Mal sehen. Wait and see. Nous verrons bien. Vamos a ver.
On pourrait croire qu'un cingle est cinglé, mais quand il s'agit de torrent, osons nous mouiller.
[Série] The Code (Arte)
-
- Intarissable
- Messages : 37322
- Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
- Localisation : CH
Re: Série The Code (Arte)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
-
- Prolifique
- Messages : 2705
- Enregistré le : jeudi 28 août 2014 à 22:53
- Localisation : Bretagne
Re: Série The Code (Arte)
J'ai regarder l'épisode 1 pour voir : Bien, malgré que je n'ai pas tout comprit.
loup autiste
-
- Modérateur
- Messages : 22562
- Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
- Localisation : Finistère
Re: [Série] The Code (Arte)
La série est rediffusée par ARTE. Début ce soir 31 décembre, à 20 H 55
Scandales en série dans une Australie cyberconnectée
LE MONDE | 31.12.2015 à 06h42 | Par Martine Delahaye
Cet excellent thriller politico-technologique a beau avoir été créé et tourné en Australie, entre Canberra et l’arrière-pays semi-désertique (l’outback), il pourrait se passer à peu près partout dans le monde. En effet, éminemment contemporaine, la trame mêle à la puissance de la Toile et des nouvelles technologies la fuite d’informations organisée par le cabinet du premier ministre pour couvrir les activités d’un laboratoire de recherche en chimie. Des activités pour le moins sulfureuses qui, lorsqu’elles seront sur le point d’être révélées, verront trafiquants internationaux et services secrets gouvernementaux se donner la main pour tuer dans l’œuf tout risque d’exposition au grand jour.
Des ramifications multiples
Pour autant, c’est par un banal accident de la route impliquant un camion du laboratoire en question que commence cette histoire aux ramifications multiples. Afin de s’assurer que la presse ne s’intéressera pas de trop près à la mort d’une adolescente aborigène, le cabinet du premier ministre décide de provoquer lui-même un mini-scandale en adressant des photos prouvant l’infidélité d’un membre du gouvernement à un journaliste en mal de scoops. En l’occurrence, Ned Banks (Dan Spielman) qui, lorsqu’il n’officie pas à Password, un journal en ligne, s’occupe de Jesse (Ashley Zukerman), son frère, un jeune homme souffrant du syndrome d’Asperger, par ailleurs geek et hackeur invétéré.
Or, parmi les photos incriminant le ministre infidèle, Ned découvre un morceau de papier sur lequel figure le nom de la bourgade (fictive) de Lindara, perdue dans l’immensité désertique. Commence alors une enquête pour laquelle il devra, contre son gré, faire appel à son frère, décrypteur informatique de haut vol, qu’il avait interdit d’Internet pour le protéger de son addiction.
Très rythmée, mais jamais dans la recherche de l’effet gratuit, filmée et mise en scène de manière remarquable, riche de personnages aux histoires singulières (sans les scènes convenues de romance ou de sexe), « The Code » plonge le spectateur dans le cynisme de la politique confrontée à des « intérêts supérieurs » et dans le monde impressionnant du numérique ; autant dans la lutte entre services secrets que dans le quotidien parfois étouffant d’une bourgade de l’outback.
Les « hacktivistes » à l’œuvre
A toutes ces qualités s’ajoutent les décors naturels de cette région, rarement vus jusqu’ici dans une série, ainsi que Canberra, la capitale australienne, qui nous change des incontournables New York ou Los Angeles. D’autant que l’équipe de Shelley Birse, la créatrice de « The Code », a été autorisée à tourner au Parlement, en dépit du fait que, dans sa série, les politiques n’ont pas toujours le beau rôle et que le pouvoir vacille face aux « hacktivistes » – entendez les activistes du Web et autres lanceurs d’alerte.
Après avoir été reconnue meilleure minisérie par l’Australian Film Institute, « The Code » a reçu le FIPA d’or 2015 du scénario lors du Festival international de Biarritz, et le Prix du meilleur acteur pour Ashley Zukerman. Le montage et les décors sont aussi largement à la hauteur de l’ambition de sa créatrice.
