2 questions aux aspi:l attachement
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Je suis plutôt désorientée par les réponses.
Est-ce une constante chez les aspies de ne jamais se sentir affectivement attaché à quelqu'un ?
Pour ma part, je suis très attachée, depuis des années, à mon ex-compagnon, avec qui j'ai gardé des liens d'amitié très fort, au point de me sentir incapable de continuer à vivre si lui venait à disparaître.
J'ai toujours été très attachée aux animaux aussi, aux miens comme à ceux de la famille (lors des séparations, ils me manquaient bien plus que mes parents par exemple).
Est-ce une constante chez les aspies de ne jamais se sentir affectivement attaché à quelqu'un ?
Pour ma part, je suis très attachée, depuis des années, à mon ex-compagnon, avec qui j'ai gardé des liens d'amitié très fort, au point de me sentir incapable de continuer à vivre si lui venait à disparaître.
J'ai toujours été très attachée aux animaux aussi, aux miens comme à ceux de la famille (lors des séparations, ils me manquaient bien plus que mes parents par exemple).
Lilas - TSA (AHN - Centre Expert - 2015)
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Non. Et inversement, je pense que c'est le cas chez certains NT.Lilas a écrit :Est-ce une constante chez les aspies de ne jamais se sentir affectivement attaché à quelqu'un ?
Certains propos du post de rebecca (en réponse à Mars) me paraissent particulièrement manichéens.
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Cendrier soucoupe volante
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
j ai rien compris,Certains propos du post de rebecca (en réponse à Mars) me paraissent particulièrement manichéens.
--
Cendrier soucoupe volante
tu peux le dire avec d autres mots?
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Spoiler : :
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Avis trop tranchés, trop "noirs ou blancs".rebecca a écrit :j ai rien compris,Certains propos du post de rebecca (en réponse à Mars) me paraissent particulièrement manichéens
tu peux le dire avec d autres mots?
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
oui en general chez un aspi tout est extreme
donc noir ou blanc
mais ce n est que mon avis, pour l instant;
lorsque j en aurai connu de tres tres tres nombreux je changerai peut etre d avis
ou lorsqu un seul me decevera par son comportement , autant que tout les nt m ont toujours decu,
je changerai la aussi d avis
pour l instant c est ce que je pense
evidemment il y a toujours des exceptions,partout
mais globalement c est ce qui me vient
autant que je peux dire que tous les nt sont hippocrites , menteurs, et insensibles
là aussi vous allez dire qu il y a des exceptions...
moi je n en ai pas encore vu
on en apprend tous les jours...
j attend toujours...
donc noir ou blanc
mais ce n est que mon avis, pour l instant;
lorsque j en aurai connu de tres tres tres nombreux je changerai peut etre d avis
ou lorsqu un seul me decevera par son comportement , autant que tout les nt m ont toujours decu,
je changerai la aussi d avis
pour l instant c est ce que je pense
evidemment il y a toujours des exceptions,partout
mais globalement c est ce qui me vient
autant que je peux dire que tous les nt sont hippocrites , menteurs, et insensibles
là aussi vous allez dire qu il y a des exceptions...
moi je n en ai pas encore vu
on en apprend tous les jours...
j attend toujours...
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Très bizarrement, avant mon diagnostic "tardif", c'était un leitmotiv qui revenait souvent, le "je ne me sens pas lié du tout aux gens". Moins depuis, du moins exprimé comme tel.
Je crois que quand j'étais petit et même plus ou moins jusqu'à la vingtaine, j'avais un côté "je perçois les gens de façon indifférenciée" Encore maintenant, répondre à la question "tu l'aimes bien?" ou même répondre au "mais tu es quand même content de me voir?..." reste compliqué (déjà, je pense qu'il faut marquer certaines choses pour arriver à cette question de façon systématique - avant la vingtaine c'était le connu "mais tu ne t'intéresses pas aux gens"). Et fondamentalement, j'ai un instinct à considérer les gens/en croiser comme des dérangements dont j'essaie de me dérober. Et je suis assez d'accord avec la remarque, loin des yeux, loin du coeur. J'ai beaucoup de mal à penser/me sentir lié à des gens que je croise pas.
Pour ce qui est des parents, c'est aussi un peu compliqué. Le lien qu'on a avec les gens tient aussi à la place qui prennent dans nos vies, aussi, non, de toutes façons...
