Bonjour Castiel,
Je pense voir ce que tu veux dire, mais j'aimerais reformuler pour m'assurer de t'avoir bien compris : en gros, tu es inquiet face aux "étiquettes" que les groupes minoritaires s'attribuent parce que tu penses qu'ainsi ils nourrissent les affrontements entre "clans pour / clans contre", au détriment des identités individuelles de chacun-e, c'est bien ça ? Autrement dit, tu te positionnes dans le "on est toustes humain-e-s", non ?
Je ne partage pas du tout cette vision des choses, pour plusieurs raisons :
1) le fait de se "trouver" des noms/adjectifs (je dirais "qualificatifs" ?), en gros de se nommer soi-même, de s'autodéterminer, n'est pas, à mon sens, une uniformisation des identités de chacun-e. C'est trouver une base commune, des choses qui rassemblent les individus, pour les rendre plus forts, ensemble. Il n'y a pas "l'homosexuel", "l'autiste", "læ trans". Il y a une infinité de façons d'être homo, autiste ou trans (j'insiste sur le fait que tous ces mots sont des adjectifs, ou du moins devraient - selon moi, tjs - être utilisés comme tel, justement car l'emploi d'un nom tend, je trouve, à réduire la personne à ce nom. Je suis
une personne qui s'avère être trans, blanc, valide, neuro-atypique, pan, métalleux, etc, et non pas "un ceci" ou "un cela".)
Se nommer, en tant que groupe minoritaire, ça m'apparait indispensable pour pouvoir revendiquer des droits. Parce qu'il s'agit de ça ici. Les groupes communautaires, qu'il s'agisse de groupes de personnes migrantes, non-blanches, travailleu-r-se-s du sexe, femmes, trans, homos, intersexes, handi, aspies, existent pas juste pour faire joli, pour se caler confortablement dans des petites cases. à la base, ces regroupements minoritaires existent pour pouvoir revendiquer ensemble les droits dont iels manquent, et pour se soutenir, s'informer entre personnes concernées. Le but d'une asso trans, c'est pas de se monter contre le reste du monde "cisgenre". C'est clairement de se voir dissoute le plus rapidement possible. Qu'il n'y ait plus besoin d'asso trans. Qu'il n'y ait plus de droits humains fondamentaux à revendiquer, plus de discriminations à combattre, plus d'information à faire, plus de gens à soutenir, plus de précarité liée à la transphobie, etc. On est vraiment dans l'esprit "unissons nos forces pour faire blo" et pas "assimilons toutes les personnes sous une étiquette rigide et uniforme". Tout le monde s'accorde à dire justement qu'il existe une diversité d'identités (c'est bien pour ça que concernant les personnes trans, on rejette les distinctions bidons de "transsexuel/transgenre" mais qu'on emploie le mot "trans" pour regrouper tt le monde quelle que soit leur façon de se définir. Et qu'on parle de transitude (le fait d'être trans, construit comme le mot "solitude" par ex), ou de transidentité
s.) Mais au delà de ces différences, de cette diversité,
on a des bases communes sur lesquelles s'appuyer pour se rassembler.
2) Le fait de nommer les choses ne les "créé" pas. Les discriminations existent, la majorité existe, (et les "normes sociales" aussi), et ne pas se nommer ne revient pas à supprimer ces discriminations. Parce que ne pas nommer les différences ne les fait pas disparaitre. L'expression "on est toustes humain-e-s" est souvent utilisée pour signifier en gros qu'il serait préférable de ne plus discriminer selon les différences, parce qu'au fond "on est toustes humain-e-s" et qu'on peut se rassembler derrière cette étiquette (et oui, au final c'en est une aussi!, on pourrait dire "on est toustes vivant-e-s" lol). Sauf que dans les faits, cette expression revient à nier les différences. à croire qu'en n'en parlant pas, elles n'existeraient plus. Sauf qu'en vrai bah non, on est pas tous identiques et on a pas toustes les mêmes droits, les mêmes privilèges. Plutôt que de vouloir effacer les différences, ne serait-il pas plus constructif de les célébrer ? Et de considérer qu'elles ne justifient aucune inégalité de traitement ?
