Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Disturbed a écrit :
Psy avec un problème d'audition :
Moi : en fait j'ai beaucoup de mal avec les relations sociales. A part avec ma soeur quand j'étais plus jeune...
Maintenant, remplacez "sociales" par "sexuelles" et vous obtenez ce qu'elle a entendu.
pas sûr que ce soit un problème d'audition ça.....
Disturbed a écrit :Un autre, début de première séance, exige systématiquement de chaque patient d'acheter 3 cahiers : un pour les reproches à la mère, un pour le père, un pour le reste.
original! c'est tellement la faute aux parents qu'il leur faut un cahier chacun! il est vraiment zarbi le mec!
Disturbed a écrit :Le même, séance de soi-disant hypnose :
Psy : imaginez que vous êtes en Chine...
Moi, intérieurement : euh, Tibet, camps de travail, droit de l'homme...
Apparemment c'est censé évoquer l'exotisme, le calme, le dépaysement, la relaxation, et je suis vraiment très très bizarre.
C'est lui qui est bizarre de suggérer la Chine pour ça! Il devrait dire "imaginez que vous êtes à Bora Bora! lol faut nous donner son adresse, comme ça on saura où il ne faut pas aller!
Idée a écrit :
Niejcas a écrit :Trouver des gens assez compétents pour admettre les limites de leurs compétences, ça vaut de l'or.
Je partage cet avis.
Pareil!
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
Idée a écrit :
Les psys spécialisés parlent de mettre l'accent sur les forces, de nourrir les intérêts, etc. Et au niveau social et autres, de travailler cela uniquement dans la mesure de ce qui pose problème pour arriver à ce que la personne se sente confortable. C'est un peu ce que je fais depuis un moment avec l'accompagnement que j'ai (qui n'est pas une thérapie) : mettre l'accent sur les forces, trouver des adaptations pour ce qui est difficile et me ficher la paix par rapport aux difficultés sociales (et mon besoin de me retrouver seule). Ce type d'approche me fait du bien et me fait progresser. Je crois qu'il m'aurait été grandement profitable de rencontrer cela plus tôt dans mon existence.
Des propos en lien avec ce que j'écrivais précédemment dans cette discussion :
Survivre dans un monde non-Asperger
Les Aspergers doivent-ils apprendre à imiter les gens dits «normaux» pour survivre? Laurent Mottron n’est pas de cet avis. «Je ne crois pas trop à l’acquisition des habiletés sociales pour les personnes Asperger, soutient-il. Parce que si on attend que les personnes Asperger imitent la neurotypicité, ça donne souvent des copies qui ne sont pas extraordinaires. Alors que s’ils reconnaissent et avancent franchement dans leurs différences, tout en apprenant du social simplement ce qui leur faut pour survivre et surtout qu’ils apprennent ce qui nous, les neurotypiques, nous anime. Pour pas qu’on les regarde eux comme des Martiens, il faut qu’eux-mêmes ne nous regardent pas comme des Martiens – ce qu’ils ont tendance à faire, parce qu’ils nous trouvent des gens bien étranges.»
Tout en aidant les personnes atteintes du syndrome d’Asperger à reconnaître leurs forces personnelles et à surmonter leurs difficultés sociales, Laurent Mottron croit qu’il faut également les soutenir d’un point de vue très concret, en les protégeant du harcèlement en milieu scolaire et, plus tard, en les soutenant dans leur intégration professionnelle.
Idée a écrit :
Les psys spécialisés parlent de mettre l'accent sur les forces, de nourrir les intérêts, etc. Et au niveau social et autres, de travailler cela uniquement dans la mesure de ce qui pose problème pour arriver à ce que la personne se sente confortable. C'est un peu ce que je fais depuis un moment avec l'accompagnement que j'ai (qui n'est pas une thérapie) : mettre l'accent sur les forces, trouver des adaptations pour ce qui est difficile et me ficher la paix par rapport aux difficultés sociales (et mon besoin de me retrouver seule). Ce type d'approche me fait du bien et me fait progresser. Je crois qu'il m'aurait été grandement profitable de rencontrer cela plus tôt dans mon existence.
Survivre dans un monde non-Asperger
Les Aspergers doivent-ils apprendre à imiter les gens dits «normaux» pour survivre? Laurent Mottron n’est pas de cet avis. «Je ne crois pas trop à l’acquisition des habiletés sociales pour les personnes Asperger, soutient-il. Parce que si on attend que les personnes Asperger imitent la neurotypicité, ça donne souvent des copies qui ne sont pas extraordinaires. Alors que s’ils reconnaissent et avancent franchement dans leurs différences, tout en apprenant du social simplement ce qui leur faut pour survivre et surtout qu’ils apprennent ce qui nous, les neurotypiques, nous anime.
Je suis tout à fait d'accord avec cette approche également . Il faut que chacun arrive mieux se comprendre tout en restant soi-même.
Diagnostiquée TSA sévérité 1 / syndrome d'Asperger par le CRA de Brest en 2017
---