J'ai acquis une certaine image sociale plutôt positive, depuis que me sentant absolument mal dans mes baskets, je me suis mis à marcher pieds nus pour résoudre ce problème: entre autres: cette "originalité" me socialise au lieu du contraire: c'est plus facile des lors qu'on ne cherche plus à s'adapter aux exigences sociétales qui bloquent, stresse, et maintienne dans une comédie qui empêche de se révéler tel qu'on est "en équilibre"... pieds nus je suis plus souriant, donc ça se passe mieux, et même si je semble "bizarre", on s'en fout, si tout va bien.J'ai une question concernant l'image sociale. Je m'explique : une personne Asperger peut-elle renvoyer une bonne image sociale? C'est à dire semblait bien dans ses baskets, plutot sociale et souriante, donc indetectable aux yeux des autres?
Personne Asperger et image sociale
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Re: Personne Asperger et image sociale
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Re: Personne Asperger et image sociale
Oui et non à la fois
Tous les retours répondent déjà en ce sens .
J'ai eu une vie pro ( 11 ans ) des amis et des vies de couples :
Comme beaucoup j'ai fait le comique , le clown , mon intellectualisation de toutes choses passe simplement dans la case "c'est un intellectuel".
Mes colères , mon impulsivité , c'est selon qui est en face : soit je suis un connard , soit on s’explique mais ça va pas plus loin.
on m'a taxé d'original , de plein de choses differentes en relation avec mes différences mais jamais bien évidemment cela a pris la direction d'un SA par méconnaissance du sujet . Simplement.
Donc j'ai eu plein d'étiquettes differentes. qui prouvent qu'une différence à été détecté et ce que dit Manichéenne est à prendre en compte :
Meme au sein de mes vie de couple , mes routines et rituels étaient/ sont dues à ma personnalité mais jamais un rapprochement vers le SA n'a été fait : par méconnaissance du SA.Manichéenne a écrit : ↑mercredi 11 mai 2016 à 10:12 on peut avoir l'impression de s'en sortir plutôt bien, et se tromper complètement. Difficile de se juger soi-même,...
Donc, mieux vaut éviter de se dire qu'on est totalement parfait dans notre rôle de caméléon si ...
Ma compagne actuelle , désormais , en est consciente car elle s'est informé depuis.
Trouble du Spectre de l'Autisme sans déficit intellectuel ni altération du langage.
Prototypique ( surfonctionnement perceptif/raisonnement non-verbal/habiletés visio-spatiales/dev.langage non précoce avec hyperlexie)
THQI
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Re: Personne Asperger et image sociale
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Modifié en dernier par pédeuceu le mercredi 31 octobre 2018 à 20:43, modifié 1 fois.
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Re: Personne Asperger et image sociale
A l'âge de 6 ans se sont déclarés chez moi les premiers comportements inadaptés socialement vraiment flagrants. Là, on m'a envoyée chez la psy. J'ai très vite compris que je n'étais pas là par hasard, et à partir de là, j'ai appris, mue par le sentiment d'être "anormale". On me surnommait "la folle" dans tout mon quartier et même dans les quartiers voisins (encore jusqu'à il y a récemment, des inconnues m'ont interpellée par ce charmant surnom), donc, rien de surprenant à ce que je pense ainsi. A 8 ans, j'ai réussi à avoir ma première amie. J'ai petit à petit gommé les comportements jugés "inappropriés". D'année en année, j'étais plus "conforme" à ce que tous attendaient de moi. J'avais crée mon masque, moi aussi, comme vous tous. Même, plusieurs masques. La seconde et la première furent l’apothéose de ma carrière d'actrice. Mon évolution est impressionnante: je suis passée du profil d'une gamine qui crache sur ses camarades et shoote dans les arbres à celui une jeune fille globalement plutôt appréciée, ni particulièrement timide ni particulièrement extravertie. Cependant, mes camarades ont toujours instinctivement su repérer ma "différence", et me l'ont bien fait sentir, que ce soit via un florilège d'insultes ou des remarques initiées d'une intention bienveillante.
Puis, à la fin de la terminale, j'ai implosé. Pour ma première année à la fac, je me suis fait une promesse: laisser dans mon placard tous mes rôles, puis être moi-même. Comme pédeuceu, je n'ai plus envie de m'intégrer à tout prix. Les gens me prendront comme je suis ou ne me prendront pas.