« The Code », créée par Shelley Birse, réalisée par Shawn Seet. Avec Dan Spielman, Ashley Zukerman, Adele Perovic, Aden Young (Austr., 2014, 6 x 55 min).
http://www.lemonde.fr/televisions-radio ... 55027.html
http://www.arte.tv/guide/fr/052736-001/the-code-1-6
Scandales en série dans une Australie cyberconnectée
LE MONDE | 31.12.2015 à 06h42 | Par Martine Delahaye
Cet excellent thriller politico-technologique a beau avoir été créé et tourné en Australie, entre Canberra et l’arrière-pays semi-désertique (l’outback), il pourrait se passer à peu près partout dans le monde. En effet, éminemment contemporaine, la trame mêle à la puissance de la Toile et des nouvelles technologies la fuite d’informations organisée par le cabinet du premier ministre pour couvrir les activités d’un laboratoire de recherche en chimie. Des activités pour le moins sulfureuses qui, lorsqu’elles seront sur le point d’être révélées, verront trafiquants internationaux et services secrets gouvernementaux se donner la main pour tuer dans l’œuf tout risque d’exposition au grand jour.
Des ramifications multiples
Pour autant, c’est par un banal accident de la route impliquant un camion du laboratoire en question que commence cette histoire aux ramifications multiples. Afin de s’assurer que la presse ne s’intéressera pas de trop près à la mort d’une adolescente aborigène, le cabinet du premier ministre décide de provoquer lui-même un mini-scandale en adressant des photos prouvant l’infidélité d’un membre du gouvernement à un journaliste en mal de scoops. En l’occurrence, Ned Banks (Dan Spielman) qui, lorsqu’il n’officie pas à Password, un journal en ligne, s’occupe de Jesse (Ashley Zukerman), son frère, un jeune homme souffrant du syndrome d’Asperger, par ailleurs geek et hackeur invétéré.
Or, parmi les photos incriminant le ministre infidèle, Ned découvre un morceau de papier sur lequel figure le nom de la bourgade (fictive) de Lindara, perdue dans l’immensité désertique. Commence alors une enquête pour laquelle il devra, contre son gré, faire appel à son frère, décrypteur informatique de haut vol, qu’il avait interdit d’Internet pour le protéger de son addiction.
Très rythmée, mais jamais dans la recherche de l’effet gratuit, filmée et mise en scène de manière remarquable, riche de personnages aux histoires singulières (sans les scènes convenues de romance ou de sexe), « The Code » plonge le spectateur dans le cynisme de la politique confrontée à des « intérêts supérieurs » et dans le monde impressionnant du numérique ; autant dans la lutte entre services secrets que dans le quotidien parfois étouffant d’une bourgade de l’outback.
Les « hacktivistes » à l’œuvre
A toutes ces qualités s’ajoutent les décors naturels de cette région, rarement vus jusqu’ici dans une série, ainsi que Canberra, la capitale australienne, qui nous change des incontournables New York ou Los Angeles. D’autant que l’équipe de Shelley Birse, la créatrice de « The Code », a été autorisée à tourner au Parlement, en dépit du fait que, dans sa série, les politiques n’ont pas toujours le beau rôle et que le pouvoir vacille face aux « hacktivistes » – entendez les activistes du Web et autres lanceurs d’alerte.
Après avoir été reconnue meilleure minisérie par l’Australian Film Institute, « The Code » a reçu le FIPA d’or 2015 du scénario lors du Festival international de Biarritz, et le Prix du meilleur acteur pour Ashley Zukerman. Le montage et les décors sont aussi largement à la hauteur de l’ambition de sa créatrice.
« The Code », créée par Shelley Birse, réalisée par Shawn Seet. Avec Dan Spielman, Ashley Zukerman, Adele Perovic, Aden Young (Austr., 2014, 6 x 55 min).
http://www.lemonde.fr/televisions-radio ... 55027.html
http://www.arte.tv/guide/fr/052736-001/the-code-1-6
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans