Traitements médicamenteux
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Re: Traitements médicamenteux
Autisme : de faux espoirs pour les parents
5 avril 2013
Un traitement miracle contre l'autisme ? C'est ce que promet la société ImmunoBiotech Ltd, basée sur l'île de Guernesey (Royaume Uni). Pour la somme non négligeable de 2 000 euros (pour une cure de 24 semaines), elle propose un traitement qui boosterait le système immunitaire de l'enfant. Et qui permettrait la guérison de? 15% des enfants concernés ! Pour le Dr Eric Lemonnier psychiatre au CHU de Brest et spécialiste de l'autisme, il s'agit tout simplement d'une « escroquerie ».
Près de « 85% des enfants autistes ont un niveau de virus élevé dans l'organisme et un système immunitaire défaillant », assure le plus sérieusement du monde ImmunoBiotech Ltd dans un communiqué de presse daté du 3 avril. Soit le lendemain de la Journée mondiale contre cette maladie. « Grâce à une injection hebdomadaire du traitement GcMAF que nous avons mis au point, 70% présentent moins de symptômes et 15% sont totalement guéris. » Une promesse onéreuse puisque le traitement vendu sur Internet coûte aux parents 660 euros pour 8 semaines, soit environ 2 000 euros pour 24 semaines.
Comme l'explique le Dr Eric Lemonnier, « ils partent de l'idée que l'autisme serait secondaire à des anomalies du système immunitaire. Et tout ceci s'inscrit dans cette tradition qui laisse penser que le système gastro-intestinal modifierait, chez les autistes, l'absorption d'aliments et le fonctionnement du cerveau ». Or « il n'y a aucune de preuve! »
Rééducation et prise en charge psychothérapeutique
« L'autisme est une maladie gravissime aux conséquences sérieuses, à laquelle on ne connaît pas grand-chose », rappelle le Dr Lemonnier. « Par conséquent certains discours New Age sur la toxicité éventuelle du monde moderne se mêle à des hypothèses sur l'origine immunitaire de l'autisme. Mais pour l'instant, faute d'analyse scientifique, ce n'est pas sérieux. »
A l'heure actuelle, « la prise en charge des enfants atteints d'autisme se base sur des traitements rééducateurs et psychothérapeutiques », poursuit-il. « Ils suivent notamment des séances d'orthophonie adaptée. On les scolarise, et même si c'est difficile, on obtient des résultats très intéressants au cas par cas. » Ensuite, le suivi doit être adapté, avec des consultations au moins une fois par an, et à mesure que l'enfant grandit et se développe.
« Les traitements médicamenteux sont principalement symptomatiques », indique Eric Lemonnier. « Si un enfant est agité, agressif, se mutile, certains neuroleptiques peuvent aider. Et pour traiter les difficultés d'endormissement, qui concernent 60% des enfants autistes, nous prescrivons de la mélatonine. » Ce qui est sûr, c'est qu'« on ne sait pas soigner l'autisme actuellement. » Autrement dit, face à toute promesse venant de Guernesey ou d'ailleurs, mieux vaut passer son chemin?
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : David Picot
www.destinationsante.com
5 avril 2013
Un traitement miracle contre l'autisme ? C'est ce que promet la société ImmunoBiotech Ltd, basée sur l'île de Guernesey (Royaume Uni). Pour la somme non négligeable de 2 000 euros (pour une cure de 24 semaines), elle propose un traitement qui boosterait le système immunitaire de l'enfant. Et qui permettrait la guérison de? 15% des enfants concernés ! Pour le Dr Eric Lemonnier psychiatre au CHU de Brest et spécialiste de l'autisme, il s'agit tout simplement d'une « escroquerie ».
Près de « 85% des enfants autistes ont un niveau de virus élevé dans l'organisme et un système immunitaire défaillant », assure le plus sérieusement du monde ImmunoBiotech Ltd dans un communiqué de presse daté du 3 avril. Soit le lendemain de la Journée mondiale contre cette maladie. « Grâce à une injection hebdomadaire du traitement GcMAF que nous avons mis au point, 70% présentent moins de symptômes et 15% sont totalement guéris. » Une promesse onéreuse puisque le traitement vendu sur Internet coûte aux parents 660 euros pour 8 semaines, soit environ 2 000 euros pour 24 semaines.
