Médiation Animale
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Re: Médiation Animale
Les chevaux au cœur du centre de détention
Publié le 23/07/2015 à 03h45 , modifié le par Ysaline Seurin
Le cheval : un échange, une thérapie.
© Photo C. Palmer
Les chevaux au cœur du centre de détention
Le cheval : un échange, une thérapie.
Depuis deux ans, des séances d'éthologie et de médiation canine sont proposées aux détenus du centre de détention de Bédenac. Cette année, grâce à une subvention de la Direction interrégionale des services pénitentiaires, Caroline Palmer, assistante socioculturelle du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) 17, a mis en place des séances d'équithérapie qui ont commencé le 17 juillet. Pour ce faire, elle a fait appel à Christine Riberolles, équithérapeuthe installée en Gironde, proche du centre de détention. Une trentaine de détenus pourront bénéficier de ces séances tout au long de l'année.
Redonner confiance en soi
Catherine Bessaguet, directrice du centre et Thierry Broquelaire, directeur du SPIP 17 ont adhéré au projet, facilitant sa réalisation. Les agents de surveillance participent en facilitant l'accès des chevaux et les mouvements de détenus et en sécurisant la zone. Par groupe de quatre, les détenus sont mis en relation avec deux chevaux. Le travail se fait en liberté sur un grand terrain à l'intérieur du centre de détention : mise en confiance, manipulation, brossage, travail à la longe et sur le cheval… Cette activité a pour but de redonner confiance en soi aux personnes, de leur permettre de partager un moment tranquille où le cheval a un rôle de médiateur.
La première séance a rencontré un vif succès et c'est détendus et sereins que les détenus ont réintégré le quartier de détention.
Ysaline Seurin
Et grrr désolée suis sur la tablette, c'est galère pour faire des copié/collé, je corrige ça dès que je suis sur l’ordi, notamment pour l’url
Hop : http://www.abitmorechoice.org/
On devrait tous avoir le choix! Super site de Justine Harrison plein d'infos sur le sans mors et qui souhaite que les cavaliers puissent avoir le choix de concourir sans mors si ils le souhaitent.
Publié le 23/07/2015 à 03h45 , modifié le par Ysaline Seurin
Le cheval : un échange, une thérapie.
© Photo C. Palmer
Les chevaux au cœur du centre de détention
Le cheval : un échange, une thérapie.
Depuis deux ans, des séances d'éthologie et de médiation canine sont proposées aux détenus du centre de détention de Bédenac. Cette année, grâce à une subvention de la Direction interrégionale des services pénitentiaires, Caroline Palmer, assistante socioculturelle du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip) 17, a mis en place des séances d'équithérapie qui ont commencé le 17 juillet. Pour ce faire, elle a fait appel à Christine Riberolles, équithérapeuthe installée en Gironde, proche du centre de détention. Une trentaine de détenus pourront bénéficier de ces séances tout au long de l'année.
Redonner confiance en soi
Catherine Bessaguet, directrice du centre et Thierry Broquelaire, directeur du SPIP 17 ont adhéré au projet, facilitant sa réalisation. Les agents de surveillance participent en facilitant l'accès des chevaux et les mouvements de détenus et en sécurisant la zone. Par groupe de quatre, les détenus sont mis en relation avec deux chevaux. Le travail se fait en liberté sur un grand terrain à l'intérieur du centre de détention : mise en confiance, manipulation, brossage, travail à la longe et sur le cheval… Cette activité a pour but de redonner confiance en soi aux personnes, de leur permettre de partager un moment tranquille où le cheval a un rôle de médiateur.
La première séance a rencontré un vif succès et c'est détendus et sereins que les détenus ont réintégré le quartier de détention.
Ysaline Seurin
Et grrr désolée suis sur la tablette, c'est galère pour faire des copié/collé, je corrige ça dès que je suis sur l’ordi, notamment pour l’url
Hop : http://www.abitmorechoice.org/
On devrait tous avoir le choix! Super site de Justine Harrison plein d'infos sur le sans mors et qui souhaite que les cavaliers puissent avoir le choix de concourir sans mors si ils le souhaitent.
TSA.
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Re: Médiation Animale
Un article de l'an dernier, mais pas mal je trouve :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014 ... ses-lodeur
Le chien qui détecte les enfants angoissés… à l'odeur
Le dressage d'un chien à la détection des enfants stressés demande une année.
Pour prévenir les crises d'angoisse d'enfants autistes, une école américaine spécialisée a engagé un chien ayant subi un dressage spécial.
On connaissait le chien d'aveugle, le chien assistant pour personnes handicapées, le chien psy pour enfants malades ou pour retraités, le chien détecteur de cancer, voilà le spécialiste du stress! L'école Calais de Whippany dans le New Jersey aux États-Unis travaille en effet depuis un an et demi avec un chien exercé à reconnaître l'odeur d'une hormone du stress, le cortisol, libérée par le cerveau et qui se retrouve dans l'haleine. Une mission assurée par Cali, un Rhodesian ridgeback au poil ras et à l'air sympathique.
Chaque jour, il accueille les 85 enfants de l'école habitués à sa présence et les sent à distance au moment où ils entrent dans l'établissement. Un objectif à cela: savoir s'ils sont stressés, angoissés ou encore nerveux. Il faut dire que l'école Calais n'est pas une école comme les autres. Elle encadre des enfants hyperactifs, présentant des troubles de l'attention, de l'apprentissage ou d'autres problèmes psychiques d'ordre émotionnel ou comportemental comme l'autisme. «Certains enfants ont un comportement agressif et violent, sont difficiles à contrôler. Le fait de détecter une angoisse particulière le matin et d'apaiser l'élève permet de passer ensuite une journée normale. Autrement, il peut perturber tout le déroulement de la classe», explique Janice Wolfe, directrice du centre Merlin's kids où Cali a été dressé.
Un odorat inouï
Elle a elle-même participé à la formation de ce détective du stress comme à celle de bien d'autres chiens destinés à d'autres fonctions ; dépistage du cancer ou du diabète par l'odeur, accompagnement de personnes handicapées ou encore d'enfants présentant des problèmes psychiques. Elle ne dévoile rien de ses méthodes mais se vante de proposer des animaux aux compétences exceptionnelles. «Les chiens apprennent à reconnaître des odeurs avec une fiabilité extrême grâce à leurs qualités olfactives inouïes. Cali peut par exemple identifier une personne stressée à travers une pièce, voire même à travers l'école, un peu comme quand vous repérez à distance une personne qui vient de fumer, illustre-t-elle. Et quand il signale un enfant en le regardant et en pointant sa truffe vers lui, vous pouvez être sur à 100 % qu'il a détecté un taux anormal de cortisol. Cela ne fait absolument aucun doute».
Ce petit exploit demande environ un an d'entraînement, le temps d'éduquer le chien à l'odeur spécifique, de lui apprendre à réagir de façon adaptée et de permettre à son dresseur de le comprendre et le connaître.
