Conseils pour l'université
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Re: Conseils pour l'université
Un des "avantages" du coronavirus c'est que tout les cours et examen sont en distanciel. Actuellement tu pourrais suivre des cours dans une université à 100 ou 800km sans avoir à te déplacer une seule fois. (Les étudiants qui le souhaitent ont le droit de revenir en présentiel un jour par semaine mais c'est au choix de chacun).
Après où en sera t'on à la rentrée de septembre? Aucune idée... Mais j'ai bien peur que dès que le présentiel sera à nouveau possible les universités ne fassent plus l'effort de proposer du distanciel, sans tenir compte des publics pour qui le distanciel a grandement amélioré les conditions d'études (personnes en situation de handicap, personnes éloignées géographiquement, etc...)
Est ce que le dispositif "aspie friendly" ne pourrait pas intervenir pour que les étudiants autistes puissent continuer à bénéficier de ce genre de conditions d'études si ils le souhaitent une fois la situation sanitaire résolue?
Après où en sera t'on à la rentrée de septembre? Aucune idée... Mais j'ai bien peur que dès que le présentiel sera à nouveau possible les universités ne fassent plus l'effort de proposer du distanciel, sans tenir compte des publics pour qui le distanciel a grandement amélioré les conditions d'études (personnes en situation de handicap, personnes éloignées géographiquement, etc...)
Est ce que le dispositif "aspie friendly" ne pourrait pas intervenir pour que les étudiants autistes puissent continuer à bénéficier de ce genre de conditions d'études si ils le souhaitent une fois la situation sanitaire résolue?
TSA (2018)
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Re: Conseils pour l'université
je suis en train de monter mon projet pour un département d'une université, j'ai déjà loupé les dates des premiers voeux, je dois patienter pour le 16 mai, en attendant de voir le gars d'Aspie friendly le 16 avril je tente de communiquer avec le personnel pédagogique car dans la spécialité que je veux faire, des modules sont obligatoires en présentiel. C'est gérable si je sais comment se font les regroupements en avance et si cela peut être le même jour, mais vue ma fatigue avec les TCA en plus parfois je me dis que je n'y arriverai pas ...je crois que je dois vraiment mettre en avant certes mes compétences mais aussi mes difficultés ...j'écris petit à petit les choses de façon plus ordonnée jour après jour ...j'ai trois quatre pistes si une ne marche pas et tant que rien n'est fait je peux encore tout annuler .. mais quand on vit loin des universités le prix des trajets en plus de la fatigue compte ...90 euros d'abonnement par mois en train + études + livres ça commence à faire cher à répéter chaque année ...Donc cumule des difficultés malgré l'envie ... restera comme d'habitude : être autodidacte et patauger tout seul quelques temps avant de passer à autre chose si ça ne va pas ... C'est hyper compliqué les démarches . En passant par pôle emploi tout serait payé sauf que je ne peux pas faire ça pour un emploi, je n'ai aucune ambition professionnelle, j'ai signé un acte définitif d'arrêt avec stress post traumatique de cette période d'essai qui a duré douze ans quand même ...
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Re: Conseils pour l'université
Waouh, j'en reviens pas, parce que j'ai fait des recherches et j'ai vu qu'en tant qu'adulte handicapé on pouvait demander des bourses ! Je suis passée par le parcours sup pour comprendre, et le site étudiant, j'ai posé des voeux ( pas encore officiels car j'ai raté la date donc ce sont des voeux provisoires), et j'ai affiné mes trois projets en concurrence, et j'ai fait ma demande de bourse et trois jours plus tard j'ai la réponse positive ! Je suis en échelon 5, la confirmation après inscriptions aura lieu mais manifestement j'aurai droit à ce qui me permettrait de couvrir mes déplacements, livres ...et j'ai rdv au tel avec un département d'université intéressé par mon projet ( l'un des trois) et je pourrai avoir deux années en une mais je dois voir si ça ne me fait pas sauter la bourse qui du coup sera redonnée chaque année si je m'accroche !
A côté de cela mon anorexie est toujours très forte, le CHU en lien aussi avec le spectre a décidé de me suivre de près parce que je suis presque à l'imc de 13 donc fatiguée et ce projet doit absolument m'aider à retrouver des forces ...
Je dois donc affiner, voir le monsieur d'Aspie Friendly, je travaille sur mon projet au moins 5 heures par jour là ! Je suis excitée, apeurée à la fois et j'ai peur de rater tout à cause de mes difficultés alimentaires et physiques car j'en ai en lien avec ma maladie auto-immune aussi, mais voilà, pour ceux que ça intéresse, une reprise d'étude est possible et en plus j'aurais pu demander un logement etc ...
https://www.sunrisemedical.fr/blog/fina ... handicapes
A côté de cela mon anorexie est toujours très forte, le CHU en lien aussi avec le spectre a décidé de me suivre de près parce que je suis presque à l'imc de 13 donc fatiguée et ce projet doit absolument m'aider à retrouver des forces ...
Je dois donc affiner, voir le monsieur d'Aspie Friendly, je travaille sur mon projet au moins 5 heures par jour là ! Je suis excitée, apeurée à la fois et j'ai peur de rater tout à cause de mes difficultés alimentaires et physiques car j'en ai en lien avec ma maladie auto-immune aussi, mais voilà, pour ceux que ça intéresse, une reprise d'étude est possible et en plus j'aurais pu demander un logement etc ...
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Re: Conseils pour l'université
Je ne savais pas du tout non plus qu'il y avait ce type de dispositifs pour les bourses. C'est souvent comme cela, d'ailleurs, de nombreux dispositifs existent, mais l'information elle circule très mal... (sans compter la lourdeur des démarches administratives, souvent...)
Merci de l'info, donc
J'ajoute que c'est apparemment possible de bénéficier de cette bourse étudiante en tant que personne handicapée, sans limite d'âge, même si l'on a déjà utilisé auparavant les 7 droits à la bourse étudiante sur critères sociaux (ce qui est mon cas, par exemple). 3 droits annuels supplémentaires sont accordés :
Bon courage à toi !
Merci de l'info, donc
J'ajoute que c'est apparemment possible de bénéficier de cette bourse étudiante en tant que personne handicapée, sans limite d'âge, même si l'on a déjà utilisé auparavant les 7 droits à la bourse étudiante sur critères sociaux (ce qui est mon cas, par exemple). 3 droits annuels supplémentaires sont accordés :
Pour la totalité des études supérieures :
- 3 droits annuels supplémentaires pour les étudiants souffrant d'un handicap reconnu par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées et pour les étudiants sportifs de haut niveau
Source
Bon courage à toi !
