Autodiagnostic (attention : sujet chaud)
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
je confirme qu'il n'y a jms eu de modération sur ce fil (quoique, ya des fois ^^ j'aurai eu envie lol),
ni de modération chez le modérateur lui meme
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TSA
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
J'ai 421 messages, en faisant une recherche sur mon pseudo je trouve 280 messages (28 pages, 10 pages/message) et j'ai bien pensé a tout coché, bon bah le forum mange des posts où alors j'ai du halluciner
Aspie "cru 2014".
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
Quand je fais une recherche sur ton pseudo,
je trouve bien 422 messages (15 par page) ...
je trouve bien 422 messages (15 par page) ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
15 messages par page FC : 15*28+2=422
EDIT : grillé encore
EDIT : grillé encore
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
le problème, c'est que les gens ne se rendent pas compte à quel point ça ne se voit pas à la gueule, que c'est pas écrit sur le front. Si on montre des photos aux gens, ils ne seront pas capables de dire s'il s'agit d'une personne autiste ou non! Du coup, s'ils sont face à une personne autiste, ils ne savent pas dire non-plus s'il l'est ou non!had a écrit :il existe beaucoup beaucoup de gens qui lisent sur internet des infos à propos de l'autisme ou l'asperger, s'y reconnaissent, et avec ou sans parcours médical, se présentent comme asperger apres ça. semblerai que ça soit cool et tendance d'être aspie ^^
il y aussi des personnes engagées dans un bilan psychiatrique qui sont persuadées d'avoir le SA, avant que le compte-rendu ne soit fait (et ça se passe mal si ces personnes ne reçoivent pas le diag qui leur plairait, comme si elle allait chez le coiffeur ; et c'est à ce moment qu'il remette en question les professionnels, meme des dr expert en autisme, etc. idem pour certains parents qui n'aiment pas le diag reçu au final, qui n'est pas forcement asperger)
Si on voit un enfant qu'on a jamais vu, se rouler par terre en criant, disons chez quelqu'un, comment on sait s'il fait un caprice ou bien s'il est autiste et qu'il fait une crise? A quoi est-ce qu'on voit la différence? Admettons que ce soit un enfant autiste. La plupart des visiteurs n'en saura rien et pensera juste qu'il est mal élevé et fait un gros caprice! A la limite, si on leur demandait "que voyez-vous?" probablement qu'ils répondraient qu'ils voient un gamin mal élevé faire un caprice. Alors qu'en réalité, ce qu'ils voient, c'est un gamin qui se roule par terre en criant et ils interprètent ça comme un caprice de gamin mal élevé, ce qui diffère profondément selon moi et du reste, est une grosse erreur!
Le fait qu'il n'y ai pas de traits physiques de l'autisme, fait que les gens ne voient pas que la personne est autiste et il est alors très facile de confondre avec autre chose, de la méchanceté, de l'impolitesse, de la bêtise, etc. A la limite, même les professionnels, si c'était si facile et évident, il n'y aurait pas autant de faux diags de schizophrénie, psychose x ou y, bi-polarité, phobie sociale, etc... sur des gens en réalité aspies!
Disons que dans notre cas, c'est particulièrement facile pour les autres de mal interpréter ce qu'ils voient.
Alors je suppose que si on est face à quelqu'un qui interprète mal et qu'on s'en rend bien compte, on peut être tenté de réfuter cette interprétation.
L'autre problème, c'est que comme il n'y a pas encore de marqueur biologique ou autre, on ne peut pas juste faire un test rapidement et savoir, contrairement à la trisomie par exemple. Pour la trisomie, on prend des cellules, on compte les chromosomes et on sait si oui ou non, pour sûr, de façon incontestable.
