Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Bilan des GEM (juin 2018)
http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/stati ... 017_vf.pdf
Après le renforcement structurel des Gem, la CNSA appelle à consolider la qualité du service rendu
Publié le 31/07/18 - 17h48 - HOSPIMEDIA
Dans son dernier bilan de l'activité des groupements d'entraide mutuelle (Gem), la CNSA fait le point sur les grands enjeux qui se posent concernant ces dispositifs. Désormais considérées essentielles à l'inclusion et à la démarche de parcours des personnes handicapées, les structures affichent aujourd'hui une hausse de leur fréquentation.
Treizième année d'existence des groupements d'entraide mutuelle (Gem), 2017 a constitué une période charnière pour ces structures identifiées comme porteuses de la démarche de parcours et d'inclusion des personnes handicapées. Renforcés dans leur structuration comme leur financement avec l'introduction d'un nouveau cahier des charges et la revalorisation des crédits dans le cadre du Comité interministériel du handicap (CIH) de décembre 2016, les Gem, estime aujourd'hui la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), ont su faire reconnaître l'importance de leur rôle dans le cadre de la transformation de l'offre médico-sociale. Publié le 25 juillet dernier, le bilan de l'activité 2017 laisse néanmoins paraître de nouveaux enjeux pour les années à venir.
De 430 en 2016, le nombre de Gem présents sur le territoire se monte aujourd'hui à 466. Avec 2,9 millions d'euros (M€) alloués dans le cadre du CIH, ce sont ainsi 36 nouvelles structurées qui ont été installées sur l'exercice. Soit un tiers de l'objectif fixé par Sophie Cluzel pour les trois années à venir. En hausse de 9,7%, l'enveloppe allouée aux Gem par la CNSA se monte au total à quelque 32,9 M€ pour le financement de 420 Gem — 46 groupements ayant eux été financés à l'initiative des ARS. Également revu à la hausse, le montant de la subvention allouée aux Gem a lui dépassé la valeur de référence, fixée à 78 000 € par Gem en 2017, pour atteindre en moyenne 78 347 €. Une hausse de 2,9% sur l'année, pour des crédits multipliés par plus de 7,5 depuis leur création en 2005.
Une couverture territoriale encore en défaut
Avec 18 000 usagers de plus qu'en 2016 pour un total de 65 000 bénéficiaires, la hausse de la fréquentation des Gem en 2017 vient quant à elle confirmer l'intuition des pouvoirs publics. À savoir : que le développement de l'offre permet bel et bien une hausse de la fréquentation.
Pointé du doigt dans le bilan d'activité 2016, le défaut de couverture territoriale des groupements, et donc l'accès aux Gem, persiste néanmoins malgré la création des nouveaux groupements. Ainsi, certains territoires "demeurent concernés par des distances d'accès à un Gem supérieures à 35 kilomètres", souligne la caisse. Une analyse qui poste question et appelle à la réflexion sur le développement de l'offre alors même que le Gem se veut un dispositif "souple et accessible". Et de nuancer son propos : "On note une réduction de ces zones non couvertes [...], notamment dans le nord et l'ouest de la France." Également identifié par les ARS dans le cadre de la nouvelle démarche de remontée d'informations qualitative, le problème tiendrait notamment de la difficulté de mobiliser des collectifs d'adhérents sur de vastes territoires ruraux.
À cet égard, la CNSA l'assure : l'enjeu des prochaines années sera donc "de renforcer la qualité du service rendu". Parmi les difficultés de fonctionnement d'ores et déjà identifiées les ARS, comptent ainsi la gouvernance en raison notamment de degrés de participation et d'autonomie variables*, ou encore les moyens humains matériels et financiers. Aussi la CNSA insiste-t-elle sur la nécessité "de poursuivre leur consolidation et leur accompagnement à travers des actions de formation, d'identification des besoins, d'échanges de pratiques, ou encore d'accompagnement spécifique des Gem en difficulté". Et d'appeler enfin à "renforcer leurs synergies avec les acteurs de l'habitat inclusif, des appartements de coordination thérapeutique ou encore de l'emploi accompagné". Une dernière proposition qui permettrait selon la caisse "de toucher un public plus large et de diversifier l'offre de services proposée".
Les Gem davantage ouverts aux publics mixtes
L'analyse des grilles d'évaluation de l'activité des Gem a permis entre autres d'analyser le public pris en charge par les Gem. Si, comme les années précédentes, les Gem accueillant les personnes souffrant de troubles psychiques restent "largement majoritaires" (78,4%), ces structures présentent une part moins importante de l'offre que par le passé (en baisse de deux points par rapport à 2016). Ce, à la faveur de Gem accueillant un public mixte, composé à la fois de personnes présentant un handicap psychique et de personnes cérébrolésées. 10,7% des Gem répondent désormais à cette catégorie, une proportion en hausse de 2,9% en un an.