Six crises évitées par jour
Les services de Cali permettent ainsi de détecter plusieurs enfants par jour qui n'arrivent pas sereins en classe. Quand c'est le cas, la personne qui accompagne quotidiennement Cali et a participé à son dressage, Casey Butler, s'entretient en privé avec l'enfant en présence du chien pour discuter et le rassurer. Casey Butler est spécialiste en thérapie animalière mais également professeur d'école. «C'est simple, avant Cali, les enseignants affrontaient plusieurs crises par jour qui pouvaient durer deux trois heures. Un mois après son arrivée, le rythme est passé à deux ou trois crises par semaine, qui durent plutôt un quart d'heure», détaille Janice Wolfe.
«Les résultats ont dépassé nos espérances, avec en moyenne six crises évitées par jour», confirme David Leitner, le directeur de l'école. D'autant que les compétences de Cali ne s'arrêtent pas là. «Ce chien est utilisé à temps plein dans un programme de thérapie animalière plus global, pour aider les enfants à s'exprimer, à faire certaines tâches, pour les inciter à lire, les socialiser, les motiver ou encore, réduire l'anxiété», décrit David Leitner.
Les atouts de cet accompagnement canin ont incité l'école à «embaucher» un second chien dont la formation vient de s'achever à Merlin's kids. Cleo, un beagle, vient de rejoindre l'équipe d'encadrement pour apporter cette fois des compétences d'orthophoniste et d'ergothérapeute. Il devra aider les enfants à effectuer des gestes précis et à progresser en lecture. À ce rythme là, ce sont les professeurs qui ont du souci à se faire pour leur place…
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014 ... ses-lodeur
Le chien qui détecte les enfants angoissés… à l'odeur
Le dressage d'un chien à la détection des enfants stressés demande une année.
Pour prévenir les crises d'angoisse d'enfants autistes, une école américaine spécialisée a engagé un chien ayant subi un dressage spécial.
On connaissait le chien d'aveugle, le chien assistant pour personnes handicapées, le chien psy pour enfants malades ou pour retraités, le chien détecteur de cancer, voilà le spécialiste du stress! L'école Calais de Whippany dans le New Jersey aux États-Unis travaille en effet depuis un an et demi avec un chien exercé à reconnaître l'odeur d'une hormone du stress, le cortisol, libérée par le cerveau et qui se retrouve dans l'haleine. Une mission assurée par Cali, un Rhodesian ridgeback au poil ras et à l'air sympathique.
Chaque jour, il accueille les 85 enfants de l'école habitués à sa présence et les sent à distance au moment où ils entrent dans l'établissement. Un objectif à cela: savoir s'ils sont stressés, angoissés ou encore nerveux. Il faut dire que l'école Calais n'est pas une école comme les autres. Elle encadre des enfants hyperactifs, présentant des troubles de l'attention, de l'apprentissage ou d'autres problèmes psychiques d'ordre émotionnel ou comportemental comme l'autisme. «Certains enfants ont un comportement agressif et violent, sont difficiles à contrôler. Le fait de détecter une angoisse particulière le matin et d'apaiser l'élève permet de passer ensuite une journée normale. Autrement, il peut perturber tout le déroulement de la classe», explique Janice Wolfe, directrice du centre Merlin's kids où Cali a été dressé.
Un odorat inouï
Elle a elle-même participé à la formation de ce détective du stress comme à celle de bien d'autres chiens destinés à d'autres fonctions ; dépistage du cancer ou du diabète par l'odeur, accompagnement de personnes handicapées ou encore d'enfants présentant des problèmes psychiques. Elle ne dévoile rien de ses méthodes mais se vante de proposer des animaux aux compétences exceptionnelles. «Les chiens apprennent à reconnaître des odeurs avec une fiabilité extrême grâce à leurs qualités olfactives inouïes. Cali peut par exemple identifier une personne stressée à travers une pièce, voire même à travers l'école, un peu comme quand vous repérez à distance une personne qui vient de fumer, illustre-t-elle. Et quand il signale un enfant en le regardant et en pointant sa truffe vers lui, vous pouvez être sur à 100 % qu'il a détecté un taux anormal de cortisol. Cela ne fait absolument aucun doute».
Ce petit exploit demande environ un an d'entraînement, le temps d'éduquer le chien à l'odeur spécifique, de lui apprendre à réagir de façon adaptée et de permettre à son dresseur de le comprendre et le connaître.
Six crises évitées par jour
Les services de Cali permettent ainsi de détecter plusieurs enfants par jour qui n'arrivent pas sereins en classe. Quand c'est le cas, la personne qui accompagne quotidiennement Cali et a participé à son dressage, Casey Butler, s'entretient en privé avec l'enfant en présence du chien pour discuter et le rassurer. Casey Butler est spécialiste en thérapie animalière mais également professeur d'école. «C'est simple, avant Cali, les enseignants affrontaient plusieurs crises par jour qui pouvaient durer deux trois heures. Un mois après son arrivée, le rythme est passé à deux ou trois crises par semaine, qui durent plutôt un quart d'heure», détaille Janice Wolfe.
«Les résultats ont dépassé nos espérances, avec en moyenne six crises évitées par jour», confirme David Leitner, le directeur de l'école. D'autant que les compétences de Cali ne s'arrêtent pas là. «Ce chien est utilisé à temps plein dans un programme de thérapie animalière plus global, pour aider les enfants à s'exprimer, à faire certaines tâches, pour les inciter à lire, les socialiser, les motiver ou encore, réduire l'anxiété», décrit David Leitner.
Les atouts de cet accompagnement canin ont incité l'école à «embaucher» un second chien dont la formation vient de s'achever à Merlin's kids. Cleo, un beagle, vient de rejoindre l'équipe d'encadrement pour apporter cette fois des compétences d'orthophoniste et d'ergothérapeute. Il devra aider les enfants à effectuer des gestes précis et à progresser en lecture. À ce rythme là, ce sont les professeurs qui ont du souci à se faire pour leur place…
TSA.
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Re: Médiation Animale
L’amitié réconfortante entre une petite fille autiste de 5 ans et son chat.
http://chatlefait.com/lamitie-reconfort ... -son-chat/
Iris Grace, est une très talentueuse jeune autiste de 5 ans qui peint de magnifiques tableaux.
Et bien, il s’avère qu’elle a un assistant derrière les coulisses qui est aussi digne d’éloges – c’est Thula, son chat de thérapie.
Thula, qui est âgé de presque 1 an, est un Maine Coon. Cette race est connue pour être placide et aussi gentil qu’il est imposant, et sur ce point Thula ne déçoit pas. Son caractère doux et compatissant est particulièrement important pour Iris, une jeune fille qui grandit avec une forme d’autisme.
