Ca fait écho avec certaines choses en moi, ce qui est dit sur le films.
Je ne regarde pas mes films préférés en boucle pour une seule raison : les émotions qu'ils me prodiguent sont uniques et je ne veux pas risquer de les perdre.
Malgré tout, si je regarde Downton Abbey, c'est le soir, après le repas, dans le noir, sans rien grignoter. Pour le Cycle des Balls, c'est en grignotant du chocolat, de préférence en Décembre avec des Pralines de chocolat. J'en ai quelques un comme ça^^
Rometach a écrit :Si je relance la conversation, c'est parce que j'y ai trouvé beaucoup de listes de stéréotypies (/tics/etc.), mais assez peu de descriptions de l'effet que cela produit sur soi. Comment on se sent, est-ce que ça fait du bien, comment on le vit en société, avec son entourage...
Perso, j'ai des stéréotypies et des TOCS.
En stéréotypie, on va noter mon balancement ou celui de mes jambes si je suis en hauteur, tortiller ma mèche jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement lisse (je l'ai depuis la naissance de mon frère celle là visiblement), et tortiller mes doigts.
En TOC, j'en ai eu plusieurs. C'est assez encombrant alors j'ai pas mal tenté de les faire disparaître.
J'ouvr(ais) toujours mes onglets dans le même ordre (maintenant ça a changé, mais certains vont toujours ensemble).
Je ne supporte pas d'avaler ma salive si j'ai vu un truc qui ne me plaît pas/senti/parlé de/lu.
Je souffle entre mes doigts en regardant un point fixe sur le mur, point qui est de préférence immaculé.
Je compte mes pas de huit en huit en marchant, si jamais je me retrouve à les compter.
Sinon, fut un temps où je regardai systématiquement un épisode de Kaamelott avant d'aller dormir, et ce, quoi qu'il arrive. Et oui, ça compte comme stéréotypie parce que ça avait le même effet.
Avant de dormir, je fais tout dans le même ordre : médicament, salle de bain, lit, jeu sur portable, bisou à mon amoureux, réveil, dodo.
En effet : Rometach, tu te demandes l'effet.
Ben personnellement, ça me rassure. Genre ça m'encombre, je préfèrerai ne pas les avoir, mais dès que j'en élimine un, j'en trouve un autre. Je suppose que ça me rassure dans le contrôle de mon quotidien, que ça m'y ancre.
Si je ne le fais pas... je vais me sentir mal. Je vais être agité, avoir l'impression qu'un truc atroce va se produire. Je peux paniquer et devenir irritable si par exemple, mon amoureux est pile là où j'ai besoin de souffler entre mes doigts au moment du soir où j'ai besoin de le faire. Je le pousse, et je recommence jusqu'à ce que ce soit bien fait. En gros : c'est indispensable, et me priver de ça risque de me paniquer ou de me mettre en colère, ou très mal à l'aise.
Vis à vis de mon entourage, je fais en sorte que ça ne se voit pas, mais parfois, à la fac, j'ai besoin de souffler entre mes doigts alors tant pis. Les autres sont habitués à mes bizarreries. Ma mère... Trouve ça très étrange et malaisant, se moque un peu de moi, aimerait que j'arrête. Mais bon, c'est mon confort et elle m'aime quoi qu'il arrive alors tant pis.
J'aime pas du tout quand mon compagnon fait des remarques là dessus, mais comme il me laisse faire mes bizarreries sans me trouver flippant.e, je laisse couler.
J'espère t'avoir éclairé, sinon, tu peux demander des précisions/poser des questions.
Officiellement diagnostiquée avec un Trouble du Spectre Autistique.
Trouble Anxieux
Soupçon de dyspraxie.