Parce que ouais, on est toustes humain-e-s, mais en attendant, si t'es un humain racisé, t'as quand même vachement plus de risques de te faire buter que si t'es un humain blanc... Si t'es une humaine racisée trans lesbienne migrante, t'as vachement plus de risques de te faire buter que si t'es un humain blanc cisgenre hétéro...
Se nommer c'est important pour visibiliser nos existences, et visibiliser les discriminations dont les populations minoritaires sont les cibles. Parce que de toutes façons ELLES existent. Ne pas les nommer, c'est juste faire comme si elles n'existaient pas.
3) ça fait écho au 2), mais : on ne créé pas de
nouveaux genres ou sexe. Ils ont toujours existé hein. Pourquoi devrait-on invisibiliser la diversité (des genres, des sexes, des orientations sexuelles) ? C'est ça, justement, que je trouverais qualifiable d'uniformisation.... La diversité existe. Mais si on la nomme pas, comment faire admettre son existence à celleux qui sont persuadés qu'il n'existe QUE 2 genres (homme-femme), QUE 2 sexe (femelle - mâle) ou que 2 orientations sex (hétéro - homo) ?
Est-ce qu'on créé de nouveaux arbres quand on découvre qu'il existe une espèce dont on avait pas connaissance ? Non, on nomme juste l'existant.
4) Je ne suis pas d'accord quand tu dis que les individus sont réifié-e-s et qu'iels sont des militant-e-s avant d'être des individus... Je considère déjà que c'est à chacun-e de se définir librement. Tout le monde n'a pas le même engagement politique, militant, identitaire ou communautaire. Je n'ai pas du tout l'impression, ds les milieux que je fréquente de près ou de loin, que les gens se définissent avant tout comme étant "féministes" ou "PD" ou "anarchistes" etc. ça fait partie de leurs engagements, à différents degrés, et évidemment si tu vas dans un collectif queer, t'auras des gens pour qui cette partie d'elleux est un truc prédominant dans leur identité, leur construction personnel, leur parcours de vie, leurs valeurs intrinsèques etc. Mais pas que. Et ça ne veut pas dire que dans leur vie quotidienne, ces gent-e-s se définissent AVANT TOUT comme queer. Peut-être que si le lendemain tu les croises à la messe (oui, pourquoi serait-ce incompatible ? :p) bah ils mettront en avant le fait qu'ils sont de telle religion. Et le surlendemain tu les croiseras au hellfest et là ce qu'ils mettront en avant c'est le fait d'être punk ou metalleu-se-x.
Quand je suis actif dans mon asso, le fait que je sois métalleux ou NAT n'a pas forcément d'intérêt au chmilblick. Je parle en tant que personne trans, je fais des manifs en tant que personne trans, je fais des interventions de sensibilisation en tant que personne trans. Je n'en suis pas moins métalleux, pansexuel, féministe ou vegan.... C'est juste que bah, on met l'accent sur ce qui est pertinent selon les endroits et circonstances, ça me semble logique, non ?
J'ajouterai aussi qu'on ne déteste pas la société... Dénoncer les injustices ne signifie pas qu'on hait tout ce qui n'est pas "nous". lol Encore heureux. Perso, si je détestais la société, je ne prendrais pas la peine de me démener à essayer de faire évoluer les mentalités, d'informer les gens pour lutter contre l'ignorance, le rejet et la haine... Je partirai à l'écart et je vivrais ma vie pénard. Sauf que je pense aux autres, et que je pense que se positionner dans l'immobilisme revient à consentir à la situation et donc aux injustices.