« Thula a réduit les angoisses quotidiennes dans sa vie et contribué au calme d’Iris » raconte sa mère, Arabella Carter-Johnson, « mais il a aussi l’effet de l’encourager à être plus sociale. Elle parlera plus avec Thula, en disant des petites phrases comme « assis le chat. »
Carter-Johnson, avait presque renoncé à rechercher un animal de compagnie thérapeutique pour sa fille, quand ils sont tombés sur Thula. (source: mordernmet)
« Quelle que soit l’activité que nous faisons Thula est là et veut aider et participer », raconte Arabella Carter-Johnson. « Jeux d’eau, pâte à modeler, peinture, balades à vélo, iPad, puzzles, dessin … elle offre Iris sa compagnie, son amitié et me soutient à encourager Iris à interagir davantage. »
« Thula a réduit les angoisses quotidiennes dans sa vie et contribué au calme d’Iris » raconte sa mère, « mais il a aussi l’effet de l’encourager à être plus sociale. Elle parlera davantage avec Thula, en disant des petites phrases comme « assis le chat. »
« Iris est passée par une phase au cours de la dernière année ou elle ne voulait plus prendre de bains et avoir ses cheveux lavés. Du coup Thula a décidé d’accompagner Iris lors de son bain et se laissait même shampouiner pour lui donner l’exemple. »
« Ce n’etait pas forcement recommandé de prendre un animal de thérapie, mais quand vous faites des recherches sur l’autisme, il y a des témoignages sur les effets merveilleux que les animaux peuvent avoir sur un enfant atteint d’autisme. »
« Nous avons emmené Iris faire de l’equi-thérapie, mais elle n’avait pas l’air très intéressé par les chevaux a l’époque. Ensuite, j’ai commencé à penser à un chien de thérapie « .
« Iris et le chien ne s’entendaient pas – Iris détestait être léché et la queue remuante, l’hyperactivité du chien semblaient la bouleverser. Donc, pendant un moment j’ai abandonné l’idée. «
« Puis j’ai pensé à un chat de thérapie après avoir lu d’autres histoires sur la façon dont ils ont aidé les enfants atteints d’autisme … mais encore une fois, aucun intérêt de la part d’Iris et le chat ne semblait pas l’aimer non plus. »
« A ce moment la j’en avais assez. Je ne pouvais continuer à essayer divers animaux, ce n’etait pas juste pour eux, ni pour Iris. »
« Puis la petite amie de mon frère avait besoin d’un endroit pour leur chat pendant les vacances de Noël et nous avons offert de nous occuper de lui pendant qu’ils étaient à l’étranger. C’était un beau siberien et Iris et lui ont connecté immédiatement ».
« C’est alors que j’ai réalisé que je n’avais juste pas encore trouvé le bon animal. Il nous a fallu du temps et beaucoup d’essais et d’erreurs en essayant différentes options, mais nous y sommes arrivés à la fin « .
« Thula n’est pas à proprement parlé un chat d’assistance formé, mais j’ai fait certaines choses – je l’ai habitué très tôt à porter un harnais et à voyager dans la voiture et sur le vélo. Le reste, elle le fait d’elle-même, naturellement ».
http://chatlefait.com/lamitie-reconfort ... -son-chat/
Iris Grace, est une très talentueuse jeune autiste de 5 ans qui peint de magnifiques tableaux.
Et bien, il s’avère qu’elle a un assistant derrière les coulisses qui est aussi digne d’éloges – c’est Thula, son chat de thérapie.
Thula, qui est âgé de presque 1 an, est un Maine Coon. Cette race est connue pour être placide et aussi gentil qu’il est imposant, et sur ce point Thula ne déçoit pas. Son caractère doux et compatissant est particulièrement important pour Iris, une jeune fille qui grandit avec une forme d’autisme.
« Thula a réduit les angoisses quotidiennes dans sa vie et contribué au calme d’Iris » raconte sa mère, Arabella Carter-Johnson, « mais il a aussi l’effet de l’encourager à être plus sociale. Elle parlera plus avec Thula, en disant des petites phrases comme « assis le chat. »
Carter-Johnson, avait presque renoncé à rechercher un animal de compagnie thérapeutique pour sa fille, quand ils sont tombés sur Thula. (source: mordernmet)
« Quelle que soit l’activité que nous faisons Thula est là et veut aider et participer », raconte Arabella Carter-Johnson. « Jeux d’eau, pâte à modeler, peinture, balades à vélo, iPad, puzzles, dessin … elle offre Iris sa compagnie, son amitié et me soutient à encourager Iris à interagir davantage. »
« Thula a réduit les angoisses quotidiennes dans sa vie et contribué au calme d’Iris » raconte sa mère, « mais il a aussi l’effet de l’encourager à être plus sociale. Elle parlera davantage avec Thula, en disant des petites phrases comme « assis le chat. »
« Iris est passée par une phase au cours de la dernière année ou elle ne voulait plus prendre de bains et avoir ses cheveux lavés. Du coup Thula a décidé d’accompagner Iris lors de son bain et se laissait même shampouiner pour lui donner l’exemple. »
« Ce n’etait pas forcement recommandé de prendre un animal de thérapie, mais quand vous faites des recherches sur l’autisme, il y a des témoignages sur les effets merveilleux que les animaux peuvent avoir sur un enfant atteint d’autisme. »
« Nous avons emmené Iris faire de l’equi-thérapie, mais elle n’avait pas l’air très intéressé par les chevaux a l’époque. Ensuite, j’ai commencé à penser à un chien de thérapie « .
« Iris et le chien ne s’entendaient pas – Iris détestait être léché et la queue remuante, l’hyperactivité du chien semblaient la bouleverser. Donc, pendant un moment j’ai abandonné l’idée. «
« Puis j’ai pensé à un chat de thérapie après avoir lu d’autres histoires sur la façon dont ils ont aidé les enfants atteints d’autisme … mais encore une fois, aucun intérêt de la part d’Iris et le chat ne semblait pas l’aimer non plus. »
« A ce moment la j’en avais assez. Je ne pouvais continuer à essayer divers animaux, ce n’etait pas juste pour eux, ni pour Iris. »
« Puis la petite amie de mon frère avait besoin d’un endroit pour leur chat pendant les vacances de Noël et nous avons offert de nous occuper de lui pendant qu’ils étaient à l’étranger. C’était un beau siberien et Iris et lui ont connecté immédiatement ».
« C’est alors que j’ai réalisé que je n’avais juste pas encore trouvé le bon animal. Il nous a fallu du temps et beaucoup d’essais et d’erreurs en essayant différentes options, mais nous y sommes arrivés à la fin « .
« Thula n’est pas à proprement parlé un chat d’assistance formé, mais j’ai fait certaines choses – je l’ai habitué très tôt à porter un harnais et à voyager dans la voiture et sur le vélo. Le reste, elle le fait d’elle-même, naturellement ».
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Re: Médiation Animale
Magnifique Lilette, merci !!!