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: Conseils pour l'université
Oui ! j'ai découvert cela en grattant partout, je ne lâche jamais ce genre d'affaire quand j'ai une idée en tête !
J'ai donc découvert que je pouvais prétendre à cette bourse et je suis allée faire les démarches, je n'entrais pas dans les cases alors j'ai envoyé des mails pour demander de l'aide, on m'a orientée car on me demandait les revenus de papa maman , leurs relevés fiscaux, bon donc j'ai dû un peu aller dans les cases "autres", j'ai échangé par mail, et j'ai payé les 6 euros de dossier de demande en me disant que j'allais avoir un refus, que je devrais attendre au moins deux mois avant un retour et non, mail bien complet de la rectrice qui m'a octroyé 4 voeux sur deux universités. J'ai un point distance car supérieur à 150 km, et puis ressources, ce qui me fait 4800 euros quand même par an si j'arrive à ficeler tout cela !
Et ce, sans objectif d'emploi forcément mais l'obligation de suivre les cours. Je croyais aussi que c'était pour le présentiel uniquement mais non, on peut être en distanciel.
On peut avoir des priorités logements même pour quelques jours, idem pour un séjour à l'étranger dans le cadre de ces étude ... truc de fou j'ai vraiment été bien orientée pour mon instinct de " curieuse" ....
Là mon problème c'est qu'il me reste deux projets en piste vraiment mais carrément différents : un me met plus en danger "socialement", l'autre me permet de rester plus dans ma bulle, enfin je ne sais pas ...
Et je n'arrive pas à choisir alors comme il me reste de toute façon la seconde phase de voeux le 16 juin, je peux encore peser le pour et le contre. Cela m'oblige à dévorer les contenus pour bien cibler mais tout m'intéresse au final. J'ai refusé des équivalences malgré mon bac + 5 parce que je me sens vraiment loin du cadre universitaire donc je veux vraiment tout refaire à mon rythme plutôt que mélanger deux années et me sentir étouffée par les nouvelles notions.
Mais j'ai peur vraiment que mon corps ne suive pas et que l'anxiété revienne, en plus je continue quand même trois instruments au conservatoire, trop de sport chez moi, le diététicien m'a dit que mon métabolisme était à presque 3000 kcal mdrrr et moi je mange à peine 1000 kcal sans arriver à remonter, alors j'ai l'impression d'être un bolide lancé à fond avec juste deux grammes d'essence ... à me demander si je suis hyperactive naturellement ou par ma maladie parfois je ne sais pas ... mais quand j'ai peur de la vie, j'ai tendance à multiplier les activités - qui convergent forcément quelque part- et je me "grille".
Mais je suis contente de partager ces possibles : on peut trouver des aides pour avoir une vie sociale et recommencer malgré les chutes et rechutes ....le tout est de s'y mettre et moi je trouve tjs les infos seule quasiment car je m'oriente en fonction de mes besoins bien concrets ... et ça paye plus souvent.
J'ai donc découvert que je pouvais prétendre à cette bourse et je suis allée faire les démarches, je n'entrais pas dans les cases alors j'ai envoyé des mails pour demander de l'aide, on m'a orientée car on me demandait les revenus de papa maman , leurs relevés fiscaux, bon donc j'ai dû un peu aller dans les cases "autres", j'ai échangé par mail, et j'ai payé les 6 euros de dossier de demande en me disant que j'allais avoir un refus, que je devrais attendre au moins deux mois avant un retour et non, mail bien complet de la rectrice qui m'a octroyé 4 voeux sur deux universités. J'ai un point distance car supérieur à 150 km, et puis ressources, ce qui me fait 4800 euros quand même par an si j'arrive à ficeler tout cela !
Et ce, sans objectif d'emploi forcément mais l'obligation de suivre les cours. Je croyais aussi que c'était pour le présentiel uniquement mais non, on peut être en distanciel.
On peut avoir des priorités logements même pour quelques jours, idem pour un séjour à l'étranger dans le cadre de ces étude ... truc de fou j'ai vraiment été bien orientée pour mon instinct de " curieuse" ....
Là mon problème c'est qu'il me reste deux projets en piste vraiment mais carrément différents : un me met plus en danger "socialement", l'autre me permet de rester plus dans ma bulle, enfin je ne sais pas ...
Et je n'arrive pas à choisir alors comme il me reste de toute façon la seconde phase de voeux le 16 juin, je peux encore peser le pour et le contre. Cela m'oblige à dévorer les contenus pour bien cibler mais tout m'intéresse au final. J'ai refusé des équivalences malgré mon bac + 5 parce que je me sens vraiment loin du cadre universitaire donc je veux vraiment tout refaire à mon rythme plutôt que mélanger deux années et me sentir étouffée par les nouvelles notions.
Mais j'ai peur vraiment que mon corps ne suive pas et que l'anxiété revienne, en plus je continue quand même trois instruments au conservatoire, trop de sport chez moi, le diététicien m'a dit que mon métabolisme était à presque 3000 kcal mdrrr et moi je mange à peine 1000 kcal sans arriver à remonter, alors j'ai l'impression d'être un bolide lancé à fond avec juste deux grammes d'essence ... à me demander si je suis hyperactive naturellement ou par ma maladie parfois je ne sais pas ... mais quand j'ai peur de la vie, j'ai tendance à multiplier les activités - qui convergent forcément quelque part- et je me "grille".
Mais je suis contente de partager ces possibles : on peut trouver des aides pour avoir une vie sociale et recommencer malgré les chutes et rechutes ....le tout est de s'y mettre et moi je trouve tjs les infos seule quasiment car je m'oriente en fonction de mes besoins bien concrets ... et ça paye plus souvent.
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Re: Conseils pour l'université
Je visualise cette chaîne, je ne sais pas si elle a déjà été citée
https://www.youtube.com/watch?v=oTqHC-O ... e5&index=1
Bêtement j'ai aussi raté la date du webinaire Aspie-Friendly du 2 avril que j'avais cité : est-ce que certains y étaient pour avoir un retour ? Surtout que j'ai le zoom avec le porteur de projet cette semaine ...
J'ai du mal avec les dates et mon organisation du temps : c'est un problème !
https://www.youtube.com/watch?v=oTqHC-O ... e5&index=1
Bêtement j'ai aussi raté la date du webinaire Aspie-Friendly du 2 avril que j'avais cité : est-ce que certains y étaient pour avoir un retour ? Surtout que j'ai le zoom avec le porteur de projet cette semaine ...