Du coup, je suppose que les gens avec qui je maintiens le contact depuis plusieurs années, avec qui je suis capable de maintenir une conversation, je les apprécie plus. Ce sont tous des restes de ma vie étudiante, ou j'ai fait pas mal d'efforts sociaux (enfin, genre, un an de ma vie étudiante).
Je remarque aussi que les gens avec qui je me suis senti le plus lié étaient aussi pas loin du syndrome. Une des personnes que j'ai le moins de mal à qualifier d'ami est d'ailleurs en train de faire des démarches diagnostique.
Mais j'avoue que j'ai eu tendance à penser le monde en tant que "gens qui me tolèrent" / "que je tolère" / "auquel je préfère échapper" / "avec qui c'est possible de discuter" plus qu'en terme de lien affectif. Je crois que le concept m'échappe en fait fondamentalement encore. Je comprends pas trop pourquoi on peut avoir un lien affectif pour moi, ou chercher à en avoir (ça m'étonne, m'intrigue à chaque fois). Et, je perçois encore bof quand j'ennuie quelqu'un ou l'intéresse, quand je l'agace ou pas et encore moins pourquoi... Je passe plus de temps à m'interroger sur les gens qu'à me sentir lié à eux, ce qui suppose un truc "stable".
Je crois que quand j'étais petit et même plus ou moins jusqu'à la vingtaine, j'avais un côté "je perçois les gens de façon indifférenciée" Encore maintenant, répondre à la question "tu l'aimes bien?" ou même répondre au "mais tu es quand même content de me voir?..." reste compliqué (déjà, je pense qu'il faut marquer certaines choses pour arriver à cette question de façon systématique - avant la vingtaine c'était le connu "mais tu ne t'intéresses pas aux gens"). Et fondamentalement, j'ai un instinct à considérer les gens/en croiser comme des dérangements dont j'essaie de me dérober. Et je suis assez d'accord avec la remarque, loin des yeux, loin du coeur. J'ai beaucoup de mal à penser/me sentir lié à des gens que je croise pas.
Pour ce qui est des parents, c'est aussi un peu compliqué. Le lien qu'on a avec les gens tient aussi à la place qui prennent dans nos vies, aussi, non, de toutes façons...
Du coup, je suppose que les gens avec qui je maintiens le contact depuis plusieurs années, avec qui je suis capable de maintenir une conversation, je les apprécie plus. Ce sont tous des restes de ma vie étudiante, ou j'ai fait pas mal d'efforts sociaux (enfin, genre, un an de ma vie étudiante).
Je remarque aussi que les gens avec qui je me suis senti le plus lié étaient aussi pas loin du syndrome. Une des personnes que j'ai le moins de mal à qualifier d'ami est d'ailleurs en train de faire des démarches diagnostique.
Mais j'avoue que j'ai eu tendance à penser le monde en tant que "gens qui me tolèrent" / "que je tolère" / "auquel je préfère échapper" / "avec qui c'est possible de discuter" plus qu'en terme de lien affectif. Je crois que le concept m'échappe en fait fondamentalement encore. Je comprends pas trop pourquoi on peut avoir un lien affectif pour moi, ou chercher à en avoir (ça m'étonne, m'intrigue à chaque fois). Et, je perçois encore bof quand j'ennuie quelqu'un ou l'intéresse, quand je l'agace ou pas et encore moins pourquoi... Je passe plus de temps à m'interroger sur les gens qu'à me sentir lié à eux, ce qui suppose un truc "stable".
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Mars, c'est normal d'être fier de ses enfants pour ce qu'ils sont. Même s'ils sont NT
Et puis tu as raison, le principal, c'est qu'ils soient heureux.
(Sinon je ne m'attache pas aux gens comme je devrais : trop, puis pas assez : puisque la relation fusionnelle n'est pas possible, je laisse tomber.
J'ai même éprouvé de la joie le jour d'un enterrement, parce que c'était la fin de 6 mois de souffrance atroces pour cette personne, je vous raconte pas les regards de ceux qui se forçaient à être tristes)
Et puis tu as raison, le principal, c'est qu'ils soient heureux.
(Sinon je ne m'attache pas aux gens comme je devrais : trop, puis pas assez : puisque la relation fusionnelle n'est pas possible, je laisse tomber.