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Re: Médiation Animale
Diagnostiquée en février 2015 (psychiatre libéral) puis confirmation au CRA en novembre 2016
On peut revenir de tout, sans être parti très loin, on peut revenir de loin, sans être parti du tout ! - Bazar et bémols
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Re: Médiation Animale
Je trouve cette photo très belle:
"Neuro-atypique en attente de définition"
Dyspraxique - QI très hétérogène - Diag SA en libéral (à approfondir / confirmer)
Ma présentation ici
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Re: Médiation Animale
J'ai téléchargée le chat pianiste.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Médiation Animale
Chiens Mira pour autistes: un record à l'horizon
http://journalmetro.com/actualites/nati ... -lhorizon/
Valerie Banville / La Presse Canadienne
MONTRÉAL – La Fondation Mira attribue désormais plus de 100 chiens par année à des enfants vivant avec un trouble du spectre de l’autisme et devrait atteindre un record de 125 guides canins en 2015.
Réorientant sa mission, l’organisme attribue de moins en moins de chiens à des personnes aveugles, puisque le besoin diminue. Par contre, les demandes de parents d’enfants autistes ne cessent d’augmenter.
Et pour cause: les chiens, souvent de gros toutous labernois, aident énormément les enfants, selon ceux qui participent au programme de la «Schola Mira», fait sur mesure pour les jeunes qui vivent avec un trouble de l’autisme.
«Le chien a aidé à surmonter bien des difficultés», estime Valérie Banville, dont le fils Jules a un chien Mira depuis six ans.
Mais surtout, «il est plus joyeux», constate sa mère, qui renouvellerait l’expérience sans aucune hésitation.
Car le chien aide sur plusieurs plans, notamment à réduire l’anxiété chez les enfants mais aussi chez les parents, qui vivent souvent avec un stress très sévère, explique le psychologue et directeur de la recherche et du développement chez Mira, Noël Champagne.
«J’ai été assommé par les résultats», explique-t-il lorsque questionné sur l’efficacité des fidèles bêtes.
«Il y a une différence significative chez ceux qui ont un animal», affirme le psychologue qui a effectué des recherches en analysant la salive des membres de la famille, afin d’en mesurer les niveaux de stress.
Le sommeil est aussi un facteur important. Les enfants sont souvent aux prises avec des terreurs nocturnes et ont de la difficulté à dormir. Le chien les calme, et les mauvais rêves diminuent.
«Les enfants dorment mieux et donc les parents dorment mieux, fait valoir le psychologue. Certaines mères sont complètement épuisées, d’autres ne sortent plus de chez elles.»
Et parfois, des enfants qui ne parlaient pas du tout se mettent à le faire au contact de l’animal, pour l’apprivoiser.
L’autisme est caractérisé par des troubles persistants au niveau de la communication et de l’interaction sociale et se manifeste parfois par des comportements restreints ou répétitifs, d’intensité variable.
«Mais le chien n’est pas une panacée, ce n’est pas un remède miracle», prévient M. Champagne, notant que certains enfants n’ont pas de réaction particulière en présence d’un chien. Les bêtes ont toutefois changé la vie de bien des familles.
«Moi je trouve ça extraordinaire, ne serait-ce que pour travailler l’anxiété, juste de pouvoir apaiser l’enfant», commente Karine Martel, une orthopédagogue dont la spécialité est de travailler avec les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme.
Dans sa clinique Giraf à Longueuil, qui offre divers services aux familles, l’orthopédagogue a vu passer des petits aux prises avec des difficultés et a constaté des changements après l’arrivée des bêtes dans la vie de certains d’entre eux.
Jules, âgé de 15 ans, est l’un de ses élèves et il vient aux séances avec sa chienne Chaffee. «Il n’aimait pas quand les gens étaient trop proches de lui ou le touchaient. Je ne pouvais pas mettre mon bras autour du dossier de sa chaise quand on travaillait ensemble. Depuis qu’il a le chien, il accepte plus la présence des autres proche de lui», dit-elle.
Mme Martel explique aussi que les jeunes vont dans certains cas à l’école avec leur animal. Cela leur permet de socialiser avec les autres enfants, qui, curieux, viennent voir leur petit propriétaire à la récréation et bavardent avec eux, dit-elle.
La mère de Jules, l’écrivaine Valérie Banville, le décrit comme un jeune homme très charmant et de bonne humeur. Plus jeune, il faisait des crises, avait des difficultés de langage, tolérait difficilement le bruit, et a aussi vécu une phase de frustration, surtout quand il a commencé l’école: il allait se cacher dans les toilettes à la maternelle. Maintenant, les progrès sont tangibles, dit-elle, mais il n’a par contre pas vraiment de copain.
«C’est triste de voir un enfant qui n’a pas d’ami», souligne-t-elle doucement.
La plus grosse différence depuis l’arrivée de Chaffee? «Il est devenu vraiment plus joyeux, comme s’il trouvait un ami qui l’attendait après l’école», rapporte Mme Banville.
Mais aussi, «ça le rassure, le calme et diminue le stress», explique sa mère. Avant, il ne voulait même pas s’asseoir sur la chaise du dentiste, donne-t-elle en exemple.
Et puis, comme c’est Jules qui s’occupe du chien et le nourrit, «cela lui fait une responsabilité et ça le valorise. Et ça le fait se sentir spécial», ajoute-t-elle.
Chaffee, une labrador blonde, facilite les sorties en famille, au restaurant ou ailleurs, dit Mme Banville. «C’est comme si elle est la cheerleader.»
Les parents ont la garde partagée de l’adolescent. Il va de chez un à l’autre, avec Chaffee: «Le chien offre une stabilité, dans les deux endroits», ce qui est un plus pour ces enfants qui ont besoin de routine et de constance.
Mais tout n’est pas facile pour les parents. La formation du chien prend du temps et représente un grand engagement pour les familles. La fondation Mira les entraîne mais un parent doit passer au moins une semaine, 24 heures sur 24, à la «Schola Mira». Et après, le chien ne peut être laissé seul: si l’enfant ne peut l’amener à l’école, par exemple, il se retrouvera dans le bureau de papa ou de maman le jour!
Sans Chaffee, «quelque chose aurait manqué», dit spontanément la mère de Jules. Elle admet toutefois ne pouvoir départager à quoi le progrès de son fils est dû, entre le travail des parents, des spécialistes, les efforts de Jules lui-même et la présence réconfortante du chien.
Le programme pour les enfants autistes, qui existe depuis 2003, est encore méconnu malgré les efforts. Et des commerçants refusent l’accès aux familles avec le chien — pourtant bien identifié — car ils ne comprennent pas son rôle, ayant l’habitude de faire des exceptions pour les non-voyants uniquement.
Méconnu auprès de la population, le programme ne l’est pas auprès des parents: il y a une liste d’attente d’environ 18 mois.
Selon M. Champagne, le nombre de cas d’autisme a monté en flèche ces dernières années. «Une catastrophe, dit-il. Du jamais vu.»
Et il a ainsi deux fois plus de demandes que la capacité de Mira à former et attribuer des chiens. «On devrait pouvoir diminuer les délais», ajoute M. Champagne, confiant, précisant que le nombre de chiens donnés à de jeunes autistes a déjà doublé, n’étant que de 50 il y a quelques années.
http://journalmetro.com/actualites/nati ... -lhorizon/
Valerie Banville / La Presse Canadienne
MONTRÉAL – La Fondation Mira attribue désormais plus de 100 chiens par année à des enfants vivant avec un trouble du spectre de l’autisme et devrait atteindre un record de 125 guides canins en 2015.