Comme l'explique le Dr Eric Lemonnier, « ils partent de l'idée que l'autisme serait secondaire à des anomalies du système immunitaire. Et tout ceci s'inscrit dans cette tradition qui laisse penser que le système gastro-intestinal modifierait, chez les autistes, l'absorption d'aliments et le fonctionnement du cerveau ». Or « il n'y a aucune de preuve! »
Rééducation et prise en charge psychothérapeutique
« L'autisme est une maladie gravissime aux conséquences sérieuses, à laquelle on ne connaît pas grand-chose », rappelle le Dr Lemonnier. « Par conséquent certains discours New Age sur la toxicité éventuelle du monde moderne se mêle à des hypothèses sur l'origine immunitaire de l'autisme. Mais pour l'instant, faute d'analyse scientifique, ce n'est pas sérieux. »
A l'heure actuelle, « la prise en charge des enfants atteints d'autisme se base sur des traitements rééducateurs et psychothérapeutiques », poursuit-il. « Ils suivent notamment des séances d'orthophonie adaptée. On les scolarise, et même si c'est difficile, on obtient des résultats très intéressants au cas par cas. » Ensuite, le suivi doit être adapté, avec des consultations au moins une fois par an, et à mesure que l'enfant grandit et se développe.
« Les traitements médicamenteux sont principalement symptomatiques », indique Eric Lemonnier. « Si un enfant est agité, agressif, se mutile, certains neuroleptiques peuvent aider. Et pour traiter les difficultés d'endormissement, qui concernent 60% des enfants autistes, nous prescrivons de la mélatonine. » Ce qui est sûr, c'est qu'« on ne sait pas soigner l'autisme actuellement. » Autrement dit, face à toute promesse venant de Guernesey ou d'ailleurs, mieux vaut passer son chemin?
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : David Picot
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Re: Traitements médicamenteux
On pourra me traiter de parano, mais rienJean a écrit :Un traitement miracle contre l'autisme ? C'est ce que promet la société ImmunoBiotech Ltd, basée sur l'île de Guernesey (Royaume Uni). Pour la somme non négligeable de 2 000 euros (pour une cure de 24 semaines), elle propose un traitement qui ... bla bla bla ...
qu'à lire ça les voyants rouges clignottent ...
L'équation est simple : (demande de pognon) + (Guernesey=Paradis Fiscal) => escroquerie
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Traitements médicamenteux
Normal que les voyants clignotent.
L'essentiel cependant me semble être l'existence - ou non - de preuves. Qui peuvent être imparfaites.
Lorsqu'il s'agit de recherches, elles doivent être présentées comme telles. Et dans ce cas, ce n'est pas le patient qui paye.
L'essentiel cependant me semble être l'existence - ou non - de preuves. Qui peuvent être imparfaites.
Lorsqu'il s'agit de recherches, elles doivent être présentées comme telles. Et dans ce cas, ce n'est pas le patient qui paye.
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Re: Traitements médicamenteux
100% d'accord.Jean a écrit :L'essentiel cependant me semble être l'existence - ou non - de preuves.
Quelques remarques supplémentaires ...
J'ai "Googlelé" puis "DuckDuckGoé" cette société,
"ImmunoBiotech Ltd" et la récolte est bien maigre.
1) Sur leur propre site ImmunoBiotech
(au passage en rouge sur NetCraft)
ils ne se foulent pas au niveau explication.
2) Regardez de plus près leur Safety Data Sheet,
j'ai peur d'avoir mal lu ...
3) Sur DuckDuckGo je suis tombé sur slideshare.net :
ils sembleraient s'intéresser à la fois à l'autisme et au cancer ...
4) Sur Google, on ne trouve quasiment, par dizaines,
que des références à l'article reproduit plus haut ...
Au passage, ils déconnent complètement sur Google,
il y a des dizaines de réponses pour le seul article
du Télégramme, et la même chose pour DestinationSante ...