Puis, à la fin de la terminale, j'ai implosé. Pour ma première année à la fac, je me suis fait une promesse: laisser dans mon placard tous mes rôles, puis être moi-même. Comme pédeuceu, je n'ai plus envie de m'intégrer à tout prix. Les gens me prendront comme je suis ou ne me prendront pas.
Modifié en dernier par Liloë le jeudi 20 septembre 2018 à 22:12, modifié 1 fois.
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Re: Personne Asperger et image sociale
Il me semble que ça va dépendre du (des) groupe(s) dans le(s)quel(s) elle veut renvoyer une bonne image sociale. Renvoyer une bonne image sociale au sein d'un groupe, c'est entrer en accord (en réalité ou en apparence) avec les normes sociales de ce groupe.Ametrine a écrit :une personne Asperger peut-elle renvoyer une bonne image sociale?
Il s'agit alors de chercher à identifier les normes sociales de chaque groupe qui nous intéresse, puis de différencier alors :
- celles qui nous conviennent (qui sont en accord avec "mes" propres normes prescriptives, croyances, idéologies, ce qui ("selon moi") doit/devrait être),
- celles qui ne nous conviennent pas trop, mais sur lesquelles nous pouvons faire des concessions (l'art du compromis, du marchandage, d'une certaine forme de réciprocité),
- celles qui ne nous conviennent pas du tout ("inacceptables", "inconcevables", "ça jamais !"), [a priori]
- celles qui nous indiffèrent, qui ne nous font ni chaud ni froid [a priori].
Il s'agit de développer des stratégies, sachant qu'on ne peut pas être comme tout le monde, qu'on ne peut pas plaire à tout le monde, que personne n'est comme tout le monde.
Moi, je me plais à moi-même, et ça me va très bien, sans forcément me noyer dans un narcissisme des eaux profondes. Bon, à vrai dire, je me soucie modérément de mon ego, de mon apparence. Au-delà des apparences. Je cherche juste à me faire discret, et, en même temps, sans trop m'en soucier. Marchant dans les rues d'une nouvelle ville, appuyant beaucoup sur le bouton de l'appareil de photo.
Pour ma part, si je m'inscrivais dans le Parti Vert Suisse, je renverrais plutôt une bonne image sociale (pas parfaite), alors que je renverrais une moins bonne image sociale au sein d'autres partis politiques.
On peut aussi différencier les groupes (dont les familles, les groupes idéologiques, etc. ; "homogénéistes") qui sont plutôt normatifs (et réticents à diverses différences) de ceux plutôt ouverts (qui valorisent la différence, la diversité, un certain humanisme).
Certes, mais il me semble que les personnes plutôt ouvertes auront une plus grande probabilité d'être ouvertes à cette différence (le spectre autistique), même si elles en prennent connaissance "bien tard", même avec la petite période de gêne "mais pourquoi ne m'en as-tu parlé plus tôt ?".Moonygirl a écrit :Renvoyer une bonne image de soi oui, mais dans la durée ... pas vraiment. Les gens décèlent la différence, même inconsciemment, je trouve.
En psychologie sociale - je m'éloigne juste un brin du spectre autistique* - il y a divers ouvrages intéressants. Il y a une thèse ici, qui nous en apprend pas mal. Cette discussion du forum parle de psychologie ; j'y appose quelques messages avec liens psycho-sociaux.
[Si la population spectro-autiste était plus connue - cela se fait gentiment, dirait-on - elle pourrait faire, progressivement, sa place alors dans les normes descriptives. Les personnes seraient alors moins étonnées. Un des moyens de lui donner sa place dans les normes descriptives est de l'enseigner à l'école obligatoire (en plus de faire des livres, des séries, des films, etc. avec des personnes spectro-autistes).]
* Juste un brin, puisqu'on parle régulièrement de la place des personnes spectro-autistes dans l'ensemble qu'est la société, de leur recherche (notamment quand elles ne se soupçonnent pas encore autistes) de conformité à des normes sociales de certains groupes. [Et que les femmes spectro-autistes y arrivent mieux, en général, que les hommes spectro-autistes. [Bon, il y a encore toutes les nuances dans le non-binaire (LGBTAQI,etc..], dans tout ce qui n'est pas cis-hétéro.]
Il me semble que l'important est qu'il se sente bien avec lui-même, avant tout. Et que tu te sentes bien avec toi-même.
