Luna a écrit :... et comme c'est la fête des mères....
Justement, la fête des mères.
Ce matin, on avait prévu de se lever à 7h pour partir à 8h aux écuries pour continuer à peindre les barres d'obstacle pour l'entrainement au saut des enfants.
Donc à 7h, je me suis levé, mais mon épouse m'a rappelé que c'était la fête des mères et qu'elle se lèverait plus tard.
Je lui ai rappelé la promesse d'hier de se lever pour partir à 8h pour peindre les barres. Elle a feint de ne plus se souvenir d'avoir dit 8h, ou peut-être elle a ajouté qu'elle aurait dit 9h.
Contrainte: j'ai mon père pour une semaine encore à la maison et nous devions revenir le chercher à la maison (1/4h) pour aller chez belle-maman (oui, c'est la fête des mères), qui réside à 1/2h de la maison.
Petite analyse côté aspie :
1) On dit une chose (7h) puis on ne tient pas la promesse
2) Il faut 3h pour peindre les barres et en revenant il faut acheter des fleurs pour belle-maman (attente 1/4h)
3) retour écuries-maison + maison-beaux-parents = 3/4h
4) le beau-père étant ancien militaire, midi c'est midi
5) planning au départ maison à 8h: 8h+1/4h+3h+1/4h+1/4h+1/2h=12h15 > midi
Ma réponse à mon épouse a été : "la fête des mères c'est une fête commerciale. Si on veut être à midi chez tes parents, on part à 8h".
Donc l'ambiance du matin était pas trop joyeuse, et tout le monde était excité. Pendant qu'on peignait les barres, Lucie montait 1h son poney comme chaque dimanche hors concours, plus le temps de préparation puis de nettoyage.
Au bout de 2h15, la peinture était finie. On est rentré à la maison. Heureusement car l'attente chez le fleuriste était très longue, il y avait une file d'attente jusqu'à sur le trottoir !
Bref, on est arrivé à midi pile. C'est la belle-mère qui n'était pas en avance (mais elle avait pris un repas chez le traiteur).
Le repas était très bien. Tant qu'il s'agit de manger, cela ne me gêne pas, au contraire. Puis après le café, je suis sorti faire un tour autour de la maison, pour m'isoler. Quand je suis rentré, père et beau-père faisaient une sieste, épouse et belle-mère blatéraient dans la cuisine, et Lucie jonglait de la télécommande sur les chaines Music par satellite (ils ont une antenne parabolique bi-foyer dans leur maison situé dans un petit village, donc pas de câble-TV).
J'ai regardé avec Lucie les chaines en somnolant.
Tout était calme.
Puis les hommes se sont réveillés et je suis allé m'isoler dans la bibliothèque où j'y ai lu le dernier livre de B.Pivot sur les 100 expressions anciennes à ne pas faire disparaitre (des idiomatiques et des métaphores). Ma belle-mère lit beaucoup et sa bibliothèque est très bien garnie.
Puis comme j'entendais mon beau-père qui demandait où j'étais, je suis retourné dans la cuisine. Le beau-père m'a demandé si je boudais. J'ai expliqué que je venais de lire les 150 pages du dernier livre de Pivot. Là-dessus, ma belle-mère a parlé du livre, puis j'ai fait remarqué qu'il était déjà 17h et que mon épouse voulait encore finir de monter un sous-bassement en bois pour amener mercredi prochain aux écuries et hop, retour vers la voiture.
Arrivés à la maison, j'ai aidé mon épouse pour fixer des longues vis dans les pieds du sous-bassement qu'il a fallu découper à la scie sauteuse (elle l'a fait comme une cheffe car elle est plus douée que moi pour bricoler). Et on a terminé à 21h45. L'anxiété est retombée car l'œuvre réalisée est très jolie.
Voilà une journée ordinaire avec du stress en dents de scie.