Autre point rapidement : "pourquoi nommer des genres autres" par exemple. Bah parce qu'on vit en société, et que si toute ta vie on nie qui tu es (on te dit que t'es pas autiste par ex, parce que "ça se voit pas", on nie ton genre, ou le fait que tu puisses être asexuel-le par exemple ("nan ça n'existe pas, t'es juste traumatisé-e du sexe, ou alors t'as pas testé, tu verras tu changeras d'avis!") bah.. c'est super dur à vivre quoi.. De se voir nier, c'est en gros d'entendre chaque jour de ta vie que tu n'existes pas vraiment. Et peut-être que toi t'es hermétique à ça, mais la plupart des gens le vivent extrêmement mal, font des dépressions ou se suicident à cause de ça. C'est un véritable harcèlement, ça nie la capacité de la personne à savoir qui elle est, ce qu'elle est, à s'autodéterminer. ça nie son existence. Donc se nommer c'est important, c'est une façon de dire : bah nan, j'existe, je peux me nommer. Regarde, pourquoi à ton avis c'est si important pour tant de personnes ici d'obtenir un diag ? Qui leur confirme que "c'est pas ds leur tête" mais que c'est VRAI, qu'iels ont désormais un mot pour nommer cette particularité/facette de leur personnalité/identité....
Après je dis toujours : une étiquette ça n'a rien de définitif. On peut se revendiquer d'une étiquette un jour, un an, mais ne plus en avoir besoin par la suite. Tout le monde n'a pas le même besoin d'étiquette, de reconnaissance, etc. Mais le fait de pouvoir en avoir besoin, voire que ce soit vital, bah je pense qu'on n'a pas à en juger.
Donc pour te répondre, lol, désolé du pavé...
- Non, je ne crains pas plus que ça les exacerbations de violence... Tout simplement parce que la violence a toujours existé, et que par exemple les personnes trans n'ont pas eu à attendre la création du mot trans pour se faire insulter, incarcérer, agresser, torturer, violer ou assassiner. Généralement, c'est la population majoritaire (et oppressive) qui distingue les minorités pour les ostraciser. Ya les "invertis", les "nègres", les "transsexuels", les "intouchables".... Les minorités ne font que reprendre un semblant de pouvoir en se nommant elles-même, en se regroupant pour se faire moins écraser par la majorité... C'est juste une réaction de survie. Se disperser, ne pas se nommer, bref : ne rien faire, ça laisse le champ libre à l'oppression. Invisible, certes.. Mais regarde, à l'heure actuelle on a aucun chiffre sur la population trans en France. Combien d'entre elleux se suicident ? Combien perdent leur emploi parce que trans ? Combien subissent des agressions, des viols, des violences conjugales ? Combien vivent avec le VIH ? Je peux te dire clairement : iels sont nombreu-ses-x. Mais iels sont invisibles. Ne pas les nommer, ne pas les prendre en compte
en tant que personnes trans dans les stats et les études épidémiologiques ne les sauvent pas... ça contribue à les laisser mourir en silence, dans l'indifférence générale...
Et oui, ya des cas particuliers : Ya des féministes par exemple qui se qualifient de TERF (pour Trans Exclusive Radical Feminists. C'est à dire des féministes qui excluent les personnes trans des luttes féministes). Ces personnes disent qu'une femme trans n'est pas une femme, mais que c'est un homme (ce qui est transmysogyne soit dit en passant. Je dis bien "C'EST", et pas "la personne qui le dit est..."). Bon bah pour moi tu vois, c'est pas du féminisme ^^"
ça veut pas dire que TOUT-ES les féministes pensent ça. Ya une diversité de féministes justement :p Et donc yen a qui se vénèrent quand tu dis que ya aussi des hommes violés. Tu veux que je te dise pourquoi ? Pas parce qu'elles pensent que ça n'existent pas, non non. Mais parce que dire ça, c'est un peu comme de dire "mais tous les hommes sont pas des violeurs" ou "toutes les personnes cis disent pas des trucs transphobes".... -> on parle pas de personnes, on parle de SYSTEME. Les oppressions systémiques, et leur mécanisme, pas les personnes (individuelles) qui participent à ce système. C'est très différent. Alors tu vas me dire : en quoi parler de victimes "encore + minoritaires et du coup elles-mêmes invisibilisées" équivaut à ça ?! Bah tout simplement parce que - surtout si ça vient d'un homme - ça revient à mettre l'accent sur les hommes. Imagine : t'as un peuple A qui envahi un pays B et bute tout le monde. Un bon gros génocide quoi. Et toi, habitant du peuple A, tu vas voir un habitant du peuple B en disant : hey mais tu sais, nous aussi on a eu des morts hein, ya 3 guerriers de notre peuple qui se sont fait tuer par les gens d'un autre peuple, ya pas que chez toi.