J'ai même éprouvé de la joie le jour d'un enterrement, parce que c'était la fin de 6 mois de souffrance atroces pour cette personne, je vous raconte pas les regards de ceux qui se forçaient à être tristes)
NB : je ne m'appelle pas Guillaume pour de vrai, c'est un pseudo.
Diag : AHN & HQI hétérogène + "difficultés attentionnelles".
Père de F, AHN et de G, atypique mais pas aspie.
Diag : AHN & HQI hétérogène + "difficultés attentionnelles".
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
/Non diag/
Perso, j'ai eu les deux phases complétement opposées dans ma vie:
- Une phase où effectivement, je n'avais d'attachement pour personne. Je qualifie cette période de ma vie comme étant ma "période robot" (car en plus de cela j'étais totalement investie dans mes intérêts restreint, surtout les dernières années où mes choix d'étude ont été fait en correspondance avec "le grand interet restreint de ma vie" - auquel clairement, par contre, j'étais très attachée ^^). Cette phase à duré jusqu'à environ 23-24 ans. Quand mon grand père paternel est décédé (j'avais 15 ans), je ne comprenais pas pourquoi les gens pleuraient, et j'ai demandé à ma cousine: "en fait, les gens ils pleurent parce que ça leur fait penser qu'un jour ils vont mourrir aussi?" (ce à quoi elle m'a répondu: "non moi je suis triste parce qu'on va plus le revoir!"... aujourd'hui ça me parait fou à quel point ça m'était étranger).
- Une phase où je me suis reconnectée avec mes émotions. La transition à été extremement rude et douloureuse, car je n'avais aucune idée de comment les gérer, et j'ai mis environ 2-3 ans à y parvenir (en grande partie grace à mon mari rencontré environ 2 ans après cette reconnexion, et qui m'a beaucoup aidé à stabiliser), avec des crises émotionelles très fortes. Quand on 2e grand père est décédé il y a 5 ans, j'étais visiblement pas dans le même état que le 1er, car une tante m'a dit "je comprend que tu sois aussi triste, car comme tu viens de loin et que tu as mis plus de temps à arriver, t'as pas encore encaissé" (là je me suis dit: mince il semblerait que je sois triste à un point ou il faille y chercher des explications, alors que quand même mon grand père est mort!!). Aujourd'hui, j'ai un attachement beaucoup plus fort à mes parents (je les appelais jamais, maintenant je les appelle une fois par semaine ou au pire toutes les deux semaines, et quand je me prend à me projeter le jour où ils partiront, ça me met dans le désespoir). Je suis attaché à quelques amis (je prend pas souvent des nouvelles, mais quand ils m'en donnent des bonnes je suis sincèrement contente pour eux). Et je suis démesurément attachée à ma fille (s'il lui arrivait quelque chose, je pense pas que je pourrais y survivre).
Je pense que je m'étais construit une sorte de coquille ou de carapace pour me protéger de mes émotions très forte, en fait... mais ce n'est qu'une interprétation.
Sinon matériellement, je suis très attachée à mes livres, et globalement assez attachée à mes affaires (y a 4 ans quand j'ai déménagé à l'étranger, j'ai voulu faire preuve de détachement et j'ai bazardée certaines affaires en me faisant violence... ben j'ai regretté pendant 2-3 ans d'avoir bazardé ma perforeuse qui était supère car elle avait une baguette pour perforer à la bonne hauteur.... parfois je me prend encore à chercher certaines de ces affaires et à me dire "c'est pas possible que je l'avais bazardé ça aussi!!"... bref, je regrette de l'avoir fait).
Perso, j'ai eu les deux phases complétement opposées dans ma vie:
- Une phase où effectivement, je n'avais d'attachement pour personne. Je qualifie cette période de ma vie comme étant ma "période robot" (car en plus de cela j'étais totalement investie dans mes intérêts restreint, surtout les dernières années où mes choix d'étude ont été fait en correspondance avec "le grand interet restreint de ma vie" - auquel clairement, par contre, j'étais très attachée ^^). Cette phase à duré jusqu'à environ 23-24 ans. Quand mon grand père paternel est décédé (j'avais 15 ans), je ne comprenais pas pourquoi les gens pleuraient, et j'ai demandé à ma cousine: "en fait, les gens ils pleurent parce que ça leur fait penser qu'un jour ils vont mourrir aussi?" (ce à quoi elle m'a répondu: "non moi je suis triste parce qu'on va plus le revoir!"... aujourd'hui ça me parait fou à quel point ça m'était étranger).