J'ai du mal avec les dates et mon organisation du temps : c'est un problème !
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Re: Conseils pour l'université
J'ai vraiment été touchée par l'entretien avec Mr Monthubert, il a vraiment eu l'envie de m'accompagner dans ce projet et on va mettre un partenariat en place avec l'université, mes soignants également à cause des TCA et je vais avoir un rendez-vous avec lui et la référente handicap de l'Université. Je ne sais pas où cela va me mener mais il a vraiment dit les mots que j'espérais depuis des années avec une compréhension immédiate de mon parcours et difficultés en repérant très vite mes besoins, aides possibles .
j'en profite pour soumettre ce lien qui peut permettre à certains d'avoir des bourses pour le handicap avec un projet bien défini :
http://www.bourses-fedeeh.fr/bourses-handinamiques-2021
Donc je suis embarquée dans mon projet et j'espère sincèrement qu'il pourra m'aider à avancer tant socialement, psychologiquement que physiquement parce que là c'est un peu la cata, mais Mr Monthubert semble connaître les démarches et le travail en équipe pour vouloir aider certains profils et franchement, je ne pensais pas l'intéresser tellement je me sens toujours nulle, mais il a vraiment su en très peu de temps poser des jalons, clairs précis qui me donnent envie de continuer mon élan premier, mais effectivement, seule cela serait impossible.
J'ai mon médecin du centre expert au tel lundi, je lui parlerai de cela pour voir s'il sera d'accord de travailler collectivement pour me faire avancer et être l'interlocuteur donc de la référente handicap ou du porteur de projet Aspie Friendly.
En tout cas pfff tout cela me demande une énergie phénoménale depuis des semaines tout en étant en épuisement complet avec mes TCA mais je ne regrette pas mon investissement qui m'a permis finalement d'arriver avec un projet assez clair même si pas du tout "utile" pour le commun des mortels .. mais il l'est pour moi.
j'en profite pour soumettre ce lien qui peut permettre à certains d'avoir des bourses pour le handicap avec un projet bien défini :
http://www.bourses-fedeeh.fr/bourses-handinamiques-2021
Donc je suis embarquée dans mon projet et j'espère sincèrement qu'il pourra m'aider à avancer tant socialement, psychologiquement que physiquement parce que là c'est un peu la cata, mais Mr Monthubert semble connaître les démarches et le travail en équipe pour vouloir aider certains profils et franchement, je ne pensais pas l'intéresser tellement je me sens toujours nulle, mais il a vraiment su en très peu de temps poser des jalons, clairs précis qui me donnent envie de continuer mon élan premier, mais effectivement, seule cela serait impossible.
J'ai mon médecin du centre expert au tel lundi, je lui parlerai de cela pour voir s'il sera d'accord de travailler collectivement pour me faire avancer et être l'interlocuteur donc de la référente handicap ou du porteur de projet Aspie Friendly.
En tout cas pfff tout cela me demande une énergie phénoménale depuis des semaines tout en étant en épuisement complet avec mes TCA mais je ne regrette pas mon investissement qui m'a permis finalement d'arriver avec un projet assez clair même si pas du tout "utile" pour le commun des mortels .. mais il l'est pour moi.
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Re: Conseils pour l'université
Bon, je remonte ce vieux topic parce que j'ai pas l'esprit tranquille quant à ma reprise d'études pour Septembre à la fac, après pseudo-interruption de quasi 1 an, sachant que mon diagnostic est encore tout frais (il date de y a même pas encore 2 mois).
J'ai déjà accès à mon emploi du temps, j'ai déjà pu récupérer une bonne partie de mes cours pour l'année qui vient (redoublement) donc en soi, j'ai déjà tous les éléments en ma possession, ou presque, pour réussir...
Et pourtant mon esprit n'arrête pas de se convaincre que comme "c'est trop beau pour être vrai" ou "c'est trop facile pour que je réussisse parce que j'ai tout à ma disposition", j'ai une possibilité de me rater.
Impossible d'éliminer cette pensée parasite. Si j'ai tout en ma faveur (+ les aménagements dont je bénéficie pour les exams), alors, ça me laisse penser que c'est gagné d'avance et que je ne vais avoir besoin de trop en faire.
Et cette fois-ci, je veux prendre un coup d'avance sur cette pensée et réussir à la contrer, j'en ai marre d'être toujours dans des actions et des fonctionnements en demi-teinte : C'est toujours abstrait, flou, jamais concret. J'en ai marre de faire que des choses superficielles où je tourne autour du pot pendant 3h sans tirer de réelle satisfaction de ce que je fais, de ne pas être dans l'action avec ce côté procrastination qui ne veut pas me quitter.
En plus, emploi du temps full chargé, j'ai trop peur de ne pas réussir à caser les horaires pour mes séances psy [BAPU, ça limite déjà la casse] et je ne sais pas si demander un droit aux absences comme aménagement supplémentaire serait mieux sachant que ma hantise quand je loupe des cours, c'est de ne pas pouvoir les récupérer (Et ça fait depuis le début de mes études supérieures que j'ai presque une promo différente tous les ans et que j'ai fait toutes les promos entre ma promo de base de 1999 et les suivantes. Cette année, ce sera avec les 2002. Et donc, ça implique de devoir resociabiliser avec l'ensemble de la promo, devoir créer des liens etc.).
Bref, je pense que du coup, je repartirai sur la demande du preneur de notes pour être assurée qu'on puisse me donner convenablement ce que je peux éventuellement rater sans que je n'ai à faire encore des pieds et des mains pour pouvoir récupérer un cours complet, même si j'en ai déjà une bonne partie... La différence, c'est que le preneur de notes est rémunéré pour prendre et transmettre les cours à l'étudiant en situation de handicap et donc, il se doit de le faire correctement.
Bref, faut que j'arrive à trouver une organisation parfaite pour la rentrée, en tenant compte de ce qu'il peut éventuellement se passer à cause de la situation actuelle, en tenant compte des activités autre que les cours que je dois pouvoir caler et du semblant de vie sociale que j'avais à l'époque que j'aimerais essayer de pouvoir récupérer, sachant que je ne sais toujours pas si je dois parler de mon TSA aux gens autour ou pas...
+Je sais pas comment je vais gérer mes TOC et tout le reste + je compte pas retourner manger au self tant que la pandémie ne sera pas terminée et comme l'année je vis dans un 12m^2 sans cuisine + plaques de cuisson interdites, je vais me retrouver encore à manger des plats préparés vu que j'ai qu'un micro-ondes et être malade encore h24...
