olivierfh a écrit : ↑dimanche 1 août 2021 à 20:18
propane42 a écrit : ↑dimanche 1 août 2021 à 17:45est-ce qu'il y a des équipes de chercheurs qui s'intéresse plutôt au SA qu'à l'autisme ??
Mottron va contre le consensus actuel de ne pas séparer le syndrome d'Asperger du reste du TSA, donc pour l'instant on ne peut pas s'attendre à ce qu'il y ait beaucoup d'autres équipes de recherche qui étudient le syndrome d'Asperger au lieu de l'ensemble du TSA.
Son équipe semble effectivement étudier surtout ce qu'ils appellent autisme
"franc" ou "prototypique", mais lui-même dit nettement (
transcription plus haut): "
Je crois dur comme fer que le syndrome d’Asperger existe", et il a aussi publié sur la différence entre les deux (
cet article par exemple, où en gros "speech onset delay" = SOD ~"typique" et NoSOD ~ "Asperger").
Merci pour ces références.
Ca me rassure un peu sur la recherche. Et je trouve que le Dr Mottron a raison de faire la distinction entre recherche et clinique, et surtout entre l'autisme en tant que condition "biologique" et la prise en charge sociale des autistes ayant besoin de soutien, plus ou moins long voir à vie (ce qui est légitime). Le fait d'être autiste (à n'importe quel point du spectre) n'implique pas forcément une prise en charge sociale avec les aides financières et/ou aidant professionnel. Je trouve cela un peu rassurant tout en étant conscient du risque de dérive que ca peut entrainer (abus des aides).
Donc même si les critères sont révisé pour être plus restrictif, ca ne remet pas en cause la présence du SA dans le spectre, ni son étude soi en tant que sujet particulier soi au sein de l'autisme en général.
Etant autonome, je n'ai pas besoin d'aide sociale. J'ai besoin d'un dialogue avec mon psy pour adapter ma vie et éventuellement avoir un traitement pour une situation particulière (moi c'est la nervosité, et j'ai un traitement qui est efficace depuis quelques semaines maintenant. On verra ce que ca donne sur le long terme si j'en ai besoin ou si j'arrive a m'en passer). Hormis ca, je suis curieux de comprendre le SA en tant que condition biologique. Mais ca c'est personnel (je suis curieux et avide de connaissance).
Ce qui m'inquiétait c'est surtout le lien entre la recherche et la polémique autour d'abus de diagnostique. J'ai toujours quelques part cette question de "légitimité" du diagnostique. En même temps faut que j'arrête de psychoter sur ce point vu que mon diagnostique implique des éléments de la petite enfance qui viennent de l'école et de mes parents, et que mon psy m'a confirmé plusieurs fois qu'il n'y a pas de question à se poser, je correspond au SA, entre autre de part l'acquisition rapide du langage et un langage riche tôt. Mais bon quant on revient sur ces notions et qu'on est concerné, ca pose toujours des questions sur son propre cas. Faut peut être que je demande à mon psy un compte rendu écrit du diag que je puisse relire pour me rassurer ... A creuser la prochaine fois que je le vois.