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Loup a écrit :C'est tellement plus simple de penser qu'une personne est forte et n'a pas de problèmes plutôt que de penser qu'elle galère derrière mais ne montre rien (pour diverses raisons)... Ça demande des efforts, ça.
(et pourtant ces personnes laissent des indices)
Souvent on a tendance, à pas trop vouloir réfléchir surtout épuisé. Ce qui fait que l'on prends les mauvaises décisions et que l'on considère mal les autres. L'homme est feignant de nature, moi comprit. J'essaye de me dépasser mais je suis vite rattrapé par la fatigue voir le malaise.
freeshost a écrit :Ce soir, je vais devoir compenser sans forcément être récompensé.
Je comprends parfaitement et je me permet d'affirmer que tu veut dire par là qu'en compensant des difficultés, on s'épuise plus ce qui nous empêche de faire d'autres chose que l'on aurait pu faire par la suite ce qui revient à dire la compensation ne règle en rien ou très peu les difficultés que l'on a.
L'exemple de celui qui n'a pas d'eau pour se faire son blé, il va devoir acheter de l'eau pour faire son blé mais cela lui coûte du blé, résultat, il ne gagne rien et il n'a pas de quoi manger ou pas assez en tout état de cause.
Ça m'est arrivé de devoir plus ou moins compenser pendant 8 à 10h - c'est super difficile, je suis épuisée ensuite et je vais devoir m'échapper aux toilettes plusieurs fois pendant la journée. Mais même dans ces situations, en réalité je ne compense pas costamment, puisque généralement il s'agira de conférences, donc je passe l'essentiel du temps à écouter passivement. C'est moins fatiguant qu'une interaction active.
Sinon, dans une journée normale, il va toujours y avoir des moments où je suis à peu près tranquille et je n'ai donc pas trop d'efforts à faire. Après, vu le degré de fatigue auquel je suis arrivée, j'en ai clairement fait trop...
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.