- Une phase où je me suis reconnectée avec mes émotions. La transition à été extremement rude et douloureuse, car je n'avais aucune idée de comment les gérer, et j'ai mis environ 2-3 ans à y parvenir (en grande partie grace à mon mari rencontré environ 2 ans après cette reconnexion, et qui m'a beaucoup aidé à stabiliser), avec des crises émotionelles très fortes. Quand on 2e grand père est décédé il y a 5 ans, j'étais visiblement pas dans le même état que le 1er, car une tante m'a dit "je comprend que tu sois aussi triste, car comme tu viens de loin et que tu as mis plus de temps à arriver, t'as pas encore encaissé" (là je me suis dit: mince il semblerait que je sois triste à un point ou il faille y chercher des explications, alors que quand même mon grand père est mort!!). Aujourd'hui, j'ai un attachement beaucoup plus fort à mes parents (je les appelais jamais, maintenant je les appelle une fois par semaine ou au pire toutes les deux semaines, et quand je me prend à me projeter le jour où ils partiront, ça me met dans le désespoir). Je suis attaché à quelques amis (je prend pas souvent des nouvelles, mais quand ils m'en donnent des bonnes je suis sincèrement contente pour eux). Et je suis démesurément attachée à ma fille (s'il lui arrivait quelque chose, je pense pas que je pourrais y survivre).
Je pense que je m'étais construit une sorte de coquille ou de carapace pour me protéger de mes émotions très forte, en fait... mais ce n'est qu'une interprétation.
Sinon matériellement, je suis très attachée à mes livres, et globalement assez attachée à mes affaires (y a 4 ans quand j'ai déménagé à l'étranger, j'ai voulu faire preuve de détachement et j'ai bazardée certaines affaires en me faisant violence... ben j'ai regretté pendant 2-3 ans d'avoir bazardé ma perforeuse qui était supère car elle avait une baguette pour perforer à la bonne hauteur.... parfois je me prend encore à chercher certaines de ces affaires et à me dire "c'est pas possible que je l'avais bazardé ça aussi!!"... bref, je regrette de l'avoir fait).
En cours de démarche pour le diag
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
je ressent tout comme toi sixelabe
escusez d avance si j en offusque certains:
pour moi soit l echange est interessant , agreable, ou constructif
soit c est l inverse
c est tout
pour moi,l affection est comme un attachement pathologique ,
comme une drogue liée simplement a l habitude,
engendrée par une hormone, comme tout desir ou attraction envers quelqu un
Elle se crée dans le cerveau quand on croit posseder un lien ou une relation
(quand on accouche aussi elle se crée)
et puis on s abitue
et ensuite on a peur que ce "lien" disparaisse
c est donc du chimique cognitif
c est pour moi de l ordre de la possession.
vu que je juge les autistes plus pur que les nt
les premiers auraient moins d "attachement "
mais plus de respect et d amour au sens universel
et non individuel et possessif
personellement je juge les actions et non les ressentis
(sinon je serai depuis longtemps une criminelle)
mère theresa ou soeur emmanuelle ne pensent pas affectif, attachement,
elle "agissent "pour aider
un père qui frappe son gamin est attaché a celui ci car il lui permet de se defouler
l attachement n a pour moi rien de louable
ps:il parait que gandhi frappait sa femme, donc...
voir toutes les actions et non que les apparentes...
et surtout se mefier des mots
surtout des mots des nt.
les sentiments sont vécu et exprimés de maniere tres differente chez les autistes
La mort de nombreux proches ne m a rien fait,depuis petite ,
et si certaines m ont effondrées je n en parlai a personne.
et chaque fois que je vois des gens en pleurer je suis certaine aussi qu ils pleure par peur de leur propre mort.
je me sent totalement chamboulée si j entend qu une inondation ou incendie a detruit la vie de centaines de personnes....
je pense que l empathie est vecu de maniere plus universelle et moins individuelle et possessive chez les aspi
elle n est surtout pas esprimée de la meme manière,ni conscientisée aussi lucidement
je pleure tres tres souvent sans savoir pourquoi
les aspi sont dans le reel et le pratique
je ne sais pas où sont les nt
je ne peux me mettre a leur place
et eux ne peuvent se mettre a notre place
escusez d avance si j en offusque certains:
pour moi soit l echange est interessant , agreable, ou constructif
soit c est l inverse
c est tout
pour moi,l affection est comme un attachement pathologique ,
comme une drogue liée simplement a l habitude,
engendrée par une hormone, comme tout desir ou attraction envers quelqu un
Elle se crée dans le cerveau quand on croit posseder un lien ou une relation
(quand on accouche aussi elle se crée)
et puis on s abitue
et ensuite on a peur que ce "lien" disparaisse
c est donc du chimique cognitif
c est pour moi de l ordre de la possession.