* Les ARS ont à ce titre remonté par endroit des difficultés propres aux Gem accueillant des publics fortement dépendants. Une caractéristique qui, selon elles, "nécessitent de réfléchir à des modalités particulières de développement d'une vie associative. En ce qui concerne les moyens humains, avec 1,5 équivalent temps plein en moyenne, les Gem sont en effet peu nombreux à disposer d'animateurs bénévoles. Sur les 30% de groupements qui en sont dotés, leur nombre est par ailleurs en baisse en 2017.
http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/stati ... 017_vf.pdf
Après le renforcement structurel des Gem, la CNSA appelle à consolider la qualité du service rendu
Publié le 31/07/18 - 17h48 - HOSPIMEDIA
Dans son dernier bilan de l'activité des groupements d'entraide mutuelle (Gem), la CNSA fait le point sur les grands enjeux qui se posent concernant ces dispositifs. Désormais considérées essentielles à l'inclusion et à la démarche de parcours des personnes handicapées, les structures affichent aujourd'hui une hausse de leur fréquentation.
Treizième année d'existence des groupements d'entraide mutuelle (Gem), 2017 a constitué une période charnière pour ces structures identifiées comme porteuses de la démarche de parcours et d'inclusion des personnes handicapées. Renforcés dans leur structuration comme leur financement avec l'introduction d'un nouveau cahier des charges et la revalorisation des crédits dans le cadre du Comité interministériel du handicap (CIH) de décembre 2016, les Gem, estime aujourd'hui la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), ont su faire reconnaître l'importance de leur rôle dans le cadre de la transformation de l'offre médico-sociale. Publié le 25 juillet dernier, le bilan de l'activité 2017 laisse néanmoins paraître de nouveaux enjeux pour les années à venir.
De 430 en 2016, le nombre de Gem présents sur le territoire se monte aujourd'hui à 466. Avec 2,9 millions d'euros (M€) alloués dans le cadre du CIH, ce sont ainsi 36 nouvelles structurées qui ont été installées sur l'exercice. Soit un tiers de l'objectif fixé par Sophie Cluzel pour les trois années à venir. En hausse de 9,7%, l'enveloppe allouée aux Gem par la CNSA se monte au total à quelque 32,9 M€ pour le financement de 420 Gem — 46 groupements ayant eux été financés à l'initiative des ARS. Également revu à la hausse, le montant de la subvention allouée aux Gem a lui dépassé la valeur de référence, fixée à 78 000 € par Gem en 2017, pour atteindre en moyenne 78 347 €. Une hausse de 2,9% sur l'année, pour des crédits multipliés par plus de 7,5 depuis leur création en 2005.
Une couverture territoriale encore en défaut
Avec 18 000 usagers de plus qu'en 2016 pour un total de 65 000 bénéficiaires, la hausse de la fréquentation des Gem en 2017 vient quant à elle confirmer l'intuition des pouvoirs publics. À savoir : que le développement de l'offre permet bel et bien une hausse de la fréquentation.
Pointé du doigt dans le bilan d'activité 2016, le défaut de couverture territoriale des groupements, et donc l'accès aux Gem, persiste néanmoins malgré la création des nouveaux groupements. Ainsi, certains territoires "demeurent concernés par des distances d'accès à un Gem supérieures à 35 kilomètres", souligne la caisse. Une analyse qui poste question et appelle à la réflexion sur le développement de l'offre alors même que le Gem se veut un dispositif "souple et accessible". Et de nuancer son propos : "On note une réduction de ces zones non couvertes [...], notamment dans le nord et l'ouest de la France." Également identifié par les ARS dans le cadre de la nouvelle démarche de remontée d'informations qualitative, le problème tiendrait notamment de la difficulté de mobiliser des collectifs d'adhérents sur de vastes territoires ruraux.
À cet égard, la CNSA l'assure : l'enjeu des prochaines années sera donc "de renforcer la qualité du service rendu". Parmi les difficultés de fonctionnement d'ores et déjà identifiées les ARS, comptent ainsi la gouvernance en raison notamment de degrés de participation et d'autonomie variables*, ou encore les moyens humains matériels et financiers. Aussi la CNSA insiste-t-elle sur la nécessité "de poursuivre leur consolidation et leur accompagnement à travers des actions de formation, d'identification des besoins, d'échanges de pratiques, ou encore d'accompagnement spécifique des Gem en difficulté". Et d'appeler enfin à "renforcer leurs synergies avec les acteurs de l'habitat inclusif, des appartements de coordination thérapeutique ou encore de l'emploi accompagné". Une dernière proposition qui permettrait selon la caisse "de toucher un public plus large et de diversifier l'offre de services proposée".
Les Gem davantage ouverts aux publics mixtes
L'analyse des grilles d'évaluation de l'activité des Gem a permis entre autres d'analyser le public pris en charge par les Gem. Si, comme les années précédentes, les Gem accueillant les personnes souffrant de troubles psychiques restent "largement majoritaires" (78,4%), ces structures présentent une part moins importante de l'offre que par le passé (en baisse de deux points par rapport à 2016). Ce, à la faveur de Gem accueillant un public mixte, composé à la fois de personnes présentant un handicap psychique et de personnes cérébrolésées. 10,7% des Gem répondent désormais à cette catégorie, une proportion en hausse de 2,9% en un an.
