au point de ne pas entrer en matière pour les caractéristiques négatives ; sacralisation). Je m'inspire de l'existentialisme - l'existentialisme est un humaniste - de Jean-Paul Sartre. L'existentialisme passe au-dessus de cette mêlée entre diabolisation et sacralisation, entre positif et négatif du jugement. J'en reviens donc au neutre dont je parlais au début.
Se connaître soi-même (nosce te ipsum) ? À mon avis, c'est possible, pas forcément totalement, puisque nous évoluons, et aussi parce que nous voulons apprendre. Une personne qui veut s'apprendre admet, de ce fait, qu'elle ne se connaît pas totalement. Quant à une personne qui ne veut pas s'apprendre, elle n'en apprendra pas beaucoup plus... On peut en revenir au "Je sais que je ne sais rien".
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Re: depression
ça m'est arrivé, précisément quand je suis sorti de ce mode de pensée, après des années d'entraînement pour seulement percevoir ce qui est perçu sans y penser, sans le commenter dans la tête, en appliquant en fait les principes de l'attention vigilante à ce qui est perçu par les sens physique ou sinon, ce qui est perçu seulement de façon perceptive, sans intervention du mental, toute association d'idée, tout raisonnement, toute arborescence qui en découle étant une distraction dont il faut se sortir en ayant le réflexe de reprendre conscience de sa respiration..Et puis est-il possible avec un mode de pensée asperger d'arriver a une illumination, une compréhension du sens de savie?
(c'est le contraire de philosopher ou de "méditer" dans le sens de "réfléchir")
Appliquant cette méthode à chaque occasion d'être vigilant, aussi pendant l’exécution d'un sport (faire de l'aviron demande une vigilance constante des sensations, sinon on ne tient pas le bateau, on ne synchronise pas sa respiration et on est vite averti par ce dysfonctionnement qu'on est distrait).
Même quand on réfléchit et l'on pense, c'est différent si on est conscient de ses ressentis, et de sa respiration et qu'on a ressenti ce qu'est alors la racine, le moteur, la nature des pensées, mais cela ne peux se décrire.
à un certain niveau: oui... mais ça peut être bousculé par une prochaine révélation...une illumination, une compréhension du sens de savie?
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Re: depression
piedsboueux, je comprends tres bien ce que tu veux dire, j'ai aussi fait cet effort conscient de sortir d'une pure réflexion, et l'exemple de l'aviron est très parlant. J'ai trouvé une forme d'équilibre en m'appropriant mon enveloppe exterieure mes sensations, dans le calme et l'harmonie. En comprenant que je ne suis pas intellect pur. J'ai pris des cours de théatre parce que j'avais l'impression qu'il manquait un lien entre mon interieur et mon exterieur, une pensée exacerbée me dominait, qui m'empechait d'etre naturelle ou détendue par dehors . arrgh, c est dur a expliquer. Ces outils du cours de theatre m'ont aidee a me placer dans l espace, d etre detendue dans le mouvement au lieu de crispee.
et serieusement je ne parle que de moi là, mon experience personnelle. Je n'ai ni la pretention de donner des modes d'emploi ni des conseils. Mon but est de comprendre.
Timelady, tu sais il y a des gens SA ou NT qui n'ont pas besoin de compagnie sans cesse et que ton besoin de solitude ne dérangera pas. Mon ami ne me rend pas malheureuse par son attitude asperger, il me déroute parfois mais pour moi ce n' est pas plus mal, j'apprends a etre tolérante et à respecter son autre façon d'etre. Et puis je n'adore pas les mecs collants . Mon ami a tellement de bons cotés que je suis heureuse d'etre dans sa vie, meme si l'etiquette pour mon role n'est pas clairement définie.
et comme tu dis freeshost j'apprends le "neutre" qui est un élargissement de ma pensée.
Merci pour vos réponses, j'avais besoin d"en parler et vraiment je suis désolée si je heurte quelqu un du site, ce n' est pas mon intention!
et serieusement je ne parle que de moi là, mon experience personnelle. Je n'ai ni la pretention de donner des modes d'emploi ni des conseils. Mon but est de comprendre.
Timelady, tu sais il y a des gens SA ou NT qui n'ont pas besoin de compagnie sans cesse et que ton besoin de solitude ne dérangera pas. Mon ami ne me rend pas malheureuse par son attitude asperger, il me déroute parfois mais pour moi ce n' est pas plus mal, j'apprends a etre tolérante et à respecter son autre façon d'etre. Et puis je n'adore pas les mecs collants . Mon ami a tellement de bons cotés que je suis heureuse d'etre dans sa vie, meme si l'etiquette pour mon role n'est pas clairement définie.
et comme tu dis freeshost j'apprends le "neutre" qui est un élargissement de ma pensée.
