Jean a écrit :LES TRIBULATIONS HILARANTES DE QUATRE « GEEKS »
PREMIÈRE DIFFUSION EN CLAIR, SUR NRJ12, DE LA SÉRIE DÉJANTÉE «THE BIG BANGTHEORY», SAISON 1
«The Big Bang Theory», Du lundi au vendredi à 18h25, à partir du jeudi 8 octobre sur NRJ 12.
Le Monde 4/5 octobre 2009
Extraits d'un blog :
http://seriestv.blog.lemonde.fr/2009/12 ... -rain-man/
Sheldon Cooper est devenu une espèce d’icône, un alliage de geek et d’autiste, dépassant en cela tous ses prédécesseurs dans ce rôle de composition et menaçant même de concurrencer Dustin Hoffman, inoubliable dans la peau de Raymond Babbitt, héros du film Rain Man en 1988 aux côtés de Tom Cruise. La sitcom de CBS est aujourd’hui diffusée dans une soixantaine de pays du monde et son influence a largement dépassé le cadre du petit écran pour gagner celui de la toile, comme le confirme ce site qui propose de se procurer les T-shirts de Sheldon, mais également ceux de Leonard ou encore les boucles de ceinturon d’Howard. Et pour ceux qui auraient envie de ‘tweeter’, il y a également ça.
Interrogés pour savoir si Sheldon était affecté par le syndrome d’Asperger, Jim Parsons et Chuck Lorre avaient paru surpris par la question. (...)
Ce syndrome d’Asperger semble être la nouvelle pathologie à la mode dans les séries télévisées, et pas seulement à Hollywood, où les mauvaises langues diront qu’un certain nombre de personnes paraissent affectées par ce doux mal. A croire que l’autisme est devenu un des paramètres de la narration qu’il convient de décliner. Outre Sheldon Cooper, on pourrait citer le cas de Temperance Brennan dans la série Bones, mais également JJ dans la troisième saison de Skins, ou encore de Cameron dans The Sarah Connor Chronicles. Dans ce dernier cas, la question de son comportement est posée par le Dr. Boyd Sherman lors d’un épisode de la série. D’une manière plus large, l’autisme apparaît de façon assez récurrente (en tout cas plus qu’aucune autre affection neurologique) dans les fictions télévisées. On pourrait mentionner le fils de Vic Mackey dans The Shield, mais également le personnage d’Abed dans Community, la nouvelle comédie de NBC. Les exemples sont encore très nombreux.
Le recours à ce type de protagonistes obéit à une raison évidente: créer spontanément une empathie à l’égard de celui qui souffre de cette maladie. Sheldon Cooper est largement insupportable et pourtant on ne parvient jamais à être vraiment en colère contre lui, on ne réussit pas à lui en vouloir tout à fait. (...)