* Les ARS ont à ce titre remonté par endroit des difficultés propres aux Gem accueillant des publics fortement dépendants. Une caractéristique qui, selon elles, "nécessitent de réfléchir à des modalités particulières de développement d'une vie associative. En ce qui concerne les moyens humains, avec 1,5 équivalent temps plein en moyenne, les Gem sont en effet peu nombreux à disposer d'animateurs bénévoles. Sur les 30% de groupements qui en sont dotés, leur nombre est par ailleurs en baisse en 2017.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Tiens on m'a proposé y a pas longtemps d'aller vers les GEM, sauf que j'ose pas faire le pas.... Enfin me dit toujours je dois le faire.... Mais comme tout bon TDAH qui se respecte je procrastine, faut le faire..... Là est le fossé entre je dois et il faut... En fait pour moi c'est un peu l'inconnu....
Autiste Haut Niveau : Diagnostiqué en 2002 + TDAH : Diagnostiqué en 2011
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
@yoyo :
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
D'avance merci ...Spoiler : :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
c''est fait désolé j'avais encore mis de signature...
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
santé - Insertion socioprofessionnelle Le premier GEM Autisme est ouvert
https://c.dna.fr/edition-de-mulhouse-et ... est-ouvert
Le premier Groupe d’entraide mutuelle (GEM) créé et animé par des autistes est lancé à Mulhouse. Il s’adresse à un public d’adultes (en particulier syndrome d’Asperger), dans le but de favoriser leur insertion socio-profesionnelle.
Avec l’ouverture du Groupe d’entraide mutuelle, deux animateurs ont été embauchés : Maud Meyer et Jordan Ichters. Ici à l’entrée du local avec Béatrice Fauroux, coprésidente, et Émilie Marmol, secrétaire de la Maison de l’autisme Mulhouse. PHOTOs DNA - Karine DAUTEL Le Groupe d’entraide mutuelle est situé à la Maison de l’autisme Mulhouse, 120 rue d’Illzach. Les Vosges, l’occasion de faire de belles randonnées en groupe. Le 15 septembre, les membres se sont donné rendez-vous au verger de Mortzwiller pour une récolte de 600 kg de pommes. documents remis L’activité jeux vidéos se déroule au sein du GEM.
L’endroit est calme, mais pour autant proche du centre-ville. Les locaux sont situés dans les anciens bureaux de direction de l’entreprise CETA, qui produit toujours des flexibles d’évacuation sanitaire. On contourne le long bâtiment et voilà l’entrée de la Maison de l’autisme Mulhouse, située au rez-de-chaussée, dont le grand canapé accueillant se dessine à travers la vitre. Ouvert et bienveillant. Idéal pour convaincre de nouveaux adhérents, atteints d’un trouble du spectre de l’autisme, de sauter le pas et venir s’impliquer dans ce nouveau GEM. Car on n’y vient pas juste pour participer à des activités ou tenter d’améliorer sa qualité de vie, on prend les choses en main. Ici on pratique la pair-aidance (on s’entraide) sur un principe d’égalité entre les membres. « Ce GEM, animé par des personnes porteuses d’autisme est le premier en France, souligne Béatrice Fauroux, coprésidente de la Maison de l’autisme Mulhouse. La MAM a été créée voici un an. Elle s’adresse à un public adulte sans déficience intellectuelle et vise leur insertion socioprofessionnelle. »
Trois salariés embauchés
Une partie des activités en cours avaient été initiées en amont par la MAM, dont les cafés rencontres à Uffholtz et au Tilvist à Mulhouse (*). L’ouverture du Groupe d’entraide mutuelle, début septembre, a permis d’officialiser (et bientôt d’élargir le programme avec les idées des membres) et de salarier trois personnes. Gaël Le Dorze, ancien secrétaire de l’association, devient coordinateur du GEM. Deux animateurs ont pris leurs fonctions sur place : Maud Meyer et, tout récemment, Jordan Ichters. Ils seront là pour les jeux de société, les jeux de rôle, les jeux vidéo en réseau, les ateliers avec l’artiste Bernard Latuner (dix séances, dont la prochaine le 10 octobre), les balades, les repas marcaires, le partenariat avec La Filature pour un spectacle par mois…
Des ateliers culinaires
Le propriétaire a fait les travaux nécessaires pour les locaux de 155m2 composés de bureaux, d’une salle d’art plastique, d’une salle de formation… « On est vraiment à l’aise », reconnaît Béatrice Fauroux. Il restera encore des adaptations (les lumières trop fortes) ou la construction d’une cuisine. Des ateliers culinaires y seront proposés. « Une salle Snoezelen [cet espace d’exploration sensorielle et de détente] est aussi prévue, il reste à trouver le financement. » Pour le reste, c’est l’Agence régionale de santé qui finance (75 000€ par an pendant trois ans), dans le cadre du 4e plan Autisme (les DNA du 20 avril dernier). Le parrain du GEM, ou plutôt la marraine est l’association Marguerite-Sinclair, « qui nous conseille sur tous les plans ».