Tu vois le soucis ? Tu ramènes le problème à toi au lieu d'écouter ce que dénonce l'autre personne, un truc systémique, énorme.
Bien sûr, il y a des hommes victimes de viols, par d'autres hommes ds la gde majorité des cas, et le plus souvent des enfants d'ailleurs (et à ce niveau, le genre est moins un critère que l'âge en fait, donc pas tellement comparable aux viols de femmes. Je parle pas de hiérarchie hein, mais que ds le second cas, ya tout un système en fait qui contribue à ces viols. On parle de culture du viol. Je t'invite à lire le site d'info "everydayfeminism" si tu lis l'anglais, c'est très intéressant).
Bref je sais pas si je suis clair et si tu vois ce que je veux dire... Ya des gens énervés, mais leur colère est légitime... évidemment ça aide pas toujours à comprendre, à apprendre, à adhérer à leurs luttes... Mais leur colère est légitime, et quand on est dans une situation de privilège, finalement on a pas à juger de la colère de l'autre, simplement à écouter, et à voir ce que la personne exprime derrière... C'est clairement pas facile, surtout quand on croit être attaqué par les propos de l'autre... Mais on peut pas exiger des gens qui subissent des oppressions de "rester calme" tout le tps. Parce que les sujets que tu peux aborder avec elleux n'aura jamais le même impact sur toi -si t'es pas concerné- que sur elleux.
Mais je te confirme : c'est un cas particulier...
- Je ne vois pas trop le sens de ta question là.
j'ai fini par me dire que rationnellement, être transgenre ne peut plus exister du moment que la société n'existait pas, et que les personnes transgenres véhiculaient les stéréotypes du genre en enfermant tantôt homme tantôt femme, le genre qu'il s'attribue afin de se donner une légitimité. Est-ce la manière dont tu le perçois ?
Euh... Non. Déjà parce que :
1) hmmm, non, les personnes trans ne véhiculent pas les stéréotypes de genre. Pas plus que les personnes cis en tout cas : y a des femmes trans féminines, des femmes trans masculines, des femmes trans androgynes, des hommes trans féminins/masculins/neutre etc. Comme je l'ai dit ds le post avant : ya des personnes trans qui suivent les stéréotypes par "instinct de survie" si tu veux. Pour se protéger et pour être reconnus dans leur genre. Par exemple des femmes trans qui vont porter des jupes et des talons, des cheveux longs et du maquillage parce que, en début de transition, si elles ne font pas ça, elles risquent davantage de se faire mégenrer... Alors que généralement, tu vois qqn de robe, tu lui dis rarement "monsieur"... Et ça ça peut s'atténuer au fil des transitions, au fur et à mesure que nos genres sont reconnus. Moi par exemple je me laissais pas pousser les cheveux sinon je me faisais systématiquement mégenrer, et ça résultait à ce que je reste enfermer chez moi sans sortir.... Une fois que je ne risquais plus ça, bah je me suis enfin senti libre de me laisser pousser les cheveux.