Pour le moment, seuls le pôle handicap de mon univ et mon responsable pédagogique de Licence sont au courant pour mon TSA...
Je pensais pas dire ça un jour mais il faut qu'on puisse rester le plus longtemps possible en présentiel. Si on repasse au distanciel, je crois que je risque de nouveau de sombrer...
J'ai déjà accès à mon emploi du temps, j'ai déjà pu récupérer une bonne partie de mes cours pour l'année qui vient (redoublement) donc en soi, j'ai déjà tous les éléments en ma possession, ou presque, pour réussir...
Et pourtant mon esprit n'arrête pas de se convaincre que comme "c'est trop beau pour être vrai" ou "c'est trop facile pour que je réussisse parce que j'ai tout à ma disposition", j'ai une possibilité de me rater.
Impossible d'éliminer cette pensée parasite. Si j'ai tout en ma faveur (+ les aménagements dont je bénéficie pour les exams), alors, ça me laisse penser que c'est gagné d'avance et que je ne vais avoir besoin de trop en faire.
Et cette fois-ci, je veux prendre un coup d'avance sur cette pensée et réussir à la contrer, j'en ai marre d'être toujours dans des actions et des fonctionnements en demi-teinte : C'est toujours abstrait, flou, jamais concret. J'en ai marre de faire que des choses superficielles où je tourne autour du pot pendant 3h sans tirer de réelle satisfaction de ce que je fais, de ne pas être dans l'action avec ce côté procrastination qui ne veut pas me quitter.
En plus, emploi du temps full chargé, j'ai trop peur de ne pas réussir à caser les horaires pour mes séances psy [BAPU, ça limite déjà la casse] et je ne sais pas si demander un droit aux absences comme aménagement supplémentaire serait mieux sachant que ma hantise quand je loupe des cours, c'est de ne pas pouvoir les récupérer (Et ça fait depuis le début de mes études supérieures que j'ai presque une promo différente tous les ans et que j'ai fait toutes les promos entre ma promo de base de 1999 et les suivantes. Cette année, ce sera avec les 2002. Et donc, ça implique de devoir resociabiliser avec l'ensemble de la promo, devoir créer des liens etc.).
Bref, je pense que du coup, je repartirai sur la demande du preneur de notes pour être assurée qu'on puisse me donner convenablement ce que je peux éventuellement rater sans que je n'ai à faire encore des pieds et des mains pour pouvoir récupérer un cours complet, même si j'en ai déjà une bonne partie... La différence, c'est que le preneur de notes est rémunéré pour prendre et transmettre les cours à l'étudiant en situation de handicap et donc, il se doit de le faire correctement.
Bref, faut que j'arrive à trouver une organisation parfaite pour la rentrée, en tenant compte de ce qu'il peut éventuellement se passer à cause de la situation actuelle, en tenant compte des activités autre que les cours que je dois pouvoir caler et du semblant de vie sociale que j'avais à l'époque que j'aimerais essayer de pouvoir récupérer, sachant que je ne sais toujours pas si je dois parler de mon TSA aux gens autour ou pas...
+Je sais pas comment je vais gérer mes TOC et tout le reste + je compte pas retourner manger au self tant que la pandémie ne sera pas terminée et comme l'année je vis dans un 12m^2 sans cuisine + plaques de cuisson interdites, je vais me retrouver encore à manger des plats préparés vu que j'ai qu'un micro-ondes et être malade encore h24...
Pour le moment, seuls le pôle handicap de mon univ et mon responsable pédagogique de Licence sont au courant pour mon TSA...
Je pensais pas dire ça un jour mais il faut qu'on puisse rester le plus longtemps possible en présentiel. Si on repasse au distanciel, je crois que je risque de nouveau de sombrer...
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
Un conseil que je donnerais c'est de ne surtout pas sacrifier tes séances psy. J'ai fait cette erreur d'arrêter un suivi qui se passait bien et m'aidait beaucoup par manque de temps. Je redoublais et je voulais absolument valider mon année, mais année hyper chargée. Au final, je n'ai même pas réussi à tout valider et j'ai redoublé une deuxième fois. Mais je n'ai pas eu de suivi pendant un an alors que j'en aurais eu besoin.
Comme je redoublais j'avais aussi la majorité des informations et des cours, ça m'a beaucoup aidé mais ça n'a pas suffit. Je me suis rendu compte l'année suivante qu'en fait quoique je fasse je n'avais aucune chance de valider en un an cette année que je redoublais déjà.
(edit: Il y a aussi des années que j'ai redoublé et validés en 2 ans. Ça dépend de plein de choses mais je pense que tu ne peux pas être sure avant de l'avoir fait.)
Modifié en dernier par Jolteon le samedi 7 août 2021 à 23:30, modifié 1 fois.
TSA (2018)
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Re: Conseils pour l'université
Merci du conseil ! Bon, de mon côté en fait, j'ai la chance que la majeure partie de mon suivi se fasse au BAPU (Bureau d'Aide Psychologique Universitaire) de mon université. Et j'ai encore plus de chance que ce soit la même association qui gère le C.R.A. de ma région !Jolteon a écrit : ↑samedi 7 août 2021 à 23:22 Un conseil que je donnerais c'est de ne surtout pas sacrifier tes séances psy. J'ai fait cette erreur d'arrêter un suivi qui se passait bien et m'aidait beaucoup par manque de temps. Je redoublais et je voulais absolument valider mon année, mais année hyper chargée. Au final, je n'ai même pas réussi à tout valider et j'ai redoublé une deuxième fois. Mais je n'ai pas eu de suivi pendant un an alors que j'en aurais eu besoin.
Comme je redoublais j'avais aussi la majorité des informations et des cours, ça m'a beaucoup aidé mais ça n'a pas suffit. Je me suis rendu compte l'année suivante qu'en fait quoique je fasse je n'avais aucune chance de valider en un an cette année que je redoublais déjà.
Bref, pour dire que je suis déjà bien familiarisée avec eux de manière globale et je sais qu'ils sont déjà sur le coup pour la rentrée pour pouvoir me recontacter directement et que du coup, on pourra certainement s'arranger (sachant qu'ils connaissent ma situation) niveau horaires.
J'ai juste peur, justement, de pas réussir à me poser un temps pour tout et les séances psy c'est tout ce que je ne veux pas sacrifier et je veux pas justement, me presser, avoir l'impression de devoir faire ça vite pour ensuite passer à autre chose direct etc.
C'est surtout à ce niveau là que ça m'angoisse pour l'instant. Les connaissant, j'imagine qu'on trouvera de quoi s'arranger mais j'essaie d'anticiper au max à un peu tous les niveaux pour que ça se passe le mieux possible.