N'importe kwak !
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Re: Traitements médicamenteux
Encore des escrocs qui profitent du désarroi des familles Quelle honte !!
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Traitements médicamenteux
La FDA met en garde contre les traitements de l’autisme qui n’en sont pas - 30/04/2014
La Food and Drug Administration réitère sur son site des mises en garde à l’encontre des produits qui n’ont pas fait leur preuve dans le traitement de l’autisme. Et pour cause : il n’y a actuellement aucun traitement de l’autisme, écrit l’Agence, et tous les produits qui se targuent de guérir cette pathologie sont non seulement inefficaces mais aussi dangereux, hormis ceux auxquels l’agence a accordé une AMM (aripripazole, risperidone) dans certaines situations à risque.
Selon le Centre de prévention et de traitement des maladies (CDC, Atlanta) près d’un enfant sur 68 a été diagnostiqué autiste aux États-Unis, le sex-ratio étant de 1/54 pour les garçons et de 1/252 chez les filles.
Selon Gary Coody, le « monsieur fraude » de la FDA, des actions ont déjà été entreprises à l’encontre des promoteurs de mensonges qui pourraient un jour devoir répondre devant les tribunaux, car certains traitements comportent des risques pour la santé, et de citer :
- Les chélateurs : ces produits proposent d’éliminer de l’organisme certaines toxines. Ils se présentent sous diverses formes galéniques, des sprays, des suppositoires, des capsules, des aérosols. Certains chélateurs ont reçu une AMM pour des utilisations bien précises comme la surcharge en fer mais ne doivent pas être utilisés à d’autres fins.
- L’oxygénothérapie hyperbare : de la même façon, la FDA rappelle les indications de l’oxygénothérapie hyperbare qui, en aucun cas, ne traite l’autisme.
- Les solutions minérales miracles (MMS) : la FDA a reçu des signalements de patients se plaignant de nausées, de vomissements sévères et d’hypotension artérielle après avoir bu ces fameuses solutions miracles additionnées de jus de citron.
- L’argile détoxifiante : ajouté à l’eau du bain ce produit chasse « également tous les polluants divers et variés, toxines, métaux lourds de l’organisme » et revendique « faussement » une amélioration spectaculaire des symptômes autistiques.
- Les probiotiques : ils se délarent « au cœur » du traitement sans qu’aucune preuve de sécurité et encore moins d’efficacité n’aient été apportées.
D’une manière générale, explique le Dr Coody, il faut se méfier des produits qui revendiquent une action très et « trop » large, qui renferment des « ingrédients secrets » ou qui revendiquent des propriétés non scientifiquement démontrées.
Dr Anne Teyssédou
La Food and Drug Administration réitère sur son site des mises en garde à l’encontre des produits qui n’ont pas fait leur preuve dans le traitement de l’autisme. Et pour cause : il n’y a actuellement aucun traitement de l’autisme, écrit l’Agence, et tous les produits qui se targuent de guérir cette pathologie sont non seulement inefficaces mais aussi dangereux, hormis ceux auxquels l’agence a accordé une AMM (aripripazole, risperidone) dans certaines situations à risque.
Selon le Centre de prévention et de traitement des maladies (CDC, Atlanta) près d’un enfant sur 68 a été diagnostiqué autiste aux États-Unis, le sex-ratio étant de 1/54 pour les garçons et de 1/252 chez les filles.
Selon Gary Coody, le « monsieur fraude » de la FDA, des actions ont déjà été entreprises à l’encontre des promoteurs de mensonges qui pourraient un jour devoir répondre devant les tribunaux, car certains traitements comportent des risques pour la santé, et de citer :
- Les chélateurs : ces produits proposent d’éliminer de l’organisme certaines toxines. Ils se présentent sous diverses formes galéniques, des sprays, des suppositoires, des capsules, des aérosols. Certains chélateurs ont reçu une AMM pour des utilisations bien précises comme la surcharge en fer mais ne doivent pas être utilisés à d’autres fins.
- L’oxygénothérapie hyperbare : de la même façon, la FDA rappelle les indications de l’oxygénothérapie hyperbare qui, en aucun cas, ne traite l’autisme.