Ou bien un test de grossesse par exemple, on fait une prise de sang et on sait. Alors que pour l'autisme et le SA, ainsi que les pathologies psychiques et mentales les plus communément confondues avec l'autisme/SA, c'est un peu comme s'il fallait diagnostiquer une grossesse sans prise de sang, sans test pipi, sans écho pour voir si y a un bébé (ou plus) ou pas, juste en posant des question. Il y aurait probablement bcp d'erreurs et se serait probablement tentant de contester le verdict du médecin et de penser qu'il se trompe, dans un sens comme dans l'autre!
bon, ça c'est sûr. Et d'une manière générale, si un médecin, quel qu'il soit, nous fait des examens et nous dit qu'on a ça ou ça, en principe c'est juste et c'est vraiment ça.had a écrit :c'est ce phénomène que j'appelles l'auto-diagnostique. se diagnostiquer soit meme (les anglais disent self-diagnostic). et c'est n'importe quoi : on ne peut pas se diagnostiquer soit meme un trouble aussi complexe.
Mizton a écrit :Wah, par contre je trouve ça dingue de considérer qu'il faille être absolument aspie pour vouloir agir concrètement dans une asso, ou pour le droit ou la reconnaissance des aspies etc oO Faut-il être non-blanc pour adhérer à une asso luttant contre le racisme ? Gay pour manifester contre l'homophobie ? Être handicapé pour bosser et militer dans une asso comme l'APF and co ?! Une femme pour être féministe ?
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
Diagnostiquée asperger
Diagnostiquée asperger
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
Bon, j'ai lu les 13 pages pour ma part...j'espère éviter la redondance, le hors sujet et l'irritation de tout un chacun...
Tout d'abord intervenir sur un fil sans en prendre connaissance totalement implique de la mesure et de la parcimonie, pour éviter les incompréhensions et les haussements de ton ou d'humeur....
Ensuite il y a eu quelques détours et errances, vu le sujet de départ. Donc selon un non diagnostiqué voici ce que ce fil évoque pour moi :
-1: On ne se diagnostique pas seul. C'est incontestable.
-2: On ne peut reprocher à une personne de ressentir des choses. L'intime conviction.
-3: On peut reprocher la malhonnêteté des faux prophètes.
-4: On peut concevoir que le positionnement soit un état minimal de la communication, qui parle, de quoi, au nom de soi.
-5: On peut remettre en cause la science (voilà que je dérape? ), au seul motif qu'elle n'est pas figée et évolue, par contre dans l'absolu quand la démarche est respectée (vraie démarche scientifique ) et le professionnel compétent (formé et à jour des connaissances de son domaine d'intervention), le diagnostic posé comme résultat de son travail est sinon incontestable au moins respectable car éclairé des meilleures "éléments" du moment. On ne peut en vouloir aux chercheurs de chercher et de trouver, quitte à infirmer une vérité existante.
-6: Peut être peut on chacun pour soi éviter de faire que autrui ne se sente pas admis dans la communauté de discussion, puisqu'il faut admettre que d'aucun on cru qu'il allait se produire une dérive du type étoile bleu sur le revers et tu l'as ou tu l'as pas. (Même pour certains qui ont lu tous les posts)
En conclusion, le pas diag que je suis, à juste une intime conviction, qui si elle est confirmée, permettra non pas l'accession à un groupe de semblables qui lui aurait manqué, mais juste d'envisager sereinement la suite d'un parcours de plus de trente années de chaos.
Toute dernière chose, ce post remontera toujours, à chaque nouvelle inscription un détour sur les différents sujets appellera la curiosité des nouveaux venus.
Peace, Love,Unity & Havin' fun.
Tout d'abord intervenir sur un fil sans en prendre connaissance totalement implique de la mesure et de la parcimonie, pour éviter les incompréhensions et les haussements de ton ou d'humeur....
Ensuite il y a eu quelques détours et errances, vu le sujet de départ. Donc selon un non diagnostiqué voici ce que ce fil évoque pour moi :
-1: On ne se diagnostique pas seul. C'est incontestable.