C'est assez violent en fait de s'entendre dire qu'on "véhicule" et donc contribue aux stéréotypes de genre en fait, parce que déjà bah, en quoi on se DEVRAIT d'être des renégats du genre, des pirates des stéréotypes ? Pourquoi ne pourrait-on pas vivre nos genres exactement comme les personnes cis ? Personne ne dit à une personne cis que sérieux, ça craint parce qu'elle véhicule/contribue aux stéréotypes de genre...
Par contre quand une personne trans y correspond c'est "ha bouh tu véhicules les stéréotypes !!!" et quand elle n'y correspond pas c'est : "ha mais en fait t'es pas un-e vrai-e femme/homme !" (ex : femme trans qui va à un rdv psy en pantalon et le psy qui lui sort : bah non vous êtes en pantalon vous pouvez pas être une femme trans hein... ou un mec trans qui veut porter un enfant et à qui on va sortir que "bah faut savoir, soit t'es un mec et tu peux pas être enceint, soit t'es une nana, tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre !"... Je précise que ces deux situations sont véridiques.)
2) partir du "si la société n'existait pas" me parait un peu un non-sens. Je veux dire, ouais si yavait pas de société, yaurait pas d'humains, y'aurait pas de blancs, de noirs, de musulmans, de bouddhistes, de... et ?! Le fait est qu'il y A une société, donc bah on existe. Point.
Si on en venait à réfuter l'existence du genre, le principe de transition ne pourrait plus exister ; ce serait ni plus ni moins qu'une opération chirurgicale lambda en vue de développer des caractères sexuels secondaires ou primaires. De ce fait, comment peut-il exister une identité transgenre qui soit cohérente avec une vision de la société où on arrête de poser 20 000 mots sur les choses et où on ne voit plus que l'individu avec que des adjectifs ?
Si, les transitions pourraient toujours exister. En fait il n'existe pas une transition, mais une multitude. Il y a des hommes trans prennent des hormones et qui ont des seins et/ou une vulve, des femmes trans qui ont un pénis et une pomme d'adam... d'autres qui ne prennent pas d'hormones et font juste faire telle ou telle opé....
Le but d'une transition c'est pas de "se faire passer pour", c'est d'accéder à un point de confort qui nous convienne. Et ce point de confort se situe à différents niveaux chez chacun-e. Une grande partie des démarches de transition c'est personnel. Personnellement par exemple :
- muer, c'était important pour moi pour des raisons tant personnelles que sociales (ne pas être mégenrer passe BCP par la voix, pour les mecs trans).
- le fait que mes veines soient plus visibles sur mes bras et que les graisses de mon corps se soient réparties différemment, ça ça n'avait rien à voir avec le regard des gens et la société (c'est pas ce qu'on voit en premier chez moi lol, c'est plutôt ce que je peux voir moi-même quand je suis dans ma salle de bain quoi...), ça avait à voir avec mes attentes personnelles. Peut-être en partie parce que pour moi ça résonnait comme étant des caractéristiques physiques masculines, mais probablement parce que ça contribuait à effacer des caractéristiques dites "féminines" qui, elles, me renvoyaient à mon genre d'assignation.
Pareil regarde, ya des personnes qui sont de genre neutre par exemple. Et qui font des transitions équivalentes à celles de personnes se définissant comme femme ou homme, par ex. Leur transition n'a pas tant à voir avec leur genre, qu'avec leur façon de le vivre, leurs dysphories et euphories personnelles, leur rapport à leur corps, à leur prénom, à leurs pronoms, etc.
Et pour finir, il n'existe pas "d'identité transgenre". Il existe une pluralité d'identités, une pluralité de genres, de sexes, de transitions, de corps... et donc de termes ^^ Pour moi c'est justement tout le contraire d'une quelconque "uniformisation" ^^
J'espère que mes réponses n'étaient pas trop à côté de la plaque en tout cas. Bonne journée