Je souhaitais éventuellement intervenir un peu sur le sujet, notamment parce qu'il fut un temps je m'étais penché dessus et aussi que quelque part (à distance) il peut / a pu me concerner.
Alors déjà, d'ensemble, il est une tradition française de médicaliser. Ce n'est pas pour rien que nous sommes (français) les plus gros consommateurs au monde de médicaments.
sans développer : cf lobby pharmaceutique, médecins + ou - complices, volonté des patients (ou assimilés).
Il est à noter, qu'individuellement nous baignons dans ce bain de médicaments, c'est souvent une empreinte sociétale voire éducationnelle.
A titre personnel, il m'a fallut des années pour comprendre (sortir du schéma sociétal éducationnel) que des douleurs au dos ne se traitaient pas avec des antidouleurs (paracétamol, anti-inflammatoires, etc) mais par d'autres moyens.
Le 1er pas étant de comprendre comment et pourquoi on peut avoir des douleurs / problèmes au dos = les causes (ex: actions / mouvements répétés, positions, stress et sans doute d'autres encore). Ensuite vient "les remèdes" qui peuvent et viennent agir sur ces causes et/ou les prévenir. On parlera d'hygiène de vie au sens large.
En faisant un pas de plus, je m'étais penché sur la Ritaline = comprendre.
Déjà, j'ai lu un certain nombre de témoignages mettant en avant son bienfait ou efficacité.
Ensuite, il peut aussi être un choix personnel voire une attitude personnelle face à ce que l'on pourrait appeler "une assistance chimique".
A titre personnel, j'ai par le passé (cela remontera à 14 ans environ) eu la possibilité d'user d'antidépresseurs. J'étais en grosse dépression et suivi par un psychiatre pour cela. J'ai 38 ans. J'étais donc un jeune adulte. Néanmoins et avec mon référentiel (qui excluait Internet à l'époque, c'était le début, et perso ne l'avais pas encore) et donc mon ressenti n'était basé que sur des vécus proches (famille et hors famille) et j'en avais l'exemple (=conviction) que cela n'arrangerait rien et que au pire, il pouvait fermer une / des ouvertures pour s'en sortir. Alors jamais je n'ai pris de médicaments. Préférant subir (mais apprendre) de toutes ces douleurs = le seul moyen de les dépasser. Ainsi, si quelque chose nous empêche de voir pleinement la difficulté comme espérer la surmonter ?
Il est aussi des cas, de crises, d'urgence, où la médication peut-être bienvenue..
Et néanmoins, loin de moi l'idée de fanfaronner sur cela, j'ai aussi d'autres usages réguliers (comme la cigarette) ayant visée à intervenir "contre" cela. J'en ai aussi des plus sains.. je précise.. mais j'ai dans l'ensemble une convenable connaissance de mes difficultés / réactions pour savoir où et comment je peux agir. Parfois j'y arrive très bien, d'autres moments: très mal.
Sur la ritaline je n'ai pas remis la main sur ce que j'avais pu écrire et rechercher.
Cela allait un petit peu plus loin (mais dans le sens) d'une des premières interventions de Seul concernant la dopamine.
En fait quand on se penche sur ces substances (j'y inclus le risperdal parce que ses visées d'actions sont assez semblables, j'ai regardé) elles ont pour but de recadrer un déséquilibre visant essentiellement la dopamine et la sérotonine.
(Rque: la sérotonine intervient aussi dans la dépression)
Et que notre organisme est capable de compenser, c'est à dire est capable d'agir par lui-même comme "producteur" de Ritaline ou Risperdal. Ces substances sont des aides au rééquilibrage de ce que naturellement il nous est possible de produire.
Sans rentrer dans les détails (que j'ai oublié et n'ai pas remis la main-dessus, mais qui en quelques recherches d'approfondissements des substances et de leur action on accède) il en ressort que des paramètres liés à l'hygiène et psychologie / attitudes de vie fournissent de quoi rééquilibrer la machine.
On peut regarder vers la production de noradrénaline aussi par exemple qui intervient dans les processus.
En gros: motivation, envie, dépenses physiques, détente EDIT: + PLAISIR vont produire ce que nous trouverons pour compenser dans la chimie et dans les boites, rien de plus..
Après il peut se trouver des situations (extrêmes) où dans ce contexte l'appui d'un médicament pourra se révéler indispensable.
A titre personnel, je me sais n'être arrivé au bout de que je pourrai faire pour améliorer mon fonctionnement neurologique - (néanmoins j'ai connu ce que j'assimile à un optimum, et où à cette période : pas de cigarette et hygiène globale de vie au top + sport intensif) je n'aurai envisagé quelconque aide chimique extérieure. A ce jour c'est différent mais il n'en tient qu'à moi parce que je sais ce et comment il faut faire / et ne pas faire !! et cela intervient sur tous les paramètres de vie.
En petit complément parce que le message est déjà long et en petite réponse / intervention globale et à l'attention de
Mannichéenne, le Risperdal (selon wiki) est aussi donné en cas de troubles bipolaires , et aussi ... TSA (ce qui corrobore quand même plusieurs intervenants).
Et en supplément autre mais assez lié et visant à dire que je ne suis pas opposé par principe à la médication, mais sans doute faudrait-il essayer de voir (au possible) là où il y a matière à agir et là ou il n'y a pas matière à agir; cad les cas où le médicament est de l'ordre de l'indispensable et les cas où il est de l'ordre de l'accessoire avec moyens personnels d'agir en conséquences (cf exemples précédents).
Ainsi dans le cas de troubles de bipolarité et schizophrénie, très certainement l'intérêt du risperdal est supérieur, et d'autant avec la schizophrénie où des mécanismes / actions d'ordre vitales peuvent s'engager.
Je pourrais compléter, avec des problèmes touchant des désordres de type neurologique comme l'épilepsie. Je ne connaitrais que l'exemple de mon toutou, qui est épileptique. Il a 5 ans et est médicalisé depuis 6 mois. Avant, son épilepsie était encore assez light; elle s'est aggravée. Il n'y a pas vraiment de moyen d'agir dessus, si ce n'est via la médication. Et il faut savoir que potentiellement le chien, à chaque épisode (qui sont devenus longs) joue sa vie et qu'il peut y rester. Pour sa médication, c'est moi qui l'ait "suggérée / quasi imposée" à un véto d'une clinique véto où je m'étais spécialement rendu pour cela parce que mon véto me semblait particulièrement ignorant sur le sujet. En faisant court, le traitement ordinaire (ancien) bousille le foie et assomme l'animal (mon chien est plein de vie ^^) alors je lui ai demandé (contre ce qu'elle proposait dans le protocole initial) d'essayer directement avec un nouveau médoc qui n'a pas ces conséquences. Je m'étais bcp renseigné sur internet. Jusqu'ici cela se passe bien, et bien mieux qu'avant !!

pourvu que ça dure !!