Merci pour vos réponses, j'avais besoin d"en parler et vraiment je suis désolée si je heurte quelqu un du site, ce n' est pas mon intention!
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Re: depression
Je pense que ni un NT ni un NAT ne peut atteindre "l'illumination".Et puis est-il possible avec un mode de pensée asperger d'arriver a une illumination, une compréhension du sens de savie?
Je m'explique: dans mon enfance, ayant été élevée par des personnes très intellectuelles, j'essayais aussi de tout expliquer intellectuellement et de trouver un sens intellectuel à la vie. De plus j'attendais une sorte de révélation sur mes dons ou qui je suis ou ce que je dois faire. Mettant de coté toute émotion puisque dans mon éducation, l'émotion n'était pas privilégiée dans la réflexion et les décisions.
Je me suis heurtée a une impasse et en tant que NT me suis de plus en plus approprié le droit a mes émotions (interdites jusqu' a là).
Et si quelqu'un prétend y arriver, c'est juste qu'il est devenu paresseux ou qu'il n'a plus envie de chercher d'avantage parce qu'une sensation de bien être lui dit que finalement faire ça comme ça et penser ça comme ça c'est "bon". Si en plus il écrit un bouquin dessus, c'est qu'il est prétentieux.
Dit autrement, ce serait comme ce passage de freehost
Et si ça peut te consoler d'une quelque manière Violetta, je n'ai pas été élevée par des personnes "très intellectuelles" et pourtant je passe mon temps à chercher un sens intellectuel à la vie.Le sens de la vie ? Ben, il n'y en a pas qu'un seul. Chaque personne peut son créer propre sens (et peut faire évoluer celui-ci au gré des réflexions, des discussions, des expériences, etc.), ou ne pas en créer (on peut se dire que "le sens de la vie" est aussi sujet à vacuité, sans pour autant plonger dans l'abysse du nihilisme).
Non.Donc pour moi en tant que NT le bonheur passe souvent par l'illogique.
Le bonheur c'est trouver quelque chose qui nous manque, et s'il y a manque il y a une cause à ce manque. Une cause a forcément une origine concrète, factuelle, donc logique même si absurde.
IL ne faut pas confondre la difficulté à expliquer quelque chose parce qu'il n'y a pas encore le vocabulaire adéquat ou parce qu'aucune science n'a pu faire une démonstration absolue (pire encore pour des disciplines comme la psychologie et la philosophie qui ne sont pas des sciences exactes), avec une chose illogique.
En amour, puisque tu parles de ton ami, il y a des moyens d'expliquer pourquoi cette personne te plaît, pourquoi tu l'aimes, mais il y aura toujours des parts d'ombre - mal définies - mal expliquées. Peut-on pour autant dire que c'est illogique ?
Mon ami m'a à moitié traité de sophiste parce que j'ai eu le malheur de dire que j'aime sa compagnie et que j'en ai besoin...
J'ai remarqué que mon ami aspie (ami - amitié, pas ami - amoureux comme le tien) avait une certaine image de lui, de ce qu'il était, et que si on avait le malheur de ne pas le cerner comme lui se voit (avec les bonnes comme les mauvaises choses) il se mettait en colère.Peut on en tant qu'asperger se connaitre soi-meme
Il pense donc se connaître lui-même.
J'ai tendance à penser qu'on ne peut pas se connaître parfaitement, il y toujours des choses qu'on ne veut pas voir et d'autres qu'on ne peut pas voir. Et même si une personne extérieure "voit" ces éléments et peut nous aider à mieux nous cerner, il n'empêche que dans l'ensemble elle nous connaîtra toujours moins bien que nous nous connaissons nous mêmes. Il faut pourtant accepter ce regard des autres. Or ça c'est déjà difficile pour pas mal de NT, j'ai l'impression que c'est encore plus dur pour des NAT.
Si jusqu'à présent tes relativement "longs" silences ne le dérangeaient pas, tu n'as pas à t'en vouloir. S'il est dans une mauvaise passe (peut-être une dépression) ce n'est pas de ton fait et tu n'es qu'un dégât collatéral.Je me suis dit qu'en effet je vais le laisser traverser cette phase jusqu'a ce qu' il en ait marre comme de tous ses interets au bout d'un temps plus ou moins long. Sinon je lui fais part de mon intérêt pour son idee un peu dans mes sms. Pas pour le manipuler mais parce que j'ai de l'affection pour lui.
Ce que je me demandais c'est si le fait de l'avoir ignore pdt 2 semaines, moi sa seule personne de référence, l'a amene a ne plus me faire confiance ou si ca n'a aucun rapport et juste du a sa depression ("fatigue et envie de rien")?
Parce que durant les 3 ans de notre "relation" (ou "non relation") il ne se laissait pas abattre par mes jours de silence.
