Vous et le diagnostic d'Asperger

[Etienne]

Plus le temps passe ,plus je vois l'indifference ou le rejet du monde du travail au SA en France,je vais changer Mon fusil d'epaule.

[arthus]

Je n'ai pas eu de mal à accepter le diag . De toute façon ma vie sociale est un désastre depuis toujours ... Je dirais que ça m'a aidé à me pardonner à moi-même , à commencer une nouvelle vie sur de nouvelles bases et en effet globalement c'est comme certains le disent " une résurrection " ... Sinon les gens ignorent ce qu'est le SA et l'autisme en général , ils se contentent des apparences et des conventions ( le contraire de mon fonctionnement ) . Savoir qu'on est un "vilain petit canard ", ça libère de devoir manger des croquettes pour canard , on est moins gêné de préférer des croquettes pour cygne ...même si pour faire le moins d'histoires possible , en cas de socialisation obligatoire je peux consentir brièvement l'effort d'apporter mes croquettes pour cygne dans une boîte normée étiquetée " croquettes pour canard " ...Le diag : mieux qu'une résurrection , une libération !

[caro2944]

Presque une année après, je doute encore du diagnostic, et je me sens un usurpateur. J'ai vraiment du mal à me qualifier d'asperger. Alors en parler à des proches, ça me parait impensable...

Ces serait plus facile, si ça se voyait. peau verte, fauteuil roulant, etc...

Mais c'est un mal invisible. La seule chose qui s'observe est un comportement "bizare".

[Idée]

Ces serait plus facile, si ça se voyait. peau verte, fauteuil roulant, etc...

Je ne pense pas que ce serait plus facile...
Le handicap invisible comporte des difficultés en lui-même de par sa nature et par rapport au fait qu'il est invisible justement. Mais le handicap visible aussi. Je veux dire que le handicap visible comporte lui aussi des difficultés intrinsèques ET des difficultés causées par le fait qu'il soit visible. Handicap visible ou invisible, l'un n'est pas plus facile que l'autre, c'est différent.

[Ixy]

Le chiffre du jour : 45% des personnes avec handicap sont atteintes d'un handicap non visible.

Il existe trois types de handicap non visible :

1. Le handicap d'apprentissage comme la dyslexie,
2. Les déficiences sensorielles comme la malentendance légère,
3. Les troubles générés par certaines maladies internes comme le cancer ou encore le diabète.

EDIT : J'ai lu aussi le chiffre de 80%, bon après on peut s'interroger sur ce qui rentre ou pas dans la catégorie des handicaps invisibles

[Etienne]

A en juger par certains recruteurs c'est toujours mieux pour eux de privilegier un handicap visible qu'un aspie meme si aspie Tres competent et accrocheur...

En tout cas ne vous bradez pas et fuyez des echanges malsains ou vous jouerez l'handicape de service.

Je serais meme pret a mentir si il le fallait.

46% avec handicap invisible.pfiou les ccabinets de recrutement vont bosser plus...

[Etienne]

Ah Oui le handicap sensoriel le fourre tout que meme le ministere de la sante daigne a changer pour rajouter les aspergers.

[G.O.B.]

Presque une année après, je doute encore du diagnostic, et je me sens un usurpateur. J'ai vraiment du mal à me qualifier d'asperger.

Pourquoi doutes-tu ? Il faut vraiment réussir à passer ce cap

[Vad]

Parce que je ne crois pas avoir de stéréotypies, parce que quand je lis certains témoignages, certaines choses me parlent d'autres non. J'ai toujours la sensation que les gens qui parlent sur internet sont bien plus atteints que moi. Je ne sais pas comment exprimer cette impression.
Je n'ai pas que je sache de problèmes sensoriels comme décrits. (bon probablement, mais bien moindre que ce que je lis dans les témoignages). Parce que les périodes où je fais des efforts pour sociabiliser (du moins parler sans trop d'appréhension et bizarrement, et tenter de regarder de temps en temps les yeux), j'ai l'impression que les traits autistiques semblent disparaitre... (alors que je me rends compte ensuite que non). Mais même si pas mal de truc vont dans le sens de l'asperger, je continue de douter.