Réorientant sa mission, l’organisme attribue de moins en moins de chiens à des personnes aveugles, puisque le besoin diminue. Par contre, les demandes de parents d’enfants autistes ne cessent d’augmenter.
Et pour cause: les chiens, souvent de gros toutous labernois, aident énormément les enfants, selon ceux qui participent au programme de la «Schola Mira», fait sur mesure pour les jeunes qui vivent avec un trouble de l’autisme.
«Le chien a aidé à surmonter bien des difficultés», estime Valérie Banville, dont le fils Jules a un chien Mira depuis six ans.
Mais surtout, «il est plus joyeux», constate sa mère, qui renouvellerait l’expérience sans aucune hésitation.
Car le chien aide sur plusieurs plans, notamment à réduire l’anxiété chez les enfants mais aussi chez les parents, qui vivent souvent avec un stress très sévère, explique le psychologue et directeur de la recherche et du développement chez Mira, Noël Champagne.
«J’ai été assommé par les résultats», explique-t-il lorsque questionné sur l’efficacité des fidèles bêtes.
«Il y a une différence significative chez ceux qui ont un animal», affirme le psychologue qui a effectué des recherches en analysant la salive des membres de la famille, afin d’en mesurer les niveaux de stress.
Le sommeil est aussi un facteur important. Les enfants sont souvent aux prises avec des terreurs nocturnes et ont de la difficulté à dormir. Le chien les calme, et les mauvais rêves diminuent.
«Les enfants dorment mieux et donc les parents dorment mieux, fait valoir le psychologue. Certaines mères sont complètement épuisées, d’autres ne sortent plus de chez elles.»
Et parfois, des enfants qui ne parlaient pas du tout se mettent à le faire au contact de l’animal, pour l’apprivoiser.
L’autisme est caractérisé par des troubles persistants au niveau de la communication et de l’interaction sociale et se manifeste parfois par des comportements restreints ou répétitifs, d’intensité variable.
«Mais le chien n’est pas une panacée, ce n’est pas un remède miracle», prévient M. Champagne, notant que certains enfants n’ont pas de réaction particulière en présence d’un chien. Les bêtes ont toutefois changé la vie de bien des familles.
«Moi je trouve ça extraordinaire, ne serait-ce que pour travailler l’anxiété, juste de pouvoir apaiser l’enfant», commente Karine Martel, une orthopédagogue dont la spécialité est de travailler avec les enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme.
Dans sa clinique Giraf à Longueuil, qui offre divers services aux familles, l’orthopédagogue a vu passer des petits aux prises avec des difficultés et a constaté des changements après l’arrivée des bêtes dans la vie de certains d’entre eux.
Jules, âgé de 15 ans, est l’un de ses élèves et il vient aux séances avec sa chienne Chaffee. «Il n’aimait pas quand les gens étaient trop proches de lui ou le touchaient. Je ne pouvais pas mettre mon bras autour du dossier de sa chaise quand on travaillait ensemble. Depuis qu’il a le chien, il accepte plus la présence des autres proche de lui», dit-elle.
Mme Martel explique aussi que les jeunes vont dans certains cas à l’école avec leur animal. Cela leur permet de socialiser avec les autres enfants, qui, curieux, viennent voir leur petit propriétaire à la récréation et bavardent avec eux, dit-elle.
La mère de Jules, l’écrivaine Valérie Banville, le décrit comme un jeune homme très charmant et de bonne humeur. Plus jeune, il faisait des crises, avait des difficultés de langage, tolérait difficilement le bruit, et a aussi vécu une phase de frustration, surtout quand il a commencé l’école: il allait se cacher dans les toilettes à la maternelle. Maintenant, les progrès sont tangibles, dit-elle, mais il n’a par contre pas vraiment de copain.
«C’est triste de voir un enfant qui n’a pas d’ami», souligne-t-elle doucement.
La plus grosse différence depuis l’arrivée de Chaffee? «Il est devenu vraiment plus joyeux, comme s’il trouvait un ami qui l’attendait après l’école», rapporte Mme Banville.
Mais aussi, «ça le rassure, le calme et diminue le stress», explique sa mère. Avant, il ne voulait même pas s’asseoir sur la chaise du dentiste, donne-t-elle en exemple.
Et puis, comme c’est Jules qui s’occupe du chien et le nourrit, «cela lui fait une responsabilité et ça le valorise. Et ça le fait se sentir spécial», ajoute-t-elle.
Chaffee, une labrador blonde, facilite les sorties en famille, au restaurant ou ailleurs, dit Mme Banville. «C’est comme si elle est la cheerleader.»
Les parents ont la garde partagée de l’adolescent. Il va de chez un à l’autre, avec Chaffee: «Le chien offre une stabilité, dans les deux endroits», ce qui est un plus pour ces enfants qui ont besoin de routine et de constance.
Mais tout n’est pas facile pour les parents. La formation du chien prend du temps et représente un grand engagement pour les familles. La fondation Mira les entraîne mais un parent doit passer au moins une semaine, 24 heures sur 24, à la «Schola Mira». Et après, le chien ne peut être laissé seul: si l’enfant ne peut l’amener à l’école, par exemple, il se retrouvera dans le bureau de papa ou de maman le jour!
Sans Chaffee, «quelque chose aurait manqué», dit spontanément la mère de Jules. Elle admet toutefois ne pouvoir départager à quoi le progrès de son fils est dû, entre le travail des parents, des spécialistes, les efforts de Jules lui-même et la présence réconfortante du chien.
Le programme pour les enfants autistes, qui existe depuis 2003, est encore méconnu malgré les efforts. Et des commerçants refusent l’accès aux familles avec le chien — pourtant bien identifié — car ils ne comprennent pas son rôle, ayant l’habitude de faire des exceptions pour les non-voyants uniquement.
Méconnu auprès de la population, le programme ne l’est pas auprès des parents: il y a une liste d’attente d’environ 18 mois.
Selon M. Champagne, le nombre de cas d’autisme a monté en flèche ces dernières années. «Une catastrophe, dit-il. Du jamais vu.»
Et il a ainsi deux fois plus de demandes que la capacité de Mira à former et attribuer des chiens. «On devrait pouvoir diminuer les délais», ajoute M. Champagne, confiant, précisant que le nombre de chiens donnés à de jeunes autistes a déjà doublé, n’étant que de 50 il y a quelques années.
TSA.
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Re: Médiation Animale
Il ressemble beaucoup à mon chien !Lilette a écrit :Un article de l'an dernier, mais pas mal je trouve :
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014 ... ses-lodeur
Le chien qui détecte les enfants angoissés… à l'odeur
Le dressage d'un chien à la détection des enfants stressés demande une année.
Pour prévenir les crises d'angoisse d'enfants autistes, une école américaine spécialisée a engagé un chien ayant subi un dressage spécial.