- Les solutions minérales miracles (MMS) : la FDA a reçu des signalements de patients se plaignant de nausées, de vomissements sévères et d’hypotension artérielle après avoir bu ces fameuses solutions miracles additionnées de jus de citron.
- L’argile détoxifiante : ajouté à l’eau du bain ce produit chasse « également tous les polluants divers et variés, toxines, métaux lourds de l’organisme » et revendique « faussement » une amélioration spectaculaire des symptômes autistiques.
- Les probiotiques : ils se délarent « au cœur » du traitement sans qu’aucune preuve de sécurité et encore moins d’efficacité n’aient été apportées.
D’une manière générale, explique le Dr Coody, il faut se méfier des produits qui revendiquent une action très et « trop » large, qui renferment des « ingrédients secrets » ou qui revendiquent des propriétés non scientifiquement démontrées.
Dr Anne Teyssédou
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Re: Traitements médicamenteux
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Re: Traitements médicamenteux
Un médicament pour traiter la maladie du sommeil efficace contre l'autisme ? - 19 juin 2014
La suramine, un médicament synthétisé depuis 1916 pour traiter la maladie du sommeil (la maladie du sommeil, également connue sous le nom de trypanosomiase africaine, est une maladie parasitaire transmise par la piqûre de la mouche tsé-tsé) serait-elle également efficace contre l'autisme ? C'est en tout cas ce que suggère une étude publiée le 17 juin 2014 dans la revue Translational Psychiatry.
Ces travaux renforcent l'hypothèse selon laquelle l'une des causes de l'autisme proviendrait d'un mauvais fonctionnement du métabolisme cellulaire, avec une altération de la capacité des cellules à communiquer entre elles.
En effet, cette étude a consisté à administrer de la suramine en une seule prise à des souris présentant des troubles associé à l'autisme. Or, au-delà des effets positifs de la suramine constatés sur ces symptômes de type autistique, le médicament a également eu pour effet d'améliorer considérablement le fonctionnement cellulaire de ces souris. Ce qui suggère donc que l'une des causes de l'autisme résiderait bel et bien dans une altération du métabolisme cellulaire.
Pour encourageants que soient ces nouveaux travaux, Robert Naviaux et ses collègues signalent toutefois que les effets bénéfiques de la suramine sur les souris n'ont duré que cinq semaines. Une information importante car il est connu que la suramine ne peut pas être administrée à long terme sur un sujet, sous peine d'engendrer des effets indésirables importants (anémie, altération du fonctionnement des glandes surrénales).
Rappelons qu'un autre médicament initialement conçu pour un tout autre usage avait également récemment révélé de possibles bénéfices sur les symptômes associés à l'autisme : le 7 février 2014, des chercheurs français avaient en effet publié dans la revue Science des travaux suggérant que l'administration de diurétiques à des souris porteuses d'une forme d'autisme pouvait prévenir l'apparition de symptômes autistiques au sein de leur descendance (lire "Peut-on soigner l'autisme avec des diurétiques ?").
Ces nouveaux travaux ont été publiés le 17 juin 2014 dans la revue Translational Psychiatry, sous le titre "Reversal of autism-like behaviors and metabolism in adult mice with single-dose antipurinergic therapy".
La suramine, un médicament synthétisé depuis 1916 pour traiter la maladie du sommeil (la maladie du sommeil, également connue sous le nom de trypanosomiase africaine, est une maladie parasitaire transmise par la piqûre de la mouche tsé-tsé) serait-elle également efficace contre l'autisme ? C'est en tout cas ce que suggère une étude publiée le 17 juin 2014 dans la revue Translational Psychiatry.
Ces travaux renforcent l'hypothèse selon laquelle l'une des causes de l'autisme proviendrait d'un mauvais fonctionnement du métabolisme cellulaire, avec une altération de la capacité des cellules à communiquer entre elles.
