questionnaire aux parents dans le cadre du diagnostic adulte

[meï]

Par contre, question purement pratique, et peut-être que l'on peut demander à un grand frère ou une grande soeur de le faire (dans mon cas, 8 ans de différence), si on a personne d'autre vivant ou en état de le faire? Peut être Had, as tu la réponse.
Malgré son âge, je pense que ma sœur sera plus fiable que ma mère.

j'en ai souvent parlé sur ce forum, c'est ma grande soeur de 9 ans de plus que moi qui a fait l'ADI pour le CRA (par tel car elle vit ds le sud.)
ma mère décédée quand j'étais enfant, (11 ans ma soeur en avait 20) elle a aussi été présente ds ma petite enfance.(qui visiblement etait déjà atypique selon l'adi.
Je n'avais pas d'autres personnes, mon grand frère de 7,5 aurait pu répondre , qui sait...mais il n'aurait sans doute pas été aussi précis etant un garçon et étant moins proche de moi enfant.mon père je n'ai pas de relations je ne me voyais pas lui demande quoi que ce soit on ne s'est pas parlé depuis des années.(depuis toujours serait plus juste)
je comprends tout à fait que ça pose souçis a des tas de familles.
mais franchement l'ADi est un outils précieux pour le medecin et son equipe car il remet a plat la petite enfance et ses difficultés déjà présentes.

[Herlock Martin]

Mon intervention ne portera pas sur la pertinence de l'ADI...Tant que l'on peut le faire je suis d'accord que c'est nécessaire. Et je pense que le questionnaire doit comporter des items cachés qui permettront de voir si le témoin est de bonne fois voire judicieux...comme quand je dis que ma mère peut écarter un trait qu'elle aura repérer comme aspie et que je peux contester et juste après elle amène un élément qu'elle pense hors champ et bam...c'est aspie aussi voire plus...m'enfin vous m'avez compris
Bref, je voulais parler de la dépendance à la famille qui serait aspie...ne peut on pas dire que les aspies ont besoin d'assistance, de béquilles...ne peut on pas considérer que le premier corps social pouvant jouer ce rôle c'est la famille...Si on est d'accord, alors on peut dire que si la famille fait défaut dans ce rôle d'assistance, alors notre aspie ira chercher ses béquilles ailleurs...
Pour une fois je pense que je suis pas trop dans la bêtise, non ?

[Mariemento]

J'ai mis 900 km entre ma famille et moi. Pour beaucoup de raisons, que je n'ai pas forcément envie de préciser ici.
Parfois la famille "biologique" n'est pas une aide, au contraire...
Et je suis d'accord avec la personne qui dit que, parfois, la famille réinvente des souvenirs, parce que ça l'arrange.

[Pupuce]

je voulais parler de la dépendance à la famille qui serait aspie...ne peut on pas dire que les aspies ont besoin d'assistance, de béquilles...ne peut on pas considérer que le premier corps social pouvant jouer ce rôle c'est la famille...Si on est d'accord, alors on peut dire que si la famille fait défaut dans ce rôle d'assistance, alors notre aspie ira chercher ses béquilles ailleurs...

C'est tout à fait mon cas.

Pour ma part, je cherche encore qui pourrait faire office de témoin de ma petite enfance. Mon frère est amnésique. Chez mes parents, on ne voyait la famille qu'une fois par an et ma mère ne se confiait pas à eux(je le sais d'une de mes tantes)et était très protectrice. La seule personne qui pourrait témoigner de mes difficultés sociales et de comportements ne m'a connu qu'à partir de 13 ans, donc ne pourra pas témoigner de ma petite enfance.

Et je comprends had et sa démarche. Oui, il vaut mieux avoir un maximum d'éléments, notamment sur la petite enfance puisque c'est là que l'on peut parler d'autisme et qu'après, un tas de choses peut être intervenues et avoir influé sur notre santé mentale...Si je n'explose pas le bilan autistique lors des tests, il y a de fortes chances que je reste un cas psy non élucidé ou dans le flou.

[Zengali]

Me voilà de retour dans ce topic (où je n'avais pas posté) car j'en suis encore à me tracasser pour ma démarche de diagnostic.

Avec ma mère c'est toujours tendu, même si j'ai beaucoup plus d'indulgence avec elle depuis que j'ai compris qu'elle pouvait elle-aussi être dans le spectre.

Avec les inconnus elle s'invente un peu une vie, elle est mal à l'aise, et je sais qu'en lui demandant de se positionner pour moi ça va compliquer les choses entre nous. J'ai tellement tellement entendu que je ne supportais personne, qu'il fallait pas me parler, que j'étais spéciale, compliquée, pas gentille, folle... Que bon, ça laisse peu de motivation à lui faire partager ce gros pan de ma vie qui se déroule depuis un an.



J'en profite pour faire une parenthèse et envoyer du courage à Manichéenne : quoi de pire pour un autiste que d'avoir un parent psy?
Je compatis à la hauteur de mes compétences.


Il me semble que quelqu'un a parlé d'entretien téléphonique? ça pourrait être une solution pour ma maman.