On connaissait le chien d'aveugle, le chien assistant pour personnes handicapées, le chien psy pour enfants malades ou pour retraités, le chien détecteur de cancer, voilà le spécialiste du stress! L'école Calais de Whippany dans le New Jersey aux États-Unis travaille en effet depuis un an et demi avec un chien exercé à reconnaître l'odeur d'une hormone du stress, le cortisol, libérée par le cerveau et qui se retrouve dans l'haleine. Une mission assurée par Cali, un Rhodesian ridgeback au poil ras et à l'air sympathique.
Chaque jour, il accueille les 85 enfants de l'école habitués à sa présence et les sent à distance au moment où ils entrent dans l'établissement. Un objectif à cela: savoir s'ils sont stressés, angoissés ou encore nerveux. Il faut dire que l'école Calais n'est pas une école comme les autres. Elle encadre des enfants hyperactifs, présentant des troubles de l'attention, de l'apprentissage ou d'autres problèmes psychiques d'ordre émotionnel ou comportemental comme l'autisme. «Certains enfants ont un comportement agressif et violent, sont difficiles à contrôler. Le fait de détecter une angoisse particulière le matin et d'apaiser l'élève permet de passer ensuite une journée normale. Autrement, il peut perturber tout le déroulement de la classe», explique Janice Wolfe, directrice du centre Merlin's kids où Cali a été dressé.
Un odorat inouï
Elle a elle-même participé à la formation de ce détective du stress comme à celle de bien d'autres chiens destinés à d'autres fonctions ; dépistage du cancer ou du diabète par l'odeur, accompagnement de personnes handicapées ou encore d'enfants présentant des problèmes psychiques. Elle ne dévoile rien de ses méthodes mais se vante de proposer des animaux aux compétences exceptionnelles. «Les chiens apprennent à reconnaître des odeurs avec une fiabilité extrême grâce à leurs qualités olfactives inouïes. Cali peut par exemple identifier une personne stressée à travers une pièce, voire même à travers l'école, un peu comme quand vous repérez à distance une personne qui vient de fumer, illustre-t-elle. Et quand il signale un enfant en le regardant et en pointant sa truffe vers lui, vous pouvez être sur à 100 % qu'il a détecté un taux anormal de cortisol. Cela ne fait absolument aucun doute».
Ce petit exploit demande environ un an d'entraînement, le temps d'éduquer le chien à l'odeur spécifique, de lui apprendre à réagir de façon adaptée et de permettre à son dresseur de le comprendre et le connaître.
Six crises évitées par jour
Les services de Cali permettent ainsi de détecter plusieurs enfants par jour qui n'arrivent pas sereins en classe. Quand c'est le cas, la personne qui accompagne quotidiennement Cali et a participé à son dressage, Casey Butler, s'entretient en privé avec l'enfant en présence du chien pour discuter et le rassurer. Casey Butler est spécialiste en thérapie animalière mais également professeur d'école. «C'est simple, avant Cali, les enseignants affrontaient plusieurs crises par jour qui pouvaient durer deux trois heures. Un mois après son arrivée, le rythme est passé à deux ou trois crises par semaine, qui durent plutôt un quart d'heure», détaille Janice Wolfe.
«Les résultats ont dépassé nos espérances, avec en moyenne six crises évitées par jour», confirme David Leitner, le directeur de l'école. D'autant que les compétences de Cali ne s'arrêtent pas là. «Ce chien est utilisé à temps plein dans un programme de thérapie animalière plus global, pour aider les enfants à s'exprimer, à faire certaines tâches, pour les inciter à lire, les socialiser, les motiver ou encore, réduire l'anxiété», décrit David Leitner.
Les atouts de cet accompagnement canin ont incité l'école à «embaucher» un second chien dont la formation vient de s'achever à Merlin's kids. Cleo, un beagle, vient de rejoindre l'équipe d'encadrement pour apporter cette fois des compétences d'orthophoniste et d'ergothérapeute. Il devra aider les enfants à effectuer des gestes précis et à progresser en lecture. À ce rythme là, ce sont les professeurs qui ont du souci à se faire pour leur place…
surtout quand il était jeune
maintenant adulte il a physiquement un peu changé.. comme tout un chacun !
Depuis que je l'ai j'ai dans l'ensemble délaissé les crises d'angoisse / gros blocages divers.
Après tout n'est pas rose / facile / idyllique non plus.
L'acceptation permanente / le non jugement apportent bcp.
Là il est bien calme.. il a réussi à sortir un chevreuil tout à l'heure (je n'en avais jamais vu ici en 10 ans et normalement ils ne sont pas répertoriés ici -mais pas trop trop loin non plus) lors d'une balade forêt. J'en ai été sur le cul au sens 1er quand l'animal déboula et passa juste devant moi.. bref il met de la vie aussi
diagnostiqué asperger en 2015, à 38 ans
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Re: Médiation Animale
Bon je sais, cela se déroule en prison, mais c'est quand même intéressant je pense :
Prison : se réinsérer grâce à la médiation animale
http://www.justice.gouv.fr/prison-et-re ... 28323.html
Atelier éducation canine avec l’association handi’chiens
Depuis 2013, le centre pénitentiaire d’Alençon-Condé sur-Sarthe collabore avec l’association handichiens. Objectif : faire participer des personnes détenues à l’éducation de chiens pour les personnes handicapées pendant 6 mois grâce au soutien financier de la Fondation de France et la Fondation Adrienne et Pierre Sommer.
Sophie Lasne travaille pour handi’chiens depuis 1992. Convaincue du bienfait des animaux sur les êtres humains, elle intervient au centre pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe en tant que médiatrice animale.
Comment se déroule l’activité en détention ?
"Les séances de médiation animale se déroulent de septembre à juin dans une salle de l’unité sanitaire du centre pénitentiaire. Dès leur arrivée en détention, les chiens favorisent la communication et leur présence dans l’unité suscite de la curiosité et des échanges avec les professionnels de la santé, les surveillants et entre les personnes détenues.
Deux groupes de 4 personnes détenues, sélectionnées sur critères (comportement, activité dans leur Sophie Lasne /crédit photo : FondationdeFrance/T.Salvaparcours de réinsertion, gestion des émotions), apprennent à s’occuper de 4 labradors. Ces chiens entament leur dernier cycle d’éducation au centre Handi’chiens d’Alençon pour devenir des chiens d’assistance auprès de personnes en situation d’handicap.
Lors de ces séances, les personnes détenues participent à différentes activités avec leur chien. Par exemple, le toilettage permet d’établir un lien et favorise le contact avec l’animal. Je leur transmets également des notions de psychologie et d’éducation canine (travail sur les commandes, sur les intonations, observation du chien).
Les personnes détenues prennent conscience de leur responsabilité durant l’activité : devenir maitre d’un chien implique d’apprendre à le connaître, d’en être responsable, de s’en occuper et surtout d’assurer son bien-être. Je les sensibilise également sur le handicap qui est la raison d’être de notre association".
Quel est l’effet sur les personnes détenues ?
"De nombreux bienfaits ! L’activité offre une parenthèse dans leur détention. Chaque semaine, elles sont présentes et ne ratent aucune séance.
Beaucoup de participants ont connu la violence dans leurs parcours de vie. La présence d’un chien les apaise car elle agit comme un médiateur : les chiens ne jugent pas et ils donnent de l’affection sans rien attendre en retour. A leur contact, les personnes détenues se sentent utiles, valorisées et se découvrent Activité de toilettage crédit photo FondationdeFrance/T.Salvasous un autre jour.
Auparavant certains participants avaient des chiens mais n’avaient aucune notion d’éducation. Avec cette activité, ils prennent conscience de l’importance d’éduquer un animal avec de la douceur, de l’amour et du respect.
Participer à l’éducation de ces chiens lors des séances de médiation animale aide à leur parcours de réinsertion. Il s’agit surtout d’une activité valorisante : les personnes détenues ont toutes envie de bien faire pour pouvoir aider une personne handicapée.
Quels sont vos projets pour cette activité ?
"Je souhaite continuer cette activité en détention que je mène également au centre pénitentiaire pour crédit photo :FondationdeFrance/T.Salvafemmes de Rennes. L’activité est d’ailleurs reconduite et dès la rentrée 2015 de nouvelles personnes détenues pourront en bénéficier et profiter de la présence des chiens.
J’aimerais également aller plus loin en permettant au chien de séjourner avec une personne détenue endétention pour sa pré-éducation avant d’être confié á un centre d’éducation et ensuite remis à une personne en situation de handicap.
Je pense qu’il serait également intéressant de proposer une telle activité avec un public de mineurs. Le chien aurait alors toute sa place avec des jeunes détenus souffrant souvent de carences affectives".
Cette activité leur donne une meilleure estime de soi et leur permet de redonner un sens à leur vie avec des perspectives d’avenir. Certains souhaitent prendre un chien à leur sortie et mettre en application ce qu’elles ont appris".
>> Découvrir L'association HandiChiens , la La fondation de France et la Fondation Adrienne & Pierre Sommer.
>> Pour voir les partenaires associatifs de l’administration pénitentiaire, cliquez ici.
>> Lire aussi les articles sur L'Equithérapie en milieu carcéral et la médiation animale en détention.
Prison : se réinsérer grâce à la médiation animale
http://www.justice.gouv.fr/prison-et-re ... 28323.html
Atelier éducation canine avec l’association handi’chiens
Depuis 2013, le centre pénitentiaire d’Alençon-Condé sur-Sarthe collabore avec l’association handichiens. Objectif : faire participer des personnes détenues à l’éducation de chiens pour les personnes handicapées pendant 6 mois grâce au soutien financier de la Fondation de France et la Fondation Adrienne et Pierre Sommer.
Sophie Lasne travaille pour handi’chiens depuis 1992. Convaincue du bienfait des animaux sur les êtres humains, elle intervient au centre pénitentiaire d’Alençon-Condé-sur-Sarthe en tant que médiatrice animale.
Comment se déroule l’activité en détention ?
"Les séances de médiation animale se déroulent de septembre à juin dans une salle de l’unité sanitaire du centre pénitentiaire. Dès leur arrivée en détention, les chiens favorisent la communication et leur présence dans l’unité suscite de la curiosité et des échanges avec les professionnels de la santé, les surveillants et entre les personnes détenues.
Deux groupes de 4 personnes détenues, sélectionnées sur critères (comportement, activité dans leur Sophie Lasne /crédit photo : FondationdeFrance/T.Salvaparcours de réinsertion, gestion des émotions), apprennent à s’occuper de 4 labradors. Ces chiens entament leur dernier cycle d’éducation au centre Handi’chiens d’Alençon pour devenir des chiens d’assistance auprès de personnes en situation d’handicap.
Lors de ces séances, les personnes détenues participent à différentes activités avec leur chien. Par exemple, le toilettage permet d’établir un lien et favorise le contact avec l’animal. Je leur transmets également des notions de psychologie et d’éducation canine (travail sur les commandes, sur les intonations, observation du chien).
Les personnes détenues prennent conscience de leur responsabilité durant l’activité : devenir maitre d’un chien implique d’apprendre à le connaître, d’en être responsable, de s’en occuper et surtout d’assurer son bien-être. Je les sensibilise également sur le handicap qui est la raison d’être de notre association".
Quel est l’effet sur les personnes détenues ?
"De nombreux bienfaits ! L’activité offre une parenthèse dans leur détention. Chaque semaine, elles sont présentes et ne ratent aucune séance.
Beaucoup de participants ont connu la violence dans leurs parcours de vie. La présence d’un chien les apaise car elle agit comme un médiateur : les chiens ne jugent pas et ils donnent de l’affection sans rien attendre en retour. A leur contact, les personnes détenues se sentent utiles, valorisées et se découvrent Activité de toilettage crédit photo FondationdeFrance/T.Salvasous un autre jour.
Auparavant certains participants avaient des chiens mais n’avaient aucune notion d’éducation. Avec cette activité, ils prennent conscience de l’importance d’éduquer un animal avec de la douceur, de l’amour et du respect.
Participer à l’éducation de ces chiens lors des séances de médiation animale aide à leur parcours de réinsertion. Il s’agit surtout d’une activité valorisante : les personnes détenues ont toutes envie de bien faire pour pouvoir aider une personne handicapée.
Quels sont vos projets pour cette activité ?
"Je souhaite continuer cette activité en détention que je mène également au centre pénitentiaire pour crédit photo :FondationdeFrance/T.Salvafemmes de Rennes. L’activité est d’ailleurs reconduite et dès la rentrée 2015 de nouvelles personnes détenues pourront en bénéficier et profiter de la présence des chiens.
J’aimerais également aller plus loin en permettant au chien de séjourner avec une personne détenue endétention pour sa pré-éducation avant d’être confié á un centre d’éducation et ensuite remis à une personne en situation de handicap.
Je pense qu’il serait également intéressant de proposer une telle activité avec un public de mineurs. Le chien aurait alors toute sa place avec des jeunes détenus souffrant souvent de carences affectives".
Cette activité leur donne une meilleure estime de soi et leur permet de redonner un sens à leur vie avec des perspectives d’avenir. Certains souhaitent prendre un chien à leur sortie et mettre en application ce qu’elles ont appris".
>> Découvrir L'association HandiChiens , la La fondation de France et la Fondation Adrienne & Pierre Sommer.
>> Pour voir les partenaires associatifs de l’administration pénitentiaire, cliquez ici.
>> Lire aussi les articles sur L'Equithérapie en milieu carcéral et la médiation animale en détention.
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Re: Médiation Animale
Le cheval, l'ami des enfants autistes
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09 ... istes.html
Les cinq jeunes enfants et leur monture./Photo DDM.
A deux pas de la forêt de Bouconne, le Blagnac Constellation Equitation accueille depuis un an cinq jeunes de l'association Sésame 31 qui vient en aide aux enfants autistes.
Clément, Lubin, Mattéo, Mickaël et Olivier-Charles arrivent les dimanches, accompagnés de leurs parents et le bilan semble positif. Romain et Marion, les moniteurs en charge de ces jeunes se sont fortement impliqués dans cette prise en charge. Cette activité poursuit des objectifs bien au-delà de la simple pratique sportive. Les jeunes sont amenés à se responsabiliser, à acquérir de l'autonomie comme n'importe quel enfant, mais également à reconnaître et gérer ses émotions et celles du cheval. La communication non verbale avec l'animal leur offre un réel échange, et les jeunes cavaliers travaillent leur équilibre et bénéficient de stimulations neuronales quand ils se déplacent au pas ou au trot.
«C'est vraiment une grande satisfaction, nous avons assisté à une grosse progression des enfants. Maintenant, un véritable lien s'est créé entre ces jeunes autistes et les poneys. Leur attitude a changé au fil de l'année et maintenant, quand ils arrivent au centre équestre ils préparent leur monture en autonomie. Ils ont également fait d'énormes progrès dans la maîtrise du poney, ils savent diriger, s'arrêter et même trotter sans les mains», se réjouit Romain. Le Blagnac Constellation Equitation voudrait développer la prise en charge du handicap, et pas seulement de l'autisme. «Nous accueillons déjà des pathologies plus ou moins lourdes en cours individuel. Nous voudrions mettre en avant les bienfaits que peut apporter la pratique de l'équitation de par le rapport à l'animal notamment. Il faut que les gens sachent que la pratique de l'équitation dans certain cas de handicap est non seulement possible, mais aussi bénéfique. Les parents de nos cinq jeunes autistes sont eux-mêmes surpris de l'autonomie acquise par leurs enfants», explique à son tour Kirsten Voss, la présidente du centre équestre.
N. G
http://www.ladepeche.fr/article/2015/09 ... istes.html
Les cinq jeunes enfants et leur monture./Photo DDM.
A deux pas de la forêt de Bouconne, le Blagnac Constellation Equitation accueille depuis un an cinq jeunes de l'association Sésame 31 qui vient en aide aux enfants autistes.
Clément, Lubin, Mattéo, Mickaël et Olivier-Charles arrivent les dimanches, accompagnés de leurs parents et le bilan semble positif. Romain et Marion, les moniteurs en charge de ces jeunes se sont fortement impliqués dans cette prise en charge. Cette activité poursuit des objectifs bien au-delà de la simple pratique sportive. Les jeunes sont amenés à se responsabiliser, à acquérir de l'autonomie comme n'importe quel enfant, mais également à reconnaître et gérer ses émotions et celles du cheval. La communication non verbale avec l'animal leur offre un réel échange, et les jeunes cavaliers travaillent leur équilibre et bénéficient de stimulations neuronales quand ils se déplacent au pas ou au trot.
«C'est vraiment une grande satisfaction, nous avons assisté à une grosse progression des enfants. Maintenant, un véritable lien s'est créé entre ces jeunes autistes et les poneys. Leur attitude a changé au fil de l'année et maintenant, quand ils arrivent au centre équestre ils préparent leur monture en autonomie. Ils ont également fait d'énormes progrès dans la maîtrise du poney, ils savent diriger, s'arrêter et même trotter sans les mains», se réjouit Romain. Le Blagnac Constellation Equitation voudrait développer la prise en charge du handicap, et pas seulement de l'autisme. «Nous accueillons déjà des pathologies plus ou moins lourdes en cours individuel. Nous voudrions mettre en avant les bienfaits que peut apporter la pratique de l'équitation de par le rapport à l'animal notamment. Il faut que les gens sachent que la pratique de l'équitation dans certain cas de handicap est non seulement possible, mais aussi bénéfique. Les parents de nos cinq jeunes autistes sont eux-mêmes surpris de l'autonomie acquise par leurs enfants», explique à son tour Kirsten Voss, la présidente du centre équestre.
N. G
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Re: Médiation Animale
Pas de la médiation animale, certes, mais comme quoi, les animaux nous sont bénéfiques
Un refuge pour chats et chiens lance « Who needs Who? », une campagne qui touche juste.
http://www.madmoizelle.com/campagne-ref ... ign=buffer
Battersea Dogs & Cats Home, un grand refuge pour animaux, lance une campagne de sensibilisation pour rappeler qu’adopter un chat ou un chien peut changer la vie.
Battersea Dogs & Cats Home est une institution parmi les refuges pour chats et chiens. Basée à Londres, cette association oeuvre depuis des années à trouver de nouvelles familles aux animaux abandonnés. Mais pas n’importe quelle famille, attention : le but est de faire en sorte que l’animal trouve le(s) bipède(s) de sa vie, et réciproquement !
C’est d’ailleurs tout le propos de leur nouvelle campagne pour l’adoption, Who needs Who? (Qui a besoin de qui ?), un joli spot qui a le don de faire pleurer et sourire bêtement à la fois. Ou de l’importance d’avoir un chat ou un chien dans sa vie…
La vidéo a été réalisée par Frankie Caradonna, qui est pour ce faire parti à la rencontre de familles ayant adopté un petit animal de l’association. Chaque personne raconte en quoi leur chat ou leur chien l’a aidée à surmonter des moments difficiles ou la solitude, au moins autant qu’elle l’a sorti de l’abandon.
Et je sais pas vous, mais moi j’ai hâte de retrouver mes chats.
Un refuge pour chats et chiens lance « Who needs Who? », une campagne qui touche juste.
http://www.madmoizelle.com/campagne-ref ... ign=buffer
Battersea Dogs & Cats Home, un grand refuge pour animaux, lance une campagne de sensibilisation pour rappeler qu’adopter un chat ou un chien peut changer la vie.
Battersea Dogs & Cats Home est une institution parmi les refuges pour chats et chiens. Basée à Londres, cette association oeuvre depuis des années à trouver de nouvelles familles aux animaux abandonnés. Mais pas n’importe quelle famille, attention : le but est de faire en sorte que l’animal trouve le(s) bipède(s) de sa vie, et réciproquement !
C’est d’ailleurs tout le propos de leur nouvelle campagne pour l’adoption, Who needs Who? (Qui a besoin de qui ?), un joli spot qui a le don de faire pleurer et sourire bêtement à la fois. Ou de l’importance d’avoir un chat ou un chien dans sa vie…
La vidéo a été réalisée par Frankie Caradonna, qui est pour ce faire parti à la rencontre de familles ayant adopté un petit animal de l’association. Chaque personne raconte en quoi leur chat ou leur chien l’a aidée à surmonter des moments difficiles ou la solitude, au moins autant qu’elle l’a sorti de l’abandon.
Et je sais pas vous, mais moi j’ai hâte de retrouver mes chats.
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Re: Médiation Animale
Avoir un ami en cas de crise.
Tout l’intérêt de mon poilu résumé en une vidéo !
Tout l’intérêt de mon poilu résumé en une vidéo !
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