Mon blog

[Nanouille]

Super ce blog! Vraiment très utile pour comprendre les méchanismes typiques vécus par les Asperger.

Je suis particulièrement touchée par l'article "Sous exposition/ Sur exposition". Je n'arrive toujours pas à trouver le juste milieu. Je viens encore de vivre cette situation pour la énième fois. J'ai accepté un job pas du tout fait pour moi et j'ai démissionné au bout de 2 jours car c'était une torture, physique parce que j'étais épuisée et morale parce que j'hésitais entre continuer et souffrir ou arrêter et me retrouver dans cette situation déprimante d'échec bien connue .

Bref, je me reconnais totalement et je vais continuer à suivre ton blog en espérant qu'il m'aide à trouver un meilleur équilibre et à mieux vivre ma "condition" .

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Mon premier article, c'est toujours un peu le meilleur car c'est le sujet qui me tenait le plus à coeur. Pour tout dire, je suis comme vous, en ce moment je me sous-expose. J'ai beaucoup de mal à maintenir une activité pérenne, et j'ai 39 ans, je dois avoir 2 ans d'ancienneté en comptant toutes les activités professionnelles en terme de validation pour la retraite.

Bref, difficile dans tous les cas de trouver une activité professionnelle Asperger, car cela dépend tant du cadre, et finalement assez peu du métier. Ainsi suite à mes études, j'étais en clientèle en informatique, et ce n'était que réunions, élaboration des besoins du client etc. Loin finalement de l'image parfois assez faussée de l'ingénieur informatique isolé, perdu derrière son écran.

En général quand c'est comme ça je tiens une à deux semaines et je démissionne, ensuite je mets plusieurs moi à m'en remettre, donc pour l'instant j'évite l'exposition.

[Nanouille]

Cela dépend du cadre et finalement peu du métier... Je vais essayer de m'en souvenir!

Demain j'ai un entretien pour bosser dans une bibliothèque. Super vous me direz, c'est la planque. Sauf qu'on accueille quand même un public et qu'il se peut même qu'on demande au futur employé de raconter/jouer des histoires à des enfants. L'horreur! J'ai l'impression qu'on ne peut jamais tout avoir, c'est décourageant.

Je comprends ta souffrance jpeg. Ce qui me fait souffrir moi en ce moment c'est de jouer un rôle, de me mettre en projection par rapport au nouveau travail éventuel et de faire un gros effort d'adaptation à chaque fois (surtout que je postule dans plusieurs domaines), comme si je ne pouvais jamais être "moi".

[Bastion]

C'est un très beau métier bibliothécaire! Mais oui, il faut aimer le contact avec le public. C'est dommage de ne le voir que comme une planque. Il n'y a vraiment aucun travail qui te tente vraiment?

[Nanouille]

Que faire de ma vie professionnelle? C'est la grande question.

J'ai eu la chance pendant 2 mois l'été dernier de faire du chocolat avec un artisan, j'ai trouvé ça génial. Je le voyais, tout seul dans son atelier, mettre la radio et chantonner en confectionnant son chocolat pour sa boutique et ça m'a fait vraiment envie. Mais je ne me sens pas capable aujourd'hui de passer un CAP et de monter ma propre boite avec ma propre boutique.

Je n'ai pas la motivation de retourner à l'école passer un CAP ou de me faire embaucher dans un atelier de production. Ils sont nombreux en général, l'ambiance fait un peu classe d'école, avec les interactions obligatoires, le midi à déjeuner tous ensemble, les blagues pas drôles et les cancans. Sans parler des semaines de 70h, 7 jours sur 7, à Pâques et à Noel ! Je ne m'y voyais pas du tout.

Mais après ça pour rester dans le chocolat je me suis lancée comme vendeuse dans des chocolateries. Mais voilà c'est de la vente, dès qu'il y a du monde ça devient vite épuisant. J'ai fait des ballotins et des noeuds à Noel 45h puis 56h par semaine, au milieu d'une boutique noire de monde. J'étais tellement épuisée que je suis tombée dans les pommes, puis j'ai eu un accrochage avec ma voiture .

Tout ça pour dire qu'on (je) ne peut jamais tout avoir apparemment.

