Je ne suis pas certain que la "communauté" des autistes soit vraiment une communauté de 'rapprochements' comme tu le décrit mais bien plutôt une communauté subie (imposée par les non-autistes).Cathy a écrit : Et puisque je suis dans la section coup de gueule, autant que je sois honnête, je déteste les communautés. Je suis issue d'une communauté, de plusieurs même et j'ai tout fait pour en sortir. Le fait d'être noir, blanc, chocolat au lait, autiste, sourd que sais je encore ne devrait pas nous coller dans des cases nous obligeant à ne fréquenter que ceux qui nous ressemblent. Pour moi l'aspect communautaire n'est qu'un moyen de se rassurer, un instinct primaire qui manque d'ouverture et de tolérance. Oui c'est certain qu'on ne peut pas dire qu'on est autiste si on n'est pas diagnostiqué mais ça ne veut pas non plus dire qu'on doit fermer les portes et se contenter d'un entre-soi. Bon je sais, je suis une utopiste mais si on pouvait un jour dégager les barrières neurotypique, autiste et tout le tintouin je suis persuadée que nous nous en porterions que mieux.
Vous êtes autistes allez là bas c'est 'votre place'.
Alors qu'on a tous et toutes des intérêts spéciaux différents et que notre seul dénominateur commun, c'est précisément une forme de handicap qu'on n'a pas forcément envie de discuter toutes les heures de tous les jours.
Toute similitude avec la façon dont les autistes sont traités dans l'enseignement ou le monde du travail "protégé" ou pas, n'est pas nécessairement fortuite. Et réciproquement.