L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

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temp-995
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par temp-995 »

Cela à été démontré par quelques études de KAGAN avec le tempérament d'inhibition à la nouveauté
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Mizton
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Mizton »

Euh, Temp-995, pourrais-tu citer le paragraphe en question s'il te plait parce que vu la taille du document.... ^^" Merci !
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temp-995
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par temp-995 »

Voici un lien plus explicite sur le tempérament de naissance :
http://www.ccl-cca.ca/pdfs/ECLKC/bullet ... 4-2_fr.pdf
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Benoit
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Benoit »

D'après ce que j'arrive à lire des extraits de "The contribution of inhibited and uninhibited temperament types" (Rimm-Kaufman, Sara E. & Kagan, Jerome) on trouve de façon équilibrée les deux tempéraments dans les deux genres de l'humanité.
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temp-995
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par temp-995 »

Possible. Mais aucun moyen de vérifier le degré d'inhibition et le degré de "hardiesse" chez les filles et les garçons à la naissance et donc de faire un comparatif...
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Benoit
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Benoit »

temp-995 a écrit :Possible. Mais aucun moyen de vérifier le degré d'inhibition et le degré de "hardiesse" chez les filles et les garçons à la naissance et donc de faire un comparatif...
Si j'ai bien compris, le test peut se faire entre 20 et 30 mois ce qui correspond à anticiper l'impact qu'auront les échanges entre enfants (crèche, maternelle).
Ceci dit, je ne sais pas si les enfants qui ont été en nourrice sont pris en compte.
Et on peut vérifier dix ans plus tard que le degré n'a pas été changé et qu'il a pu poser des soucis.

Ca me paraît clair que le tempérament introverti / hardi est inscrit en nous - sans celà, je ne serais même pas sur ce forum - c'est juste le fait de le qualifier de "masculin" ou "féminin" qui me semble d'essence culturel (si l'humanité avait évolué à partir d'une souche matriarcale, les termes seraient peut être échangés).

En fait je suis presque sûr que le fait qu'on ait détecté mon degré d'inhibition/introversion à la maternelle a eu un certain impact sur ma vie.

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Miss Tigry
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Miss Tigry »

:roll:

:naugty: ( :roll: )
Modifié en dernier par Miss Tigry le mercredi 25 avril 2012 à 23:44, modifié 1 fois.
J'en ai assez qu'on m'attribue des pensées et intentions qui ne sont pas les miennes.
Donc, pour m'exprimer, c'est par là que je suis : http://deescaa.free.fr/
Bonne journée à tous.
Miss Tigry ;)
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temp-995
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par temp-995 »

Benoit a écrit :En fait je suis presque sûr que le fait qu'on ait détecté mon degré d'inhibition/introversion à la maternelle a eu un certain impact sur ma vie.
Le tempérament n'est pas figé à vie tout comme le caractère. Le cerveau est d'une étonnante plasticité donc le simple fait de multiplier les expériences positives ou négatives durant l'enfance façonne notre hardiesse ou notre timidité. D'ailleurs c'est le principe des T.C.C.
Mais c'est évident que les gens peu sensibles de naissance vis à vis de l'anxiété bénéficient d'un avantage dans la gestion des relations interpersonnelles en dehors de l'empathie, par rapport aux enfants inhibés.
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Mizton
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Mizton »

Le "tempérament" dépend aussi en partie de l'environnement familial, et de ce que l'enfant a comme "exemple" pour se développer...
Je remarque par exemple que pour pas mal de choses je fonctionne beaucoup comme mon père, (au niveau introversion, gestion des émotions - notamment la colère - etc)... Je ne crois pas que ce soit "génétique", même si peut-être qu'il y a certains trucs qui favorisent, mais plutôt à une forme probable de mimétisme de l'enfant vis à vis de ses parents ?
L'exemple flagrant par exemple dans ma famille : on ne communique pas ou très peu. Parce que nos parents ne sont pas communicatifs, ne montrent pas vraiment leurs émotions etc. Du coup, on fait pareil, inconsciemment, on a été éduqué comme ça.
Après chacun se développe différemment, mais le fond commun c'est beaucoup du à l'éducation et à la culture, plutôt que par une "prédisposition" qui serait d'ordre inné et immuable. (même si bon, évidemment ya surement pas mal de facteurs qui entrent en jeu).