Il paraît que, quand on porte un masque depuis longtemps, dans un même contexte social, il est difficile d'enlever celui-ci dans ce contexte social. Ça paraîtrait dissonant ("dissonance cognitive", par exemple avec l'inhabituel, ce qui ne respecte pas les normes descriptives). "T'as changé !" "Tu fumes plus ?" "Tu bois plus ?" "Tu ne ... plus ... ?!" Tu t'étais adaptée pour que les personnes autour de toi se fassent une représentation de toi qui correspondent à certaines normes descriptives. Puis, tout à coup, tu fais tomber le masque. Tu ne corresponds plus à certaines normes. Les personnes autour de toi doivent adapter/modifier leurs représentations de toi.
Suivant comment, tu peux essayer d'enlever le masque (ou un partie du masque) et voir comment les personnes réagissent. Souvent, elles s'y font (surtout si elles t'ont appréciée toutes ces années durant, si ça ne dérange pas leur quotidien (et si ça ne réduit pas le chiffre d'affaire )).
Mornes normes !
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Personne Asperger et image sociale
Alors je réponds à ce sujet parce que la question tournant autour de l'image sociale est importante.
L'apparence physique joue un rôle primordiale on est d'accord. Il y'a aussi comme plus ou moins d'autres intervenants la place qu'on à dans le groupe soit une espèce de hiérarchie sociale non dite. Après l'idée qu'on s'en fait peux aussi se retrouver en distorsion justement de la représentation qu'à ce groupe ou se retrouver en conflit par rapport à ce qu'on pense être juste. Dans à peu près tous les collèges de France et de Navarre y compris les lycées qui rafle la mise systématiquement en terme de popularité? Les pratiquants de sports collectifs de type football ou rugby, ça renvoie à l'attrait pour nos ancêtres pour les combats de gladiateurs . Après chez nous , ç'est très différent des états unis. Tu ne peux pas être comme tout le monde mais c'est mieux de te trouver avec des gens avec qui tu te sends en phase.
Aujourd'hui c'est avec les membres de la salle de sport pour l'instant avec qui ça marche bien. Je suis bien vu par d'autres gens bien sûr. Mes collègues m'aiment bien aussi .
Freeshost: je te plussoie. Tu as fais ton service militaire ou tu en as été exempté?
L'apparence physique joue un rôle primordiale on est d'accord. Il y'a aussi comme plus ou moins d'autres intervenants la place qu'on à dans le groupe soit une espèce de hiérarchie sociale non dite. Après l'idée qu'on s'en fait peux aussi se retrouver en distorsion justement de la représentation qu'à ce groupe ou se retrouver en conflit par rapport à ce qu'on pense être juste. Dans à peu près tous les collèges de France et de Navarre y compris les lycées qui rafle la mise systématiquement en terme de popularité? Les pratiquants de sports collectifs de type football ou rugby, ça renvoie à l'attrait pour nos ancêtres pour les combats de gladiateurs . Après chez nous , ç'est très différent des états unis. Tu ne peux pas être comme tout le monde mais c'est mieux de te trouver avec des gens avec qui tu te sends en phase.
Aujourd'hui c'est avec les membres de la salle de sport pour l'instant avec qui ça marche bien. Je suis bien vu par d'autres gens bien sûr. Mes collègues m'aiment bien aussi .
Freeshost: je te plussoie. Tu as fais ton service militaire ou tu en as été exempté?
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Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Personne Asperger et image sociale
Non, je n'ai pas fait d'effort pour être engagé dans le service militaire. Pourquoi ?
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Re: Personne Asperger et image sociale
Bah je croyais que c'était obligatoire en fait dès l'obtention de la majorité en suisse.
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Re: Personne Asperger et image sociale
Si tu ne fais pas, tu paies une taxe militaire.
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Re: Personne Asperger et image sociale
J'ai répondu avant, mais puisque le sujet ressort, j'ai envie de compléter un peu. Quelque chose qui m'avait marquée, c'était ce que me disait un collègue en 2012 (à l'époque j'avais de gros problèmes au boulot) - selon lui, soit les gens m'appréciaient, soit ils me trouvaient insupportable. En gros, quand mon masque était moins perfectionné qu'aujourd'hui, mon image sociale était clivante et extrêmement dépendante de la personne en face. Avec des gens soit un peu atypiques, soit très tolérants et bienveillants, cela se passait bien, avec d'autres, c'était compliqué. De même j'avais plus de facilités dans un environnement international, où mes petites "bizarreries" se noyaient dans une acceptation générale des différences interculturelles et du coup des codes sociaux finalement moins importants.
