Bonjour,
Voici un florilège de réactions de l'entourage après un coming out
Bien entendu, c'est facteur de là où on en est dans le parcours et de la qualité du lien avec les gens.
Mais ce qui fait rire un jour peut blesser un autre (ou le contraire )
Belle journée soleil
[YouTube]https://youtu.be/IWLDFLEhS_s?si=NBSgD__mYoFMCfB7[/YouTube]
Coming out Autistique
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Re: Coming out Autistique
HQI, Dyspraxique.
Autiste Asperger
Épileptique
Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF
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Re: Coming out Autistique
MerciLoner a écrit : ↑lundi 21 août 2023 à 11:24
[YouTube]https://youtu.be/IWLDFLEhS_s?si=NBSgD__mYoFMCfB7[/YouTube]
TSA SDI complexe
Dysthymie
Stress Post Traumatique complexe
Troubles neurovisuels + dyspraxie visuo spatiale
Diagnostiquée CRA
TDAH psychiatre en lien avec CRA
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Re: Coming out Autistique
Alors personnellement, mon récent diagnostic a été accueilli presque comme une banalité par ma famille. Ça n'était que la reconnaissance médicale officielle de ce qu'iels avaient toujours perçu chez moi.
Mon frère a même répondu, au texto dans lequel je lui annonçais la nouvelle : "bah oui ahahahah"
Pour le reste, je n'ai pas d'ami·e·s humain·e·s (sinon j'ai mes deux chats), ni de conjoint·e (aromantique), donc pas eu à faire de coming out à ce niveau-là.
Il y a juste quelques personnes croisées récemment (régulière d'une appli' de dons, ancienne camarade croisée par hasard en bas de ma rue après 7/8 ans, tatoueuse) à qui je l'ai dit au gré de la conversation.
[Et bien sûr, les quelques pros de santé qui me suivent en dehors de celleux ayant contribué au diag', mais je ne pense pas que cela relève d'un coming out pour le coup.]
Affaire à suivre quand je reprendrai une vie professionnelle et forcément sociale, un peu plus.
Pour l'heure, quand il est judicieux de le faire (et je ne sais jamais vraiment), j'essaie d'en parler. Non pas par revendication identitaire, même si l'autisme fait forcément partie de mon identité ; j'en parle plutôt à des fins explicatives.
Plus globalement, c'est important d'en parler — si on se sent de le faire — au vu de la méconnaissance actuelle y compris dans le domaine médical, des clichés dans la population, des tabous.
La santé mentale en général est un sujet important, alors j'essaie de contribuer à un dialogue autour de celle-ci.
Je ne souhaite pas non plus parler du TSA comme s'il s'agissait d'une expérience unique, générique, dont je m'auto-proclamerais porte-parole. Ou encore "faire de l'ombre" aux personnes autistes ayant des difficultés bien pires voire avec déficience intellectuelle. Hormis une indéniable différence dans le retentissement clinique et sans perdre de vue la "chance" que j'ai de n'être "que" niveau 1, je ne pense pas qu'un tel clivage ait lieu d'être.
J'ai lu récemment dans l'un des articles partagés ici dans la section "À propos de l'autisme et du S.A.", que le fait qu'une personne autiste s'exprime sur son expérience était précieux pour les nombreuses personnes autistes ne pouvant pas le faire du tout ou de manière compréhensible. Cela permet d'apporter des éléments de compréhension provenant de personnes certes atteintes à un degrès moins sévère, mais d'un handicap en toile de fond qui est commun.
[Et tout cela en sachant que je suis une quasi-ermite, que quand je sors moins je discute mieux je me porte, et que je n'en parle pas ouvertement sur le net sauf sur ce forum... Ce qui revient à en parler très peu au final ]
Voilà pour mon partage sur le coming out autistique.