En effet, cette étude a consisté à administrer de la suramine en une seule prise à des souris présentant des troubles associé à l'autisme. Or, au-delà des effets positifs de la suramine constatés sur ces symptômes de type autistique, le médicament a également eu pour effet d'améliorer considérablement le fonctionnement cellulaire de ces souris. Ce qui suggère donc que l'une des causes de l'autisme résiderait bel et bien dans une altération du métabolisme cellulaire.
Pour encourageants que soient ces nouveaux travaux, Robert Naviaux et ses collègues signalent toutefois que les effets bénéfiques de la suramine sur les souris n'ont duré que cinq semaines. Une information importante car il est connu que la suramine ne peut pas être administrée à long terme sur un sujet, sous peine d'engendrer des effets indésirables importants (anémie, altération du fonctionnement des glandes surrénales).
Rappelons qu'un autre médicament initialement conçu pour un tout autre usage avait également récemment révélé de possibles bénéfices sur les symptômes associés à l'autisme : le 7 février 2014, des chercheurs français avaient en effet publié dans la revue Science des travaux suggérant que l'administration de diurétiques à des souris porteuses d'une forme d'autisme pouvait prévenir l'apparition de symptômes autistiques au sein de leur descendance (lire "Peut-on soigner l'autisme avec des diurétiques ?").
Ces nouveaux travaux ont été publiés le 17 juin 2014 dans la revue Translational Psychiatry, sous le titre "Reversal of autism-like behaviors and metabolism in adult mice with single-dose antipurinergic therapy".
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Re: Traitements médicamenteux
effectivement quand c'est la famille qui propose un traitement le corps médical a tendance à dire NON, (on fait pas 10 ans d'etudes pour se faire conduire la prescription....)
c'est un reflexe humain, il faut le reconnaitre.
Le burinex n'entraine pas plus de diabete que les neuroleptique, et meme beaucoup moins.. je crois que cet effet est connu de facon historique, mais tiens mal au vu des fiches de signalement de pharmacodependance..
oui le Limousin est loin de la bretagne.
patience.
c'est un reflexe humain, il faut le reconnaitre.
Le burinex n'entraine pas plus de diabete que les neuroleptique, et meme beaucoup moins.. je crois que cet effet est connu de facon historique, mais tiens mal au vu des fiches de signalement de pharmacodependance..
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Re: Traitements médicamenteux
Un réflexe humain ou neurotypique ?
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Re: Traitements médicamenteux
Humain, très humain, de tous les humains...
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Re: Traitements médicamenteux
Researchers reverse autism symptoms in mice by paring extra synapses - Reuters - 21/08/2014
Although many things have gone wrong in the autistic brain, scientists have recently been focusing on one of the most glaring: a surplus of connections, or synapses.
Neuroscientists reported on Thursday that, at least in lab mice, a drug that restores the healthy "synaptic pruning" that normally occurs during brain development also reverses autistic-like behaviors such as avoiding social interaction.
"We were able to treat mice after the disease had appeared," neurobiologist David Sulzer of Columbia University Medical Center, who led the study published in the journal Neuron, said in a telephone interview. That suggests the disease could one day be treated in teenagers and adults, "though there is a lot of work to be done," he said.
A synapse is where one neuron communicates with another, forming functional circuits. With too many synapses, a "brain region that should be talking only to a select number of other regions is receiving irrelevant information from many others," Ralph-Axel Müller of San Diego State University said by email. He has done pioneering work in overconnectivity and was not involved in the Neuron study, which he deemed "extremely exciting."
According to the latest government estimates, one in 68 children in the United States has some form of autism.
For the new study, Columbia's Guomei Tang painstakingly counted synapses in a key region of the cortex of 26 children with autism who had died from other causes and compared that to 22 healthy brains also donated to science.
In the autistic brains, synaptic density was more than 50 percent higher than that in healthy brains and sometimes two-thirds greater.
It is not clear if too many synapses are the main reason for autism, but many genes linked to autism play a role in synapse pruning. And the discovery that synapse pruning reversed autistic behavior in the lab mice suggests overconnectivity may be key.
Sulzer's team used rapamycin, an immunosuppressant drug that prevents organ rejection and is sold by Pfizer as Rapamune. They chose rapamycin because it works by inhibiting a protein called mTOR whose overactivity, they found, inhibits synapse pruning.