On peut apprendre à arrondir les angles et à devenir plus invisible, au moins quand on est déjà plutôt au bord du spectre. Mais ça reste superficiel et difficile à tenir sur le long terme. Donc au bout d'un moment, les gens vont quand même percevoir un truc. Et ensuite, avec certains ça passe, avec d'autres non...
Ce qui est notable aussi, c'est que j'ai eu de succès en tant que femme essentiellement dans des groupes atypiques, plus particulièrement HQI (parce que ce sont les atypiques que j'ai le plus fréquenté). Dans un groupe "normal", personne ne me remarque, alors que j'avais un certain succès auprès des hommes (T)HQI.
On peut apprendre à arrondir les angles et à devenir plus invisible, au moins quand on est déjà plutôt au bord du spectre. Mais ça reste superficiel et difficile à tenir sur le long terme. Donc au bout d'un moment, les gens vont quand même percevoir un truc. Et ensuite, avec certains ça passe, avec d'autres non...
Ce qui est notable aussi, c'est que j'ai eu de succès en tant que femme essentiellement dans des groupes atypiques, plus particulièrement HQI (parce que ce sont les atypiques que j'ai le plus fréquenté). Dans un groupe "normal", personne ne me remarque, alors que j'avais un certain succès auprès des hommes (T)HQI.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Personne Asperger et image sociale
C’est marrant, on m’a dit ça plusieurs fois. Et à chaque fois, ça me surprend énormément. Quand les circonstances sont favorables, tout va bien ; mais avec certaines personnes, ça ne passe pas du tout. C’est vraiment bizarre, parce que j’ai l’impression d’être une fille polie, avec une sympathie à toute épreuve.
L’opinion qu’on a de moi varie d’ailleurs considérablement entre le moment de la première conversation et le moment où on commence à me connaître. Ce n’est pas « j’avais tort, elle est cool », renversement classique, mais plutôt « avant, je te détestais ». Je ne sais pas si je suis autiste mais je dois avoir une approche sociale atypique. Le genre à bondir dans une conversation, lancer une plaisanterie et rire comme une baleine, au risque de mal tomber ou de laisser « une impression mitigée »... Et soit on dépasse ce stade, soit on en reste là.
Pas de diagnostic.
25/03/19 : entretien d’anamnèse.
10/05/19 : évaluation de l’efficience intellectuelle.
27/05/19 : restitution du bilan psy → H. P. I. et « ensemble d’éléments indiquant la présence associée d’un possible T. S. A. ».
25/03/19 : entretien d’anamnèse.
10/05/19 : évaluation de l’efficience intellectuelle.
27/05/19 : restitution du bilan psy → H. P. I. et « ensemble d’éléments indiquant la présence associée d’un possible T. S. A. ».
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Re: Personne Asperger et image sociale
L’étymologie de « rire comme une baleine » selon Wikipédia : par analogie avec la large bouche d’une baleine découvrant ses fanons. J’ai trouvé ça pas mal...
Pas de diagnostic.
25/03/19 : entretien d’anamnèse.
10/05/19 : évaluation de l’efficience intellectuelle.
27/05/19 : restitution du bilan psy → H. P. I. et « ensemble d’éléments indiquant la présence associée d’un possible T. S. A. ».
25/03/19 : entretien d’anamnèse.
10/05/19 : évaluation de l’efficience intellectuelle.
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Re: Personne Asperger et image sociale
Perso, pour ma part, je ne pense pas donner une bonne image sociale. Car comme je l'ai dit précédemment dans une autre discussion, j'ai beau me montrer très ouverte en entretien d'embauche et, lorsque j'ai postulé pour des services civiques (quand je n'avais ni ARE ni AAH), j'ai eu droit plusieurs fois à une réponse disant: "on n'a pas retenu votre candidature parce que vous êtes trop réservée" Et mes proches sont très peu compréhensifs avec moi, sur le fait que je ne veux pas avoir d'amis et suis heureuse comme ça, que j'aime être seule, et surtout que je ne suis pas très proche d'eux (ça je ne sais pas si c'est lié au SA mais bon...) Ils ont toujours insisté sur le fait que c'était important que je voie ma psy parce que "tout ça est anormal", mais ça ne change rien et d'abord je n'en vois pas l'intérêt quand on en n'a soi-même pas envie... De mon point de vue, le SA est surtout un problème pour les autres, qui ne comprennent pas pourquoi on est différents de la grande majorité des humains.