Parmi la quarantaine de membres, tous ne sont pas diagnostiqués car le temps pour mettre un nom sur le trouble autistique est très long. La plupart d’entre eux sont Asperger. « Il y a une errance du diagnostic », précise Béatrice Fauroux, qui a connu des années de psy pour l’une de ses proches. « Il faut aller assez loin dans une forme de souffrance pour que quelqu’un mette le doigt dessus. »
Groupe d’entraide mutuelle de la Maison de l’autisme Mulhouse, du mardi au samedi, de 9h à 17h, 120 rue d’Illzach (suivre le fléchage et contourner le bâtiment de la CETA). Tél. 09 54 05 04 56. maisonautisme.mulhouse@gmail.com
(*) Les deux prochains cafés rencontres d’Uffoltz (café à L’abri) sont prévus ce samedi 6 octobre et le samedi 20 octobre, à partir de 14h ; à Mulhouse (café Tilvist) le mercredi 31 octobre (en fait le dernier mercredi de chaque mois) de 16h à 20h.
https://c.dna.fr/edition-de-mulhouse-et ... est-ouvert
Le premier Groupe d’entraide mutuelle (GEM) créé et animé par des autistes est lancé à Mulhouse. Il s’adresse à un public d’adultes (en particulier syndrome d’Asperger), dans le but de favoriser leur insertion socio-profesionnelle.
Avec l’ouverture du Groupe d’entraide mutuelle, deux animateurs ont été embauchés : Maud Meyer et Jordan Ichters. Ici à l’entrée du local avec Béatrice Fauroux, coprésidente, et Émilie Marmol, secrétaire de la Maison de l’autisme Mulhouse. PHOTOs DNA - Karine DAUTEL Le Groupe d’entraide mutuelle est situé à la Maison de l’autisme Mulhouse, 120 rue d’Illzach. Les Vosges, l’occasion de faire de belles randonnées en groupe. Le 15 septembre, les membres se sont donné rendez-vous au verger de Mortzwiller pour une récolte de 600 kg de pommes. documents remis L’activité jeux vidéos se déroule au sein du GEM.
L’endroit est calme, mais pour autant proche du centre-ville. Les locaux sont situés dans les anciens bureaux de direction de l’entreprise CETA, qui produit toujours des flexibles d’évacuation sanitaire. On contourne le long bâtiment et voilà l’entrée de la Maison de l’autisme Mulhouse, située au rez-de-chaussée, dont le grand canapé accueillant se dessine à travers la vitre. Ouvert et bienveillant. Idéal pour convaincre de nouveaux adhérents, atteints d’un trouble du spectre de l’autisme, de sauter le pas et venir s’impliquer dans ce nouveau GEM. Car on n’y vient pas juste pour participer à des activités ou tenter d’améliorer sa qualité de vie, on prend les choses en main. Ici on pratique la pair-aidance (on s’entraide) sur un principe d’égalité entre les membres. « Ce GEM, animé par des personnes porteuses d’autisme est le premier en France, souligne Béatrice Fauroux, coprésidente de la Maison de l’autisme Mulhouse. La MAM a été créée voici un an. Elle s’adresse à un public adulte sans déficience intellectuelle et vise leur insertion socioprofessionnelle. »
Trois salariés embauchés
Une partie des activités en cours avaient été initiées en amont par la MAM, dont les cafés rencontres à Uffholtz et au Tilvist à Mulhouse (*). L’ouverture du Groupe d’entraide mutuelle, début septembre, a permis d’officialiser (et bientôt d’élargir le programme avec les idées des membres) et de salarier trois personnes. Gaël Le Dorze, ancien secrétaire de l’association, devient coordinateur du GEM. Deux animateurs ont pris leurs fonctions sur place : Maud Meyer et, tout récemment, Jordan Ichters. Ils seront là pour les jeux de société, les jeux de rôle, les jeux vidéo en réseau, les ateliers avec l’artiste Bernard Latuner (dix séances, dont la prochaine le 10 octobre), les balades, les repas marcaires, le partenariat avec La Filature pour un spectacle par mois…
Des ateliers culinaires
Le propriétaire a fait les travaux nécessaires pour les locaux de 155m2 composés de bureaux, d’une salle d’art plastique, d’une salle de formation… « On est vraiment à l’aise », reconnaît Béatrice Fauroux. Il restera encore des adaptations (les lumières trop fortes) ou la construction d’une cuisine. Des ateliers culinaires y seront proposés. « Une salle Snoezelen [cet espace d’exploration sensorielle et de détente] est aussi prévue, il reste à trouver le financement. » Pour le reste, c’est l’Agence régionale de santé qui finance (75 000€ par an pendant trois ans), dans le cadre du 4e plan Autisme (les DNA du 20 avril dernier). Le parrain du GEM, ou plutôt la marraine est l’association Marguerite-Sinclair, « qui nous conseille sur tous les plans ».
Parmi la quarantaine de membres, tous ne sont pas diagnostiqués car le temps pour mettre un nom sur le trouble autistique est très long. La plupart d’entre eux sont Asperger. « Il y a une errance du diagnostic », précise Béatrice Fauroux, qui a connu des années de psy pour l’une de ses proches. « Il faut aller assez loin dans une forme de souffrance pour que quelqu’un mette le doigt dessus. »
Groupe d’entraide mutuelle de la Maison de l’autisme Mulhouse, du mardi au samedi, de 9h à 17h, 120 rue d’Illzach (suivre le fléchage et contourner le bâtiment de la CETA). Tél. 09 54 05 04 56. maisonautisme.mulhouse@gmail.com
(*) Les deux prochains cafés rencontres d’Uffoltz (café à L’abri) sont prévus ce samedi 6 octobre et le samedi 20 octobre, à partir de 14h ; à Mulhouse (café Tilvist) le mercredi 31 octobre (en fait le dernier mercredi de chaque mois) de 16h à 20h.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Une interview de Gaël, coordinateur du GEM.
dna.fr https://www.dna.fr/edition-de-selestat- ... nferiorite
Secteur de Sélestat | « Complexe d’infériorité »
Serge BASTIDE
Coordinateur à La Maison de l’autisme, à Mulhouse, Gaël Le Dhorze (34 ans) faisait partie des intervenants de la table ronde. Autiste lui-même, il raconte un peu de son histoire.