vu que je juge les autistes plus pur que les nt
les premiers auraient moins d "attachement "
mais plus de respect et d amour au sens universel
et non individuel et possessif
personellement je juge les actions et non les ressentis
(sinon je serai depuis longtemps une criminelle)
mère theresa ou soeur emmanuelle ne pensent pas affectif, attachement,
elle "agissent "pour aider
un père qui frappe son gamin est attaché a celui ci car il lui permet de se defouler
l attachement n a pour moi rien de louable
ps:il parait que gandhi frappait sa femme, donc...
voir toutes les actions et non que les apparentes...
et surtout se mefier des mots
surtout des mots des nt.
les sentiments sont vécu et exprimés de maniere tres differente chez les autistes
La mort de nombreux proches ne m a rien fait,depuis petite ,
et si certaines m ont effondrées je n en parlai a personne.
et chaque fois que je vois des gens en pleurer je suis certaine aussi qu ils pleure par peur de leur propre mort.
je me sent totalement chamboulée si j entend qu une inondation ou incendie a detruit la vie de centaines de personnes....
je pense que l empathie est vecu de maniere plus universelle et moins individuelle et possessive chez les aspi
elle n est surtout pas esprimée de la meme manière,ni conscientisée aussi lucidement
je pleure tres tres souvent sans savoir pourquoi
les aspi sont dans le reel et le pratique
je ne sais pas où sont les nt
je ne peux me mettre a leur place
et eux ne peuvent se mettre a notre place
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
/Non diag/
Pour ma part, c'est un peu bizarre. Je me suffit à moi même, je ne sens aucune obligation à rencontrer des gens ni besoin.
Néanmoins, j'ai grand plaisir à voir mes amies quand je les croise, de même j'aime mon compagnon. (Ps: la distinction chez moi entre amitié et amour, c'est que je deviens tactile dans le deuxième cas).
Pour ce qui est de ma famille, je ne sais pas, de l'attachementj'en ai mais je constate par les dire de ma mère que les gens ne me manques pas vu que je ne prends que très rarement (jamais ?) de nouvelles.
De même, je suis ce qu'on appelle serviable et on me le dit souvent, j'ai vraiment eu du mal à comprendre que ce n'était pas quelque chose de normal et naturel.
A côté, je suis très attaché aux animaux et aux objets, je regrette toujours quand je décide de "ranger " et donc de jeter des objets que je n'utilise plus ou qui ne fonctionne plus... Il y a dans les objets que j'aime ma radio, ma télé, ma game boy, mes livres bien entendu et mes CD s
Pour ma part, c'est un peu bizarre. Je me suffit à moi même, je ne sens aucune obligation à rencontrer des gens ni besoin.
Néanmoins, j'ai grand plaisir à voir mes amies quand je les croise, de même j'aime mon compagnon. (Ps: la distinction chez moi entre amitié et amour, c'est que je deviens tactile dans le deuxième cas).
Pour ce qui est de ma famille, je ne sais pas, de l'attachementj'en ai mais je constate par les dire de ma mère que les gens ne me manques pas vu que je ne prends que très rarement (jamais ?) de nouvelles.
De même, je suis ce qu'on appelle serviable et on me le dit souvent, j'ai vraiment eu du mal à comprendre que ce n'était pas quelque chose de normal et naturel.
A côté, je suis très attaché aux animaux et aux objets, je regrette toujours quand je décide de "ranger " et donc de jeter des objets que je n'utilise plus ou qui ne fonctionne plus... Il y a dans les objets que j'aime ma radio, ma télé, ma game boy, mes livres bien entendu et mes CD s
en attente du premier rdv, un an environ
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Je suis assez d'accord avec toi G.O.B. sur le caractère excessif des avis de Rebecca (genre "les autistes sont des anges").
N'empêche que dans ton post de 21 h 31, Rebecca, je trouve encore des éléments qui m'intéressent et nourrissent ma réflexion.