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Re: Conseils pour l'université
Ma question va paraître peut-être un peu "bête" ou "bizarre", voire répétitive parce que j'ai déjà abordé un peu le sujet mais je tente toujours : Est-ce que, concrètement, il existe des méthodes qui permettent d'apprendre à travailler, lorsque les troubles associés au TSA sont des troubles des apprentissages et qu'ils ne peuvent quasiment plus être compensés ?
Par exemple : Comme j'ai déjà pu aborder le sujet dans un post dans l'Espace TSA, je sais que si j'avais fait d'autres études en adéquation avec mes domaines de performances (là où je ne présente pas de trouble + où je présente des pics d'habiletés, en fin de compte), je n'aurai pas eu de souci pour réussir à travailler.
Me concernant, je fais des études qui sont typiquement "casse-gueule" car font intervenir des "compétences" dans des domaines où je suis freinée par mes troubles, j'entends notamment ma dyspraxie (motrice et visuo-spatiale) et mes troubles neuro-visuels. Ce qui fait que certaines tâches ne me sont quasiment pas accessibles car très difficilement exécutables voire parfois impossibles à réaliser.
Actuellement, je me sens légèrement désemparée parce que j'ai l'impression que je vais commencer à toucher littéralement le fond dans le sens où je crains que, même un temps supplémentaire comme compensation, ne me suffise plus pour pallier à mes soucis d'apprentissage.
J'ai l'impression que ça commence à impacter même sur le simple fait de pouvoir intégrer une notion, au-delà de toutes les subtilités à prendre en compte qui sont automatiques chez une personne ne présentant pas de troubles et qui sont problématiques pour moi (qui ne prendraient que quelques secondes pour quelqu'un d'autre VS qui me prendraient au moins 5 minutes).
Du point de vue des spécialistes que j'ai déjà pu côtoyer, ça passerait par de la rééducation dans certains domaines (avec des RDV que je n'ai actuellement pas les moyens de m'offrir [à voir comment ça se passera une fois le dossier MDPH et tout le reste de pris en compte]) mais comme pour eux j'ai déjà compensé énormément de difficultés, je doute qu'on puisse faire plus.
Par exemple : Comme j'ai déjà pu aborder le sujet dans un post dans l'Espace TSA, je sais que si j'avais fait d'autres études en adéquation avec mes domaines de performances (là où je ne présente pas de trouble + où je présente des pics d'habiletés, en fin de compte), je n'aurai pas eu de souci pour réussir à travailler.
Me concernant, je fais des études qui sont typiquement "casse-gueule" car font intervenir des "compétences" dans des domaines où je suis freinée par mes troubles, j'entends notamment ma dyspraxie (motrice et visuo-spatiale) et mes troubles neuro-visuels. Ce qui fait que certaines tâches ne me sont quasiment pas accessibles car très difficilement exécutables voire parfois impossibles à réaliser.
Actuellement, je me sens légèrement désemparée parce que j'ai l'impression que je vais commencer à toucher littéralement le fond dans le sens où je crains que, même un temps supplémentaire comme compensation, ne me suffise plus pour pallier à mes soucis d'apprentissage.
J'ai l'impression que ça commence à impacter même sur le simple fait de pouvoir intégrer une notion, au-delà de toutes les subtilités à prendre en compte qui sont automatiques chez une personne ne présentant pas de troubles et qui sont problématiques pour moi (qui ne prendraient que quelques secondes pour quelqu'un d'autre VS qui me prendraient au moins 5 minutes).
En d'autres termes, je trouve ça bien beau qu'on me demande de quels aménagements je souhaite bénéficier afin de compenser les handicaps mais je n'ai même pas connaissance des possibilités qu'on pourrait m'offrir de manière directe pour pouvoir m'aider. Je ne sais pas s'il y a des choses supplémentaires que je peux faire pour optimiser tout au maximum.Spoiler :
Du point de vue des spécialistes que j'ai déjà pu côtoyer, ça passerait par de la rééducation dans certains domaines (avec des RDV que je n'ai actuellement pas les moyens de m'offrir [à voir comment ça se passera une fois le dossier MDPH et tout le reste de pris en compte]) mais comme pour eux j'ai déjà compensé énormément de difficultés, je doute qu'on puisse faire plus.
Donc je lance un énième appel à l'aide, après tout, ce sujet est là pour ça. Donc s'il y a des astuces par-ci par là, concernant des façons d'organiser ses apprentissages avec des troubles dysexécutifs, d'attention et dyspraxiques lorsque l'on étudie dans un milieu où le visuel prend une place importante (me concernant, je ne fonctionne quasiment uniquement qu'avec la mémoire et plus particulièrement qu'avec ce qui est auditif et je m'en suis toujours sortie comme ça jusqu'à ce que je stagne dans le sup', donc ça fait quand même 5 ans), je prends.Spoiler :
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)
Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks
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Re: Conseils pour l'université
Pas de réponse hélas...
Tu sais ce qu'on m'a répondu? "Il vaut mieux qu'il choisisse des spés qui ne nécessitent aucun aménagement".
Parce que tout comme tu le mentionnes, il rencontre un peu les mêmes soucis.
il est concerné par un TSA et dysgraphique.
En SVT il lui est très difficile de dessiner des cellules, de représenter les chromosomes, de légender à la main etc...
En physique, il a beaucoup de mal à dessiner les trajectoires de la lumière avec les lentilles etc etc
En chimie c'est un peu compliqué aussi décrire les équations avec les indices et exposants des formules car sur l'ordi c'est impossible ou très très très chronophage...
Etc etc.
rien de proposé, d'intelligent, de réfléchi.
("Il n'a qu'à dire à son AESH ce qu'il veut dessiner et elle le fait pour lui".hum déjà s'il n'avait pas de TSA ce serait rude mais comme il a en plus la fâcheuse tendance de penser que tout le monde pense ce qu'il a dans sa tête, c'est impossible à mettre en place.)
Et surtout quand je pose la question en réunion, silence radio...
Quand je demande au service des aménagements des examens réponse à côté de la plaque ("il peut être dispensé de cartographie en histoire géo") et au dessus encore c'est le vide sidéral. Les gens oscillent entre "impossible que personne ne vous ait apporté de réponse"... Et noient le poisson. Ou répondent à côté de la plaque encore )
On sent en plus qu'on dérange...
C'est au bon vouloir de l'interlocuteur...
Je suppose que ça arrange que rien ne soit listé.