– Vos troubles autistiques ont été diagnostiqués sur le tard…
– À 30 ans, par hasard. en faisant des recherches sur différents troubles mentaux. J’ai tendance à avoir des intérêts obsessionnels sur des sujets assez variables. Un jour, je suis tombé sur les troubles mentaux et donc sur l’autisme. À chaque fois que je lisais des témoignages, je me retrouvais dedans.
– Vous aviez des doutes ?
– Quand je suis rentré à l’école maternelle, j’étais non-verbal. L’institutrice est allée voir ma mère, lui disant que j’avais des comportements autistiques. Mais la pédopsychiatre a trouvé que j’avais un pied sur terre, l’autre dans l’hyperespace. Selon elle, ce n’était donc pas de l’autisme, alors que c’était une forme d’autisme, sans déficience intellectuelle et un bon niveau de fonctionnement. J’aurais pu être diagnostiqué à trois ans si les personnes avaient pu être mieux formées.
« C’est surtout beaucoup de fatigue »
– Votre situation illustre le défaut de diagnostic en France ?
– Complètement ! On est 45 dans l’association (La Maison de l’autisme) , pas un seul n’a été diagnostiqué étant enfant.
– Si vous aviez été diagnostiqué plus tôt, cela aurait changé quoi ?
– Mon parcours de vie. J’ai été victime de harcèlement à l’école, comme beaucoup d’enfants autistes. J’aurais développé moins de troubles anxieux et dépressifs, été plus tôt sensibilisé à mes difficultés, pu trouver des solutions plus tôt.
Il y a beaucoup de choses que j’ai surmontées parce que j’avais un complexe d’infériorité. Théoriquement, je devais être “normal”, mais il y a des choses que je n’arrivais pas à faire. J’ai beaucoup investi d’énergie pour surmonter ces difficultés et arriver au même niveau que les autres.
– Comment vit-on l’autisme au quotidien ?
– C’est surtout beaucoup de fatigue, pour surmonter les difficultés de communication, dans les relations sociales aussi. Quand j’ai découvert l’autisme chez moi, j’étais déjà à un âge où cela commençait à ne plus vraiment être utile de développer des stratégies de compensation. J’avais surmonté seul les difficultés d’organisation.
– Quelles sont ces choses à surmonter ?
– Elles sont de l’ordre de la communication : il y a le message verbal et l’information paraverbale, en gros les expressions faciales, l’intonation de la voix, les gestes… L’autiste est focalisé sur le verbal et ne voit pas le contexte général. On a besoin d’outils pour mieux décrypter le langage paraverbal.
– À quel niveau l’autisme est un handicap ?
– Au niveau scolaire. J’ai un très haut niveau de fonctionnement, je n’ai jamais eu des résultats homogènes, j’avais des difficultés dans certains domaines, pas dans d’autres. Pour la compréhension globale, je n’avais pas de difficultés, j’en avais pour comprendre les consignes, le sens global d’un texte. Si j’avais été accompagné correctement, j’aurais pu avoir des résultats plus réguliers.
– Quelles études avez-vous suivies ?
– J’ai fait un bac économique et social, puis une fac d’Histoire jusqu’au master, mais c’était plutôt un prétexte pour m’investir dans les associations étudiantes. Après, j’ai fait un master en communication culturelle, me suis formé sur le tard à la pédagogie. Enfin, il y a deux ans j’ai fait le DU (diplôme universitaire) autisme.
– À quel point est-ce difficile d’être autiste dans notre société ?
– C’est cocasse. Si l’on prend l’adolescent typique, il essaye de se différencier, d’être original. Nous, en tant qu’autiste, on est beaucoup plus différent et original et, en fait, on en prend plein la tronche. Il est là le problème. Dans notre société, on met en avant la différence mais quand on la porte vraiment, on se rend compte que ce sont juste des belles paroles.
– Que faire pour que cela se passe mieux ?
– Sensibiliser dès l’enfance. Le gosse, c’est une éponge. Plus tôt on le sensibilise, plus tôt il aura des comportements aidants par rapport aux enfants handicapés. En classe, les enfants autistes sont mieux intégrés aujourd’hui. Cela fera bouger la société, avant d’arriver à une meilleure acceptation des troubles autistiques.
– L’autisme ne touche pas les filles et les garçons de la même manière ?
– Les petites filles se socialisent très facilement. Le parcours typique, c’est d’abord une petite fille qui, en maternelle ou primaire, est chef de bande, un peu tyrannique (rires) , et qui à partir du collège, va rencontrer des difficultés de socialisation. Les garçons, eux, vont commencer à surmonter leurs difficultés à partir du collège et auront tendance à s’isoler dans les années avant.