Par contre, ne mets pas tous les NT "dans le même panier" : tu as des difficultés à comprendre les codes de la majorité mais tous les NT ne les partagent pas.
La frontière entre aspie et NT n'est pas toujours très nette, la preuve, ici même, plusieurs ne sont pas aspies et trouvent une communauté de pensée.
Et aux enterrements, on peut pleurer de chagrin, dû au départ de la personne aimée, sans aucun doute.
Je reviens d'ailleurs sur le rôle de la présence des gens aux enterrements : comme plusieurs d'entre vous, je pensais que ce n'étais qu'une convention. J'ai perdu mes deux parents récemment et j'ai complètement changé d'avis : rencontrer des personnes inconnues qui viennent témoigner des moments qu'elles ont vécu avec un proche décédé c'est très riche, très réconfortant, bref, très important. Cela donne un autre relief à la personne qui est partie dont on ne connaissait pas toutes les facettes.
Enfin, moi j'ai compris la leçon et je fais très attention maintenant aux décès qui ont lieu dans mon entourage pour me manifester vis à vis de la famille.
Je suis très attentive aussi au concept d'autosuffisance, il me plaît bien. Vous l'avez beaucoup utilisé, c'est donc très fréquent. Par ailleurs, parvenir à l'autosuffisance sur beaucoup de plans est un louable objectif. Et comme l'autosuffisance ne veut pas forcément dire l'ignorance de l'autre, je m'en sens assez proche finalement.
Merci à tous ceux qui se sont exprimés sur ce sujet;
N'empêche que dans ton post de 21 h 31, Rebecca, je trouve encore des éléments qui m'intéressent et nourrissent ma réflexion.
Par contre, ne mets pas tous les NT "dans le même panier" : tu as des difficultés à comprendre les codes de la majorité mais tous les NT ne les partagent pas.
La frontière entre aspie et NT n'est pas toujours très nette, la preuve, ici même, plusieurs ne sont pas aspies et trouvent une communauté de pensée.
Et aux enterrements, on peut pleurer de chagrin, dû au départ de la personne aimée, sans aucun doute.
Je reviens d'ailleurs sur le rôle de la présence des gens aux enterrements : comme plusieurs d'entre vous, je pensais que ce n'étais qu'une convention. J'ai perdu mes deux parents récemment et j'ai complètement changé d'avis : rencontrer des personnes inconnues qui viennent témoigner des moments qu'elles ont vécu avec un proche décédé c'est très riche, très réconfortant, bref, très important. Cela donne un autre relief à la personne qui est partie dont on ne connaissait pas toutes les facettes.
Enfin, moi j'ai compris la leçon et je fais très attention maintenant aux décès qui ont lieu dans mon entourage pour me manifester vis à vis de la famille.
Je suis très attentive aussi au concept d'autosuffisance, il me plaît bien. Vous l'avez beaucoup utilisé, c'est donc très fréquent. Par ailleurs, parvenir à l'autosuffisance sur beaucoup de plans est un louable objectif. Et comme l'autosuffisance ne veut pas forcément dire l'ignorance de l'autre, je m'en sens assez proche finalement.
Merci à tous ceux qui se sont exprimés sur ce sujet;
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Je trouve complexe les décès. Je suis très peu en lien avec la famille élargie et il y a une génération qui arrive à un âge plus avancé et donc davantage de décès. Je vais rarement aux enterrements. J'éprouve des difficultés à comprendre les mécanismes autour de ce type de protocole (salons funéraires et cie). Je ne vois pas par exemple, l'intérêt de ma présence - étant donné que j'ai très peu de contacts avec la famille élargie même vivante.Mars a écrit :Je reviens d'ailleurs sur le rôle de la présence des gens aux enterrements : comme plusieurs d'entre vous, je pensais que ce n'étais qu'une convention. J'ai perdu mes deux parents récemment et j'ai complètement changé d'avis : rencontrer des personnes inconnues qui viennent témoigner des moments qu'elles ont vécu avec un proche décédé c'est très riche, très réconfortant, bref, très important. Cela donne un autre relief à la personne qui est partie dont on ne connaissait pas toutes les facettes.
Enfin, moi j'ai compris la leçon et je fais très attention maintenant aux décès qui ont lieu dans mon entourage pour me manifester vis à vis de la famille.