J'ai l'impression qu' il est dans une grosse crise existentielle. Il vient d'avoir 50 ans (il ne les fait pas, avec ses grands yeux bleus d'enfant). Le sens de la vie et tout ca..
Avant ses sms etaient neutres et intellectuels mais toujours teintes d'humour, maintenant il y a une sorte de desillusion, fatigue de tout. En fait je m'inquiete.
Et je vois que mes idees de NT pour aller mieux ne correspondent pas a son schema de pensee.
Dans ce cas, il vaut peut-être mieux que le laisser traverser cette phase en étant discrète mais pas invisible (sauf s'il te le demande). Et, en effet, l'âge peut être à l'origine de cette crise.
Mon ancien chef a vécu une crise de la cinquantaine, c'est un NT plein de névroses en tout genre, nous son entourage on l'a senti passé sa crise des 50... Et il y a quand même quelques points communs avec ce que tu décris (alors que c'est un NT).
Mais n'arrivant pas à gérer mes relations avec mon propre ami aspie dans ses moments de "crises" (ou les miennes), je suis mal placée pour te donner des conseils.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
---
"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
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Re: depression
je connaisMon ami m'a à moitié traité de sophiste parce que j'ai eu le malheur de dire que j'aime sa compagnie et que j'en ai besoin...
c'est comme si toute verbalisation d'émotion le faisait fuir pour bien maintenir le statu quo de non relation.
pas grave
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Re: depression
Pas grave mais je suis une petite nature sensible et tout...
Cela dit, il a toujours été réglo avec moi (quand il est calme).
Il m'a toujours dit avec beaucoup de douceur qu'il ne fallait pas m'en faire pour son esprit malade, qu'il faisait un mauvais ami, que trop l'approcher le transforme en monstre...
Du coup, je reconnais les "mauvaises passes" à sa façon de me le dire qui devient beaucoup plus violente et à faire comme si on ne se connaissait pas.
Mais je n'arrive toujours pas à m'y habituer. (Il faut dire en 4 ans, ce n'est que la troisième. Et lors de la première je n'y ai assisté que de loin parce qu'on était pas amis mais juste de vagues connaissances.)
Et j'ai tendance à penser que c'est de ma faute, que c'est moi qui suis zinzin. Du coup, je comprend que tu aies besoin d'en parler et même si on ne se connait pas je n'aimerais pas te voir culpabiliser d'une quelconque façon ou avoir des regrets.
Cela dit, il a toujours été réglo avec moi (quand il est calme).
Il m'a toujours dit avec beaucoup de douceur qu'il ne fallait pas m'en faire pour son esprit malade, qu'il faisait un mauvais ami, que trop l'approcher le transforme en monstre...
Du coup, je reconnais les "mauvaises passes" à sa façon de me le dire qui devient beaucoup plus violente et à faire comme si on ne se connaissait pas.
Mais je n'arrive toujours pas à m'y habituer. (Il faut dire en 4 ans, ce n'est que la troisième. Et lors de la première je n'y ai assisté que de loin parce qu'on était pas amis mais juste de vagues connaissances.)
Et j'ai tendance à penser que c'est de ma faute, que c'est moi qui suis zinzin. Du coup, je comprend que tu aies besoin d'en parler et même si on ne se connait pas je n'aimerais pas te voir culpabiliser d'une quelconque façon ou avoir des regrets.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
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"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny
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Re: depression
Celui qui pense avoir atteint L'illumination est en effet un allumé.Je pense que ni un NT ni un NAT ne peut atteindre "l'illumination".
Diagnostiqué Aspi vers 37 ans (2007)
le reste c'est 100 intérêts
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Re: depression
oh désolée je disais "pas grave' pour moi! , parcequ' en général j'arrive à gérer. Mais clairement je suis sensible aussi et quand sans explication concrète il sombre dans ses crises je suis déroutée et j'avoue que la dernière fois j'ai pleuré (pas devant lui). On s'est vus, c'etait super sauf qu' en fin de compte il devait etre en début de crise de solitude et moi je l'ai submergé avec mes émotions et mon coté brouillon et imprévisible de NT. Mais en fait c'était vraiment bien(le rendez vous) donc son éloignement ensuite m'a prise de court. Je sais depuis le temps que je ne dois pas le prendre personnellement, et vu que je le laisse tranquille, en bavardant juste neutrement de ses sujets favoris avec lui par sms, il ne sent pas mis sous pression et aura le temps de traverser sa crise tranquillement. En fait il continue de m'écrire 10 sms par jour, neutres bien évidemment.
Parfois je me demande ce qu 'il veut de moi? qui je suis pour lui? c-est parfois tellement bizarre.