« On me regarde de travers »
– Y a-t-il encore beaucoup d’autistes qui s’ignorent ?
– En France, à peu près 300 000 adultes. Après, la sévérité des troubles va déterminer une capacité à s’insérer professionnellement. Ou pas selon les situations. Cela peut vraiment changer d’une personne à l’autre.
– Quel regard portent les gens sur vous quand ils apprennent que vous êtes autiste ?
– Généralement on me regarde de travers. Je suis le genre de personne chez qui cela ne se voit pas. Cela dépend de l’image que les gens ont de l’autisme, entre ceux qui pensent que c’est un génie ou un crétin.
La réaction va beaucoup dépendre de cela. Si on s’attend à un crétin, je peux mieux expliquer les choses (sourire). Avec ceux pensant que l’autiste est un génie, je galère un peu plus. Chez moi, le côté génie ne se voit pas (rires) …
dna.fr https://www.dna.fr/edition-de-selestat- ... nferiorite
Secteur de Sélestat | « Complexe d’infériorité »
Serge BASTIDE
Coordinateur à La Maison de l’autisme, à Mulhouse, Gaël Le Dhorze (34 ans) faisait partie des intervenants de la table ronde. Autiste lui-même, il raconte un peu de son histoire.
– Vos troubles autistiques ont été diagnostiqués sur le tard…
– À 30 ans, par hasard. en faisant des recherches sur différents troubles mentaux. J’ai tendance à avoir des intérêts obsessionnels sur des sujets assez variables. Un jour, je suis tombé sur les troubles mentaux et donc sur l’autisme. À chaque fois que je lisais des témoignages, je me retrouvais dedans.
– Vous aviez des doutes ?
– Quand je suis rentré à l’école maternelle, j’étais non-verbal. L’institutrice est allée voir ma mère, lui disant que j’avais des comportements autistiques. Mais la pédopsychiatre a trouvé que j’avais un pied sur terre, l’autre dans l’hyperespace. Selon elle, ce n’était donc pas de l’autisme, alors que c’était une forme d’autisme, sans déficience intellectuelle et un bon niveau de fonctionnement. J’aurais pu être diagnostiqué à trois ans si les personnes avaient pu être mieux formées.
« C’est surtout beaucoup de fatigue »
– Votre situation illustre le défaut de diagnostic en France ?
– Complètement ! On est 45 dans l’association (La Maison de l’autisme) , pas un seul n’a été diagnostiqué étant enfant.
– Si vous aviez été diagnostiqué plus tôt, cela aurait changé quoi ?
– Mon parcours de vie. J’ai été victime de harcèlement à l’école, comme beaucoup d’enfants autistes. J’aurais développé moins de troubles anxieux et dépressifs, été plus tôt sensibilisé à mes difficultés, pu trouver des solutions plus tôt.
Il y a beaucoup de choses que j’ai surmontées parce que j’avais un complexe d’infériorité. Théoriquement, je devais être “normal”, mais il y a des choses que je n’arrivais pas à faire. J’ai beaucoup investi d’énergie pour surmonter ces difficultés et arriver au même niveau que les autres.
– Comment vit-on l’autisme au quotidien ?
– C’est surtout beaucoup de fatigue, pour surmonter les difficultés de communication, dans les relations sociales aussi. Quand j’ai découvert l’autisme chez moi, j’étais déjà à un âge où cela commençait à ne plus vraiment être utile de développer des stratégies de compensation. J’avais surmonté seul les difficultés d’organisation.
– Quelles sont ces choses à surmonter ?
– Elles sont de l’ordre de la communication : il y a le message verbal et l’information paraverbale, en gros les expressions faciales, l’intonation de la voix, les gestes… L’autiste est focalisé sur le verbal et ne voit pas le contexte général. On a besoin d’outils pour mieux décrypter le langage paraverbal.
– À quel niveau l’autisme est un handicap ?
– Au niveau scolaire. J’ai un très haut niveau de fonctionnement, je n’ai jamais eu des résultats homogènes, j’avais des difficultés dans certains domaines, pas dans d’autres. Pour la compréhension globale, je n’avais pas de difficultés, j’en avais pour comprendre les consignes, le sens global d’un texte. Si j’avais été accompagné correctement, j’aurais pu avoir des résultats plus réguliers.
– Quelles études avez-vous suivies ?
– J’ai fait un bac économique et social, puis une fac d’Histoire jusqu’au master, mais c’était plutôt un prétexte pour m’investir dans les associations étudiantes. Après, j’ai fait un master en communication culturelle, me suis formé sur le tard à la pédagogie. Enfin, il y a deux ans j’ai fait le DU (diplôme universitaire) autisme.
– À quel point est-ce difficile d’être autiste dans notre société ?
– C’est cocasse. Si l’on prend l’adolescent typique, il essaye de se différencier, d’être original. Nous, en tant qu’autiste, on est beaucoup plus différent et original et, en fait, on en prend plein la tronche. Il est là le problème. Dans notre société, on met en avant la différence mais quand on la porte vraiment, on se rend compte que ce sont juste des belles paroles.
– Que faire pour que cela se passe mieux ?
