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«On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Lorsqu'il évoque les SDF et le % probablement élevé d'autistes parmi eux, je me sens toujours hyper mal à l'aise.
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
J'avais déjà lu des articles dans ce sens, enfin,G.O.B. a écrit :Lorsqu'il évoque les SDF et le % probablement élevé d'autistes parmi eux, je me sens toujours hyper mal à l'aise.
ne concernant pas l'autisme en particulier ...
Par exemple, sur Rue89 : SDF : la rue rend-elle fou ? Paroles d'experts et de sans-abri ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Autiste et philosophe
Sud-Ouest - le 28/03/2014 par Sylvain Capelli
Autiste et philosophe
Docteur en philosophie, polyglotte, ancien de Sciences Po Paris et autiste.
© PHOTO PH. S. C.
À l'occasion d'un colloque en juin 2013, Danièle Rover, directrice de l'institut médico-éducatif l'Estape qui accueille 16 jeunes autistes de 10 à 20 ans, a rencontré pour la première fois Josef Shovanec. Elle lui a lancé une invitation. Invitation à laquelle il a répondu favorablement.
Un représentant de haut vol
Docteur en philosophie, polyglotte, ancien élève de Sciences Po Paris, docteur de l'Ehess (École des hautes études en sciences sociales), passionné de langues anciennes et de religions, il est devenu depuis plusieurs années le représentant - sans forcément le revendiquer - des autistes de haut niveau et se bat pour l'amélioration du système de soins français et pour la prise en compte de ce handicap.
Après une journée d'échanges avec les enfants et les professionnels de la structure ainsi qu'une visite guidée de la cité médiévale, il a offert à la centaine de personnes venues l'écouter (parents, membres du conseil d'administration d'Alterne (voir encadré), directeurs d'autres établissements de l'association, professionnels de différentes structures médico-sociales, partenaires et mécènes…) un moment rare d'émotions, d'humour et de fantaisie.
La scolarisation des autistes
Durant près de deux heures, il a ainsi exposé sa vision décalée de l'autisme mais il a aussi été question de scolarisation (en effet, là où quatre-vingts pour cent des enfants autistes sont scolarisés aux États-Unis voire quatre-vingts dix en Suède moins de vingt le sont en France), de professionnalisation, de relations familiales, de la prise en charge à l'âge adulte mais aussi de ses difficultés sociales au quotidien, lui qui à 31 ans, malgré des compétences intellectuelles élevées et bardé de diplômes vit encore chez ses parents et est employé en contrat aidé.
S'il affiche une réelle capacité à captiver l'auditoire à la manière d'un comédien, il a aussi exprimé son appréhension du bruit, de la lumière ou des relations humaines dans leur globalité.
Engagé et bénévole
Pour les autistes, Josef Schovanec fait beaucoup, souvent bénévolement. Et, même s'il ne sait pas de quoi son avenir sera fait, il délivre un message clair pour qu'enfin en France soit reconnu ce handicap mais aussi les talents, les compétences des autistes ou tout simplement leur différence.
Sylvain Capelli
Sud-Ouest - le 28/03/2014 par Sylvain Capelli
Autiste et philosophe
Docteur en philosophie, polyglotte, ancien de Sciences Po Paris et autiste.
© PHOTO PH. S. C.
À l'occasion d'un colloque en juin 2013, Danièle Rover, directrice de l'institut médico-éducatif l'Estape qui accueille 16 jeunes autistes de 10 à 20 ans, a rencontré pour la première fois Josef Shovanec. Elle lui a lancé une invitation. Invitation à laquelle il a répondu favorablement.
Un représentant de haut vol
Docteur en philosophie, polyglotte, ancien élève de Sciences Po Paris, docteur de l'Ehess (École des hautes études en sciences sociales), passionné de langues anciennes et de religions, il est devenu depuis plusieurs années le représentant - sans forcément le revendiquer - des autistes de haut niveau et se bat pour l'amélioration du système de soins français et pour la prise en compte de ce handicap.
Après une journée d'échanges avec les enfants et les professionnels de la structure ainsi qu'une visite guidée de la cité médiévale, il a offert à la centaine de personnes venues l'écouter (parents, membres du conseil d'administration d'Alterne (voir encadré), directeurs d'autres établissements de l'association, professionnels de différentes structures médico-sociales, partenaires et mécènes…) un moment rare d'émotions, d'humour et de fantaisie.
La scolarisation des autistes
Durant près de deux heures, il a ainsi exposé sa vision décalée de l'autisme mais il a aussi été question de scolarisation (en effet, là où quatre-vingts pour cent des enfants autistes sont scolarisés aux États-Unis voire quatre-vingts dix en Suède moins de vingt le sont en France), de professionnalisation, de relations familiales, de la prise en charge à l'âge adulte mais aussi de ses difficultés sociales au quotidien, lui qui à 31 ans, malgré des compétences intellectuelles élevées et bardé de diplômes vit encore chez ses parents et est employé en contrat aidé.
S'il affiche une réelle capacité à captiver l'auditoire à la manière d'un comédien, il a aussi exprimé son appréhension du bruit, de la lumière ou des relations humaines dans leur globalité.
Engagé et bénévole
Pour les autistes, Josef Schovanec fait beaucoup, souvent bénévolement. Et, même s'il ne sait pas de quoi son avenir sera fait, il délivre un message clair pour qu'enfin en France soit reconnu ce handicap mais aussi les talents, les compétences des autistes ou tout simplement leur différence.