Et les deux fois en trois ans ou nous avons passé trois jours de suite ensemble ont été parfaitement harmonieux. Mais c'est peut etre ds ma vision tronquée de NT que je vois ça et lui était a bout de nerfs et vidé après?
Parfois je me demande ce qu 'il veut de moi? qui je suis pour lui? c-est parfois tellement bizarre.
Et les deux fois en trois ans ou nous avons passé trois jours de suite ensemble ont été parfaitement harmonieux. Mais c'est peut etre ds ma vision tronquée de NT que je vois ça et lui était a bout de nerfs et vidé après?
Diag THQI . En couple avec homme asperger diagnostiqué juillet 2017.
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Re: depression
piedsboueux => Oui bon je voulais dire le sens de la vie quoi.
violetta => oui en effet, tout ce que tu écris je pourrais l'écrire aussi.
Je me rends compte que mon erreur c'est bien ça : "moi je l'ai submergé avec mes émotions et mon coté brouillon et imprévisible de NT." Je ne suis pas encore habituée, j'ai tendance à me laisser aller en oubliant de le ménager. D'habitude y a pas de drame mais là il a explosé. Donc je pense qu'il y a autre chose (et dans son dernier message en effet il sous-entendait qu'il avait d'autres problèmes à gérer et que mes états d'âme il ne voulait pas s'en occuper).
Et je ne comprend pas non plus ce qu'il attend de moi ou ce que je suis. Un coup je suis son amie, un coup je ne le suis plus, un coup il se sent seul, un coup il est misanthrope, un coup il est gentil, un coup il est grognon, un coup il me demande ce que je veux, un coup il m'impose sa volonté...
Mais le pire c'est ça :
"Et les deux fois en trois ans ou nous avons passé trois jours de suite ensemble ont été parfaitement harmonieux. Mais c'est peut etre ds ma vision tronquée de NT que je vois ça et lui était a bout de nerfs et vidé après?"
J'ai toujours eu l'impression que ça se passais bien et il m'a d'ailleurs toujours renvoyé des retours positifs. Et puis là soudain, il me dit que nos rapports sont "catastrophiques".
Ça j'avoue que ça m'a vraiment chamboulé, plus que le reste.
Parce que je comprends que je l'envahis trop par moment et que j'abuse. Comme dans toute relation, il y a des moments où l'un de nous est un peu grognon mais on ne se dispute jamais et on ne fait pas de grosse gaffe. J'arrive aussi à voir que quand il est contrarié, il me dit "on ne se connait pas tant que ça finalement" (c'est la non-relation dont tu parlais)... Mais utiliser le mot catastrophique...
C'est très fort quand même.
Je ne sais pas si c'est lui qui délire (parce que ça lui arrive quand même de temps en temps), ou si c'est moi qui me voile la face.
violetta => oui en effet, tout ce que tu écris je pourrais l'écrire aussi.
Je me rends compte que mon erreur c'est bien ça : "moi je l'ai submergé avec mes émotions et mon coté brouillon et imprévisible de NT." Je ne suis pas encore habituée, j'ai tendance à me laisser aller en oubliant de le ménager. D'habitude y a pas de drame mais là il a explosé. Donc je pense qu'il y a autre chose (et dans son dernier message en effet il sous-entendait qu'il avait d'autres problèmes à gérer et que mes états d'âme il ne voulait pas s'en occuper).
Et je ne comprend pas non plus ce qu'il attend de moi ou ce que je suis. Un coup je suis son amie, un coup je ne le suis plus, un coup il se sent seul, un coup il est misanthrope, un coup il est gentil, un coup il est grognon, un coup il me demande ce que je veux, un coup il m'impose sa volonté...
Mais le pire c'est ça :
"Et les deux fois en trois ans ou nous avons passé trois jours de suite ensemble ont été parfaitement harmonieux. Mais c'est peut etre ds ma vision tronquée de NT que je vois ça et lui était a bout de nerfs et vidé après?"
J'ai toujours eu l'impression que ça se passais bien et il m'a d'ailleurs toujours renvoyé des retours positifs. Et puis là soudain, il me dit que nos rapports sont "catastrophiques".
Ça j'avoue que ça m'a vraiment chamboulé, plus que le reste.
Parce que je comprends que je l'envahis trop par moment et que j'abuse. Comme dans toute relation, il y a des moments où l'un de nous est un peu grognon mais on ne se dispute jamais et on ne fait pas de grosse gaffe. J'arrive aussi à voir que quand il est contrarié, il me dit "on ne se connait pas tant que ça finalement" (c'est la non-relation dont tu parlais)... Mais utiliser le mot catastrophique...
C'est très fort quand même.
Je ne sais pas si c'est lui qui délire (parce que ça lui arrive quand même de temps en temps), ou si c'est moi qui me voile la face.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
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