Pour le job en bibliothèque c'est complètement différent. Mais c'est une grande bibli, 22 personnes y travaillent! Et c'est aussi un poste à responsabilités où on doit organiser et gérer de A à Z des événements culturels. Donc j'ai du mal à estimer si c'est bien pour moi ou pas. Je ne veux plus souffrir au travail, j'en ai trop bavé.

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Mon dernier article qui tente de faire un point scientifique sur l'empathie et l'autisme:
https://aspieconseil.com/2017/05/28/lem ... conflit-i/

Au cas où j'ai fait un sommaire thématique de tous les articles depuis pour s'y retrouver, histoire que pour une fois mon travail soit un peu ordonné
aspieconseil.wordpress.com/sommaire/

[de Desprey-Sylphe]

sur ce schéma :



il est bien question du toucher, mais quid des perceptions de la température et de la douleur ?

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C'est une bonne remarque, je ne sais pas si c'est lié car chez moi tout est hyposensible, après le problèmes c'est qu'au sein meme d'un sens si j'en crois l'ouvrage d'olga (je me souviens plus de son nom), il y a parfois hypo et hyper selon par exemple le son. Je reconnais que forcément cela demeure approximatif, et rien ne vaut un test type Profil Sensoriel ou Dunn. Malheureusement cela est finalement peu pratiqué et c'est fort dommage.

Mais oui j'ai repris les sens, en omettant les températures et la douleur, je vais regarder pour reprendre le schéma, merci de votre retour attentif.

[de Desprey-Sylphe]

je ne sais pas si c'est lié car chez moi tout est hyposensible

c'est l'inverse ici : hyperesthésies, hypersensibilité à la douleur, perception de la température parfois chaotique, hypersensibilité à la lumière... et je ne cite que ce qui me gêne le plus.

je ne dirais pas que la douleur est liée au toucher, mes vertèbres n'ont pas le sens du toucher.
un exemple externe : le pénis.
sensible à la douleur et à d'autres stimulis, mais dépourvu de sens tactile.

j'ai mis ton blog en favoris, merci à toi.

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Oui de mon côté j'ai l'impression de vivre dans un brouillard permanent sensoriel, où rien ne procure plaisir ou joie. J'ai l'impression que ça renforce une certaine alexithymie sans être sûr que ça soit lié.

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Mon dernier article, enfin c'est comme ça, je ne suis pas payé au clic, c'est plus simple cela s'inscrit un peu dans la thématique habiletés sociales.

https://aspieconseil.com/2017/06/02/lem ... pathie-ii/

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Cela me dérange, de faire le représentant de commerce de mon blog, mais bon je pense que ça pourrait aider les personnes autistes (asperger ou non). L'idée est de cartographier l'autisme pour mieux approcher les difficultés et non pas se contenter d'une globalité légère, modérée sévère:

C'est un des articles qui m'a demandé le plus de travail mais je pense qu'il peut aider vraiment:
https://aspieconseil.com/2017/08/27/car ... compagner/

[Manichéenne]

Tu fais bien de partager, j'aime beaucoup ton blog.

Une petite remarque sur la sensorialité : il y manque la notion de filtre sensoriel.
Soit parce qu'on ressent en permanence les petits stimuli au lieu de les ignorer, soit parce qu'on ignore complètement ce qui nous entoure. On peut ne pas être hypersensible au son mais ne jamais faire abstraction du tic tac de l'horloge, ou du bruit de la pluie. Ou on peut être dérangé par l'étiquette d'un vêtement parce qu'on va la ressentir toute la journée alors qu'à sensibilité égale quelqu'un d'autre se sera habitué.
A l'inverse, particulièrement en cas de forte concentration, un fort filtre sensoriel peut faire oublier tout ce qui se passe autour.

[Pupuce]

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Merci, j'avais fait un article Asperger: Changer, mais il est en fait pas si évident de maintenir l'auto-observation pour les pensées envahissantes. Oui sur la notion de filtre sensoriel, j'avais repris de mémoire les catégories d'Olga bogdashinka (à l'orthographe près ). Quelqu'un vient de m'écrire une thèse interessante, en gros pour elle et pour Temple Grandin, l'hypo sensorialité serait un mécanisme de défense de l'hyper sensorialité. C'est un peu mon profil, du coup je vais étudier ça, le neuro de Créteil disait que dans mon cas c'était l'angoisse qui masquait émotions et sensorialités