Heureusement que certains nous comprennent quand même
Heureusement que certains nous comprennent quand même
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Re: Personne Asperger et image sociale
Je me fiche pas mal de mon "image sociale" par contre, je fais plus attention avec mes amis, et puis j'ai tellement fait de bonnes rencontres que je n'ai pratiquement pas besoin d'un jeu d'acteur car ils me connaissent depuis une décennie pour la plupart, ils se sont habitués a moi en quelque sorte.
Ceci dit, j'étais très angoissé au collège et lycée de l'image que je renvoyais de moi, mais depuis l'université, tout cela s'est peu a peu évaporé.
Ceci dit, j'étais très angoissé au collège et lycée de l'image que je renvoyais de moi, mais depuis l'université, tout cela s'est peu a peu évaporé.
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Re: Personne Asperger et image sociale
Ametrine, je me retrouve beaucoup dans ton post.
J'ai évoqué la possibilité d'un autisme autour de moi et personne ne veut l'entendre, à part mon conjoint qui est la raison pour laquelle j'ai pensé que je pouvais être autiste, le retrouvant dans plusieurs traits.Jamais je n'y aurais pensé avant mais je ne me suis jamais aussi bien sentie avec quelqu'un, une impression d'être comprise, acceptée, alors que j'ai du mal à me comprendre et m'accepter moi-même.
Je ressens également un décalage avec les autres, depuis l'adolescence surtout. J'ai porté un/des masques que j'ai mis sur le compte d'un manque de confiance en moi.
La vérité est que je suis obsédée par le regard de l'autre et même si depuis ma dépression liée à ma grossesse j'ai relâché la pression car je me disais qu'ayant eu envie de mourir, le regard de l'autre m'importe finalement peu, je ne peux m'en détacher.
Il y a toujours ce sentiment d'être différent, par le " nous sommes tous différents" non, le " je sais que je fonctionne différemment mais je ne le comprends pas".
Vous arrive t'il d'être si conscients de la présence des autres que vous ne vous sentez pas libres de parler normalement? Même si cela s'est atténué chez moi, je ne peux m'empêcher, lorsque j'ai l'impression qu'on m'a vue, remarquée, de parler en prenant en compte la présence de cette personne, espérant qu'elle me trouvera intéressante et non bizarre. La peur du jugement est constante.
Avec des changements de fonctionnement dans mon emploi, la réduction des temps de pause et le fait de travailler avec quelqu'un qui pense savoir ce qu'elle fait car elle a de l'expérience mais ne veut avouer que la situation est différente et qu'elle se sent perdue, je n'ai plus eu de repères.
Chaque jour était déjà compliqué pour moi, je ressassais souvent ce que j'avais dit, si cela paraissait bizarre, si j'ai été impolie, trop distante...
mais là,alors que je pense déjà avoir des problèmes d'organisation, de gestion des priorités, de mémoire, ce cadre m'a rendue anxieuse au point de m'en bloquer le dos et de faire des crises de panique.
J'ai du demander un licenciement et j'avoue qu'après m'être beaucoup inquiétée, je suis maintenant dans une phase ou je me dis que si je le pouvais, je ne travaillerais plus. J'ai l'impression que cela me demande trop. Je me sens mal car j'ai l'impression de ne pas être totalement moi, et je n'ai souvent qu'une hâte, retourner chez moi pour lire, me renseigner sur ce qui m'obsède sur le moment.
Pourtant les gens me trouvent habituellement sympathique, et je suis toujours très gênée lorsque m'on me propose de se voir en dehors du travail.
Cela me fait la même chose lorsque je suis dans un contexte particulier. J'ai une énorme crainte de voir les personnes en dehors de ces cadres car j'ai peur de ne plus savoir quoi dire. J'ai appris à écouter l'autre, on me dit d'ailleurs très souvent discrète, c'est ce qui revient le plus lorsqu'on parle de moi. Et j'ai toujours eu l'impression d'être différente dans d'autres contextes. Je peux me sentir très à l'aise dans mon sport lorsque je suis avec quelqu'un car je vais plaisanter, l'écouter, donner des conseils, mais il ne faudrait pas que cette personne veuille tisser des liens avec moi car je ne saurais pas maintenir cette attitude, cela me demanderait des efforts d'adaptation.
Il y a donc un décalage entre ce que les autres voient de moi et ce que je suis. Et je ne sais finalement pas qui je suis...