-2: On ne peut reprocher à une personne de ressentir des choses. L'intime conviction.
-3: On peut reprocher la malhonnêteté des faux prophètes.
-4: On peut concevoir que le positionnement soit un état minimal de la communication, qui parle, de quoi, au nom de soi.
-5: On peut remettre en cause la science (voilà que je dérape? ), au seul motif qu'elle n'est pas figée et évolue, par contre dans l'absolu quand la démarche est respectée (vraie démarche scientifique ) et le professionnel compétent (formé et à jour des connaissances de son domaine d'intervention), le diagnostic posé comme résultat de son travail est sinon incontestable au moins respectable car éclairé des meilleures "éléments" du moment. On ne peut en vouloir aux chercheurs de chercher et de trouver, quitte à infirmer une vérité existante.
-6: Peut être peut on chacun pour soi éviter de faire que autrui ne se sente pas admis dans la communauté de discussion, puisqu'il faut admettre que d'aucun on cru qu'il allait se produire une dérive du type étoile bleu sur le revers et tu l'as ou tu l'as pas. (Même pour certains qui ont lu tous les posts)
En conclusion, le pas diag que je suis, à juste une intime conviction, qui si elle est confirmée, permettra non pas l'accession à un groupe de semblables qui lui aurait manqué, mais juste d'envisager sereinement la suite d'un parcours de plus de trente années de chaos.
Toute dernière chose, ce post remontera toujours, à chaque nouvelle inscription un détour sur les différents sujets appellera la curiosité des nouveaux venus.
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Prédiag TSA en 14...
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme
Scores élevés sur WAIS en 14 et 16
Prédiag TSA bis en 16
TSA diagnostiqué en 17
3 ADOS, 1 ADI, 1 SQC, 1 M-CHAT, 2 WAIS, pour un atypique même dans l'autisme
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
belle réponse, je pense que ce qui compte c'est de voir la carte qui explique ce que l'on est, et si un tiers peut se tromper sur nous, ce qui est clair c'est qu'on peut aussi se tromper sur les autres.
cqfd: je ne vois pas en quoi ceux qui font un auto diagnostic dérangent ceux qui pensent en avoir un vrai par un "expert" ( qui peut s'être trompé sciences humaines quand tu nous tiens), dès lors où ça les aide à vivre, qu'ils ne parlent pas à ta place ni ne prennent ta place, vivent mieux et ne t'empêchent pas de vivre.
A contrario un aspie diagnostiqué en bon et due forme ( protocole quand tu nous tiens) n'a pas à parler non plus à la place d'autres aspies, tant le spectre et large et que l'individualité demeure.
c'est comme ça qu'après quand on rencontre des gens qui ont lu sur les aspies ou connu un aspie, pensent tout connaître des autres aspies.
j'ai eu de graves troubles alimentaires très longtemps, je n'ai jamais supporté les émissions où l'on ne présentait qu'une version des tca... comme si tout le monde était pareil, image de mode, dépression.... non non... mais ça n'empeche que la souffrance ou le mieux être demeure... et ça c'est le mieux.
donc si un individu landa se sent mieux en pensant qu'il a une psychose plutôt qu'une névrose ou qu'il est aspie sans aller voir un professionnel, qu'il arrive à échanger avec d'autres aspies reconnus officiellement et que tout va bien, et bien que la vie continue... mieux.
( c'st comme l'histoire des psychanalystes: sont tous nuls, sont tous cons avec les aspies... ben non... et a contrario ya des psys comportementalistes super c... avec les aspies)... je sais je sais, on en a déjà parlé je sors...
et ils savaien
cqfd: je ne vois pas en quoi ceux qui font un auto diagnostic dérangent ceux qui pensent en avoir un vrai par un "expert" ( qui peut s'être trompé sciences humaines quand tu nous tiens), dès lors où ça les aide à vivre, qu'ils ne parlent pas à ta place ni ne prennent ta place, vivent mieux et ne t'empêchent pas de vivre.