– Sensibiliser dès l’enfance. Le gosse, c’est une éponge. Plus tôt on le sensibilise, plus tôt il aura des comportements aidants par rapport aux enfants handicapés. En classe, les enfants autistes sont mieux intégrés aujourd’hui. Cela fera bouger la société, avant d’arriver à une meilleure acceptation des troubles autistiques.
– L’autisme ne touche pas les filles et les garçons de la même manière ?
– Les petites filles se socialisent très facilement. Le parcours typique, c’est d’abord une petite fille qui, en maternelle ou primaire, est chef de bande, un peu tyrannique (rires) , et qui à partir du collège, va rencontrer des difficultés de socialisation. Les garçons, eux, vont commencer à surmonter leurs difficultés à partir du collège et auront tendance à s’isoler dans les années avant.
« On me regarde de travers »
– Y a-t-il encore beaucoup d’autistes qui s’ignorent ?
– En France, à peu près 300 000 adultes. Après, la sévérité des troubles va déterminer une capacité à s’insérer professionnellement. Ou pas selon les situations. Cela peut vraiment changer d’une personne à l’autre.
– Quel regard portent les gens sur vous quand ils apprennent que vous êtes autiste ?
– Généralement on me regarde de travers. Je suis le genre de personne chez qui cela ne se voit pas. Cela dépend de l’image que les gens ont de l’autisme, entre ceux qui pensent que c’est un génie ou un crétin.
La réaction va beaucoup dépendre de cela. Si on s’attend à un crétin, je peux mieux expliquer les choses (sourire). Avec ceux pensant que l’autiste est un génie, je galère un peu plus. Chez moi, le côté génie ne se voit pas (rires) …
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
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Lille - Un groupe d’entraide pour adultes autistes va ouvrir ses portes
Encadrés pendant leur enfance, les autistes se sentent parfois démunis une fois passée leur majorité. Des associations leur viennent en aide, c’est le cas de l’Ass des as, qui va prochainement ouvrir un lieu d’accueil pour les personnes Asperger et avec autisme apparenté.
Par Gaspard Dael | Publié le 14/11/2018
Rompre l’isolement social des personnes autistes, c’est l’objet de l’association lilloise l’Ass des as. Une fois par mois, elle organise des rencontres pour que les adules autistes dialoguent, se soutiennent et s’échangent leurs astuces pour désamorcer les codes sociaux. Mais l’association veut aller plus loin avec l’ouverture prochaine d’un Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM).
Vers l’autonomie
« Il s’agira d’un lieu d’accueil ouvert tous les jours où les adultes Asperger pourront se retrouver, proposer des activités. À terme, il sera entièrement géré par eux », confie Cécile Bouche, présidente de l’association. Nicolas, lui, est administrateur de l’Ass des as, atteint du syndrome d’Asperger, et il fourmille d’idées pour ce nouveau lieu qui pourrait ouvrir dans les prochaines semaines.
« Je m’intéresse au numérique, à l’informatique, je vais essayer d’en faire des activités. Avant d’intégrer l’association il y a un an je me sentais vraiment seul, alors si je peux aider à casser la solitude des autres… ».
Pour financer ce projet, l’association peut notamment compter sur le soutien de la fondation Orange, qui lui a remis un chèque de vingt mille euros. Le reste des financements est issu de fonds propres, adhésions, dons et actions diverses.
Lille - Un groupe d’entraide pour adultes autistes va ouvrir ses portes
Encadrés pendant leur enfance, les autistes se sentent parfois démunis une fois passée leur majorité. Des associations leur viennent en aide, c’est le cas de l’Ass des as, qui va prochainement ouvrir un lieu d’accueil pour les personnes Asperger et avec autisme apparenté.
Par Gaspard Dael | Publié le 14/11/2018
Rompre l’isolement social des personnes autistes, c’est l’objet de l’association lilloise l’Ass des as. Une fois par mois, elle organise des rencontres pour que les adules autistes dialoguent, se soutiennent et s’échangent leurs astuces pour désamorcer les codes sociaux. Mais l’association veut aller plus loin avec l’ouverture prochaine d’un Groupe d’Entraide Mutuelle (GEM).
Vers l’autonomie
« Il s’agira d’un lieu d’accueil ouvert tous les jours où les adultes Asperger pourront se retrouver, proposer des activités. À terme, il sera entièrement géré par eux », confie Cécile Bouche, présidente de l’association. Nicolas, lui, est administrateur de l’Ass des as, atteint du syndrome d’Asperger, et il fourmille d’idées pour ce nouveau lieu qui pourrait ouvrir dans les prochaines semaines.
« Je m’intéresse au numérique, à l’informatique, je vais essayer d’en faire des activités. Avant d’intégrer l’association il y a un an je me sentais vraiment seul, alors si je peux aider à casser la solitude des autres… ».
Pour financer ce projet, l’association peut notamment compter sur le soutien de la fondation Orange, qui lui a remis un chèque de vingt mille euros. Le reste des financements est issu de fonds propres, adhésions, dons et actions diverses.
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Angers
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Message de la CNSA aux responsables autisme des ARS
De : MOUALEK Jérémie
Envoyé : mercredi 24 avril 2019 09:05
À : Modération (Winston) : Suppression des adresses mail pour leur éviter le spam.