"On sait pas faire/ça n'existe pas/ on n'a jamais eu ce cas de figure"
J'ai "découvert" sur le forum par exemple qu'un élève avec TSA en première a eu moins de textes que les autres en guise d'aménagement.
C'est une chouette idée qui peut servir à d'autres...
(Mon fils n'en avait pas besoin mais on ne nous a rien suggéré officiellement. En off, sa prof de français a questionné l'inspecteur régional de lettres pour l'oral et l'ordi en préparation écrite, qui lui a répondu aussitôt avec une réponse intelligente et réfléchie... Bref... Mais c'est toujours une suite de bonne rencontre et il suffit d'un seul maillon "c'est refusé car on ne sait pas/on ne veut pas faire" pour que ça capote. Ça tient à très peu...
En fin de seconde mon fils a émis le souhait de prendre comme spécialités en première générale: SVT, maths et physique chimie.je fais des études qui sont typiquement "casse-gueule" car font intervenir des "compétences" dans des domaines où je suis freinée par mes troubles, j'entends notamment ma dyspraxie (motrice et visuo-spatiale) et mes troubles neuro-visuels. Ce qui fait que certaines tâches ne me sont quasiment pas accessibles car très difficilement exécutables voire parfois impossibles à réaliser. Mon fils n'a rien obtenu de ce que j'ai donc osé moi même suggérer dans la case autre en expliquant au max le problème et en donnant des pistes pour y remédier. M'enfin comme dirait Gaston... Ce serait judicieux que des équipes d'enseignantes référents par exemple, établissent une base de donnée d'idée d aménagements! !
Tu sais ce qu'on m'a répondu? "Il vaut mieux qu'il choisisse des spés qui ne nécessitent aucun aménagement".
Parce que tout comme tu le mentionnes, il rencontre un peu les mêmes soucis.
il est concerné par un TSA et dysgraphique.
En SVT il lui est très difficile de dessiner des cellules, de représenter les chromosomes, de légender à la main etc...
En physique, il a beaucoup de mal à dessiner les trajectoires de la lumière avec les lentilles etc etc
En chimie c'est un peu compliqué aussi décrire les équations avec les indices et exposants des formules car sur l'ordi c'est impossible ou très très très chronophage...
Etc etc.
rien de proposé, d'intelligent, de réfléchi.
("Il n'a qu'à dire à son AESH ce qu'il veut dessiner et elle le fait pour lui".hum déjà s'il n'avait pas de TSA ce serait rude mais comme il a en plus la fâcheuse tendance de penser que tout le monde pense ce qu'il a dans sa tête, c'est impossible à mettre en place.)
Et surtout quand je pose la question en réunion, silence radio...
Quand je demande au service des aménagements des examens réponse à côté de la plaque ("il peut être dispensé de cartographie en histoire géo") et au dessus encore c'est le vide sidéral. Les gens oscillent entre "impossible que personne ne vous ait apporté de réponse"... Et noient le poisson. Ou répondent à côté de la plaque encore )
On sent en plus qu'on dérange...
Tu soulèves un point qui me stupéfait à chaque fois que j'y pense. Comment à l heure d'Internet, du partage facilité, aucune base de données des aides imaginées et mises en place concrètement, n'existe t'elle pas? ?je trouve ça bien beau qu'on me demande de quels aménagements je souhaite bénéficier afin de compenser les handicaps mais je n'ai même pas connaissance des possibilités qu'on pourrait m'offrir de manière directe pour pouvoir m'aider.
C'est au bon vouloir de l'interlocuteur...
Je suppose que ça arrange que rien ne soit listé.
"On sait pas faire/ça n'existe pas/ on n'a jamais eu ce cas de figure"
J'ai "découvert" sur le forum par exemple qu'un élève avec TSA en première a eu moins de textes que les autres en guise d'aménagement.
C'est une chouette idée qui peut servir à d'autres...
(Mon fils n'en avait pas besoin mais on ne nous a rien suggéré officiellement. En off, sa prof de français a questionné l'inspecteur régional de lettres pour l'oral et l'ordi en préparation écrite, qui lui a répondu aussitôt avec une réponse intelligente et réfléchie... Bref... Mais c'est toujours une suite de bonne rencontre et il suffit d'un seul maillon "c'est refusé car on ne sait pas/on ne veut pas faire" pour que ça capote. Ça tient à très peu...
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"Caminante, no hay camino, se hace camino al andar."
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Re: Conseils pour l'université
Je crains qu'il n'y ait tout simplement personne pour coordonner et rationaliser les efforts. Désolé de ramener de la politique dans la soupe, mais à ma connaissance, les Université sont de plus en plus concurrence. Donc bon.
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Pour ce qui est de conseils pour l'Université, le fait que tu sois diag et ais des amis pour te soutenir, dont certains étant eux même diag, fait que tu as une ou deux années lumières d'avance sur moi.
Tout au plus, je peux te recommander de prendre un maximum d'avance dans tes travaux, rationaliser au maximum l'usage de tes cuillères. Il faut choisir ses batailles. À titre très personnel, la "socialisation" est une bataille que je n'ai juste plus envie de mener à la Faculté. Je passerai par d'autres biais, moins épuisants. D'autant que je me régale d'avance à l'idée de porter des quies dans la faculté, qui est très bruyante, résonne pas mal dans les escaliers.
Pour gérer le stress, se fixer "des thèmes" plus que des objectifs en dur est utile. Avoir des dates buttoirs aide un peu, mais planifier signifie reconnaître le terrain et prévoir les possibles, pas s'en tenir comme un taré à une feuille de route. C'est idéalement fait pour être plus flexible, parce qu'on a réfléchis à l'avance à ce que l'on veut faire, avec quels outils à dispositions, à quelles fins.