Mon frère a même répondu, au texto dans lequel je lui annonçais la nouvelle : "bah oui ahahahah"
Pour le reste, je n'ai pas d'ami·e·s humain·e·s (sinon j'ai mes deux chats), ni de conjoint·e (aromantique), donc pas eu à faire de coming out à ce niveau-là.
Il y a juste quelques personnes croisées récemment (régulière d'une appli' de dons, ancienne camarade croisée par hasard en bas de ma rue après 7/8 ans, tatoueuse) à qui je l'ai dit au gré de la conversation.
[Et bien sûr, les quelques pros de santé qui me suivent en dehors de celleux ayant contribué au diag', mais je ne pense pas que cela relève d'un coming out pour le coup.]
Affaire à suivre quand je reprendrai une vie professionnelle et forcément sociale, un peu plus.
Pour l'heure, quand il est judicieux de le faire (et je ne sais jamais vraiment), j'essaie d'en parler. Non pas par revendication identitaire, même si l'autisme fait forcément partie de mon identité ; j'en parle plutôt à des fins explicatives.
Plus globalement, c'est important d'en parler — si on se sent de le faire — au vu de la méconnaissance actuelle y compris dans le domaine médical, des clichés dans la population, des tabous.
La santé mentale en général est un sujet important, alors j'essaie de contribuer à un dialogue autour de celle-ci.
Je ne souhaite pas non plus parler du TSA comme s'il s'agissait d'une expérience unique, générique, dont je m'auto-proclamerais porte-parole. Ou encore "faire de l'ombre" aux personnes autistes ayant des difficultés bien pires voire avec déficience intellectuelle. Hormis une indéniable différence dans le retentissement clinique et sans perdre de vue la "chance" que j'ai de n'être "que" niveau 1, je ne pense pas qu'un tel clivage ait lieu d'être.
J'ai lu récemment dans l'un des articles partagés ici dans la section "À propos de l'autisme et du S.A.", que le fait qu'une personne autiste s'exprime sur son expérience était précieux pour les nombreuses personnes autistes ne pouvant pas le faire du tout ou de manière compréhensible. Cela permet d'apporter des éléments de compréhension provenant de personnes certes atteintes à un degrès moins sévère, mais d'un handicap en toile de fond qui est commun.
[Et tout cela en sachant que je suis une quasi-ermite, que quand je sors moins je discute mieux je me porte, et que je n'en parle pas ouvertement sur le net sauf sur ce forum... Ce qui revient à en parler très peu au final ]
Voilà pour mon partage sur le coming out autistique.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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Re: Coming out Autistique
Pour ma part , je parle plus volontiers de besoins.
Autisme est trop vernaculaire dans l esprit des gens en face.
J'ai plus de chance d'être entendu si j'enonce pas le diag et priorise les difficultés qui me correspondraient davantage qu'il viendrait convoquer l'autre dans toutes ses représentations.
Autisme est trop vernaculaire dans l esprit des gens en face.
J'ai plus de chance d'être entendu si j'enonce pas le diag et priorise les difficultés qui me correspondraient davantage qu'il viendrait convoquer l'autre dans toutes ses représentations.
HQI, Dyspraxique.
Autiste Asperger
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Re: Coming out Autistique
J'en prends note, Loner.
C'est encore tout nouveau pour moi et je n'avais pas pris en compte que mon handicap — car c'est principalement sous cet angle que j'en parle — pouvait être moins bien reçu si j'énonçais clairement le diag'. Que le terme "autisme" pouvait influencer la personne en face selon la représentation qu'elle s'en fait et ainsi la rendre moins réceptive à mes propos...