Sylvain Capelli
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Une interview de Josef dans le mensuel de l'UNAPEI - novembre 2014 - "Vivre Ensemble"
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Présentation de la candidature de Josef Schovanec en vue de l’élection prochaine des experts du Comité sur les Droits des Personnes Handicapées (CRPD)
http://www.autisme-france.fr/offres/doc ... ovanec.pdf
http://www.autisme-france.fr/offres/doc ... ovanec.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Dr. Josef Schovanec est le nouveau lauréat de la résidence d’écriture Randell Cottage
L’ambassade de France en Nouvelle-Zélande et le Randell Cottage Writers Trust sont heureux d’annoncer le nouveau lauréat de la résidence Randell Cottage, Josef Schovanec.
Josef Schovanec est docteur en philosophie, militant pour la dignité des personnes autistes et auteur, entre autres, de Voyages en Autistan (Plon, Paris) et Je suis à l’Est (2012), premier témoignage d’une personne autiste française publié par un éditeur majeur.
Josef Schovanec est né en 1981 en région parisienne de parents d’origine tchèque. Diplômé de Sciences-Po Paris, il continue son parcours étudiant en s’inscrivant aux Langues O où il étudie l’hébreu, le sanskrit, le persan, l’amaric, l’azéri, l’éthiopien... complétant ainsi la liste des langues qu’il a déjà apprises au course de sa scolarité : tchécoslovaque, allemand, finlandais et anglais.
Outre son travail militant, Josef Schovanec est chroniqueur hebdomadaire sur les radios Europe 1 (France) et la Première (RTBF, Belgique). En 2016, il a été nommé conseiller auprès de la Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.
Josef Schovanec arrivera à Wellington mi-janvier 2017 pour une résidence de 5 mois. Pendant son séjour en Nouvelle-Zélande, il travaillera à son nouveau livre et entreprendra une tournée de conférences à travers le pays.
La résidence du Randell Cottage
La résidence d’écrivain « Randell Cottage Writers », située à Wellington, a été créée en 2001. Elle accueille chaque année, en alternance, un auteur français et un auteur néo-zélandais pour une durée 5 mois. Peter Wells et Nadine Ribault ont été les premiers lauréats à y séjourner en 2002. L’auteur, poète et dramaturge Stephanie Johnson est l’actuelle lauréate en résidence.
Le Randell Cottage, dont la construction débuta en 1867, est l’une des habitations les plus anciennes de Wellington. En 2001, ses propriétaires confient à une association le soin de convertir le cottage en résidence d’écrivain. Le Randell Cottage, bâti par la première génération de migrants européens, est aujourd’hui devenu un haut lieu du patrimoine wellingtonien. Il est situé dans le quartier de Thorndon, à proximité immédiate du centre-ville et en bordure du jardin botanique.
La résidence bénéficie du soutien de Creative New Zealand, de la municipalité de Wellington, du fonds d’amitié France – Nouvelle-Zélande et de l’ambassade de France.
http://www.ambafrance-nz.org/Dr-Josef-S ... re-Randell
L’ambassade de France en Nouvelle-Zélande et le Randell Cottage Writers Trust sont heureux d’annoncer le nouveau lauréat de la résidence Randell Cottage, Josef Schovanec.
Josef Schovanec est docteur en philosophie, militant pour la dignité des personnes autistes et auteur, entre autres, de Voyages en Autistan (Plon, Paris) et Je suis à l’Est (2012), premier témoignage d’une personne autiste française publié par un éditeur majeur.
Josef Schovanec est né en 1981 en région parisienne de parents d’origine tchèque. Diplômé de Sciences-Po Paris, il continue son parcours étudiant en s’inscrivant aux Langues O où il étudie l’hébreu, le sanskrit, le persan, l’amaric, l’azéri, l’éthiopien... complétant ainsi la liste des langues qu’il a déjà apprises au course de sa scolarité : tchécoslovaque, allemand, finlandais et anglais.
Outre son travail militant, Josef Schovanec est chroniqueur hebdomadaire sur les radios Europe 1 (France) et la Première (RTBF, Belgique). En 2016, il a été nommé conseiller auprès de la Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion.
Josef Schovanec arrivera à Wellington mi-janvier 2017 pour une résidence de 5 mois. Pendant son séjour en Nouvelle-Zélande, il travaillera à son nouveau livre et entreprendra une tournée de conférences à travers le pays.
La résidence du Randell Cottage
La résidence d’écrivain « Randell Cottage Writers », située à Wellington, a été créée en 2001. Elle accueille chaque année, en alternance, un auteur français et un auteur néo-zélandais pour une durée 5 mois. Peter Wells et Nadine Ribault ont été les premiers lauréats à y séjourner en 2002. L’auteur, poète et dramaturge Stephanie Johnson est l’actuelle lauréate en résidence.
Le Randell Cottage, dont la construction débuta en 1867, est l’une des habitations les plus anciennes de Wellington. En 2001, ses propriétaires confient à une association le soin de convertir le cottage en résidence d’écrivain. Le Randell Cottage, bâti par la première génération de migrants européens, est aujourd’hui devenu un haut lieu du patrimoine wellingtonien. Il est situé dans le quartier de Thorndon, à proximité immédiate du centre-ville et en bordure du jardin botanique.
La résidence bénéficie du soutien de Creative New Zealand, de la municipalité de Wellington, du fonds d’amitié France – Nouvelle-Zélande et de l’ambassade de France.
http://www.ambafrance-nz.org/Dr-Josef-S ... re-Randell
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: «On peut avoir le Nobel et ne pas savoir dire bonjour»
Et Bing parie gagné , c'etait bien Schovanec, le pire c'est que c'est vrai. En tant qu'aspie on peut faire des choses très dure pour les autres et ne pas savoir faire les choses les plus simple que gerent sans aucun problèmes les autres à savoir comment dire bonjour a quelquq.un ( le dire ou pas et dans quel maniere, par quels mots). Des NT qui me liront pourront trouver çela ridicule et pourtant c'est la réalité
Diagnostiqué, 24 ans.