PS : Grisha, j'ai vu que tu avais un rendez vous avec une psychologue pour évoquer une possibilité d'autisme.
De mon côté j'ai rendez-vous fin avril avec une psychiatre recommandée par le CRA de ma région pour les mêmes raisons. A suivre donc.
J'ai évoqué la possibilité d'un autisme autour de moi et personne ne veut l'entendre, à part mon conjoint qui est la raison pour laquelle j'ai pensé que je pouvais être autiste, le retrouvant dans plusieurs traits.Jamais je n'y aurais pensé avant mais je ne me suis jamais aussi bien sentie avec quelqu'un, une impression d'être comprise, acceptée, alors que j'ai du mal à me comprendre et m'accepter moi-même.
Je ressens également un décalage avec les autres, depuis l'adolescence surtout. J'ai porté un/des masques que j'ai mis sur le compte d'un manque de confiance en moi.
La vérité est que je suis obsédée par le regard de l'autre et même si depuis ma dépression liée à ma grossesse j'ai relâché la pression car je me disais qu'ayant eu envie de mourir, le regard de l'autre m'importe finalement peu, je ne peux m'en détacher.
Il y a toujours ce sentiment d'être différent, par le " nous sommes tous différents" non, le " je sais que je fonctionne différemment mais je ne le comprends pas".
Vous arrive t'il d'être si conscients de la présence des autres que vous ne vous sentez pas libres de parler normalement? Même si cela s'est atténué chez moi, je ne peux m'empêcher, lorsque j'ai l'impression qu'on m'a vue, remarquée, de parler en prenant en compte la présence de cette personne, espérant qu'elle me trouvera intéressante et non bizarre. La peur du jugement est constante.
Avec des changements de fonctionnement dans mon emploi, la réduction des temps de pause et le fait de travailler avec quelqu'un qui pense savoir ce qu'elle fait car elle a de l'expérience mais ne veut avouer que la situation est différente et qu'elle se sent perdue, je n'ai plus eu de repères.
Chaque jour était déjà compliqué pour moi, je ressassais souvent ce que j'avais dit, si cela paraissait bizarre, si j'ai été impolie, trop distante...
mais là,alors que je pense déjà avoir des problèmes d'organisation, de gestion des priorités, de mémoire, ce cadre m'a rendue anxieuse au point de m'en bloquer le dos et de faire des crises de panique.
J'ai du demander un licenciement et j'avoue qu'après m'être beaucoup inquiétée, je suis maintenant dans une phase ou je me dis que si je le pouvais, je ne travaillerais plus. J'ai l'impression que cela me demande trop. Je me sens mal car j'ai l'impression de ne pas être totalement moi, et je n'ai souvent qu'une hâte, retourner chez moi pour lire, me renseigner sur ce qui m'obsède sur le moment.
Pourtant les gens me trouvent habituellement sympathique, et je suis toujours très gênée lorsque m'on me propose de se voir en dehors du travail.
Cela me fait la même chose lorsque je suis dans un contexte particulier. J'ai une énorme crainte de voir les personnes en dehors de ces cadres car j'ai peur de ne plus savoir quoi dire. J'ai appris à écouter l'autre, on me dit d'ailleurs très souvent discrète, c'est ce qui revient le plus lorsqu'on parle de moi. Et j'ai toujours eu l'impression d'être différente dans d'autres contextes. Je peux me sentir très à l'aise dans mon sport lorsque je suis avec quelqu'un car je vais plaisanter, l'écouter, donner des conseils, mais il ne faudrait pas que cette personne veuille tisser des liens avec moi car je ne saurais pas maintenir cette attitude, cela me demanderait des efforts d'adaptation.
Il y a donc un décalage entre ce que les autres voient de moi et ce que je suis. Et je ne sais finalement pas qui je suis...
PS : Grisha, j'ai vu que tu avais un rendez vous avec une psychologue pour évoquer une possibilité d'autisme.
De mon côté j'ai rendez-vous fin avril avec une psychiatre recommandée par le CRA de ma région pour les mêmes raisons. A suivre donc.
Je me pose des questions sur la possibilité d'un autisme.
J'ai un rendez-vous fin avril avec une psychiatre conseillée par le CRA de ma région.
Diagnostic TSA par une psychiatre recommandée par le CRA : 27/05/2019
J'ai un rendez-vous fin avril avec une psychiatre conseillée par le CRA de ma région.
Diagnostic TSA par une psychiatre recommandée par le CRA : 27/05/2019