Là où je veux en venir avec cette histoire de thème et d'objectifs variables, c'est que, par exemple, très présentement, je dois finir mon mémoire pour le 25. Je me suis donné comme date butoir de finir le premier jet de tout le texte pour 15, afin d'avoir 10 jours de relectures, correction de mise en forme, ajout de sources. En fait, un tiers de mon temps de travail a été prévu en "tampon". De la même façon, quand je me met à travailler, je ne me dis pas : aujourd'hui, je vais faire ça, ça et ça, très exactement. Parce que je sais très bien que je pars souvent dans tous les sens, et aussi parce que je sais très bien que rien ne résiste au choc du réel. En me remettant au travail, je peux me rendre compte d'une atroce faille, voir qu'un paragraphe de la veille est totalement vérolé de fautes, etc. Pour éviter de trop me perdre, je me donne des thèmes : s'occuper des notes de bas de pages, faire l'architecture de base de la rédaction, etc. Bref, même si je ne fais pas exactement ce qui est prévu et prend un peu de retard, j'ai quand même encore de la marge, parce que j'ai pris le temps de prévoir et d'aménager cette marge.Spoiler :
J'espère que c'est au moins vaguement clair et utile. Pas trop déprimant ou acide aussi. J'ai toujours peur d'être... pas comme il faut.Spoiler :
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Re: Conseils pour l'université
Je comprends 100% ce genre de difficultés, j'ai eu et ai encore plus ou moins les mêmes en grandes partie. Même si j'ai de la chance, d'ailleurs ça étonne énormément les professionnels, d'avoir une dyspraxie "sans dysgraphie". Mais encore une fois, présente par le temps passé à réaliser la tâche pour obtenir la qualité mais compensée par des moyens coûteux en énergie niveau motricité et avec des douleurs atroces en fin de journée.Cardamome a écrit : ↑mardi 10 août 2021 à 18:14 Parce que tout comme tu le mentionnes, il rencontre un peu les mêmes soucis.
il est concerné par un TSA et dysgraphique.
En SVT il lui est très difficile de dessiner des cellules, de représenter les chromosomes, de légender à la main etc...
En physique, il a beaucoup de mal à dessiner les trajectoires de la lumière avec les lentilles etc etc
En chimie c'est un peu compliqué aussi décrire les équations avec les indices et exposants des formules car sur l'ordi c'est impossible ou très très très chronophage...
Etc etc.
rien de proposé, d'intelligent, de réfléchi.
("Il n'a qu'à dire à son AESH ce qu'il veut dessiner et elle le fait pour lui".hum déjà s'il n'avait pas de TSA ce serait rude mais comme il a en plus la fâcheuse tendance de penser que tout le monde pense ce qu'il a dans sa tête, c'est impossible à mettre en place.)
Et surtout quand je pose la question en réunion, silence radio...
Quand je demande au service des aménagements des examens réponse à côté de la plaque ("il peut être dispensé de cartographie en histoire géo") et au dessus encore c'est le vide sidéral. Les gens oscillent entre "impossible que personne ne vous ait apporté de réponse"... Et noient le poisson. Ou répondent à côté de la plaque encore )
On sent en plus qu'on dérange...
Personnellement, j'ai toujours pu me débrouiller et compenser très largement sans aucun aménagement jusqu'à ce que je sois censée être en bac+4 (donc jusqu'à l'année qui vient de passer en gros). Ce qui est déjà énorme sachant qu'au-delà de ce qui concerne le TSA, les troubles des apprentissages et la dépression, j'avais en plus tout ce qui reste de l'ordre des problèmes de santé physique.
Et je pense que j'ai le mérite de ne jamais, m'être plainte une seule fois malgré tout, jusqu'à ce que je craque. Comme déjà mentionné, je m'en suis beaucoup voulue quand j'ai craqué. Toujours l'impression de partir avec quelque chose en moins, une pénalité mais en même temps, ne jamais vouloir me trouver d'excuses... J'ai tenu... Ce qui est déjà bien.
J'ai toujours fait avec et heureusement pour moi, j'ai pu faire même mieux que ceux qui ne portaient pas de handicap par moments. Souvenir d'un des nombreux profs que j'ai adoré au lycée, qui avait sorti à un ex-camarade qui lui a fait part de son incapacité à réaliser la chose à cause de son handicap (il avait un handicap physique) : "C'est pas grave, je vais vous apprendre et vous saurez le faire. Et vous saurez le faire même mieux que les autres !".
Par contre, en arrivant à bac+1 x3 + bac+2 (bientôt x2), petit à petit, ça s'est gâté et j'ai continué à persévérer... Jusqu'au craquage, où je me suis résignée à demander de l'aide... En subissant les critiques de type "Je comprends pas, t'as pas l'air d'avoir de handicap pourtant !" ou "Ah mais c'est dégueulasse, t'es même pas handicapée et tu veux demander des aménagements ?". Ou idem, la surprise et le choc des gens quand ils voient que la personne qui donne des cours et enseigne aux autres, lève la main pour donner que des bonnes réponses ou participer activement, a besoin d'aménagements spécifiques aux examens : "Quoi mais genre, Fluxus a un tiers-temps ?! ".
Des gens avec des problèmes de riches quoi, qui ne savent pas ce que c'est que de vivre avec la maladie et le handicap, qui croient qu'on obtient tout sans efforts, que tout est inné, sans savoir l'acharnement qu'il y a derrière pour pouvoir réussir à arriver un résultat au minimum équitable à ce que des gens non handicapés peuvent faire. Mais ça c'est encore autre chose.
D'ailleurs, je reste choquée qu'en ce qui concerne les cursus de type Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (prépas maths, entre autres) et cursus prépa intégrés que j'ai pu côtoyer longuement et par lesquel je suis passée (pour le cursus prepa intégrée qui est interne à ma Licence) mais plus généralement dans le monde des "taupins", il y a vraiment cette vieille ambiance qui règne où "Avoir un handicap et aller en prépa", ça n'existe pas. Sans parler de cet élitisme qu'il faut conserver où le cerveau des néo-bacheliers a bien été lavé d'ailleurs, leur donnant une image de la prépa comme le paradis, le "pouvoir ultime"...
J'imagine que ce n'est pas valable dans tous les établissements mais jusqu'à maintenant, jamais vu d'étudiant avec nécessité d'aménagements, notamment tiers-temps en cursus prépa ou en écoles d'ingé.
Idem, quand j'avais expliqué que mes troubles, au vu des caractéristiques assez "précises" que j'ai pu décrire, entravaient mes apprentissages de façon conséquente parce que ça rend énormément de tâches vite ingérables, personne du domaine ingé (qui initialement était mon 1er domaine d'études) n'a mentionné des difficultés similaires aux miennes ou connu l'existence de phénomènes similaires.
Alors en vrai, ça dépend énormément des établissements. Il y en a qui font vraiment tout pour s'adapter au mieux au handicap de la personne si ça ne leur demande pas trop d'efforts. Je pense que tant que tu fais une description très précise et que tu as un début d'idée de quoi proposer, ils peuvent donner accès à des aménagements un peu plus exotiques... Mais encore une fois, voilà quoi, si t'as pas un début d'idée toi-même, ils n'aident pas vraiment.Cardamome a écrit : ↑mardi 10 août 2021 à 18:14 Tu soulèves un point qui me stupéfait à chaque fois que j'y pense. Comment à l heure d'Internet, du partage facilité, aucune base de données des aides imaginées et mises en place concrètement, n'existe t'elle pas? ?