A contrario un aspie diagnostiqué en bon et due forme ( protocole quand tu nous tiens) n'a pas à parler non plus à la place d'autres aspies, tant le spectre et large et que l'individualité demeure.
c'est comme ça qu'après quand on rencontre des gens qui ont lu sur les aspies ou connu un aspie, pensent tout connaître des autres aspies.
j'ai eu de graves troubles alimentaires très longtemps, je n'ai jamais supporté les émissions où l'on ne présentait qu'une version des tca... comme si tout le monde était pareil, image de mode, dépression.... non non... mais ça n'empeche que la souffrance ou le mieux être demeure... et ça c'est le mieux.
donc si un individu landa se sent mieux en pensant qu'il a une psychose plutôt qu'une névrose ou qu'il est aspie sans aller voir un professionnel, qu'il arrive à échanger avec d'autres aspies reconnus officiellement et que tout va bien, et bien que la vie continue... mieux.
( c'st comme l'histoire des psychanalystes: sont tous nuls, sont tous cons avec les aspies... ben non... et a contrario ya des psys comportementalistes super c... avec les aspies)... je sais je sais, on en a déjà parlé je sors...
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
je ne comprends pas ce que tu ne piges pas. c'est clair pourtant.
l'autodiagnostic ça sert a se trouver des excuses, en se faisant passer pour un autiste, alors que l'on souffre d'autre chose (de grave.) et que se faisant, non seulement c'est méprisant pour la situation des autistes et ça transmets une image de nous fausse, mais en plus, la personne ne se soigne pas.
et ce dernier point est important : si ce n'est pas l'asperger, c'est autre chose. et ça peux peut être très grave (schizophrénie, pbs neuro, ...). et ... bizarrement les gens préfèrent s'autodiagnostiquer un asperger qu'une schizophrénie.
le diagnostic est indispensable et doit être fait par un médecin connaisseur, pour toutes les raisons évoqués dans se fil, même si ça froisse tes sentiments (et osef des sentiments dans une discution comme celle ci.)
l'autodiagnostic ça sert a se trouver des excuses, en se faisant passer pour un autiste, alors que l'on souffre d'autre chose (de grave.) et que se faisant, non seulement c'est méprisant pour la situation des autistes et ça transmets une image de nous fausse, mais en plus, la personne ne se soigne pas.
et ce dernier point est important : si ce n'est pas l'asperger, c'est autre chose. et ça peux peut être très grave (schizophrénie, pbs neuro, ...). et ... bizarrement les gens préfèrent s'autodiagnostiquer un asperger qu'une schizophrénie.
le diagnostic est indispensable et doit être fait par un médecin connaisseur, pour toutes les raisons évoqués dans se fil, même si ça froisse tes sentiments (et osef des sentiments dans une discution comme celle ci.)
TSA
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
a qui tu parles ? parce que moi je ne me sens pas froissée du tout... donc ça ne doit pas être à moi.
moi je suis passée par tous les diagnotics FAITS par des professionnels avec multiples internements. la seule chose que j'en retire c'st que là où il y a souffrance , lorsqu'une chose apaise et ce , sur du long terme et bien je ne vois pas en quoi ça dérange un autre si cet autre est en acceptation avec ce qu'il est et se fiche de ce que l'autre est tant que ça ne tue personne... et qu'il n'écrit pas des bouquins, ne fait pas d'émission etc etc ... juste vit " mieux" dans son coin...
après asperger, névrosé, psychotique quand il y a souffrance il faut être aidé et c'st souvent grâce à la souffrance qu'un diagnostic et un protocole de suivi est mis en place: et c'est là qu'on s'aperçoit dans la chronicité des bavures des soit disants experts avec en plus tous les changements occasionnés par les cachetons et les systèmes de défenses mis en avant ou en arrière......
parfois on n'en peut plus des suivis, et il faut y être passé, par cette violence pour le comprendre, et là les aspies bien reconnus comme il faut sans faux pas, ne peuvent pas comprendre ce qu'on vécu ou ce que vivent les aspies malmenés pendant des années jusqu'à la rupture de suivi, de soin, la peur des psys, médecins... alors moi je peux comprendre certains auto diagnostics quand la personne a travaillé sur elle et qu'elle découvre le pourquoi de ses résitances, seul, car personne ne l'avait vu.