Et puis je doute de tout, c'est dans ma nature de douter et remettre en question. Et puis avec la confirmation ou non du diagnostic en septembre, au moins je serai certain de ce qu'il en est.

[G.O.B.]

Ah, je croyais que c'était une année après la confirmation. J'espère que si en septembre confirmation il y a, tu parviendras à ne plus douter

[Vad]

Oui, c'est bien le cas GOB. J'ai dû mal m'exprimer, désolé.

Là ce sera pas un diagnostic chez un psychiatre sur deux entretiens comme le précédent, mais un plus complet avec pleins de tests à ma demande dans une structure spécialisée Asperger.
Parce que même si le psychiatre qui m'a diagnostiqué et est très bien renommé, ça me semble léger deux rendez d'une heure trente.

[Lilas]

Mes sentiments sont très ambivalents.

D'un côté, il y a eu un énorme soulagement que le prédiag. confirme ma suspicion, avec laquelle je vivais depuis un an.

De l'autre, il y a le même sentiment d'imposture.
J'ai du mal à y croire vraiment.
Cela me semble "trop facile".
Je n'ai pas eu droit au parcours semé d'embûches que j'ai pu lire ailleurs, donc c'est un peu comme si je ne "méritais" pas le titre d'autiste.

Du coup, dans ces moments de doute, je songe à poursuivre la démarche pour un diag. officiel, juste pour avoir confirmation, même si le prédiag me semble avoir été très complet, avec de nombreux tests.

Mais, en même temps, j'ai très peur d'échouer si je devais les repasser, et de perdre le bénéfice même partiel que j'ai tiré du prédiag en terme de compréhension et de d'acceptation de mes difficultés.

Ah, je croyais que c'était une année après la confirmation. J'espère que si en septembre confirmation il y a, tu parviendras à ne plus douter

Pareil que G.O.B. ! Et bon courage pour les tests !

[Lilette]

Mes sentiments sont très ambivalents.

D'un côté, il y a eu un énorme soulagement que le prédiag. confirme ma suspicion, avec laquelle je vivais depuis un an.

De l'autre, il y a le même sentiment d'imposture.
J'ai du mal à y croire vraiment.
Cela me semble "trop facile".
Je n'ai pas eu droit au parcours semé d'embûches que j'ai pu lire ailleurs, donc c'est un peu comme si je ne "méritais" pas le titre d'autiste.

Du coup, dans ces moments de doute, je songe à poursuivre la démarche pour un diag. officiel, juste pour avoir confirmation, même si le prédiag me semble avoir été très complet, avec de nombreux tests.

Mais, en même temps, j'ai très peur d'échouer si je devais les repasser, et de perdre le bénéfice même partiel que j'ai tiré du prédiag en terme de compréhension et de d'acceptation de mes difficultés

Tout comme toi Lilas, presque mot pour mot.

[Betta splendens]

Personnellement je n'ai pas de mal à accepter mon diag, il fais partie de mon identité.

et si je le remet parfois en question les gens que je connais qui connaissent l'autisme mon dit que lorsque l'on connait bien l'autisme, mon SA ce voit. Les autres personnes me trouve juste un peu spéciale.

Mais il n'est pas forcément facile à vivre: à qui le dire ? Comment présenter cela ?

Mais bon pour limité les ennuis j'ai décidée d'être amis uniquement avec les personnes qui tolères mes bizarreries

Et a vrai dire je remarque que les gens s'attache facilement à moi (c'est même parfois limite soûlant quand on tombe sur un abrutit qui ne veut plus vous lâcher)

[KoaKao]

Pas de mal non plus à accepter le diag puisque c'est moi même qui la demander. ^^

Je suis pré-diagnostiqué depuis 6 mois et j'attend un diagnostique officiel... Je stresse un peu mais ça va.

Le gros problème c'est que je vie encore un peu dans le méprit des autres et de mes proche qui malheureusement ne connaissent pas ou trop mal le SA et je n'arrive pas bien à l'heur expliquer... L'ont me prend encore trop pour un faignant, râleur ou qui fait toujours la gueule, qui s’énerve facilement et qui n'aime pas les autres... Et qui ce plaint toujours..