Autant j'avais compris qu'il y avait de la méconnaissance ou des clichés... Autant je voyais ça de la manière suivante (c'est imagé, et le "tu" ci-dessous s'applique à une personne dans un contexte hypothétique) :
- Je donne le terme diagnostique qui t'évoque forcément A, B, C, (...) ;
- Je suis un exemple parmi d'autres relevant de ce terme diagnostique et donc j'illustre ce terme — d'une manière pouvant aller dans le sens ou à l'encontre de ce qu'il t'évoque ;
- Ça fournit des explications/détails sur ce que cela veut dire pour moi et par extension certainement pour d'autres autistes. Ça peut apporter de nouveaux éléments, ça contribue à un dialogue global plus ouvert/riche/à jour. Tu peux avoir du mal, ça peut être surprenant ou trop à traiter d'un coup, mais c'est bien réel.
Alors que, si j'ai bien compris, la réalité serait parfois plutôt comme ça :
- Je donne le terme diagnostique qui t'évoque forcément A, B, C, (...) ;
- Le processus d'explication est entravé par A, B, C, (...) voire ne sert à rien dans le pire des cas. Quand bien même j'expliquerais exactement les mêmes choses sans énoncer le nom du trouble...
...Et c'est nous les rigides avec un déficit en communication ?
[Je plaisante, c'est d'ailleurs cette bonne vieille "théorie de l'esprit" qui a dû me faire défaut. En réfléchissant à cette nuance, par contre, oui, ça fait sens.]
Je tâcherai de me rappeler de ça, notamment pour le retour au boulot où j'aurai plutôt intérêt à ce que mes difficultés soient entendues au plus près de ce qu'elles sont.
Ça me paraît quand même étrange, nommer une chose pour la définir me semble tellement normal.
C'est encore tout nouveau pour moi et je n'avais pas pris en compte que mon handicap — car c'est principalement sous cet angle que j'en parle — pouvait être moins bien reçu si j'énonçais clairement le diag'. Que le terme "autisme" pouvait influencer la personne en face selon la représentation qu'elle s'en fait et ainsi la rendre moins réceptive à mes propos...
Autant j'avais compris qu'il y avait de la méconnaissance ou des clichés... Autant je voyais ça de la manière suivante (c'est imagé, et le "tu" ci-dessous s'applique à une personne dans un contexte hypothétique) :
- Je donne le terme diagnostique qui t'évoque forcément A, B, C, (...) ;
- Je suis un exemple parmi d'autres relevant de ce terme diagnostique et donc j'illustre ce terme — d'une manière pouvant aller dans le sens ou à l'encontre de ce qu'il t'évoque ;
- Ça fournit des explications/détails sur ce que cela veut dire pour moi et par extension certainement pour d'autres autistes. Ça peut apporter de nouveaux éléments, ça contribue à un dialogue global plus ouvert/riche/à jour. Tu peux avoir du mal, ça peut être surprenant ou trop à traiter d'un coup, mais c'est bien réel.
Alors que, si j'ai bien compris, la réalité serait parfois plutôt comme ça :
- Je donne le terme diagnostique qui t'évoque forcément A, B, C, (...) ;
- Le processus d'explication est entravé par A, B, C, (...) voire ne sert à rien dans le pire des cas. Quand bien même j'expliquerais exactement les mêmes choses sans énoncer le nom du trouble...
...Et c'est nous les rigides avec un déficit en communication ?
[Je plaisante, c'est d'ailleurs cette bonne vieille "théorie de l'esprit" qui a dû me faire défaut. En réfléchissant à cette nuance, par contre, oui, ça fait sens.]
Je tâcherai de me rappeler de ça, notamment pour le retour au boulot où j'aurai plutôt intérêt à ce que mes difficultés soient entendues au plus près de ce qu'elles sont.
Ça me paraît quand même étrange, nommer une chose pour la définir me semble tellement normal.
Diagnostiquée hyperactive (TDAH mixte), autiste et anxieuse
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- Enregistré le : jeudi 20 octobre 2011 à 21:03
Re: Coming out Autistique
Je pensais cela aussi.
Ben non ^^
Parfois c'est contre-productif.
HQI, Dyspraxique.
Autiste Asperger
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Ma chaîne youtube : https://youtube.com/@FaberRice?si=tA6mxSPleT1r9BhF
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