ça s'appelle aussi le respect de s'ouvrir à ce côté là.
je ne parle pas de moi forcément... je lis ça ici ou là, là ou ici.
moi je suis passée par tous les diagnotics FAITS par des professionnels avec multiples internements. la seule chose que j'en retire c'st que là où il y a souffrance , lorsqu'une chose apaise et ce , sur du long terme et bien je ne vois pas en quoi ça dérange un autre si cet autre est en acceptation avec ce qu'il est et se fiche de ce que l'autre est tant que ça ne tue personne... et qu'il n'écrit pas des bouquins, ne fait pas d'émission etc etc ... juste vit " mieux" dans son coin...
après asperger, névrosé, psychotique quand il y a souffrance il faut être aidé et c'st souvent grâce à la souffrance qu'un diagnostic et un protocole de suivi est mis en place: et c'est là qu'on s'aperçoit dans la chronicité des bavures des soit disants experts avec en plus tous les changements occasionnés par les cachetons et les systèmes de défenses mis en avant ou en arrière......
parfois on n'en peut plus des suivis, et il faut y être passé, par cette violence pour le comprendre, et là les aspies bien reconnus comme il faut sans faux pas, ne peuvent pas comprendre ce qu'on vécu ou ce que vivent les aspies malmenés pendant des années jusqu'à la rupture de suivi, de soin, la peur des psys, médecins... alors moi je peux comprendre certains auto diagnostics quand la personne a travaillé sur elle et qu'elle découvre le pourquoi de ses résitances, seul, car personne ne l'avait vu.
ça s'appelle aussi le respect de s'ouvrir à ce côté là.
je ne parle pas de moi forcément... je lis ça ici ou là, là ou ici.
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
ça reste des conneries : bulledozer tu fais comme si tu oubliais que l'on ne peux se diagnostiquer tout seul.
il y a eu assez d'arguments pour que ce point basique, de n'importe quelle méthodologie, soit admis.
sur le forum, on encourage tout le monde aller chez le psychiatre, pour y voir plus clair.
c'est le seul à pouvoir formuler un diagnostic (d'autisme ou de n'importe quel autre trouble)
il y a eu assez d'arguments pour que ce point basique, de n'importe quelle méthodologie, soit admis.
sur le forum, on encourage tout le monde aller chez le psychiatre, pour y voir plus clair.
c'est le seul à pouvoir formuler un diagnostic (d'autisme ou de n'importe quel autre trouble)
TSA
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
Remarques :
- le diagnostic peut être fait par un professionnel qui n'est pas dfans un CRA;
- l'autodiagnostic n'est pas nécessairement une "excuse" : il doit être pris pour un ressenti de la personne - ressenti juste ou inexact.
- le diagnostic peut être fait par un professionnel qui n'est pas dfans un CRA;
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
je ne suis pas pour l'auto diagnostic, ce n'est pas mon parcours non plus, c'est un diagnostic différentiel qui a été établi par des professionnels ... mais je ne suis pas pour écarter ceux qui commencent par ça.... et je suis aussi pour ceux qui continuent à penser qu'ils le sont s'ils en sont certains et ne doivent pas s'arrêter à un seul diagnostic ou contre diagnostic... et faire attention aux rencontres des personnels de soin qui remettent en question un diagnostic fait par un autre professionnel, évoluent et se remettent en question et remettent en question des diagnostics faits par des praticiens et au final toi t'es comme un rond de flan qui suit les vents... je connais des personnes qui sont passés par trois cra avant d'avoir le diagnostic: ils sont contents mais pourquoi le 3è aurait plus raison que les 2 précédents ? parce que la personne avait fait un auto diagnostic et entend enfin ce qui lui fait du bien et je pense que le 3è avait raison au vu de son périble... ce qui n'était pas le cas avant où seule l'anxiété sociale avait été pointée...