Objet : Recueil des besoins - GEM "Autisme"
Bonjour,
Dans le cadre de la Stratégie nationale pour l'autisme (2018-2022), des crédits médico-sociaux relevant du Fonds d'Intervention Régional (FIR) seront mobilisés afin de favoriser la création de GEM (Groupe d'entraide mutuel) destinés aux personnes avec autisme. 7,87 M€ seront ainsi délégués dans le but de créer au moins un GEM dans chaque département. Et ce, au rythme d’1,97 M€/an jusqu’en 2022. Cette enveloppe sera allouée et répartie au regard des projets recensés par les ARS.
Dans cette optique, la CNSA lance une enquête « flash » afin de recueillir les besoins identifiés dans votre région concernant la création de GEM « Autisme » sur les prochaines années (2019-2022). L'objectif est d'effectuer ce recueil d'ici le lundi 13 mai afin de pouvoir vous présenter des premières projections lors de la réunion des Référents ARS « Autisme » organisée par la Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour l'autisme le 23 mai prochain. Cette enquête « flash » sera d’ailleurs réalisée chaque année afin de réajuster la programmation si cela est nécessaire.
En restant à votre disposition,
Cordialement,
Jérémie MOUALEK
Chargé de mission « Autisme » Direction des établissements et services médico-sociaux
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Article sur la MAM - Maison Autimse de Mulhouse - dans le n°209 - 1er trimestre 2019" de Sésame Autisme.
Modération (Lilas) : Correction de balise
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sondage pour un GEM à Nantes, mais bizarre!
Bonjour à tous
Une info circule sur le web concernant un sondage pour la mise en place d'un GEM, groupe d'entraide mutuel, pour autistes asperger à Nantes. Intéressé, j'ai cliqué sur le lien vers ce sondage et je suis tombé sur une page qui ne donne aucune information ni garantie sur qui est à l'origine de ce sondage. Par contre pour passer la page d'accueil et prendre connaissance du questionnaire il est exigé que le visiteur fournisse son adresse mail. Les pirates pratiquent cette méthode appelée phishing. Ce sondage me semble inquiétant. Ce sont peut-être des personnes réellement impliquées dans un projet de groupe d'entraide qui l'ont publié mais que penser dans ce cas du sérieux de gens qui ne permettent pas à ceux à qui ils s'adressent de pouvoir s'assurer qu'ils fournissent des informations dans un contexte sécurisé?
Pour ceux qui veulent juger par eux-mêmes: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIp ... Q/viewform
Mais je conseille d'être prudent avant de fournir des renseignements personnels. Personnellement je n'ai même pas donné mon adresse mail. Je recommanderais aux auteurs de ce sondage, s'il s'agit d'un vrai projet de GEM, d'être clairs et transparents dès la page d'accueil et de revoir la présentation de ce sondage.
Une info circule sur le web concernant un sondage pour la mise en place d'un GEM, groupe d'entraide mutuel, pour autistes asperger à Nantes. Intéressé, j'ai cliqué sur le lien vers ce sondage et je suis tombé sur une page qui ne donne aucune information ni garantie sur qui est à l'origine de ce sondage. Par contre pour passer la page d'accueil et prendre connaissance du questionnaire il est exigé que le visiteur fournisse son adresse mail. Les pirates pratiquent cette méthode appelée phishing. Ce sondage me semble inquiétant. Ce sont peut-être des personnes réellement impliquées dans un projet de groupe d'entraide qui l'ont publié mais que penser dans ce cas du sérieux de gens qui ne permettent pas à ceux à qui ils s'adressent de pouvoir s'assurer qu'ils fournissent des informations dans un contexte sécurisé?
Pour ceux qui veulent juger par eux-mêmes: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIp ... Q/viewform
Mais je conseille d'être prudent avant de fournir des renseignements personnels. Personnellement je n'ai même pas donné mon adresse mail. Je recommanderais aux auteurs de ce sondage, s'il s'agit d'un vrai projet de GEM, d'être clairs et transparents dès la page d'accueil et de revoir la présentation de ce sondage.
Modifié en dernier par espace le mercredi 19 juin 2019 à 15:33, modifié 1 fois.
autiste type asperger, diagnostiqué par un psychiatre spécialisé en TSA
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Bonjour et bienvenue espace,
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Peux-tu mettre à jour ta signature (dans ton profil) avec ton
statut quant au diagnostic (voir notre charte, chapitre 1.2) ?
Une petite présentation dans la section dédiée serait aussi bienvenue.Spoiler : Pour modifier la signature :
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
Mes romans :
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- Ma dame aux oiseaux
- Galaxies parallèles
- Les enfants de la lune rouge
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Par rapport à la création de ce GEM autisme à Nantes, je pense qu'il s' agit de la même structure que décrite ici :
https://fr.linkedin.com/pulse/projet-de ... ni%C3%A8re
https://fr.linkedin.com/pulse/projet-de ... ni%C3%A8re
Il y a les coordonnées des personnes responsables sur le site LinkedIn : je pense que tu peux les contacter pour savoir si elles sont bien à l'origine de ce sondage, et leur faire part des tes remarques.
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Oui, j'ai fini par trouver cette annonce via linkedin. C'est donc quelqu'un de Autisme44 apparemment qui est à l'initiative de ce sondage.
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Re: Les GEM (groupes d'entraide mutuelle)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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