C'est au bon vouloir de l'interlocuteur...
Je suppose que ça arrange que rien ne soit listé.
"On sait pas faire/ça n'existe pas/ on n'a jamais eu ce cas de figure"
J'ai "découvert" sur le forum par exemple qu'un élève avec TSA en première a eu moins de textes que les autres en guise d'aménagement.
C'est une chouette idée qui peut servir à d'autres...
(Mon fils n'en avait pas besoin mais on ne nous a rien suggéré officiellement. En off, sa prof de français a questionné l'inspecteur régional de lettres pour l'oral et l'ordi en préparation écrite, qui lui a répondu aussitôt avec une réponse intelligente et réfléchie... Bref... Mais c'est toujours une suite de bonne rencontre et il suffit d'un seul maillon "c'est refusé car on ne sait pas/on ne veut pas faire" pour que ça capote. Ça tient à très peu...
Je me rappelle que lorsque je me suis décidée à demander des aménagements pour ma dyspraxie, au début, ils insistaient pour que j'aille voir un orthophoniste. Je leur ai répété 150 000 fois que je n'avais aucun souci de langage écrit ou oral et que mon trouble n'impactait pas exactement à cet endroit là. Et au tout début, on aurait dit qu'ils ne connaissaient que les troubles dys comportant des soucis de langage écrit, comme s'il n'existait pas d'autre aménagement "type" pour les autres troubles. Et j'ai mal jugé leurs intentions au début, je l'admets mais ça donnait réellement l'impression que comme ils étaient habitués à demander exactement CE document pour les 3/4 des handicapés de l'univ, alors il fallait absolument celui-ci et pas un autre.
En fin de compte, j'ai trouvé une psychomot' génialissime qui s'est occupée de tout ce qu'il fallait niveau bilans et je ne la remercierai jamais assez, c'est même grâce à elle que j'ai pu entamer et arriver au bout de mes démarches avec le C.R.A. pour le TSA.
Pour les soucis de type dysgraphie, ce qui est atrocement lourd pour les matières scientifiques quand tu arrives à du niveau fin de lycée/supérieur, c'est qu'il faut pouvoir, soit avoir un bon logiciel pour de la prise de notes au format numérique avec tous les caractères possibles (je n'ai jamais tapé à l'ordi durant les cours mais rédiger des comptes-rendus de TP de thermodynamique sur Word, c'était pas la meilleure expérience de ma vie) ou apprendre des langages plus appropriés (je pense notamment à LaTeX pour les mathématiques, avec tous les quantificateurs et toutes les notations possibles sur le logiciel) mais à voir pour le ratio énergie dépensée/bénéfices, parce que ça nécessite un apprentissage en plus (et de l'avoir automatisé pour pouvoir taper suffisamment rapidement au PC) ou juste de taper vite ailleurs pour après remettre tout au propre sous LaTeX.
A ce compte là, autant privilégier un poly pour les cours... Quand les profs le veulent bien.
Puis il y a aussi cette notion de vouloir "conserver les apprentissages" : Me concernant, les manip' en TP me sont compliquées par rapport au fait que lorsque ça concerne des prises de mesures par lectures directes sur l'instrument, ma vision est biaisée, donc ça implique que la mesure l'est aussi, au-delà même des soucis d'habiletés motrices (là, je peux pas faire plus précis pour expliquer que le handicap m'impacte directement sur une tâche quelconque dans mon cursus) ou encore le fait de ne pas pouvoir tracer sur papier millimétré (qui est imposé en travaux pratiques) pour les graphes, puisque je ne peux pas distinguer correctement les lignes. C'est pas mes yeux, c'est pas ma vue, c'est mon cerveau et c'est neuro. C'est pas avec 1 paire de lunettes et des séances d'orthoptie que ça va s'arranger.
Et me laisser tracer les graphes sur ordinateur n'est même pas possible, parce que les travaux pratiques se font toujours en groupes pour les manipulations, je pense que ça créerait pas mal d'injustices et au-delà de ça, ça veut dire qu'ils prennent le risque de former une personne qui n'est pas capable de valider une compétence directement issue du "savoir-faire" qui est dispensé par la formation... A cause de son handicap.
Et en même temps, on peut penser aussi : "Si on l'accepte pour une personne, on finira par l'accepter à tout le monde et dans 10 ans, plus personne ne saura faire ça !".
Bref, souvent, comme dans tous les binômes ou trinômes de TP, y en a toujours un qui fait tout et l'autre qui fait rien... Les autres font les manip', courtes et moi je me tape l'exploitation des résultats et les parties très théoriques et analytiques des calculs, qui sont même, souvent complexes à rédiger. Pendant que celui qui aura juste fait les mesures se sera roulé les pouces pendant tout le reste du temps...
Et ça donne l'impression que ça fait : "Soit on a le cerveau, soit on a les mains".
Puis c'est pas toujours facile de trouver des compromis avec son groupe. 2 personnes dys ensembles, c'est compliqué, donc je dois éviter. Une personne qui risque de rien foutre et moi qui risque de tout faire, c'est compliqué aussi...
J'ai le souvenir qu'au lycée, je faisais quasiment toutes les activités seule, alors que j'étais dans une filière qui dispensait beaucoup de projets et travaux de groupes généralement. Et un soir, en TP de Physique, je bossais seule, donc déjà pas mal ralentie + les troubles, inconnus au bataillon à l'époque... Et un binôme à côté, s'est amusé à me donner les mauvaises mesures (rien que dans l'ordre de grandeur, puisqu'après, les erreurs dépendent de chaque machine) qu'il fallait faire, parce que les miennes me prenaient un temps trop conséquent.
Dans le même délire, j'avais eu droit au lycée, en plein TP, de me faire éteindre mon ordinateur par quelqu'un et j'ai du tout recommencer avec encore une fois, moins de temps que tout le monde mais cette fois-ci, pour d'autres raisons que mon handicap. Heureusement, ça a été largement rattrapable mais j'avais du quand même tout recommencer...
Bref, on a pas la vie simple mine de rien...
Modifié en dernier par Fluxus le mercredi 11 août 2021 à 18:34, modifié 11 fois.
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Re: Conseils pour l'université
Moi qui rêvais d'espaces coopératifs de partage des connaissances, où même des personnes non inscrites pourraient télécharger librement et gratuitement toutes les ressources (et celles-ci dans le domaine public).Comte_Pseudonyme a écrit : ↑mardi 10 août 2021 à 19:56les Université sont de plus en plus concurrence.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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