je ne pense pas que ce que je dis est de la connerie: où ai-je encouragé l'auto diagnostic ? je le respecte dans le cadre d'un parcours de soin erroné, ça peut arriver...mais effectivement ne jamais avoir été suivi et se dire asperger et ne pas aller le vérifier c'est assez tendancieux et sur ce point , je te rejoins. surtout si en plus tu en fait ton cheval de bataille et ne reste pas dans ton coin à juste vivre comme ça.
de toute façon le diagnostic est important, je suis d 'accord dans le cadre d'une reconnaissance sociale, avec ouverture de droits, d'une aide;
pour ma part le diagnostic arrive après une reconnaissance déjà acquise de handicap, de plus le droit de travailler, de vie mal chaussée... donc ça ne m'apporte rien de plus - fait par un professionnel mais suivi par d'autres du coup qui reconnaissent leurs erreurs mais d'autres qui doutent et ne veulent pas d'étiquettes ( ceux là je m'en méfie car ça n'aide pas, même si les étiquettes mal collées non plus... j'en sais quelque chose...).. ce qu'il m'apporte: enfin quelque chose qui me fait arriver à m'appuyer sur quelque chose qui me ressemble et m'aide à trouver des engrenages dans une vie sociale... je dis ça, je débute...et ça semble mieux passer que le diagnostic de psychose... mais au final je ne sais pas ce qui permet ça: l'autre qui accepte mieux avoir à faire à une asperger qu'à une psychotique ou une fille qui se détruisait pour échapper à un monde dans lequel elle se sentait paumée et qui donc faisait peur ? ou moi qui arrive mieux à mettre en avant cette pancarte parce qu'elle résume enfin tout ce que je n'arrivais pas à exprime et surtout à CHANGER en dépit de tous mes essais...
je crois que c'est ce dernier point.
et oui quand il y a un diagnostic formel ça aide quand on se présente après vers un nouveau médecin, dans un lieu social etc etc...
mais ça n'évite pas de douter que tout le monde y compris les professionnels se plantent peut-être encore...et donc ça permet aussi de penseer que parfois mieux vaut un auto diagnostic sauf que ça n'aide pas à vivre dans le monde ici bas: et e me dis qu'une personne qui arrive à bosser, à vivre en couple, à sortit avec les autres et qui se fait un auto diagnostic pour quelques difficultés ben j'ai un doute sur son asperger...
car perso, je ne vois pas comment échapper à un suivi vu toutes les difficultés que ça entraîne...
bref, je suis fatiguée et au final je crois qu'on peut être tolérant selon certain points de vus qui peuvent se comprendre mais je pense qu'un bon diagnostic professionnel et bien encadré par la suite vaut mieux que tous les mauvais diagnostics professionnels et personnels, mais qu'un auto diagnostic parfois vaut mieux qu'au mauvais diagnostic professionnel...
et le serpent se mord la queue.
bon je sais que de toute façon ici ou là je n'arrive jamais à faire comprendre ce que je veux dire. alors... :-/
bonne nuit
essaie de voir ce que j'essaie de dire tu verras que je ne te contredis pas.
je ne pense pas que ce que je dis est de la connerie: où ai-je encouragé l'auto diagnostic ? je le respecte dans le cadre d'un parcours de soin erroné, ça peut arriver...mais effectivement ne jamais avoir été suivi et se dire asperger et ne pas aller le vérifier c'est assez tendancieux et sur ce point , je te rejoins. surtout si en plus tu en fait ton cheval de bataille et ne reste pas dans ton coin à juste vivre comme ça.