Cela dit vous savez, moi ça me fait un peu marrer hein ces histoires de "cerveau masculin et féminin". Et je souris aussi lorsque vous parlez des "2 genres de l'humanité"... Yen a tellement plus, de genres, tellement plus de variations... Tout ceci nierait plus ou moins l'existence de ces gens en dehors du genre M ou F, ou alors dont le genre et le sexe ne correspondent pas. Que devient alors la prédisposition "de fille" ou "de garçon" dans les comportements, tempéraments, les stéréotypes qu'on leur applique sans vraiment de preuves tangibles ? :/
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Jean
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Jean »

L'extrait du livre "cerveau bleu, cerveau rose" - c'est une synthèse que j'ai trovué de bout en bout intéressante - tend à indiquer que les différences à la naissance sont faibles, et qu'elles peuvent se réduire.
Tout comme leurs capacités sensorielles et verbales sont légèrement en avance sur celles des garçons à la naissance, les filles sont peut-être dotées, dans les premiers mois de la vie, d’un cerveau assez mûr pour avoir une meilleure perception des gens de leur entourage, et en particulier des expressions faciales. Avec le temps et avec l’expérience que les enfants des deux sexes acquièrent au contact de leurs proches, l’écart se réduit et garçons et filles ne sont bientôt plus vraiment différents dans ce domaine (en tout cas jusqu’à l’adolescence).
Mizton a écrit :Que devient alors la prédisposition "de fille" ou "de garçon" dans les comportements, tempéraments, les stéréotypes qu'on leur applique sans vraiment de preuves tangibles ? :/
Le livre détaille ce type de question, dans la mesure où ce sont les personnes aux frontières qui permettent parfois de confirmer ou d'invalider des théories.
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Murielle
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Murielle »

Miss Tigry,
Je voudrais te rassurer....Je suis une fille -femme ....et pourtant gamine, je n'ai JAMAIS joué à la poupée, la seule "Barbie " que j'ai eu (aussi de force) je lui ai bouffé les pieds.... :mryellow: :love: en jouant....aux billes.!!! :bravo:
Pourtant, j'étais une fille classique qui aimait les vêtements de fille , le maquillage....Mais, je n'ai jamais joué aux jeux de filles. Avec ma meilleure amie, on jouait aux billes, à grimper dans les arbres, à s'inventer des histoires à la Robinson Crusoë, ou faire des expéditions type club des 5 ou 6 compagnons.. avec dans notre poche: une ficelle, un opinel, une lampe torche....au cas-où.! :mryellow: :mryellow: :love: :kiss:
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par bidouille »

je me sent moins seule soudainement en lisant ce post. Je suis du genre a penser aussi que les comportement qu'on attribu aux femmes et aux hommes viennent plus de l'education et de l'envirronement que d'un truc inné. Mais par exemple j'ai exprimé mon avis au boulot et depuis ils cherchent absoluement a me prouver par tout pleins d'exemple avec leurs enfants que non les ptites filles sont née avec l'envie de jouer a la poupée et les garcons aux voiture....
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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Murielle
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Murielle »

J'ai aujourd'hui des tâches quotidiennes qui surprennent certaines de mes amies: comme tondre la pelouse ou faire "ma Charles Ingalls" (aller couper du bois).... :mryellow: :bravo:
Je trouve ces tâches (comme les jouets) réducteurs.! Si moi je demande à mon mari de passer l'aspirateur, de s'occuper des enfants ou de mettre le couvert, je ne vois pas pourquoi, à l'inverse je ne ferais pas des choses habituellement réservées aux hommes.! :D

Plus jeune , lorsque j'ai travaillé dans le commercial...je bossais sur 24 départements, je partais le lundi et rentrais le vendredi....Je mangeais donc au restau et dormais tous les soirs à l'hôtel....Presque jamais, je ne voyais d'autres femmes comme moi (seule à leur table)....Ce n'était que des hommes et cela étonnait toujours les clients de me voir débarquer.! (En même temps, c'était un sacré atout cette "surprise".... :mryellow: :bravo: )
Murielle,
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Mars
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par Mars »

J'ai aujourd'hui des tâches quotidiennes qui surprennent certaines de mes amies: comme tondre la pelouse ou faire "ma Charles Ingalls" (aller couper du bois).... :mryellow: :bravo:
Moi je passe de la tronçonneuse (une vraie :wink: ) à la broderie (après m'être changée et lavé les mains) et ... je ne me suis jamais maquillée (que d'économies :bravo: ) et j'en passe...
Autant de personnes, autant de comportements, aussi peu de stéréotypes finalement.
A moins que les parents d'aspies soient irrémédiablement impossibles à mettre dans des cases ? Perso, je ne le crois pas, j'ai beaucoup d'amies impossibles à classer.
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
bidouille
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Re: L’autisme : une forme extrême du cerveau masculin ?

Message par bidouille »

Mon homme etant allergique aux graminé, c'est moi qui tond et je fais aussi les haie au taille haie, j'utilise la perceuse a percussion j'ai meme fait le carrelage...
L'homme fait la vaisselle la cuisine ... change les ptits...
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