Mon frère est décédé de façon subite, il y a une quinzaine d'années. Il était très différent de moi, très sociable et avait un grand cercle de connaissances. Je me souviens avoir été très mal-à-l'aise de la quantité de personnes que je ne connaissais pas et qui sont venus au salon funéraire. Dès qu'il s'est mis à y avoir abondance de personnes, je me suis retirée, me suis tenue "en périphérie" et non pas où la famille proche se doit d'être habituellement (c'est-à-dire près du cercueil). La présence des autres m'a peu réconfortée. J'ai trouvé cette expérience envahissante. Il me semble que ces moments devraient être plus intime. (Ce qui m'a fait du bien au salon, avait été de revoir mon frère qui se ressemblait davantage que lorsque je l'avais vu mort à l'hôpital et de toucher ses cheveux, qui étaient très doux (pareil que lorsqu'il était vivant).
Mais bon, la plupart des événements familiaux qui impliquent des protocoles, ont été (sont) problématiques (mariages, anniversaires de mariage, réunion de famille, etc.) À titre d'exemple, à mon mariage, j'ai réussi à vexer des gens des deux familles sans comprendre pourquoi... Du coup, les trucs de famille... Ce n'est pas tellement mon truc. J'ai du mal.
Sinon, pour l'attachement, j'ai un petit cercle de gens que j'aime.
HP+SA
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Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Je crois que ce n'est pas une fatalité éternelle.rebecca a écrit :oui en general chez un aspi tout est extreme
J'ai appris à ne pas être manichéen (à me demander si je l'ai été) donc pourquoi pas vous ? J'avoue que l'apprentissage de la démarche scientifique m'y a pas mal aidé. En sciences, nous nous rendons de plus en plus compte :
- qu'il y a rarement une seule cause, mais souvent une multitude de facteurs, d'où des études multifactorielles,
- qu'il y a donc rarement (jamais ?) de corrélation parfaite (=1),
- qu'une corrélation n'est pas forcément une relation de cause à effet,
- qu'il y a rarement de limites nettes, mais souvent des continuums, surtout en sciences sociales (mais pas seulement).
Disons qu'il faut aller chercher le diable dans le détail, ou s'en faire avocat.
Beyond appearance, beyond first sight.
Extrême ? pourtant, les personnes non autistes ne sont pas avares de superlatifs, d'hyperboles (d'exagérations), de chantage (et autres faux dilemmes).
Bon, je dirais que je n'ai pas d'attachement parce que je n'ai eu de vécu commun et durable et intense avec personne (bon, j'ai pas cherché, heyn ! je ne suis pas chercheur d'émotions, je me retiens, je ne tiens pas à être submergé, heyn ! Je préfère garder la tête froide. Un bon point de l'hiver. ). Si je vivais avec une personne une relation (de quelque sorte, toujours avec nos libertés) commune, durable et intense, peut-être que je m'y attacherais, peut-être pas.
Si l'attachement est une drogue, il y a beaucoup de personnes qui se la prescrivent, mais peut-être qu'elles n'ont pas le choix si c'est le corps qui la produit lui-même.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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- Enregistré le : mardi 5 août 2014 à 23:20
Re: 2 questions aux aspi:l attachement
Je suis d accord avec toi pour les extremes
je suis aussi une scientifique et c est aussi cela
meme qui m a aussi appris a vivre de maniere equilibrée
et a tout relativiser
en fait de temps a autre je me lache sur le forum,
je me défoule en gros
car c est la premiere fois qu on m autorise a m esprimer
s(sans recevoir une beigne ou une insulte)
et en plus sur nos differences et problèmes ...
mais "c est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins"
je ne m accroche a aucune pensee, a aucunes realites...
tout existe et tout est possible
evidemment
c etait juste un cri furtif de defoulement
je suis aussi une scientifique et c est aussi cela
meme qui m a aussi appris a vivre de maniere equilibrée
et a tout relativiser
en fait de temps a autre je me lache sur le forum,
je me défoule en gros
car c est la premiere fois qu on m autorise a m esprimer
s(sans recevoir une beigne ou une insulte)
et en plus sur nos differences et problèmes ...
mais "c est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins"
je ne m accroche a aucune pensee, a aucunes realites...
tout existe et tout est possible
evidemment
c etait juste un cri furtif de defoulement
diagnostiquée autiste hpi le 2 dec 2014,après 42 ans de survie et souffrance.