de toute façon le diagnostic est important, je suis d 'accord dans le cadre d'une reconnaissance sociale, avec ouverture de droits, d'une aide;
pour ma part le diagnostic arrive après une reconnaissance déjà acquise de handicap, de plus le droit de travailler, de vie mal chaussée... donc ça ne m'apporte rien de plus - fait par un professionnel mais suivi par d'autres du coup qui reconnaissent leurs erreurs mais d'autres qui doutent et ne veulent pas d'étiquettes ( ceux là je m'en méfie car ça n'aide pas, même si les étiquettes mal collées non plus... j'en sais quelque chose...).. ce qu'il m'apporte: enfin quelque chose qui me fait arriver à m'appuyer sur quelque chose qui me ressemble et m'aide à trouver des engrenages dans une vie sociale... je dis ça, je débute...et ça semble mieux passer que le diagnostic de psychose... mais au final je ne sais pas ce qui permet ça: l'autre qui accepte mieux avoir à faire à une asperger qu'à une psychotique ou une fille qui se détruisait pour échapper à un monde dans lequel elle se sentait paumée et qui donc faisait peur ? ou moi qui arrive mieux à mettre en avant cette pancarte parce qu'elle résume enfin tout ce que je n'arrivais pas à exprime et surtout à CHANGER en dépit de tous mes essais...
je crois que c'est ce dernier point.
et oui quand il y a un diagnostic formel ça aide quand on se présente après vers un nouveau médecin, dans un lieu social etc etc...
mais ça n'évite pas de douter que tout le monde y compris les professionnels se plantent peut-être encore...et donc ça permet aussi de penseer que parfois mieux vaut un auto diagnostic sauf que ça n'aide pas à vivre dans le monde ici bas: et e me dis qu'une personne qui arrive à bosser, à vivre en couple, à sortit avec les autres et qui se fait un auto diagnostic pour quelques difficultés ben j'ai un doute sur son asperger...
car perso, je ne vois pas comment échapper à un suivi vu toutes les difficultés que ça entraîne...
bref, je suis fatiguée et au final je crois qu'on peut être tolérant selon certain points de vus qui peuvent se comprendre mais je pense qu'un bon diagnostic professionnel et bien encadré par la suite vaut mieux que tous les mauvais diagnostics professionnels et personnels, mais qu'un auto diagnostic parfois vaut mieux qu'au mauvais diagnostic professionnel...
et le serpent se mord la queue.
bon je sais que de toute façon ici ou là je n'arrive jamais à faire comprendre ce que je veux dire. alors... :-/
bonne nuit
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
Had, donc selon toi un psychiatre hors d'un CRA est habilité à faire un diagnostic asperger ?
c'est souvent une question que je me pose... pour ma part la mdph a accepté le changement de diagnostic car il a été expliqué par mon psychiatre. je ne perds pas mes droits ni mon plus de 80% d'invalidité, mais je gagne à changer pour un suivi plus approprié...
donc pour moi aucun sens de repasser par un CRA surtout que j'en ai pas dans ma ville .
c'est souvent une question que je me pose... pour ma part la mdph a accepté le changement de diagnostic car il a été expliqué par mon psychiatre. je ne perds pas mes droits ni mon plus de 80% d'invalidité, mais je gagne à changer pour un suivi plus approprié...
donc pour moi aucun sens de repasser par un CRA surtout que j'en ai pas dans ma ville .
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Re: autodiagnostic (attention : sujet chaud)
Bulledozer a écrit :Had, donc selon toi un psychiatre hors d'un CRA est habilité à faire un diagnostic asperger ?
habilité, oui, comme n'importe quel medecin je penseJean a écrit :- le diagnostic peut être fait par un professionnel qui n'est pas dfans un CRA;
apres, je trouve douteux de faire des diagnostics sans pluridisciplinarités, sans équipe
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