Even if the findings are confirmed - and Sulzer notes that treatments that work in lab animals often fail in people - it is unlikely that rapamycin would be used in people with autism: Its wide-scale immune-suppressing effects would likely cause serious side effects.
"But there could be better drugs," Sulzer said, such as a molecule that dials up production of synapse-pruning proteins.
One remaining puzzle is how the mice's brains, or the drug, know which synapses to keep and which to prune. "But the mice started behaving normally" after receiving the synapse-pruning drug, "which suggests the right ones are being pruned," Sulzer said.
In addition to government funding, the Columbia scientists received grants from the Simons Foundation. It was established by hedge fund pioneer and Renaissance Technologies founder Jim Simons, whose daughter was diagnosed with autism. (Reporting by Sharon Begley)
Although many things have gone wrong in the autistic brain, scientists have recently been focusing on one of the most glaring: a surplus of connections, or synapses.
Neuroscientists reported on Thursday that, at least in lab mice, a drug that restores the healthy "synaptic pruning" that normally occurs during brain development also reverses autistic-like behaviors such as avoiding social interaction.
"We were able to treat mice after the disease had appeared," neurobiologist David Sulzer of Columbia University Medical Center, who led the study published in the journal Neuron, said in a telephone interview. That suggests the disease could one day be treated in teenagers and adults, "though there is a lot of work to be done," he said.
A synapse is where one neuron communicates with another, forming functional circuits. With too many synapses, a "brain region that should be talking only to a select number of other regions is receiving irrelevant information from many others," Ralph-Axel Müller of San Diego State University said by email. He has done pioneering work in overconnectivity and was not involved in the Neuron study, which he deemed "extremely exciting."
According to the latest government estimates, one in 68 children in the United States has some form of autism.
For the new study, Columbia's Guomei Tang painstakingly counted synapses in a key region of the cortex of 26 children with autism who had died from other causes and compared that to 22 healthy brains also donated to science.
In the autistic brains, synaptic density was more than 50 percent higher than that in healthy brains and sometimes two-thirds greater.
It is not clear if too many synapses are the main reason for autism, but many genes linked to autism play a role in synapse pruning. And the discovery that synapse pruning reversed autistic behavior in the lab mice suggests overconnectivity may be key.
Sulzer's team used rapamycin, an immunosuppressant drug that prevents organ rejection and is sold by Pfizer as Rapamune. They chose rapamycin because it works by inhibiting a protein called mTOR whose overactivity, they found, inhibits synapse pruning.
Even if the findings are confirmed - and Sulzer notes that treatments that work in lab animals often fail in people - it is unlikely that rapamycin would be used in people with autism: Its wide-scale immune-suppressing effects would likely cause serious side effects.
"But there could be better drugs," Sulzer said, such as a molecule that dials up production of synapse-pruning proteins.
One remaining puzzle is how the mice's brains, or the drug, know which synapses to keep and which to prune. "But the mice started behaving normally" after receiving the synapse-pruning drug, "which suggests the right ones are being pruned," Sulzer said.
In addition to government funding, the Columbia scientists received grants from the Simons Foundation. It was established by hedge fund pioneer and Renaissance Technologies founder Jim Simons, whose daughter was diagnosed with autism. (Reporting by Sharon Begley)
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Re: Traitements médicamenteux
L'étau se resserre ...
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Re: Traitements médicamenteux
Tu veux dire que les personnes autistes seront confrontées à cette question plus rapidement que l'on ne l'imagine ?
Neurodiversité, autodétermination, et pilule magique
Voudriez-vous être neurotypique ?
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Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
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Fraîcheur et fantaisie
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Re: Traitements médicamenteux
Bonsoir
C'est tellement plus facile de supprimer ce qui dérange...
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(◕^^◕)Non-Diagnostiquée2016 début de ma démarche auprès de pro/structures spécialisées TSA en vue d'éliminer ou pas cette auto suspicion de TSA-et être informée et/ou orientée vers des solutions, soutiens pour évoluer/avancer-orientation en secteur privé(◕^^◕)